Une petite réflexion comme ça…

Cet après-midi, je discutais lecture avec une connaissance.  En fait, c’est quelqu’un que je connais depuis très longtemps mais que je ne vois presque jamais, pour aucune raison en particulier.  Très gentille fille, de bonne humeur, agréable, intéressante lorsqu’on discute.  Le questionnement qui suit n’est pas un coup de masse à son endroit mais vraiment, vraiment une question!

Cette fille, que j’appellerai pour l’occasion Isabelle, lit énormément.  Encore plus que moi, je pense, son travail n’occupant qu’une petite partie de la journée.  Elle connaît vraiment bien la littérature nord-américaine, les classiques et explore un peu partout.    Et non, mon questionnement ne vient pas du fait qu’elle lise plus que moi!!!  Avec mon horaire un peu fou, c’est fort possible!  Ce qui me questionne, c’est qu’elle dit qu’elle aime lire, mais que quand on lui demande son avis sur un roman, elle n’a JAMAIS aimé.  Elle a toujours quelque chose de gros à redire, c’est toujours « sans intérêt », « facile », « vulgaire »…   Vous voyez le genre.  Elle a toujours failli arrêter au milieu, s’est toujours un peu ennuyée, bref, ce n’est jamais vraiment bien.  

Disons que ce n’est pas à elle que j’avouerais mon faible pour plusieurs ouvrages disons… moins littéraires!!! 😉  J’ai dans mon carnet certains de ses commentaires face à mes livres préférés… disons que nous ne voyons pas les choses de la même manière!

Ma question: pourquoi elle lit, si elle n’aime jamais les livres qu’elle lit?

Je lui ai posé la question et elle a eu beaucoup de difficulté à y répondre…  Bien sur, moi aussi, j’ai souvent un « mais » quand j’aime des romans… mais il y en a que j’aime, dans lesquels je me laisse emporter et auxquels je pardonne tout!  Elle, jamais.   Je ne suis pas en train de la juger, je voudrais juste comprendre!

Connaissez-vous des gens comme ça?  Pouvez-vous éclairer mes lanternes?

Un homme et son péché – Claude-Henri Grignon

Un-homme-et-son-p--ch--.jpg Résumé
À Ste-Adèle, dans les Laurentides, habite Séraphin Poudrier, l’avare, le riche.  Il est marié à la belle Donalda, 20 ans, et sa principale préoccupation est d’économiser.  Il fait vivre à sa femme une vie de misère et un jour, elle tombe malade…    (résumé nul, je sais… je ne suis pas très bonne pour résumer un bouquin, c’est pour ça que je place généralement la présentation de l’éditeur!)  

Commentaire
Comme je lis à la vitesse tortue et qu’entre diverses occupations, j’ai très peu de temps pour lire, me revoici à fouiner dans mes carnets pour commenter d’anciennes lectures.  Je me crée ainsi des « archives personnelles »!  Je continue donc dans lignée des « classiques québécois » pour parler de  « Un homme et son péché » de Claude-Henri Grignon.   

J’ai lu ce livre une première fois il y a déjà longtemps, à un âge où tout ce qui m’intéressait était l’histoire d’amour entre Alexis et Donalda (vive la version « feuilleton »!!!).    Cette histoire a été grandement magnifiée dans la télésérie ainsi que dans le film car elle ne figure pas dans le roman.    J’ai donc lu ce livre prestement, n’ayant hâte qu’à cet épisode précis.  Quelle déception!  Je l’avais coté à 2/10, je crois!!!  

Une deuxième lecture, avant la sortie du film, me l’a fait davantage apprécier.  J’ai alors tenté d’y chercher autre chose et j’ai bien aimé haïr Séraphin (en fait, j’étais presque contente de la fin du livre… ) qui a fait vivre une vie impossible à sa femme et qui ne faisait que compter ses sous.  La pauvre Donalda fait horriblement pitié dans toute cette histoire.  Ca m’a aussi permis de chercher davantage sur l’histoire de cette période de notre histoire, où les gens vivaient avec presque rien et où la survie devenait parfois difficile.    On déteste Séraphin mais en même temps, c’est presque triste de constater à quel point son amour de l’argent a dominé et dirigé sa vie.   Ca en devient presque ridicule.  

Le livre se lit en un rien de temps, l’écriture est très simple et directe.  Pour moi, le moment n’a pas été passionnant mais pas non plus désagréable.  En fait, plus ça va, plus je découvre que je n’ai pas vraiment d’affinité avec les « classiques québécois ».  J’ai beau aimer l’histoire, on dirait que j’accroche très rarement.   J’ai besoin de davantage de magie et ceux que j’ai lus (alors que j’étais trop jeune pour apprécier, à mon avis… merci à un certain prof qui s’en donnait à coeur joie dans ce style!!!) étaient vraiment terre à terre… 


6/10

Boréal-Express – Chris van Allsburg

Bor--al-Express.jpg Résumé
Une veille de Noël, un jeune garçon qui guette le Père Noël voit apparaître le Boréal-Express devant chez lui.  Il y montera et fera un bien beau voyage!

