Résumé
« Au XVIIIe siècle vécut en France un homme qui compta parmi les personnages les plus géniaux et les plus horribles de son époque. Il s’appelait Jean-Baptiste Grenouille. Sa naissance, son enfance furent épouvantables et tout autre que lui n’aurait pas survécu. Mais Grenouille n’avait besoin que d’un minimum de nourriture et de vêtements, et son âme n’avait besoin de rien.
Or, ce monstre de Grenouille, car il s’agissait bel et bien d’un genre de monstre, avait un don, ou plutôt un nez unique au monde et il entendait bien devenir, même par les moyens les plus atroces, le Dieu tout-puissant de l’univers, car « qui maîtrisait les odeurs, maîtrisait le coeur des hommes ». »
Commentaire
J’ai lu ce livre en lecture obligatoire au Cégep il y a de cela quelques (tousse) années et je l’avais alors adoré. J’avais trouvé le sujet original, j’avais beaucoup aimé l’écriture que j’avais trouvée différente. Je me suis replongée dans le bouquin cet été et, cette fois, ce que j’ai surtout remarqué, c’est la façon différente dont l’auteur dépeint le monde, comme s’il peignait un tableau avec des odeurs au lieu de des images. Je me suis laissée emportée par ce parfum tout au long du livre, que j’ai encore une fois beaucoup apprécié. Jean-Baptiste Grenouille me répugne un peu trop pour que le livre devienne un coup de coeur mais chapeau pour l’originalité du thème et l’odeur présente tout au long du roman. À lire, ne serait-ce que pour découvrir le style du roman!
8/10