Le sablier – tomes 1-2-3 – Inako Hashihara


Résumé

La vie d’An se trouve bouleversée à la suite du divorce de ses parents et d’un déménagement à la campagne… Heureusement que Daigo, son nouveau voisin, l’aide à accepter sa nouvelle vie!  Toutefois, an va découvrir que l’amour est à la fois précieux et fugace…

 

Commentaire

La petite histoire entre ce manga et moi commence chez THE Sam.  En fait, c’est Fashion qui venait de demander le troisième tome et moi, bien innocemment (d’ailleurs, ne le suis-je pas toujours), je lui demande de quoi il s’agit.  J’ai à peine eu le temps de finir ma question que les trois tomes étaient déjà apparus entre mes mains (par un tour de magie de la dite Fashion) et qu’elle me vantait les mérites de la série avec son enthousiasme coutumier.  Du coup, j’étais faite à l’os… De toute façon après les avoir touchés, il aurait été impoli de les remettre dans les rayons devant Sam, n’est-ce pas… Ca ne se fait pas, des choses pareilles!

 

Bref, c’est à mon retour de l’ouest canadien que j’ai ouvert cette série manga et je crois que c’est ma préférée jusqu’à date.   J’aime beaucoup l’histoire, intrigante à souhait ainsi que les personnages (que, ô miracle, je suis capable de démêler très facilement… ça vaut quand même la peine d’être mentionné) et le manga est empreint de cette atmosphère nostalgique qui me plait à chaque fois.   L’histoire s’ouvre sur An, déjà adulte et à la veille de son mariage.  Dans ses affaires, elle retrouve un petit sablier, symbole pour elle d’une partie de son enfance et de son adolescence et revit ses souvenirs à partir du moment où elle déménage de Tokyo vers la province avec sa mère.  Très vite, la vie d’An va basculer et ce sera l’amitié qui la lie à ses trois amis – Daigo, Shiika et Fuji – qui lui permettra de passer à travers les épreuves. 

 

Ce manga ne semble pas raconter un simple épisode de la vie d’une héroïne mais couvre une assez longue période.  En effet, dans les trois premiers tomes, on voit An passer de l’enfance à l’adolescence et les quatre personnages principaux sont bien exploités, chacun ayant ses drames personnels.  Le sablier représente le temps qui passe et ce thème est présent tout au long de l’histoire.  On saisit des images de bonheur, des flashes, des atmosphères un peu tendres ou alors tragiques…et ça file!  J’avoue que c’était fait pour me plaire.  J’aime beaucoup ce genre d’histoires un peu tristes et mélancoliques.   Mes seuls bémols : j’aime plus ou moins les dessins moins « finis » qui sont parfois utilisés dans les mangas (et pas seulement dans celui-ci) pour la simple et bonne raison que je ne reconnais alors plus les personnages… et ça m’enrage à chaque fois!  Et comme dans tous les shojos… les héroïnes ont la larme facile!

 

La série ne comporte « que » dix tomes en japonais, et elle est terminée… ce qui laisse présager un espoir de la finir un jour… même si c’est relativement long et qu’il n’y a que trois tomes de parus en français à date.  Il faut maintenant attendre.  Duuuur la vie!!!   

 

Breaking dawn – Stephenie Meyer

 Résumé
« Etre passionément amoureuse d’un vampire est à mi-chemin entre le conte de fée et le cauchemar.  C’est pourtant la dangeuse réalité de Bella Swan.  Déchirée entre son humanité et son désir de rester à jamais avec Edward, l’heure des choix a sonné. »

Commentaire
Je vous le dis tout de suite, ce billet est totalement non objectif. J’étais vendue d’avance à la cause de Bella et d’Edward et Stephenie Meyer serait arrivée avec n’importe quoi, ça aurait réussi à me plaire, seulement pour avoir le plaisir de voir encore évoluer les Cullen, Bella… et même Jacob!  Mais même si j’ai été un peu déçue, j’ai parcouru avec avidité ces 754 pages (je le dis, au cas où quelqu’un aurait comme moi la mauvaise idée d’aller vérifier… et verrait ce qu’il ne doit pas voir!!!) en moins de 24 heures.  En fait, j’aurais pu publier mon billet hier soir mais bon, je me suis dit qu’il était probablement préférable d’attendre la date de sortie officielle, du moins (l’avantage d’avoir un magasin grande surface qui n’était pas au courant de ce graaaand événement internationalement planétaire qu’est la date de sortie de la finale de « Twilignt » et qui m’a appelée 2 jours à l’avance, sans avoir allumé que le livre en question n’était officiellement pas encore sorti…). 