Commentaire
Quelle jolie histoire de Noël!!!  J’avais croisé ce titre chez
Allie et je n’ai pas pu y résister.  Un soir comme aujourd’hui, avec la neige qui tourbillone dehors, au coin du feu, avec l’odeur de la croustade aux pommes qui cuit au four, c’était l’ambiance parfaite pour me plonger dans ce court album pour enfants!  Le temps d’une trentaine de pages, je suis retombée en enfance, à l’époque où j’y croyais, à ce drôle de bonhomme rouge et où je me cachais, chaque année, derrière le divan en mangeant des biscuits dans l’espoir de l’apercevoir… en finissant à chaque fois par tomber endormie, le nez dans la boîte de biscuits vanille!

Ce petit garçon reviendra de son voyage du Pôle Nord avec un cadeau magnifique.  Un cadeau que la plupart d’entre nous souhaiteraient avoir reçu et que quelques uns ont peut-être!   Un beau livre sur l’enfance, son émerveillement et sur la magie de Noël.    J’ai beaucoup aimé les illustrations, douces, comme dans un rêve. Un rêve auquel on aimerait bien croire!   Rien de clinquant, ici.  Mon seul reproche face à cet album: je l’aurais aimé un tout petit peu plus long!

Et, comme Allie… je vais certainement me louer le film pendant les vacances des Fêtes! 🙂

9,5/10

Les aventures d’une swappeuse au bureau de poste!

lg-postoffice.gif

Voilà, c’est fait!  Mon colis de swap est parti pour… ailleurs, sur les ailes d’un avion!  

Je ne crois pas révéler un gros scoop en disant ça parce que vivant hors-Europe, j’aurais eu à envoyer le colis pour cette date peu importe ma swappée!  Mais bon, après un mini-retard (c’est la faute aux heures d’ouverture de la poste… et ok, j’avoue, un peu la faute à ma non-prévoyance légendaire!)

J’ai adoré mon expérience de swappeuse… mais elle n’a pas été de tout repos!  Tout d’abord, cette fin de semaine, même à moitié morte de la grippe (aucuuuuune exagération ici, n’est-ce pas), je suis courageusement allée acheter les trucs manquants pour mon colis, à travers la neige, les rafales et la température de presque -1000, sur des routes glissantes… AU PÉRIL DE MA VIE!!!!  Ravie de mes achats, je me lance alors dans une séance d’emballage mouvementée.  En fait, même si je m’en sors plutôt bien en bricolage, on dirait que les papiers d’emballage et les rouleaux de papier collant sont immanquablement en rébellion intense quand vient mon tour de m’en servir.  Finalement, après près d’une heure de dur labeur, du scotch tape plein les cheveux et laissant en héritage au bac de récupé une montagne de papier déchiré (pourquoi c’est écrit « solide » sur ces trucs… à croire que c’est du papier en mode auto-destruction!!!), me voilà triomphante!!!  Colis prêt à partir!  

Reste maintenant l’étape du bureau de poste.  Comme je travaille précisément aux heures d’ouverture du dit bureau, je me dépêche d’engouffrer ma sandwich sur l’heure du dîner pour arriver au bureau de poste vers 12h40.  Déjà, je pressens les ennuis: comme je travaille dans une autre ville que celle où j’habite je ne peux pas aller voir MA madame du bureau de poste (qui me connaît depuis des années et qui habitait à 4 maisons de chez mes parents) qui est gentille, compétente, compréhensive… et très patiente avec moi!!!  La madame de ce bureau-là est sur un mode schtroumpf grognon… ou schtroumpf contrariant faut croire.  J’essaie de l’amadouer avec mon plus beau sourire, malgré son charmant air bête!

Moi:  Je voudrais envoyer ce colis en (insérer nom de pays), par avion, SVP.  
Elle:  Tu payerais ben moins cher si tu l’envoyais par autobus
Moi:  Heu ok… mais juste si ça existe, un autobus sous-marin??
Elle: *Aucune réaction, me regarde fixement* (Ok, ma joke était plate… une fille s’essaie!)
Moi: Par avion, je préfère ça.   Je veux que ça arrive avant Noël.

Elle me regarde comme si j’étais une extra-terrestre, me fait payer et moi, non-habituée à l’envoi de colis outremer, je m’en vais.  Après tout, tout était inscrit sur le colis, je suis pressée, j’ai un petit enfant qui m’attend pour une heure au bureau.  

