Anne… la maison aux pignons verts – Lucy Maud Montgomery

Un seul article pour cette série de 8 volumes qui racontent la vie d’Anne Shirley, jeune orpheline adoptée à l’âge de 11 ans pas Matthew et Marilla Cuthbert. On ne s’en sortirait pas sinon! J’ai lu cette série entre la fin de mon enfance et le début de l’adolescence mais pour l’avoir revisitée souvent par la suite, je crois que sa magie opère peu importe l’âge du lecteur s’il a encore un peu d’enfance en lui.   
Anne-1.jpg Livre 1 : Anne… la maison aux pignons verts
Résumé
 
Anne, à l’âge de 11 ans, est adoptée par Matthew et Marilla Cuthbert, vieux garçon et vieille fille vivant à l’île du Prince Édouard. Tout un monde s’ouvre alors pour la petite Anne, enfant vive et pleine d’imagination, qui vivra ses premières aventures dans le village d’Avonlea.
 
Commentaire
 
Un beau moment dans cette série que celui de découvrir Anne, avec ses envolées poétiques, son émerveillement, son imagination et sa passion. Les émotions transportent tout au long du roman et nous sommes transportés dans ce petit monde magique qu’Anne crée autour d’elle. Des grandes amitiés, la vie de village à la fin du 19e siècle, tout est charmant. Une lecture qui fait du bien!
 
9/10
 
Anne-2.jpg Livre 2 : Anne d’Avonlea
Résumé
 
La suite des aventures d’Anne, maintenant plus vieille de quelques années, mais ayant conservé son goût pour le merveilleux et la poésie.
 
Commentaire
 
La suite logique du premier volume, pleine de belles petites aventures. Anne a choisi de rester aux Pignons verts suite à la mort de Matthew et se dévoue corps et âme à l’enseignement à l’école du village. J’ai moins apprécié que le précédent livre car la magie est moins « magique » et j’avoue que je trouve qu’il manque de moments « avec Gilbert » 😉 Très agréable lecture!
 
8/10
 
Anne-3.jpg Livre 3 : Anne quitte son île
Résumé
 
Anne quitte l’île du Prince Édouard pour fréquenter l’université de Redmond. Anne est à la recherche du grand amour mais demeure fidèle à elle-même : imaginative et porteuse de lumière.
 
Commentaire
À l’exception du dernier volume de la série, les trois premiers sont mes favoris. Les aventures d’Anne à « La maison de Patty » sont savoureuses et les nouveaux personnages très attachants. Dans ce livre, nous sentons qu’Anne a grandi et qu’elle est à la recherche de sa vie future, tout en gardant cette magie et cet optimisme qui lui sont propres. Et il y a plein de scènes « Anne et Gilbert », ce qui n’est pas pour me déplaire. Nous suivons tout au long du livre l’évolution de cette relation amorcée dès le premier jour de classe. 
 
9/10
 
Anne-4.jpg Livre 4 : Anne au domaine des Peupliers
Résumé
 
Anne, séparée de Gilbert qui fait ses études de médecine, enseigne dans une école privée et doit faire sa place dans ce petit monde élitiste. 
 
Commentaire
 
L’essentiel du roman est constitué de lettres qu’Anne écrit à Gilbert. Ce qui signifie qu’ils ne sont pas ensemble. Ce qui signifie que j’aime beaucoup moins ça! N’en demeure que c’est la même Anne, qui a le don de se faire aimer partout où elle passe, malgré un départ difficile. Joli mais j’ai moins aimé que les premiers livres.
 
6,5/10
 
Anne-6.jpg Livre 5 : Anne dans sa maison de rêves
Résumé
 
Anne, nouvellement mariée à Gilbert, emménage dans sa maison de rêve, à Four Winds Harbour, petit village côtier de l’île du Prince Édouard. Elle y fera la connaissance d’une mystérieuse voisine, d’un gentil gardien de phare et d’une drôle de vieille fille. 
 
Commentaire
 
J’ai mieux aimé ce volume que le tome 4 mais moins que les trois premiers. On y perd nos repères et il m’a été difficile de quitte le petit monde magique d’Avonlea pour m’habituer au nouvel environnement du couple. Bien qu’ils soient ensemble dans ce livre, il y a peu de scènes qui leur sont purement réservées (je sais, je sais, j’ai des idées fixes!). J’ai bien aimé les nouveaux personnages, pittoresques et adorables.   Un agréable moment de lecture!
 