De plus, comme je ne veux rien spoiler, je vais tenter d’être le plus vague possible.  Vous aurez donc droit à un billet vague, incohérent et totalement partisan!  Que demander de plus, n’est-ce pas!!!  Et je demanderais aux commentateurs qui ont lu le livre de rester dans le même ton « vague« …  je sais que plusieurs copines ont bien hâte de lire ce livre et il serait bien qu’elles le découvrent d’elles-mêmes!!

D’abord, il est très difficile de parler du livre en restant vague.  J’ai l’impression que quoi que je dise, je vais révéler des trucs!!!   Je vous dirai d’abord que j’avais deux question principales en l’ouvrant:
1) Vampire ou pas vampire
2) Galipettes ou pas galipettes (je sais, je suis incorrigible!!!)

Et – roulement de tambour – je connais maintenant la réponse à ces questions (j’espère bien, vu que j’ai fini le livre et que la série est finie… j’aurais un sérieux problème si ce n’était pas le cas!!!)!!!  Plus sérieusement, malgré ses défauts (il ne faut quand même pas se le cacher… question vocabulaire, parfois, ça peut être répétitif!!! Et c’est quand même une histoire de vampires pour « jeunes adultes »!) j’ai beaucoup aimé la série, même si ce 4e tome est celui qui m’a le moins plu.  Mais chaque fois que j’ai ouvert un des volumes, j’ai été emportée dans ce monde, où à chaque fois j’ai vécu carrément un jour ou deux à Forks et qu’à chaque fois, j’avais le goût d’y croire, même si on s’entend que je ne suis quand même pas rendue cinglée à ce point!!!  Dans ce tome-ci, il se passe plusieurs trucs majeurs, le rythme varie beaucoup d’une partie à l’autre, il y a des trucs improbables mais j’ai quand même accroché.

Bon, j’avoue, j’ai eu un gros, gros moment de décrochage quand j’ai compris un truc.  Parce qu’il y a un moment donné où j’ai vraiment roulé les yeux au ciel en me disant « c’est troooop gros, franchement!!! ».  En fait, j’ai ri de découragement pendant un bon 15 minutes avant de me décider à réouvrir les pages, bien décidée à ne pas lâcher ce truc gâcher mes derniers moments avec Edward!  Quand vous aurez lu le livre… essayez donc de deviner de quoi il s’agit, juste pour rire ensemble!!! Mais pas dans les commentaires… à moins de rester très très très nébuleux!!

Un autre gros aveu à faire… un truc que je n’aurais JAMAIS pensé dire, était une Edward-girl all the way… mais j’ai beaucoup, beaucoup aimé Jacob dans ce tome.  Il prend la narration pendant une partie du roman et j’ai vraiment ri dans cette partie.  C’est qu’il est comique, le loup garou!!! Les échanges entre lui, Bella et Edward m’ont souvent fait sourire et finalement, je l’aime beaucoup.  Je sais, je sais, ça surprend… avant, je le voyais comme un genre de gros insecte fatigant que j’avais juste le goût d’écrapoutir à coup de tapette à mouches (ok… on va dire une grooosse tapette à mouches) mais je l’ai trouvé très attachant et vraiment touchant dans la partie où il est le « je » dans « Breaking dawn ».   Vraiment.  À tel point que je me suis surprise moi-même… c’est que je suis d’une inconstance, c’est fou!!!  Bon, plus tard, j’ai failli reprendre ma position initiale… mais bon, j’ai résisté et j’ai décidé que je l’aimais bien quand même! Quelle force de caractère, n’est-ce pas!!!