Elle:  Heille, Où c’est que tu penses que tu vas, comme ça?  J’suis pas payée pour écrire tes affaires à ta place!!

Je prend une teinte rouge tomate… et retourne pour prendre le papier d’adresse qu’elle me garroche avec adresse sur le comptoir.  Écris l’adresse et que vois-je… une autre case…

Moi: Heu… est-ce que la personne à qui je l’envoie va voir ce papier. 
Elle: C’est que t’en penses??
Moi: En fait, j’en pense rien… c’est pour ça que je vous le demande. 
Elle: A moins qu’elle soit aveugle, oui, elle devrait le voir.
Moi: C’est que… c’est une surprise… je préfèrerais qu’elle ne sache pas ce qu’il y a dans le paquet… et encore moins le PRIX des divers items!!!!
Elle: Si t’es pas contente, tu ne l’envoies pas et tu fais une plainte aux douanes.
Moi: *muette de stupeur, reste figée et écrit comme une automate le contenu du fameux paquet, avec des prix approximatifs*

Je suis définitivement déçue… vive la surprise, n’est-ce pas!  Et comme je ne me vois pas essayer d’expliquer à cette personne mon histoire (swap, blog, lecture, surprises, Scandinavie… très cohérent, pour une non-initiée, n’est-ce pas), je remets le papier et me prépare à partir… 12h53.  

Elle: Attends une minute.  Tu as écris « livre(s) de poche » (encore une fois, pas un gros scoop ici!!! lol), mais tu n’as pas écris les titres. 
Moi: Ben voyons… un livre, c’est un livre!  Il n’y a pas de titres à l’index qui n’ont pas le droit de passer aux douanes, à ce que je sache!
Elle: C’est écrit contenu détaillé et là, c’est pas assez détaillé. 
Moi: C’est une surprise, franchement, ça n’a pas de sens!  Déjà que la personne va savoir le prix!
Elle: Tu fais ce que tu veux, c’est pas mon problème si après ils ouvent ton paquet pour voir c’est quoi les livres qu’il y a dedans. 

Je suis un peu éberluée et j’hésite un quart de seconde… 12h55…

Elle:  Faut aussi écrire le pays où les objets du paquet ont été fabriqués.
Moi: Heu… je ne sais pas trop, en fait…  Je n’ai pas pensé à regarder ça.
Elle: *prend mon paquet et commence à gosser après le scotch tape* Va falloir le déballer pour voir, alors!

Il est 12h57…  J’ai des visions d’horreur de ma séance d’emballage de la veille où j’ai mis une heure pour faire un bel emballage avec plein de petits emballages dedans, je suis en retard… ET ELLE VEUT DÉBALLER LE PAQUET?!?!?!?!  Rapide comme l’éclair, je le lui arrache des mains et le serre dans mes bras de manière protectrice.

Moi: Noooooooon!!!  N’y touchez pas!!!  (Je me croirais dans un film… je suis hot, intelligente et bien roulée et je protège le bien le plus précieux de la terre… à mes risques et périls!)
Elle: *en essayant de me le reprendre… mais je le tiens bien serré*: Il faut ouvrir le paquet.

Bon, là, si on avait été dans un film, s’en serait suivie une bagarre de tiraillage de colis… (donne-le moi – non – oui – c’est à moi – non – oui… vous voyez le genre…) mais ce n’est pas un film… donc ce n’est pas ce qui est arrivé!!

Moi: Je m’en souviens, maintenant… 

Et le génie que je suis écrit « Canada » au hasard à côté de tous les articles… c’est que je n’en ai aucune espèce d’idée et que je n’ai aucune intention de faire quelque effort que ce soit pour le savoir!!!  Je lui tends l’étiquette pour qu’elle la colle sur le paquet et… coup de théâtre… la dite madame regarde l’heure et me déclare:

Elle: Il est une heure, c’est mon heure de dîner!

Et elle fout le camp!  Vraiment, vraiment!!!  Elle s’en va comme ça, me laissant avec mon paquet et mon étiquette pas collée!!! Je suis en retard, j’ai beau supplier de coller l’étiquette, elle continue de s’éloigner, son dos rapetissant lentement entre les rangées… (hoooo envolée poétique, ici!!!)  Là, je vous le jure… tous les Saints du ciel et les accessoires litturtiques ont traversé mon esprit!  Je vais vous éviter cette énumération peu polie mais j’étais en t…. et en retard!!!