7,5/10
 

Anne-5.jpg       Livre 6 : Anne d’Ingleside
Résumé
 
Mariée depuis 15 ans, Anne a maintenant 5 enfants et habite Ingleside, une charmante demeure pas tellement loin de sa « maison de rêve ».  
 
Commentaire
 
Le titre contient encore le nom d’Anne mais si elle est encore présente et fidèle à elle-même, l’intrigue est surtout centrée sur ses enfants et leur découverte du monde. À la première lecture, j’ai été un peu déçue mais après la lecture du livre final, j’ai bien aimé relire ce volume. J’adore le petit Walter! Les chapitres où Anne s
e questionne sur sa jeunesse sont agréables à lire également; j’étais contente de la retrouver un peu!
 
7,5/10
 

Annd-7.jpg          Livre 7 : La vallée Arc-en-ciel
Résumé
 
Une nouvelle famille s’installe au presbytère du village, famille formée 4 enfants qui deviendront bientôt les grand amis des enfants Blythe.   Souvenirs d’enfance dans la Vallée Arc-en-Ciel.
 
Commentaire
 
À ma première lecture de ce livre, j’ai été très déçue. D’abord, Anne en est presque absente et il y avait trop de personnages pour moi. Du coup, ils étaient à mes yeux moins vivants, moins bien définis. Si j’aime toujours autant le petit Walter, j’ai eu plus de difficulté à m’attacher aux nouveaux personnages. Toutefois, j’ai apprécié la magie retrouvée et le retour de cet aura qui entoure l’enfance et ses grands mystères. Encore une fois, après la lecture du dernier volume, j’ai aimé relire au sujet des personnages mais il n’en demeure pas moins que c’est celui de la série que j’ai le moins aimé. 
 
6/10
 

Anne-8.jpg  Livre 8 : Rilla d’Ingleside  coup-de-coeur.gif
Résumé
 
Pendant la guerre de 14-18, la famille d’Anne est bouleversée par les évènements d’outre-mer. En 1914, Rilla, plus jeune fille d’Anne, a 15 ans, est frivole et un peu égoïste. Elle vit sa jeunesse en attendant des nouvelles du front où ses frères et le garçon qu’elle aime combattent dans l’armée canadienne.
 
Commentaire
 
Mon roman favori de la série, même si son ton tranche nettement avec celui des précédents livres. D’abord, Rilla n’est pas Anne et n’a pas cette vision magique que la petite Anne avait. L’arrière-plan de la guerre est toujours présent et Rilla traverse sa jeunesse sur cette toile de fond, avec pour compagne la crainte perpétuelle d’avoir des mauvaises nouvelles du front.   Une belle histoire fraternelle entre Rilla et Walter (mon préféré depuis le début), une jolie histoire d’amour avec Ken Ford. J’ai vraiment adoré la lecture de ce livre et j’ai pleuré environ la moitié des larmes de mon corps dans le chapitre « and so, goodnight… ». C’est après avoir lu ce livre que j’ai réussi à m’attacher aux enfants d’Anne et que j’ai relu avec davantage de plaisir les tomes 6 et 7. Un de mes grands coups de cœur jeunesse! 
 
9,5/10

Cyrano de Bergerac – Edmond Rostand

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La pièce en cinq actes relate la vie de Cyrano de Bergerac, de Roxane, dont il est amoureux et de Christian dont Roxane est amoureuses. Comme Cyrano croit cet amour impossible, il aidera Christian à conquérir son coeur, avec pour toile de fond la guerre contre l’Espagne et la confrérie des Cadets de Gascogne.

Commentaire

Cyrano est l’une de mes pièces préférées.  Sa lecture est un véritable délice sur fond de capes et d’épées.  Le personnage de Cyrano est magistral, maniant aussi bien le verbe que l’épée et certaines scènes sont passées à l’histoire (la tirade du nez, le balcon, le duel).  L’écriture de Rostand (de la poésie et du théâtre) est magnifique et l’histoire, que la plupart connaît, est très belle et touchante.  Tout au long de l’aventure, nous pouvons apprécié le courage, l’esprit, la verve et l’élégance du héros.   Très belle histoire, très belle lecture!