Bref, j’ai beaucoup aimé retrouver les Cullen – surtout Edward… mais bon, c’était à prévoir – même si après tant de tomes, j’ai un peu perdu le côté « dazzling » de la famille et que j’en suis venue à trouver leurs capacités et leur état de vampires presque normaux, ce que je regrette un peu.   Je me suis ennuyée de cette fascination, justement, que j’avais au début et qui disparait un peu à force de lire leurs exploits et de s’imaginer leurs prodiges.  Certains nouveaux personnages sont… intéressants aussi. Bon, je ne vous dirai pas lesquels… mais j’ai bien aimé les rencontrer ou les rencontrer à nouveau! 

Et ok, il y a certains trucs qui sont un peu trop faciles, ok il y a des clichés, ok j’aurais aimé en savoir plus sur certains personnages… mais cette lecture a été aussi « addictante » que les précédentes et je n’ai presque pas dormi pendant plus de 24 heures.  Ca doit vouloir dire quelque chose (bon, d’accord… ça pourrait vouloir dire que je suis un folle aussi… mais je n’ai jamais nié ça!!!)!!!  Je m’étais mise en mode « ado romantique » et ça a fonctionné à plein car j’ai été emportée, parfois touchée, parfois émue, parfois hilare.  Il y a un truc, vers la fin que j’ai trouvé particulièrement cute!!! 

En somme, pas de la grande littérature… mais un excellent moment de lecture!  Je vous annonce donc que je suis officiellement en deuil (si je n’étais pas blogonulle, je hisserais le drapeau du deuil sur mon blog pendant quelques jours!) et que je crois que je vais relire « Fascination » pour me remettre un peu et revivre la magie de « Bella et Edward » du début… 

Aucune objectivité… je vous avais avertis!!!

7/10

Edit de quelques jours plus tard: Une fois la magie retombée (Edward me fait perdre mon jugement!), je dois admettre qu’il y a certains trucs limite quétaines! Et qu’à y repenser, certains « bugs » me buggent plus que je pensais!  En fait, si je m’écoutais, j’enlèverais probablement mon petit coeur très « émotif » et non « argumenté »!  Mais bon;)  Je vais quand même laisser ça comme ça!

L’objet de mon affection – Stephen McCauley

Résumé
« Nina et George partagent un appartement à Brooklyn et forment un couple hors du commun.  Nina attend un bébé d’Howard qu’elle refuse d’épouser et souhaite élever son enfant avec George.  Homosexuel affranchi, George a fait la rencontre de Paul qui lui demande à son tour de venir habiter avec lui dans le Vermont.  Le chassé-croisé des sentiments se complique. « 

Commentaire
J’ai déjà vu le film il y a plusieurs années mais une critique enthousiaste (je crois que c’est Charlie Bobine… mais je ne suis plus certaine… et je suis trop paresseuse pour vérifier!) m’avait donné le goût de tenter la lecture du livre… et ce fut ma foi une très bonne idée!  J’avais le goût d’une jolie petite histoire pas trop compliquée et c’est ce que j’y ai trouvé!

En fait, les bases sont les mêmes que dans le film, mais c’est tout de même assez différent.  En fait la perspective est ici celle de George, qui est le narrateur, contrairement au film qui fait de Nina le personnage principal.  Du coup, les événements sont les mêmes, du moins au début, mais ils ne sont pas présentés avec la même vision.  Du coup, l’histoire prend une dimension tout à fait différente.   

Je dois tout de suite préciser que j’ai nettement préféré le livre au film.  Les personnages me sont apparus plus crédibles (parce que c’est plus clair qu’ils sont carrément bizarres tous les deux et qu’ils ne savent pas trop où ils s’en vont!) et qu’ils sont plus riches que dans le film. Chacun d’entre eux a un petit quelque chose qui les caractérise.  En ce qui concerne George et Nina, il se rejoignent sur plusieurs plans, se ressemblent pour certaines choses, s’adorent, font « vieux couple »,se jalousent un peu… mais encore?   En fait, il n’y a rien de clair dans tout ça, ni d’un côté ni de l’autre, c’est ambigü et ils le savent.   C’est ce qui rend la relation intéressante à observer.  Un beau roman sur l’amour et l’amitié… ainsi que sur l’affection en général.  J’ai trouvé ça très frais, divertissant, un brin ironique (George est vraiment comique avec son sens de l’auto-dérision) les questionnements des deux personnages sont intéressants à suivre sans devenir répétitifs.  Bref, un très bon moment de lecture. 