 

Heureusement pour moi, l’autre madame (probablement cousine de MA madame du bureau de poste) est a
rrivée de son heure de lunch, a écouté mes doléances à propos de la madame d’avant avec un air un peu éberlué (« Elle est vraiment partie comme ça sans coller ton étiquette?!?!?!? ») et m’a assurée que oui, c’était plate de devoir écrire le contenu du paquet et les prix mais qu’on avait pas le choix.  Mais tout est parfait pas besoin d’écrire les titres des livres, c’est en fait une bien drôle d’idée (fiouuuuu!!!!) et mon paquet arrivera d’ici 10 à 14 jours!!! Oufff!!!  Elle colle gentiment l’étiquette, avec la partie « contenu du paquet » en dessous pour que ce soit moins évident et je peux – enfin – repartir au boulot, pas si en retard que ça!  

La morale de cette – trop longue – histoire:  Si vous recevez un colis – superbement bien enturbanné de papier brun, soit dit en passant – de la part d’une Karine, du Québec (il ne doit pas y en avoir 10 000!!!), NE LE RETOURNEZ SURTOUT PAS À L’ENVERS!!!!  Tenez-le bien droit (ou fermez-vous les yeux) et demandez à quelqu’un de rayer pour vous la partie « contenu » sinon votre surprise sera irrémédiablement gâchée!!!

Désolée pour la série d’articles non-littéraires… c’est un peu ce qui arrive quand on a une passe « tortue » pour la lecture! (En fait, je suis maintenant à la vitesse tortue-athlète… qui lis un peu plus vite que la tortue régulière!)

Fin de l’épisode et bon swap!!! 

Le Survenant – Germaine Guèvremont

Survenant.jpg Résumé
Dans le Québec du début-milieu du siècle, Didace Beauchemin vit sur sa terre avec son fils Almable (un grand flanc mou, selon lui) et sa belle fille Alphonsine, qui n’ont toujours pas d’enfants après 3 ans de ménage, ce qui n’est pas du tout normal pour l’époque.   Soudain apparaît un étranger, le Survenant, qui deviendra son homme de main et qui gagnera l’affection de Didace et d’Angelina, une voisine.   Saura-t-il résister à l’appel des routes?

Commentaire
Comme je lis à la vitesse tortue (épidémie qui semble se répandre dans ma région… du moins pour Charlie Bobine et moi!), un commentaire sur un livre lu il y a quelque temps, à la sortie du film, en fait.  Et comme je suis un peu bougonne (j’ai le droit, la grippe me donne tous les droits!!!), quoi de mieux qu’une critique où l’on peut se défouler un peu!

Il faut savoir que c’est un classique de la littérature québécoise et que ce livre a traversé les années, souvent louangé.  Je me suis décidée à le lire quand l’adaptation d’Erik Canuel a envahi nos écrans en 2005, dans le but de lire le livre avant de voir le film.  Je l’ai lu.  J’ai peiné.  Et finalement, je ne suis pas allée voir le film!  Sincèrement… il ne se passe RIEN dans le livre!  Du moins rien qui m’ait intéressée.   Une barque qui disparait,, des récoltes…  Je me suis accrochée jusqu’à la fin mais j’ai franchement trouvé la lecture longue et pénible.  À part Amable et le Survenant, les personnages m’ont paru peu sympathiques en général.  Je n’ai pas accroché à l’histoire entre « La Noire » et son « Grand dieu des routes » et comme la fin est quand même bien connue de la culture québécoise, je n’ai pas eu l’angoisse du questionnement du Survenant, soit rester et épouser Angelina ou partir.  

Anecdote: Germaine Guèvremont, dans la première publication, dévoilait à la fin du roman l’identité du Survenant, lui enlevant ainsi beaucoup de son mystère.  Suite à des commentaires un peu outragés, elle a changé la fin pour la ramener à ce qu’elle est aujourd’hui et ainsi préserver le secret du Grand dieu des routes!

Toutefois, je dois admettre qu’il s’agit d’un ode à la liberté, la liberté de vivre à notre façon, liberté de choisir la vie que nous souhaitons, malgré les convenances.  Le Survenant a fasciné des générations entières, il doit bien y avoir une raison à ça!  J’ai bien aimé savoir qui était en fait le Survenant… et lire le résumé de la suite (Marie-Didace, du même auteur) m’a amplement suffi!  Toutefois, comme ce livre est considéré comme un grand roman québécois… s’il y en a qui ont lu et aimé, je suis vraiment intéressée à savoir pourquoi!  J’ai carrément l’impression d’avoir manqué le bateau sur ce coup-là!

4/10

Gossip girl (tome 2) – You know you love me – Cecily von Ziegesar

gossip-girl-2.jpg Résumé
Deuxième volet de la série « Gossip girl« , qui raconte l’histoire d’adolescents de l’Upper East Side à New York.  Dans ce volume, Blair tente de « le » faire mais voit son 17e anniversaire gâché par le mariage de sa mère avec un homme qu’elle trouve ridicule et tous sont occupés à visiter les grandes universités américaines faisant partie de l’Ivy League en vue de l’an prochain.  

