« Au coucher du soleil, la ville de Montréal se transforme. Les bureaux se vident et les bars se remplissent. Bientôt, la faune nocturne envahit la métropole. À travers ses déambulations nocturnes, un chauffeur de taxi devient le témoin – parfois l’acteur – d’une vaste comédie humaine.
Il dresse le portrait de ses passagers et raconte ses courses invraisemblables. Surtout, il décrit la ville qu’il aime, en chialant au passage sur les nids-de-poule et les maudits 4×4! Comme les clients qui montent à bord de son taxi, il emmène ses lecteurs dans un court voyage, dans une zone de transit où les petits détours ne sont pas exclus.
Journal de bord publié initialement sous forme de blogue dans Internet, les textes conservent ici leur chronologie inversée. Autre voyage, dans le temps cette fois, le lecteur est invité à retourner dans le passé en lisant le livre à rebours. Mais libre à lui de commencer sa lecture par la fin! »
Commentaire
Comment moi, qui n’avait jamais posé les yeux sur le blog «
Un taxi la nuit, c’était d’abord un blog. J’ai beaucoup apprécié retrouver à travers ces pages l’énergie qui se dégage souvent de ce type de communication. On sent l’humain derrière, avec toutes les facettes et la variabilité que ça implique. J’ai bien aimé cette juxtaposition de différents niveaux de langage.
De plus, j’ai vraiment eu l’impression que l’auteur me racontait personnellement ses courses en cab, pour me faire partager son quotidien. Et non seulement ça! À maints endroits, c’est comme si j’y étais dans ce taxi. Comme si j’observais toutes ces péripéties, bien cachée dans un recoin du véhicule.
Ce livre, je l’ai dégusté à petites doses, chaque soir, pour bien goûter chaque anecdote. Je ne sais pas si j’aurais autant apprécié si je l’avais lu tout d’un coup. Bien qu’ils soient nécessaires pour comprendre l’univers du taximan et tout à fait à leur place dans le livre, j’ai passé plus vite les épisodes où ça parle principalement d’argent, mais ça, c’est bien personnel car c’est un sujet qui me rend à chaque fois bien mal à l’aise; je n’en parle que très rarement. Mais j’ai relu quelques fois certains autres passages de moments qui ont « fait sa journée » et qui m’ont remplie d’émotion.
Et il faut dire que Montréal, vue de façon très réaliste de ses rues, est magnifique dans ce livre. Pas idéalisée, pas romancée. On sent que Montréal est aimée pour ce qu’elle est; belle ou moins belle, pleine de couleurs, de textures, (je suis presque certaine que j’ai piqué ce bout de phrase dans le livre… mais je suis un peu paresseuse pour tenter de retrouver la page en question!!!). Étudiante, je faisais partie de ces illuminées qui s’y balladaient sans but de jour comme de nuit, en ouvrant grand les yeux pour tenter de ne rien manquer. Je n’y habite plus mais je garde encore une relation particulière avec cette ville qui est remplie de souvenirs et qui a hébergé toute une époque de ma vie. Les photos présentées, très urbaines, je les ai trouvées magnifiques et j’ai tenté à chaque fois de reconnaître le coin de rue, l’autoroute ou le bâtiment représenté.
Un bien agréable moment de lecture pour moi! Ah oui! Mention spéciale pour les titres des billets et des photos que j’ai trouvés savoureux!!!
8,5/10
Tant qu’à faire, je vais être à la hauteur de ma réputation de « Miss anecdotes »… Il y a certains mots « parlés » que, lorsque je les vois écrits, j’associe tellement à quelqu’un dont je préférerais ne pas me souvenir qu’ils me font grincer des dents à chaque fois. C’est le cas, par exemple, pour « piasse », « chus » (pour « je suis »), « sua » (pour « sur la »), formes utilisées dans le livre et qui contribuent d’ailleurs à lui donner sa couleur et sa saveur particulières. Sauf que moi, ces mots-là… arghhhhh!!!! Je me souviens des conversations msn interminables et désagréables où ces mots étaient écrits aux deux lignes… et je me crispe! On s’entend ici que ça n’a rien à voir avec la qualité du livre… et oui, je l’avoue, ce commentaire de type « tranche de vie » est complètement inutile… mais fallait que je le dise pareil!!! Bon-e !!