9,5/10

1984 – George Orwell

1984.jpg Résumé

En 1984, dans un Londres d’après guerre nucléaire, un régime totalitaire est instauré, régime dirigé par la figure de Big Brother, dirigeant ultime et adulé.  Winston, le personnage principal, est membre du Parti et a comme travail de modifier l’histoire pour donner raison au dit Parti, qui épie sans cesse ses membres.  Winston rencontre Julia et tous deux défient les règles, se posent des questions.  Ensemble, ils tentent de rejoindre la Fraternité. »

Commentaire

Gros aveu… j’ai lu ce roman après avoir écouté Big Brother 2, aux États-Unis.  J’ai voulu savoir d’où était parti le concept du Big Brother omniscient, qui avait un oeil sur la vie et les pensées de tous et chacun, qui abolissait en quelque sorte la vie privée. 

Ce Big Brother, aux allures de Staline, qui surveille les gens et leur enlève le droit à la vie privée ( « Big Brother is watching you ») m’a intéressée dès le départ.  J’ai aussi beaucoup apprécié les thèmes principaux du roman et la mise en garde contre les régimes totalitaires est flagrante.  On y parle de perte de l’individualité, de trahison, de complots.  Une atmosphère de peur et de méfiance continuelle.  Dans ce livre, on voit une façon de « tuer  » l’être humain, en lui enlevant toute faculté de penser par lui-même, y compris le langage.  C’est d’ailleurs l’un des concepts que j’ai préféré dans le roman (je ne sais pas pourquoi je m’intéresse toujours au langage… hum hum… 😉 ).  

En effet, le Parti abolit des mots, les interdit et les censure pour ne pas que l’homme puisse penser et concevoir les concepts auxquels ils se rattachent.  La réflexion sur le langage et la pensée (ainsi que sur leur possible interinfluence) m’a ramenée au temps de mes études et à une réalité à laquelle je songe souvent: la connotation des mots qui a un aussi grand impact que leur signification propre…  dans le livre, on enlève toute poésie au langage, on le rend presque mathématique…  J’ai beaucoup aimé la réflexion, qui m’a ramenée au fait qu’un même mot n’a pas toujours « exactement » la même signification et la même connotation dans une langue ou dans une autre…  Ok, fin de la dissertation – peu cohérente, d’ailleurs!!!!

Malgré l’intérêt que j’ai porté au roman, je lui ai trouvé de nombreuses longueurs.  Je me suis surprise, à certains endroits, à compter les pages et il me semble que le roman aurait pu être plus court sans nuire au message ni à l’histoire.  Certains passages m’apparaissaient répétitifs.  Si j’ai beaucoup apprécié la réflexion que le roman m’a apportée à la suite de sa lecture, la lecture en tant que telle a été décevante.  

6,5/10

Le prince des marées – Pat Conroy

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« L’histoire de la famille Wingo est, en effet, tout à fait extraordinaire.  Un pacte du silence unit ces personnages pittoresques et baroques autour d’un secret inouï, un drame sanglant qui s’est produit parmi ces contrées maritimes et marécageuses de Caroline du Sud où s’enracine le destin. 

Les Wingo, ce sont Henry, le père, pêcheur de crevettes, violent et destructeur; Lila, la mère, fantasque, mythomane et arriviste; Luke, le fils aîné, un dur au coeur tendre et prêt à tout pour défendre l’île où il est né… Et surtout Tom, son frère et narrateur du roman, un entraîneur au football au chômage, trompé par sa femme et prêt à tout, lui, pour sauver sa soeur jumelle Savannah des griffes de la folie et du suicide.  Jusqu’à « monter » à New York et aimer une femme du Nord ennemi, la belle psychiatre Susan Lowenstein… »