Commentaire
Bon.  Une chose est claire, ce ne sera pas la critique la plus recherchée!!  C’est qu’on parle ici d’une série d’adolescents qui vivent dans un autre monde, qui achètent une paire de pantalons de pyjama à 400$ à leur copain pour qu’il ne les oublie pas, qui ne portent que des vêtements griffés et dont la principale préoccupation est le « paraître ».  C’est franchementl oin de ma réalité.  Mais avec une méga grippe et 39 de fièvre, c’est à peu près la seule chose que mon intellect assomé pouvait absorber aujourd’hui (j’ai suivi le conseil de Fashion et je peux vous assurer que vin chaud et tylenols…  ça fait un drôle de mélange!). 

C’est pratiquement un copier-coller du premier volume, moins la nouveauté.  Même ton, presque les mêmes histoires.  Je ne me suis pas vraiment attachée aux personnages et la chose qui m’intéresse le plus, c’est de savoir qui est la fameuse gossip girl… je ne suis pas certaine qu’on le saura un jour, par contre!  Disons que je me fiche un peu de qui va finir avec qui et de qui va coucher avec qui, ce qui est bien mauvais signe pour ce genre de série, dont c’est le principal intérêt!

Mais les chroniques de Gossip Girl sont toujours comiques et ironiques et ça se lit très très facilement.  Si mon cerveau embrumé par les vapeurs d’alcool (strictement thérapeutique) et de médicaments anti-grippe ont pu décoder facilement l’anglais de ce livre… imaginez!!!  Est-ce que je vais continuer à les lire?  Aucune idée!  Peut-être vais-je acheter le tome 3 pour ma prochaine grippe!  Ca pourrait devenir une tradition, vu que j’avais lu le premier dans des circonstances à peu près semblables, il y a – trop – peu de temps!  Je deviens maso quand je suis malade!!! lol

Série d’ados pour série d’ados, je préfère nettement mes SVH Senior Year, qui sont aussi quétaine, fleur bleue  et « ado »… mais qui se prennent moins au sérieux et qui ont l’avantage de me rappeler des souvenirs!

5,5/10

Mon pays, ce n’est pas un pays… c’est l’hiver!!!

hiver1.jpg Version nuit de tempête

DSC02233.JPG

Version jour nuageux, après une nuit de grand vent! (notez que ce qui a fait un trou dans le patio, c’est mon moi-même… en compagnie de ma tondeuse!).  Dommage, le vent débile a presque tout emporté la neige! 🙁

Jamais autant qu’aujourd’hui je ne me suis autant identifée à la chanson de Gilles Vigneault!  C’est l’hiver!!!  Moi qui mets la dernière main à mon swap Scandinavie (ma date limite est demain!!), je n’en demandais pas tant pour me mettre dans l’ambiance!!! Ok, je rêve du moment où je descendrai les pistes de ski dans la poudreuse mais 15 cm de neige, accompagnés de vents de 70km/h…  ça ne faisait pas partie de ma liste de cadeaux de Noël!!!  Voici un petit aperçu de ma cour arrière et de la ville en bas!

Et qui dit neige dit routes impraticables, conducteurs débiles qui conduisent comme en été et temps fou pour revenir du boulot!  Ca veut aussi dire grippe incroyable et 20 minutes d’attente à la pharmacie pour payer mon sirop… derrière une madame qui a bien tranquillement acheté et validé … pour 79$ de billets de loterie… un par un!!!  J’ai failli éternuer par exprès pour qu’elle ait un peu peur des microbes et se grouille un petit peu!!!! lol

Trève de verbiage… j’ai preeeesque tout trouvé pour mon swap! Il ne reste que quelques petits extras d’extras à ajouter!!!  Le tout va partir lundi matin, faute d’ouverture de bureau de poste la fin de semaine!  Faudrait surtout pas faire d’erreurs de timbres qui pourraient causer du retard!  Que j’aime ça, farfouiller pour gâter quelqu’un.  Ce n’est certainement pas ma dernière swap-expérience! 🙂  Merci de me permettre de participer!

Je vous laisse donc sur les paroles de la fameuse chanson de Vigneault, était beaucoup trop blogonulle pour mettre la vraie chanson en mp3!!!  Mon pays!   Et il a plutôt raison!