Par rapport au film (parce qu’il m’est impossible de ne pas comparer… j’avais toujours un tas d’images qui se pointaient dans ma tête!!!), j’ai vraiment beaucoup aimé la fin du livre, selon moi plus crédible, moins « Hollywood », un peu nostalgique…  Peut-être est-ce que c’est parce que je suis toujours touchée par ces livres qui contiennent un peu de nostalgie du temps qui passe et de « ce qui a été » mais j’ai vraiment refermé le livre avec un petit sourire mélancolique, en disant à ma meilleure amie, chez qui j’étais « J’ai vraiment aimé ça, mon livre »!!!

8,5/10

Étrange… mais je ne me plains pas!

Nous sommes le jeudi 31 juillet…

… et j’ai « Breaking Dawn » de Stephenie Meyer dans les mains… qui est supposé sortir le 2 août… weiiiiird!!!!

(Mais je me dépêche de finir mon livre actuel pour aller retrouver Edwaaaard!!!!)

I heart you, you haunt me – Lisa Schroeder

Résumé

Jackson, le petit ami d’Ava, 15 ans, vient de rompre la promesse qu’ils s’étaient fait de ne jamais se quitter : il est mort.   Inconsolable, Ava se sent responsable et est effondrée.  Pourtant, soudain, elle le sent.  Ils ne peuvent se parler qu’en rêve, ne peuvent se toucher, il ne peut répondre à ses question.  Mais il est là.  Et pour Ava, il n’y a que ça qui compte. 

 

Commentaire

Je ne sais pas si ce livre a été traduit en français mais il m’est subitement apparu dans les mains (je n’ai d’ailleurs pas encore compris comment) alors que je me baladais (encore une fois tout à fait par hasard) dans les rayons d’un Chapters de Vancouver.  Comme Clarabel m’avait donné le goût de lire ce livre il y a un moment déjà, je m’y suis plongée les cheveux au vent (et la jupe aussi… mais ça c’est une autre histoire…qui en a fait rire plusieurs… NE JAMAIS mettre une jolie jupe volante sur un traversier) sur le bateau qui m’amenait de Vancouver la ville à l’île du même nom où les surfers en wet suits m’attendaient (parce que non, la ville de Vancouver ne se situe pas sur l’île de Vancouver… tout pour nous mêler!). 

 

J’ai des pour et des contre en ce qui concerne ce livre.  Le « pour » principal a sans doute été l’écriture que j’ai adorée.  Nous avons en effet à faire à un texte qui ressemble à une série de poèmes, faits de petites phrases, de petites pensées et de bien jolies réflexions.  Cette forme particulière rend le texte un peu éthéré, romantique à souhait et on se laisse facilement emporter par les mots qui coulent avec une facilité remarquable. J’ai d’ailleurs noté plusieurs de ces petites phrases.  C’est beau, c’est doux, mais ça reste concret, on ne s’envole pas dans des métaphores auxquelles il faut réfléchir des heures.  Ca se lit très facilement et je trouve que la forme sert remarquablement bien le contenu car les pensées et les sentiments d’Ava sont tout aussi fragmentés que l’apparence du texte. 

 

Mon principal « contre »?  Je n’ai pas réussi à m’attacher à Jackson, le fantôme adoré.  Du coup, j’ai eu de la difficulté à m’identifier à la grande peine d’Ava et à son grand plaisir de revoir son copain.  Pourtant, ça n’aurait pas dû être le cas…  mais je crois que j’aurais eu besoin de connaître davantage Jackson pour pouvoir ressentir à plein la détresse d’Ava.  Le fantôme m’a souvent énervée plus qu’autre chose et ce dès son apparition.  De plus, si j’ai apprécié l’évolution des personnages, j’ai trouvé que le changement final arrivait trop soudainement et était trop drastique.  Comme si on passait de la tristesse la plus totale à une logique extrêmement rationnelle.  Et si on en sent les précurseurs, j’ai eu l’impression que ça arrivait trop vite, que c’était trop politically correct, tout ça.  