Commentaire

Ce livre a été pour moi un véritable coup de coeur dès le début.   J’en ai adoré l’écriture, le rythme, la poésie et les atmosphères que l’auteur réussit à nous faire ressentir tout au long du roman.   J’ai surtout aimé l’histoire des Wingo, les liens entre les personnages, les répercussions des secrets dans leur monde.  Même si le livre est long, j’ai été déçue d’en arriver à la fin.  Je n’ai pas lu tout Pat Conroy mais plusieurs de ses livres sont sur ma liste car j’apprécie sa plume très accessible et l’univers qu’il a créé dans ce livre.  À noter : ce volume serait fortement autobiographique…  

Conroy a réussi à créer une histoire familiale tragique sans que ça se transforme en « suite-de-malheurs-à-travers-une-vie-pénible », ce que j’ai particulièrement apprécié.  De plus, je trouve toujours intéressant le thème de la folie dans les romans, thème qui est exploité principalement par l’intermédiaire du personnage de Savannah. Sans doute est-ce une des nombreuses raisons qui en ont fait un coup de coeur!

9/10

La cantatrice chauve/La leçon – Eugène Ionesco

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« Mme Smith: Tiens, il est neuf heures.  Nous avons mangé de la soupe, du poisson, des pommes de terre au lard, de la salade anglaise.  Les enfants ont bu de l’eau anglaise.  Nous avons bien mangé ce soir.  C’est parce que nous habitons Londres et que notre nom est Smith… »

Commentaire

J’adore voir Ionesco au théâtre. Je crois que son monde absurde me fascine encore davantage sur scène que dans le livre.  J’ai lu la pièce après avoir assisté à une représentation et j’ai aimé pouvoir m’attarder plus longuement sur certains passages. L’entrée en matière est savoureuse et donne le ton à la pièce.  On y assiste à des bris de communication constant et on y expose sans cette raisonnements et coincidences absurdes.   Découvrir Ionesco, c’est partir à l’aventure car, en fait, il y a très peu de « sens » dans cette pièce, dans le sens général du terme!  Le monologue du pompier, M. et Mme Martin qui découvent soudainement qu’ils sont mariés, les Bobby Watson (ils semblent s’y retrouver parfaitement alors qu’on n’y comprend absolument rien!!) sont mes passages favoris!  J’ai aussi beaucoup aimé le temps qui ne tourne pas rond!

Toutefois, je conseillerais d’aller voir la pièce avant.  Mais ce n’est que fruit de mon expérience personnelle!  Je ne sais pas si j’aurais autant apprécié si je n’avais pas vu la performance avant!

Quant à la leçon, j’ai dû y repenser plus longuement pour trouver un sens quelconque, mais au premier abord, j’ai apprécié l’évolution dramatique de la pièce.  À y réfléchir, on peut y voir une allégorie… en effet, il peut y avoir plusieurs façons de « tuer » un élève!

Lecture spéciale!

8/10

Les thanatonautes – Bernard Werber

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« L’homme a tout exploré: le monde de l’espace, le monde sous-marin; pourtant, il lui manque la connaissance d’un autre monde: le continent des morts.  Voilà la prochaine frontière. 

Michael Pinson et son ami Raoul Razorback, deux jeunes chercheurs sans complexes, veulent relever ce défi et, utilisant les techniques de médecine mais aussi d’astronautique les plus modernes, partent à la découverte du paradis.  Leur dénomination?  Les thanatonautes.  Du grec Thanatos (divinité de la mort) et nautès (navigateur).  

Leur guide?  Le livre des mots tibétains, le livre des morts égyptien mais aussi les grandes mythologies et les textes sacrés de pratiquement toutes les religions qui semblent depuis toujours avoir su ce qu’était le dernier voyage et le « véritable » paradis.  Peu à peu les thanatonautes dressent la carte géographique de ce monde inconnu et en découvrent les décors immenses et mirifiques.  Le mot  « terra incognita » recule en même temps que, jour après jour, on apprend ce qui nous arrive après voir lâché notre dernier soupir. »

Commentaire

J’ai beaucoup de difficulté à « noter » ce livre.  En effet, je le lisais dans le cadre de mon Challenge 2007 et j’ai vraiment peiné pendant les 200 premières pages.  Si ce n’avait été de la quantité de personnes qui me répétaient combien ce livre était génial, je ne sais pas si je l’aurais continué, challenge ou pas challenge!  J’ai apprécié davantage par la suite, une fois que les « voyages » étaient moins dangereux et que les pertes étaient moins nombreuses.