Mon pays ce n’est pas un pays, c’est l’hiver
Mon jardin ce n’est pas un jardin, c’est la plaine
Mon chemin ce n’est pas un chemin, c’est la neige
Mon pays ce n’est pas un pays, c’est l’hiver

Dans la blanche cérémonie
Où la neige au vent se marie
Dans ce pays de poudrerie
Mon père a fait bâtir maison
Et je m’en vais être fidèle
A sa manière, à son modèle
La chambre d’amis sera telle
Qu’on viendra des autres saisons
Pour se bâtir à côté d’elle

Mon pays ce n’est pas un pays, c’est l’hiver
Mon refrain ce n’est pas un refrain, c’est rafale
Ma maison ce n’est pas ma maison, c’est froidure
Mon pays ce n’est pas un pays, c’est l’hiver

De mon grand pays solitaire
Je crie avant que de me taire
A tous les hommes de la terre
Ma maison c’est votre maison
Entre mes quatre murs de glace
Je mets mon temps et mon espace
A préparer le feu, la place
Pour les humains de l’horizon
Et les humains sont de ma race

Mon pays ce n’est pas un pays, c’est l’hiver
Mon jardin ce n’est pas un jardin, c’est la plaine
Mon chemin ce n’est pas un chemin, c’est la neige
Mon pays ce n’est pas un pays, c’est l’hiver

Mon pays ce n’est pas un pays, c’est l’envers
D’un pays qui n’était ni pays ni patrie
Ma chanson ce n’est pas une chanson, c’est ma vie
C’est pour toi que je veux posséder mes hivers

N.P – Banana Yoshimoto

NP.jpg Résumé
« Un écrivain japonais célèbre, émigré aux États-Unis, se suicide en laissant un recueil de nouvelles écrites en anglais.  Le livre ne sera jamais publié au Japon: chaque traducteur commençant la quatre-vingt-dix-huitième nouvelle meurt.  Au cours d’un été étrange, Kazami, l’amie du dernier traducteur, découvrira la vérité.  Et elle finira par croire que « tout ce qui s’est passé était beau… D’une beauté violente, à en perdre la raison ».  

Commentaire
J’ai lu ce livre dans le cadre de mon challenge 2007.  Le fameux « Y »!  Allez savoir pourquoi, même si j’ai finalement réussi à extorquer « Kitchen » à mon bébé frère, je m’étais mise en tête de lire ce titre particulier!!!  J’ai eu des hauts et de bas dans cette – pourtant courte – lecture.   J’ai tout d’abord été intriguée par le mystère entourant la nouvelle, cherchant à découvrir la fameuse « vérité » annoncée.  Par la suite, j’ai été un peu déstabilisée en voyant que le roman allait en fait dans une autre direction et, finalement, j’ai beaucoup aimé la fin du roman et la sensation qu’il m’a laissée.  

En fait, si la fameuse 98e nouvelle est présente tout au long du roman, elle n’est que prétexte à autre chose.  Prétexte à décrire le fameux été vécu par les quatre personnages: Kazami, Saki, Otohiko et Sui.  Pour Kazami, la narratrice, cet été constitue une parenthèse flamboyante à côté de laquelle l’ordinaire semble un peu morne.  Elle a l’impression de vivre dans un roman intense.  Je me suis reconnue dans cette sensation, ce souvenir si fort d’une période qui a été idéalisée et dont un événement particulier marque la fin.  Une période que nous regardons avec émerveillement, malgré les fêlures et les drames qui s’y sont joués.  Une parenthèse, quoi.  

Je crois que c’est davantage ces parallèles qui m’ont touchée que l’histoire en tant que telle.  J’ai eu de la difficulté à comprendre la fascination qu’exerce Sui sur son entourage, j’ai ressenti la détresse mais moins l’exaltation qui semble sous-jacente.   Il m’a manqué un petit quelque chose pour ressentir cette intensité, en parallèle avec celle de l’été.   J’ai beaucoup aimé les dernières scènes, toutefois.  

L’écriture est poétique, imagée.  J’ai pu facilement imaginer les images volées, les sensations décrites. Ayant apprécié le style de l’auteure, je la relirai surement.  J’ai moins aimé les dialogues, qui m’ont semblé jurer avec le reste.  Je crois que je croyais davantage aux personnages quand ils ne parlaient pas!!!   Bref, un bon petit moment de lecture.  

8/10

000cocos.gif

Mercredi soir au Bout du monde – Hélène Rioux

Mercredi-soir.jpg Résumé coup-de-coeur.gif
« Quelle heureuse idée a eue Hélène Rioux d’utiliser un lieu – un restaurant plutôt minable appelé Le Bout du monde – , pour construire un roman d’où tout part et où tout revient.  Venez au Bout du monde.  Le monde vous y attend! »

Commentaire
Je ne sais franchement pas par où commencer pour parler de ce roman, que j’ai lu avec délices.  Il m’a fait m’envoler, voyager dans le temps et l’espace, rêver en couleurs et en blanc…  J’ai tout simplement adoré cette lecture, j’ai été transportée dans l’univers de l’auteure.   Dès les trois pages d’introduction, elle y insère des images fortes, captées par hasard, des bribes qui seront retrouvées ailleurs dans le roman et auxquelles il sera fait écho.   Tout part du bout du monde, tout nous ramène au bout du monde.  Chacun a son bout du monde…