 

J’ai toutefois bien aimé certains aspects de l’évolution d’Ava, qui se sent coupable d’avoir moins de peine et qui s’en veut de vouloir continuer à vivre.  On sent ses quinze ans dans la plupart des réflexions, c’est clairement une adolescente, avec des sentiments peu nuancés et des préoccupations de son âge.  Cet aspect m’a aussi plu. 

 

Bref, je ne sais pas ce que ça va donner en traduction vu que, pour moi, la grande force du livre a été cette façon différente de présenter les choses.   Je crois par contre que plusieurs pourront être davantage touchés que moi par l’histoire d’amour… peut-être suis-je devenue blasée!

 

6,5/10

L’incroyable histoire de Mademoiselle Paradis – Michele Halberstadt

Résumé
« À dix-sept ans, Maria-Theresia Von Paradis est un être d’exception: fille unique du conseiller de l’impératrice d’Autriche, pianiste virtuose, belle et aveugle.  Lorsque son père fait appel au célèbre Mesmer qui soigne parmagnétisme, elle découvre la passion et toutes les émotions edont sa cécité la protégeait.  Au siècle de Mozart et de Salieri, un roman lumineux oèu tout est dit des sentiments, du destin et de la liberté. »

Commentaire
J’ai pris ce livre en grippe à la page 19 quand l’auteure m’a annoncé en grande pompe que la note de musique préférée de l’héroïne était… le do mineur!!!  À ce moment-là, je me suis dit « Oh my god… ça commence bien! »!  Il va falloir que je refasse mes classes de théorie parce que la note « do mineur » ou « mi majeur », jamais entendu parler.  En fait, dès qu’il était question de termes musicaux, je les ai sentis plaqués là pour faire « livre sur la musique » ou encore pour faire joli.  Je me suis même demandée si l’auteure connaissait réellement leur signification… Mais bon… on va se dire qu’en Europe ou au Québec, l’utilisation de la terminologie musicale peut être différente… ou que mes cours de théorie musicale sont passés date (Luciiiie… si tu tombes sur ce livre, j’aimerais bien ton avis là-dessus!!!)

J’ai choisi ce livre dans ma pile parce que je voyais un tas de billets à son sujet.  Je me suis alors dit que si ça continuait comme ça, j’allais connaître tout le livre sans l’avoir lu et que je n’aurais donc jamais le goût de le lire. Et comme ce livre est apparu dans ma pile sans crier gare (et c’est même vrai, cette fois… je l’avais commandé pour ma swappée qui le voulait et il est arrivé 2 mois plus tard dans les maritimes… je n’ai pas eu le choix de le garder), il ne fallait quand même pas le laisser moisir sur l’étagère à tout jamais!!!  Quelle horreur, n’est-ce pas!!!!

Bref, j’ai poursuivi ma lecture et finalement, ce n’est pas si mal.  Le fait de savoir que l’héroïne a réellement existé (et qu’elle était concertiste, et qu’elle a été soignée par Mesmer) a beaucoup aidé mais je dois aussi admettre que cette Maria Theresia est quand même bien attachante. Je voulais réellement savoir ce qui allait arriver.  De plus, la plume est généralement très simple et agréable.  Ca se lit de rien! L’arrière-plan de la Cour viennoise sous Marie-Thérèse d’Autriche (la maman de Marie-Antoinette, si je ne m’abuse) est également intéressant, bien qu’effleuré seulement. 

J’ai considéré ce roman comme l’un de ceux sur le passage à l’âge adulte, sur l’acceptation de la différence versus la normalité.  Une célébration de « l’autrement ».   Je n’ai pas nécessairement vu la cécité glorifiée mais plutôt une ouverture sur le monde qui a été difficile à vivre et qui a engendré une femme fonceuse malgré son handicap.  Parce que Mesmer ou pas Mesmer, j’imagine qu’elle aurait bien fini par s’ouvrir les yeux sur la réalité qui l’entourait… de façon métaphorique du moins!  J’ai trouvé le parallèle intéressant et j’ai aimé la femme que Maria Theresia, la jeune fille naïve est finalement devenue. 

