Présentation de l’éditeur
« Milanaise romantique, Emma décide de changer radicalement de vie en ouvrant une librairie de quartier baptisée Rêves&Sortilèges.
Le charme et l’originalité de sa boutique résident dans sa spécialité: les livres consacrés à l’amour. emma, qui semble s’être résigné au célibat depuis son divorce, n’a pas son pareil pour dénicher l’ouvrage qui aidera un client perdu sur la carte du Tendre.
C’est évidemment par l’intermédiaire d’un livre qu’Emma retrouvera Federico, son grand amour de jeunesse. alors qu’ils ne se sont pas vus depuis trente ans, tout se passe comme s’ils ne s’étaient jamais quittés. Si ce n’est que Federico vit à présent à New York, où il est architecte, marié et père d’une adolescente. Malgré tout, Federico et Emma entament une relation épistolaire, après avoir ouvert chacun une boîte postale dont ils sont les seuls à connaître l’existence. «
Commentaire
J’ai passé par toutes les étapes par rapport à ce livre. Autant avant sa lecture que pendant. Au départ, je voulais absolument le lire. Puis, j’en étais moins certaine. Finalement sont apparus d’autres avis positifs et j’ai accepté la proposition de Chez les Filles, en me disant que je savais à quoi m’attendre et que j’entreprendrais ma lecture en sachant que j’avais affaire à un roman-guimauve, avec tout ce que ça implique, et que ce serait parfait pour me changer les idées.
Et finalement? Oui, c’est un roman-guimauve avec plusieurs de ses clichés (on s’entend, l’intrigue est un peu digne d’Harlequin) mais ça ne m’a pas dérangée outre-mesure. Je n’ai pas accroché tant que ça au couple Federico/Emma (en fait, je préférais les parties narratives à leurs lettres… et j’ai plus accroché au personnage et au couple d’Alice… je sais, ce n’était pas ce qui était prévu!). Je n’ai eu qu’un bug avec ce roman. Mais un méga bug, qui m’a empêché de l’apprécier à sa juste valeur. Mais j’en reparle plus tard!
La librairie et les livres en tant que tel sont très, très présents dans le roman et c’est ce que j’ai préféré dans tout ça. Bien entendu, j’ai souligné plein de titres qui étaient dans ma liste! En effet, malgré que la librairie soit réservée aux romans d’amour, elle inclut à peu près tous les classiques et les héros qui nous font soupirer (aucune référence à Ranger, toutefois… je suis déçue!! Mais il y a Darcy!) On parle de livres, on survole ce qu’ils nous apportent, et parfois ce qu’ils ne peuvent nous apporter. Et mon inkulture est moins grande qu’elle ne l’était; j’ai réalisé que « You’ve got mail » était un remake du film « The shop around the corner »!!! J’étais soufflée, j’ai même emailé en direct de Toronto à Pimpi pour lui annoncer ma grande découverte… dont elle était parfaitement au courant bien entendu était beaucoup moins inkulte que moi!!
De plus, je veux absolument visiter une telle librairie!! Le classement par thème, les vitrines (qui semblent géniales), le petit coin café en haut, l’atmosphère chaleureuse… je veux aller faire un tour! Je veux aussi aller faire un tour cet automne dans la librairie New Yorkaise dont elle parle, classée elle aussi par thèmes… vraiment, il me faut une telle visite! Vous en connaissez, des librairies du genre?? Ici, on n’en a pas. Malheureusement!! J’ai aussi beaucoup aimé les histoire d’auteurs, l’histoire de Sarah Bernhart, et tout ça… c’est la partie qui m’a plu!
Allons-y pour le bug. Encore une fois, je vais être à l’envers de tout le monde parce que mon bug s’appelle Emma. Ce qu’elle a pu m’énerver!!! Je l’ai trouvée tellement, tellement condescendante, c’est incroyable. Tout ce qu’elle pense est bien (et fonctionne à merveille, bien entendu). Tout ce que pensent les autres n’est pas bien et un peu stupide. Bien entendu, elle les bouche généralement par une réplique sans riposte ou accepte pour leur faire plaisir, même si elle trouve ça complètement stupide. Son antitechnologie (tout ce qui ne date pas de son enfance est résolument mauvais, un mal nécessaire), ses jugements constants sur un peu tout. J’en suis presque venue à espérer que quelque chose, au moins une petite chose, ne fonctionne pas pour elle!!! Je sais, c’est vilain! Mais j’ai tellement grincé à ses propos!
Et ce qui m’est tout à fait personnel… Emma méprise le marketing, méprise ceux qui parlent d’argent, … mais elle le fait sans cesse elle-même et sérieusement, ça m’a tapé sur les nerfs. Non, mais sérieux, ça apporte quoi de savoir qu’elle a achetés ces livres pour 100 Euros? Cette table pour 10? Que ses chambres se louent 180 euros la nuit? (chiffres approximatifs et un peu aléatoire, dans l’idée générale de la chose… on s’entend que je n’ai pas du tout refouillé le livre pour vérifier!!) Je sais, c’est un détail. Un petit détail. Mais quand même, ça m’énerve!!!
Donc, des hauts et des bas. J’ai aimé le début, la découverte de la librairie, vers les 2/3 du roman, ça s’essouffle, une partie m’a davantage plu – celle juste avant la fin – et finalement, j’aurais préféré une autre finale (mais bon, c’était un peu stupide d’espérer autre chose, on s’entend!!!)
Donc, merci à « Chez les filles » qui m’a offert le roman ainsi qu’aux Presses de la Cité!
Plaisir de lecture: 5,5/10