Le résumé est très court car il me serait difficile de décrire la trame de l’histoire, qui commence au Bout du monde, petit restaurant au coin de St-Vallier et St-Zotique.  De chapitre en chapitre, nous croisons des personnages qui, d’une façon ou d’une autre, sont liés entre eux.  Chaque chapitre raconte une histoire unique mais je ne décrirais pas ce livre comme un recueil de nouvelles car elles forment indéniablement un tout, avec leurs thèmes entrelacés, leurs transitions fluides et la résonance des chapitres précédents dans chacun de ceux qui suivent.  Tout se passe le même mercredi soir, 21 décembre, dans des bouts du monde différents.   Tous les personnages rêvent, généralement de liberté et un film et sa trame « Broken Wings » sont omniprésents dans le roman.   Des allusions récurrentes à certains thèmes – la Russie, la conquête du Mexique, Gauguin et les vahinés, une photo d’une fille nue sur une plage – sont éparpillées à travers les pages et nous les retrouvons avec bonheur.  J’ai souri doucement à l’évocation de romans, d’oeuvres ou de périodes de l’histoire qui me sont chers (Halmet, les landes et Heathcliff, Gauguin, la révolution russe…).  Le chapitre de Stéphane m’a particulièrement charmée par les images évoquées.  J’ai vraiment aimé. 

La plume est, à mon avis, magnifique, poétique, douce.  D’un chapitre à l’autre, les styles narratifs varient sans pour autant devenir disparates.  Les liens entre les personnages coulent, à aucun moment on n’a l’impression que l’auteure a forcé la chose, que c’est tiré par les cheveux.  Tout s’emboîte et s’enchaîne parfaitement!  

Un merveilleux moment de lecture pour moi, l’atmosphère m’a transportée!  S’il y a un point négatif, c’est que j’aurais aimé en savoir plus sur certains personnages croisés dans les pages… j’en aurais voulu encore!  (À ne pas dire trop fort… comme j’en redemandais… je l’ai relu une deuxième fois!  J’y ai alors remarqué plein de connexions que je n’avais pas observées au premier abord!  Je sais, je suis bizarre!!!)

10/10

À la demande d’Émeraude… un bureau québécois!

Un bureau québécois?  Il semblerait qu’Émeraude veuille savoir à quoi ça ressemble alors voilà, le mystère sera ce soir dévoilé!!! 😉  Je vais donc vous présenter mon bureau d’ordinosaure (hé oui, j’ai encore un gros ordi de table, même pas d’écran plat, qui prend presque la totalité de mon bureau… je fais pitié, hein!!!!) avec les millions de « cossins » qui traînent dessus!  J’ai aussi vu le même exercice chez Caro[line], Fashion Victim, Charlie Bobine et Joelle. (Si j’en oublie, faites-moi signe!!)

Il y a des choses bizarres, vous croyez?  C’est que j’ai tenté de ne pas tricher et de ne pas faire de ménage.  Bon, ok j’ai peuuuut-être enlevé une bouteille de pepsi vide… ou deux!  Et je n’ai quand même pas été jusqu’à photographier mes pieds qui traînent généralement sur le coin du dit bureau (posture totalement non-ergonomique… mes collègues physio et ergo manquent faire une crise cardiaque quand ils me voient organisée comme ça!)!!!  Et j’ai également retiré, pas souci d’esthétique, mon horrible chaise de bureau tout aussi non-ergonomique… mais en plus vraiment affreuse et en mode auto-destruction depuis quelques années!!!  Mais en gros, c’est pas mal de quoi le bureau a l’air ce soir!

Tadaaaam!!!

Bureau-loin.jpg Et on approche un peu… parce que là, on ne voit pas grand chose!

bureau-proche-copie-1.jpg

1)  Bien en évidence, mon écran d’ordinateur, qui fait environ 3 pieds d’épais.  La photo en fond d’écran, c’est mon moi-même sur le bord de l’eau, dans la petite ville où j’habite!  Et le tableau, en haut, c’est une aquarelle représentant ma station de ski! 🙂

2) Mon garde-manger!!!! Ben quoi, ça demande de l’énergie de travailler aussi fort sur l’ordinateur, de faire des listes, de les classer, de faire des recherches intenses et instructives sur les blogs pour trouver des façons d’allonger encore un peu la dite liste!!!   Donc, à droite de l’écran, ma bouteille géante de pepsi diet (parce que je carbure à la caféine… oui oui, je sais, c’est cancérigène… mais bon… faut un p’tit défaut, au moins!) et à gauche, par terre, ma boîte de céréales mini-wheats.  Il y en a qui grignotent des chips… moi je grignote des céréales!  En plus, les petites fibres ont juste la bonne taille pour s’insérer partout entre les touches du clavier… mais sont juste un peu trop grosses pour ressortir!  À bien y penser… c’est pas nécessairement un avantage!!!