Par contre, à aucun moment, je n’ai entendu la musique dans l’histoire.  On en parle, on clame l’amour de la musique au même titre que l’amour d’un dieu… mais je ne l’ai pas vraiment ressentie à travers les mots de l’auteure. Bon, ok, c’est probablement en raison de ma « prise en grippe » du début mais j’ai trouvé un peu artificiel tous les propos musicaux. 

C’est tout de même agréable à lire, mais sans plus. 

Question pour les connaisseurs: la partition sur le dessus, est-ce que c’est celle d’une composition de la réelle Maria Theresia?  Le concerto que Mozart lui a dédié? Je ne connais pas du tout ces oeuvres mais je suis une horrible curieuse!!!

7/10

La chambre des dames – Jeanne Bourin

Résumé
« Jamais le Moyen Âge n’avait inspiré un tel roman, chronique chaude et familière d’une famille vivant au XIIIe siècle, dans le royaume de Saint Louis.  Jeanne Bourin y conte l’existence quotidienne des Brunel, orfèvres à Paris, surtout celle des femmes et, tout particulièrement de deux d’entre elles : Mathilde, la mère, trente-quatre ans, et Florie, sa fille, quinze ans, qui se marie.  Tout semble tranquille, assuré.  Rien ne l’est car une folle passion et des événements dramatiques vont ravager la vie des Brunel.

 

Si l’intrigue est imaginaire, le cadre historique, lui, ne l’est pas.  Une documentation rigoureuse donne au moindre détail une authenticité que Régine Pernoud, éminente médiéviste, s’est plu à confirmer dans sa préface : les Brunel vivent sous nos yeux comme on vivait en ce XIIIe siècle rayonnant où l’on mêlait gaillardement vie charnelle et vie spirituelle.  Et bien des idées reçues se voient battues en brèche. » 

 

Commentaire

Il s’agit encore une fois d’un livre de voyage, acheté au musée du Louvres suite à une suggestion de Stéphanie (eh oui, encore!  Il fallait bien vous imaginer qu’en plus d’une semaine, on réussirait bien à parler bouquins un peu!!).  Je lui avais en effet mentionné que je souhaitais lire un truc se passant à Paris au Moyen Âge qui serait assez juste historiquement et elle m’a proposé ce titre, que j’ai lu dans l’avion pour Vancouver (je sais, ça fait bizarre, dit comme ça!).

 

J’ai lu ce livre avec un plan de Paris dans les mains, en essayant de situer les endroits mentionnés par rapport au Paris post-Haussmann qui existe aujourd’hui.  J’étais toute contente à chaque fois que je reconnaissais un endroit ou que j’y avais passé… c’est mon petit côté bébé!  J’ai aussi retrouvé beaucoup de points communs entre ce qui est expliqué dans le roman et ce que j’ai pu apprendre dans mes diverses visites pendant mon voyage.  Je sautillais de joie quand, à la description d’un objet, je pouvais me dire que j’en avais vu un exemplaire dans tel ou tel musée!  Les coutumes de cette classe sociale ainsi que leurs croyances sont très bien décrites et l’écriture, simple malgré les termes parfois peu courants (parce qu’ils réfèrent à des objets qui ne sont plus utilisés), m’a transportée dans cette autre époque d’où je revenais à peine après ma lecture de « La dame à la licorne ».   Chaque objet est décrit et le cadre de référence est totalement différent.  Tous les éléments de l’histoire sont interprétés avec la culture de l’époque et les conclusions qui en sont tirées sont parfois à des années-lumière de ma façon de penser!  L’omniprésence de la religion, l’importance des prières (un peu plus et le médecin les prescrirait), les réactions des personnages, tout s’inscrit dans ce contexte particulier.  Bref, le côté historique du roman m’a beaucoup plu et mes dernières lectures ont réussi à me réconcilier avec cette époque dont je ne connaissais que les clichés.  D’accord, on relate ici la vie d’une classe sociale aisée mais j’admets que je préfère ça aux accumulations d’horreurs qui, bien que présentes, ne semblent pas représenter complètement l’époque. 