J’ai eu beaucoup de difficulté à apprécier les personnages et ça a été vraiment long avant que j’accroche à l’histoire.  De plus, j’ai eu vite fait de m’apercevoir que ce livre n’était peut-être pas faite pour une peureuse comme moi!!!  Après deux jours de cauchemars intenses à rêver à la mort (la mienne, en l’occurence), je me suis résolue à ne plus lire le fameux livre le soir!!!!  Je sais, je sais, ridicule… mais c’est quand même la vérité!  C’était ça ou un épuisement par manque de sommeil!

J’ai trouvé l’idée très imaginative, le récit intéressant et surtout original.  Quelques longueurs, à mon goût à moi.  J’ai trouvé très pénible, particulièrement au début, les extraits de mythologie insérés entre chaque chapitre (à noter, les chapitres sont très courts… quelques pages tout au plus, parfois une seule… ça fait une quantité considérables de « mythologies ») qui ralentissent considérablement l’action et qui me faisaient immanquablement décrocher.  À la longue, on remarque les ressemblances entre elles, les coincidences… mais avait-on vraiment besoin d’en mettre autant???

Sauf que là, j’ai un problème…  Au début de ma lecture, je me disais « Fini, c’est le premier et le dernier livre de Werber que je lis »… sauf que là… je veux connaître la suite!!!!!  Je sais, je suis incorrigible!

6,5/10

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The joy luck club (Le club de la chance) – Amy Tan

Club-de-la-chance.jpg Résumé

« Comment vivre la Chine en Amérique?  Deux générations de femmes, quatre mères, quatre filles livrent leur histoire. 

À travers le récit onirique des aînées resurgissent les senteurs et les saveurs d’autrefois.  On y croise des bébés mariés à la naissance, des soeurs jumelles perdues sur une route d’exode, la Dame Lune qui exauce les voeux des enfants, des concubines jalouses et humiliées… Nostalgique et amère parfois, la fable se heurte à un autre langage.  Celui de la réussite et de l’ambition.  Celui d’une deuxième génération qui aspire à une vie différente libérée du poids de la tradition.  

Au carrefour de ces deux mondes, Jing-mei.  La jeune femme découvre au club de la chance la force de l’héritage laissé par les mères.  Naît alors l’espoir d’une réconciliation car les liens du sang sont indéfectibles… »

Commentaire

Il s’agit ici d’un livre que j’ai vraiment, mais vraiment beaucoup aimé.  J’ai pu découvrir une facette de la culture et de l’histoire chinoise, que je ne connaissais pas du tout et sur lesquelles je suis allée m’informer par la suite, grâce à ce roman débordant de sensibilité qui raconte les vies de quatre mères et quatre filles.  Leurs histoires s’influenceront tout au long du roman, à mesure qu’elle seront tour à tour racontées.  

Il y a huit personnages principaux, huit histoires prenantes.   De l’extérieur et du point de vue de leurs filles, les actes et façons de penser des mères, qui nous paraissent incompréhensibles, sont expliquées à travers l’histoire de leur vie.  Beaucoup d’émotions, on y ressent le voeu de se libérer de leurs racine, de leur culture, chez les filles, tandis que les mères recréent par leur façon de vivre une petite bulle chinoise en Amérique.  Un très bon livre, j’ai adoré!

9/10

Lord of the flies (Sa majesté des mouches) – William Golding

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« L’avion qui transportant des collégiens britanniques vient de s’abîmer dans le Pacifique.  Les enfants se retrouvent seuls sur une île montagneuse.  Obéissant à Ralph, le chef qu’ils ont élu, ils s’organisent pour survivre.  Mais, pendant une nuit, leur sommeil se peuple de créatures terrifiantes.  Et s’il y avait vraiment un monstre tapi dans la jungle?  Sous l’impulsion de Jack, violent et jaloux de Ralph, la chasse au monstre est déclarée.  Mais les partisans de Jack et ceux de Ralph ne vont pas tarder à s’affronter cruellement »  

Commentaire

On m’avait souvent dit que ce livre était génial et j’avais très hâte de le lire.  Peut-être avais-je trop d’attentes mais j’ai vraiment été déçue.   Le groupe de jeunes, au départ relativement unis dans l’adversité ne tarde pas à imiter le monde adulte et à devenir d’une cruauté étonnante pour des enfants si jeunes.   En fait, dans certains bouts, je devais vraiment me conditionner à poursuivre car je me disais « mais voyons donc!! »   On y raconte la fin de l’innocence, mais je n’ai été que peu touchée par l’histoire et j’ai vraiment trouvé certaines parties un peu longues.  Je tenterai certainement de relire le livre un jour… peut-être serai-je capable de moins me concentrer sur le désir de tuer et de blesser et de regarder davantage le reste de l’histoire. 

