Le comment du pourquoi
Comme vous avez pu voir lundi (si vous me lisez aussi hors BD de la semaine), j’ai a-do-ré Gagner la guerre de Jaworski. Du coup, j’ai mis la préquelle Janua Vera dans ma voiture en audio et j’ai décidé de tenter ce premier tome de l’adaptation BD, question de rester vraiment dans l’univers. Je savais bien que ce premier tome était basé sur la nouvelle dont Benvenuto Gesufal est le narrateur dans Janua Vera mais j’ai tenté, question de faire un test, de lire la BD juste avant d’écouter la nouvelle. Ouais, appelez ça une expérience hau-te-ment scientifique!
De quoi ça parle
L’épisode relaté dans cette BD se passe avant ce qui nous est raconté dans le roman Gagner la Guerre. Nous rencontrons Benvenuto Gesufal, tueur à gages à la langue bien pendue et membre de la guilde des Chuchoteurs. Un contrat va le mettre dans une fort mauvaise position et l’amener à se rappeler un massacre ayant eu lieu quelques années auparavant.
Mon avis
Je suis fan de Benvenuto Gesufal. C’est un personnage qui fait des choses terribles sans remord aucun, qui juge les femmes selon la joliesse de leur postérieur et qui passe les commentaires les plus inappropriés du monde. Pour lui, la fin justifie les moyens. Mais sa verve, sa verve! J’adore!
Est-ce que ça passe aussi bien en BD? Certes non. Ses commentaires et ses apartés m’ont un peu manqué mais la beauté du graphisme, notamment dans les vues de Ciudalia ont pour moi preeeeesque compensé. Je suis vraiment fan des plans de la ville, des détails, des maisons et des ruelles des différents quartiers. Je me suis rapidement habituée à ce Benvenuto plus jeune, pas encore couturé, j’ai aimé rencontrer Welf, et adoré détester le Podestat.
Bien entendu, pour faire entrer l’histoire en 60 pages, le rythme est rapide, on ne nous épargne pas les détails peu ragoûtants (c’est la guerre, et on est avec un tueur à gages). Mais on retrouve dans ce récit les jeux politiques, les mensonges et les faux semblants que j’ai tant savourés dans Gagner la guerre. Le scénarios est resserré, les flashbacks sont maîtrisés (et différents de la nouvelle)… et même si, forcément, le discours intérieur et les doutes de Benvenuto nous sont révélés un peu différemment et que certains détails soient gommés, ça passe tout à fait!
Ne serait-ce que pour le graphisme (et pour Benvenuto), je conseille! Et je continuerai bientôt la série!
C’était ma BD de la semaine!