 

L’histoire proprement dite raconte simplement le quotidien d’une famille dont la vie sera bouleversée.  Dans ce roman, si j’ai quand même l’histoire – on veut savoir ce qui va arriver – je n’ai toutefois pas été emportée par les passions de ces femmes que j’ai eu parfois un peu de mal à comprendre.  Je ne me suis identifiée à aucun des personnages et la trame est somme toute banale.  J’ai par contre beaucoup apprécié l’analyse des sentiments des deux femmes avec la lunette de l’époque.  Mathilde, la mère, m’a particulièrement touchée et c’est à ce personnage que je me suis davantage attachée.  J’ai bien aimé voir la vie de sa fille Florie à travers ses yeux à elle.   Par contre, je dois admettre que si j’avais lu le roman à quinze ans, j’aurais sans doute craqué pour les personnages masculins et j’aurais vu l’histoire d’une toute autre manière! 

 

Bref, un livre vraiment très intéressant en ce qui concerne l’arrière-plan historique.  J’ai beaucoup apprécié cette visite au Moyen Âge, époque que j’ai maintenant le goût de découvrir davantage, ce qui n’était définitivement pas le cas après ma lecture de « Je, François Villon », que j’avais quand même apprécié… par moments!!

 

8/10

La réponse…


… à la question que certaines ont osé poser… et à laquelle je suis un peu honteuse de répondre…

… 27 qui comptent…
… et 15 qui ne comptent pas !!!!

La dame à la licorne – Tracy Chevalier

Résumé
« Désireux d’orner les murs de sa nouvelle demeure parisienne, le noble Jean Le Viste commande une série de six tapisseries à Nicolas des Innocents, miniaturiste renommé à la cour du roi de France, Charles VIII.  Surpris d’avoir été choisi pour un travail si éloigné de sa spécialité, l’artiste accepte néanmoins après avoir entrevu la fille de Jean Le Viste dont il s’éprend. 

La passion entraînera Nicolas dans le labyrinthe de relations délicates entre maris et femmes, parents et enfants, amants et servantes. »

Commentaire
J’ai acheté ce livre à la sortie du musée du Moyen-Âge, à Paris, que Stéphanie m’avait vivement conseillé de visiter.  Après être restée en admiration pendant de loooongues minutes devant les tapisseries en question, je n’ai pu faire autrement qu’acheter le roman.  Ben quoi, ça fait un bon souvenir, non? C’est mieux qu’un T-shirt!!!

Mon premier commentaire est que j’aurais dû lire ce roman avant de voir la tapisserie, j’aurais sans doute pu observer différents détails.  En fait, il s’agit d’une vision romancée de la création des tapisseries mais j’aurais bien aimé pouvoir les revoir suite à la lecture du roman.  En fait, selon moi, les tapisseries sont les véritables héroïnes de ce roman qui nous amène entre Paris et Bruxelles et où nous assisons à leur création.  On parle des différentes étapes, des métiers et des artisans qui travaillent aux tapisseries et ce côté m’a beaucoup plu.  C’est fou le travail que ça pouvait représenter.  J’ai aussi aimé les scènes de vie au Moyen Âge, les conventions… j’ai eu l’impression d’y vivre à quelques instants. 

J’ai préféré la partie de l’histoire se déroulant à Bruxelles et j’ai bien aimé suivre les aventures de la famille du lissier.  J’aimais beaucoup Aliénor et sa façon de percevoir le monde.  J’ai passé un très bon moment en leur compagnie.  L’histoire à Paris m’a plu, mais quand même moins.  On s’entend que Nicolas des Innocents n’est pas nécessairement mon héros idéal!!!! 

Ce roman est basé sur certains faits véridiques et après avoir fouiné, il apparaît bien documenté.  L’auteure invente une histoire à la tapisserie (comme dans « La jeune fille à la perle », où elle raconte l’histoire fictive de ce tableau) mais il semblerait que les tapisseries aient vraiment été commandées par la famille Le Viste et qu’elles se soient promenées par la suite, pour finalement aboutir à Cluny.  À la fin, elle cite plusieurs de ses sources et explique mieux certains faits.  Le seul point qui m’a moins plu est la plume de l’auteure qui m’a énervée à plusieurs occasions, sans que je comprenne trop pourquoi.  J’ai souvent eu une impression de facilité.  Bref, j’ai aimé l’histoire, mais moins la façon dont elle était racontée!