5.5/10

Le parfum – Patrick Süskind

Le-parfum.jpg Résumé

« Au XVIIIe siècle vécut en France un homme qui compta parmi les personnages les plus géniaux et les plus horribles de son époque.  Il s’appelait Jean-Baptiste Grenouille.  Sa naissance, son enfance furent épouvantables et tout autre que lui n’aurait pas survécu.  Mais Grenouille n’avait besoin que d’un minimum de nourriture et de vêtements, et son âme n’avait besoin de rien.  

Or, ce monstre de Grenouille, car il s’agissait bel et bien d’un genre de monstre, avait un don, ou plutôt un nez unique au monde et il entendait bien devenir, même par les moyens les plus atroces, le Dieu tout-puissant de l’univers, car  « qui maîtrisait les odeurs, maîtrisait le coeur des hommes ». »

Commentaire

J’ai lu ce livre en lecture obligatoire au Cégep il y a de cela quelques (tousse) années et je l’avais alors adoré.  J’avais trouvé le sujet original,  j’avais beaucoup aimé l’écriture que j’avais trouvée différente.  Je me suis replongée dans le bouquin cet été et, cette fois, ce que j’ai surtout remarqué, c’est la façon différente dont l’auteur dépeint le monde, comme s’il peignait un tableau avec des odeurs au lieu de des images.  Je me suis laissée emportée par ce parfum tout au long du livre, que j’ai encore une fois beaucoup apprécié.  Jean-Baptiste Grenouille me répugne un peu trop pour que le livre devienne un coup de coeur mais chapeau pour l’originalité du thème et l’odeur présente tout au long du roman.  À lire, ne serait-ce que pour découvrir le style du roman!

8/10

Geisha – Arthur Golden

geisha.jpg Résumé

« À neuf and, dans le Japon d’avant la Seconde Guerre mondiale, Sayuri est vendue par son père, un modeste pêcheur, à une maison de plaisir de Kyoto.  Dotée d’extraordinaires yeux bleus, la petite fille comprend vite qu’il faut mettre à profit la chance qui est la sienne.  Elle se plie avec docilité à l’initiation difficile qui en fera une vraie geisha. 

Art de la toilette et de la coiffure, rituel du thé, science du chant, de la danse et de l’amour: Sayuri va peu à peu se hisser au rang des geishas les plus convoitées dela ville.  Les riches, les puissants se disputeront ses faveurs.  Elle triomphera des pièges que lui tend la haine d’une rivale.  Elle rencontrera finalement l’amour… »

Commentaire

J’ai lu ce livre après avoir vu le film du même nom.  J’avais donc les  – superbes – images en tête et je les ai réévoquées à la lecture du roman, dont j’ai apprécié la lecture.   Je ne sais toutefois pas si j’aurais réussi à penser à de si belles images avec seulement le support des mots de l’auteur…  Le texte est toutefois rempli de métaphore et est vraiment très beau!

J’ai trouvé le livre un peu lent à démarrer mais j’ai bien aimé avoir plus de détails quant aux personnages et aux aventures de Sayuri.  Je pu davantage comprendre sa fascination pour le président, que j’avais trouvé étrange dans le film.  Malgré tout, j’ai trouvé spécial la résignation dont elle fait preuve.  L’héroïne a vraiment renoncé à beaucoup de choses en devenant geisha et j’ai eu à m’habituer à sa façon de penser.  

Une belle lecture.  J’ai beaucoup aimé!  J’ai appris sur la culture du Japon (dans ma tête, ce n’était vraiment pas ça, une geisha!) et sur son histoire! 

8/10