3) Des bouquins!  Celui que je suis en train de lire (N.P, de Banana Yoshimoto… je l’ai enfin trouuuuuvé!!! yééé!!!) et celui que je sais un peu par coeur et qui traîne souvent à divers endroits de la maison (« The secret history » de Donna Tartt… j’en suis à mon 3e exemplaire, les deux précédents s’étant soit noyés dans une baignoire ou désintégrés mystérieusement page par page).    Il faut bien avoir des bouquins près de soi… ça aide à patienter quand over-blog fait des siennes!!!

4) Des Cds.  Mon système de son m’a un peu lâché dans le salon… j’écoute donc ma musique sur l’ordi. Aujourd’hui, il y a notamment Pierre Lapointe, Polémil Bazar, Alexandre Belliard et Radiohead.  Je suis malheureusement trop nulle en informatique pour placer ici des extraits de musique québécoise!!!

5) Le petit cahier du petit prince contient mes listes, mes notes, des impressions de lecture.  Notez que j’ai de la suite dans les idées… avec mon tapis de souris du petit prince et mon signet assorti.   C’est que je suis concept, mou-a!!!

6) Le truc jaune pétant, à droite de l’ordi c’est… un gallon à mesurer!!!   J’imagine la question qui vous brûle les lèvres: mais qu’est-ce que ça fout là?!?!?!?!  Réponse bien simple!  Suite à une récente discussion sur « il ne reste presque plus de place dans les bibliothèques, il faudrait que… etc. etc. « , j’ai eu l’idée de génie de mesurer l’espace  qu’il me restait de libre dans chacune des tablettes afin d’arriver avec un argument essscientifique et irréfutable que je ne suis pas si compulsive que ça!!!  Conclusion: en additionnant tous les petits pouces et demi-pouces un peu partout… il me reste 3 pieds 9 pouces et 5/8 de libre!!!  Si j’achète des livres pas trop épais… je peux continuer à magasiner!!!

7) Des tang tang (les trucs en bois à gauche de la photo), ce sont des instruments de musique qui font tang-tang quand on les secoue d’un côté et tchik tchik quand on les secoue de l’autre.  Issssshhhh… je sens que je suis claire de clarté, moi, dans cette description!  Ca occupe les mains et évite des bris matériel (pour cause de mains occupées ailleurs) quand l’ordinosaure décide de « planter » toutes les 5 minutes!!!

8) Une ceinture de baladi.  Si on jouait à « trouver l’intrus », ce serait probablement la bonne réponse!  Explication tout de mêmê!!! Il faut savoir que comme mon seul lecteur CD est dans cette pièce, c’est là que je pratique!  Et quand une envie soudaine me prend (j’allais écrire « quand il me pogne un trip »… mais c’est, disons, un peu familier, et possiblement incompréhensible pour certaines) de danser un peu, j’aime avoir la ceinture tout près!

9) Sur les desus de l’ordi, des factures, des factures et encore des factures!!! Il y a aussi ma carte de RCR… ça, par contre, je n,ai aucune explication logique pour justifier sa présence à cet endroit!

10)  Il reste quoi?  Des crayons, une lampe de poche (pour aller fouiller en arrière de la boîte de l’ordinosaure), des gommettes, une webcam, une pile de CDs vierges et un petit personnage « Hello Kitty » (personnage qui me sert souvent d’avatar), cadeau de d[o_o]b, un copain du net.   Ha oui, et par terre, tout près des céréales, il y a mon séchoir à cheveux!  Ben quoi… c’est une perte de temps que de se sécher les cheveux… pourquoi pas le faire un farfouillant sur le blogs!  Ca ne prend toujours qu’une seule main, tenir un séchoir!

Techniquement, il devrait aussi y avoir mon cellulaire…  SAUF que là, je n’ai aucune idée de l’endroit où j’ai pu le laisser et il est carrément introuvable!  Je lance d’ailleurs un appel à mes copains qui ont le dit numéro de cell…  Si vous apercevez ce message avant 20h, ce serait gentil de téléphoner… et de laisser sonner.  Peut-être que comme ça, je réussirai à mettre la main dessus!!!

Alors voilà!  C’était mon petit paysage intra-mural!  Il semblerait que je doive passer la tag à deux autres bloggueuses (ça me gêne toujours de faire ça!!!  Je n’ai aucune idée de qui aime et qui n’aime pas ce genre de jeu, donc je fais des essais, ok!).   Premièrement, afin d’explorer davantage le phénomène qu’est le « bureau québécois », je demande à Charlie Bobine
Deuxièmement, j’aimerais bien voir le coin bureau de Florinette… parce que ça m’intrigue!! 🙂