7,5/10

Les joies du retour!

J’aime les vacances… je dirais même plus, j’adooore les vacances!  Par contre, revenir, c’est autre chose!  Surtout revenir le lundi soir et recommencer à  travailler le mardi matin!  Bilan de mon idée de génie servant à prolonger mon voyage, je pense que je vais avoir la tête dans la laveuse pour au moins 2 semaines – ça c’est quand je vais pouvoir m’en servir -, que mes papiers ne seront pas classés avant l’an prochain et que tous mes beaux projets de journal de bord vont être remis aux calendes grecques!  Quant à l’album photo, je vais avouer que je n’ai même pas encore trouvé le moyen de réussir à plugger mon appareil (roooose) sur l’ordi pour les transférer… c’est pas demain la veille que vous pourrez contempler les abdominaux bronzés des surfers!!  Mais bon, ça en valait la peine. 

Surtout qu’un grand, énorme, horrible malheur m’attendait à mon retour chez moi!!! 

Je pense que la ville où j’habite me hait.  Ou bien que j’ai un mauvais sort en ce qui concerne l’eau… Après l’inondaton de l’an dernier, due à une reconstruction en pente de ma rue, la pente arrivant direct dans mon entrée de sous-sol, voici maintenant qu’ils font des « améliorations » dans le quartier.  Résultat, PLUS D’EAU!  Et c’est rien, selon maman je l’ai échappé belle, une lettre est arrivée le jour même de mon départ (mi-juin, je vous le rappelle) pour dire qu’ils comptaient sur notre gentille collaboration pour nous passer d’eau sans nous plaindre pour un mois!  Bon, le mois est passé (6 semaines pour être précise) et je n’ai toujours pas d’eau qui soit utilisable dans la maison.  Dans la rue en entier, en fait.  La joie. 

La seule chose qui m’avait manqué, pendant mon voyage, c’est de me prélasser dans un bon bain chaud en lisant un bouquin.  J’ai bien tenté de le faire ce soir en me prenant d’avance… j’ai commencé à faire couler le filet d’eau qui sort du robinet dans le bain à 16h… et à 21h, j’avais exactement 4 pouces et demi d’eau dans le dit bain.  Je sais, j’ai mesuré!!!!!  Oui oui, avec la règle!!!  Vous auriez dû me voir la face tomber brusquement quand, après 5h d’anticipation, j’ai vu le petit fond d’eau d’une couleur douteuse dans mon bain (surdimentionné, je l’avoue).  J’aurais pleuré!  On va laisser faire les bubulles, n’est-ce pas!!! 

Résultat de tout ça, je dois aller me laver chez mes parents – une chance qu’ils sont là… je ne sais pas ce que je ferais sinon… prendre ma douche au gym???  Je ne peux même pas me faire un spaghetti (qui constitue le summum de mon art culinaire) et je dois me brosser les dents avec une bouteille d’eau… que la ville ne veut pas nous fournir, bien entendu!  Et quant on avait la moitié de sa garde-robe dans sa valise… c’est gééénial de ne pas pouvoir faire de lavage! Je pense que vais caller SOS maman dans pas long!!!  Surtout que j’ai aucune idée de jusqu’à quand ça va durer! Ma prochaine étape, c’est de ramasser l’eau de pluie!  Avec la quantité qu’il y a par ici, ça devrait être efficace!!!

Mais, bien entendu, il ne faut pas chiâler parce qu’ils font ça pour nous!!! Ils s’attendent à notre plus entière collaboration en échange de la vie meilleure qu’ils s’apprêtent à nous offrir!!!!!  Sont fins hein!?!?!  Une chance que j’ai manqué 5 semaines de ce régime, je pense que je déménageais!

Je serais-tu chiâleuse, ce soir, moi?? ;))  Promis, demain ça va m’avoir passé… SI L’EAU EST REVENUE!!!