Angélique et le Roy (tome 3) – Anne Golon

Présentation de l’éditeur
(du moins je crois… c’était ce qui était écrit sur un site internet et dans mon édition, on ne dit rien du tout!!)
ATTENTION – SPOILERS SUR LES TOMES PRÉCÉDENTS!!
« Angélique, devenue en secondes noces marquise du Plessis-Bellière, croit avoir triomphé des obstacles qui la séparaient de la cour de Louis XIV.

C’est compter sans les pièges diaboliques que lui tend son mari, le cruel et glacial Philippe du Plessis-Bellière, ce jeune dieu chéri des princes et du Roi. Furieux d’avoir été forcé d’épouser cette femme trop belle et trop intelligente, il a juré de se venger et de briser à tout jamais ses ambitions. Ces deux êtres d’exception s’affrontent en un combat âpre et sans merci, arbitré par le Roi lui-même dont les sentiments à l’égard d’Angélique se révèlent étrangement ambigus.
Pourtant, au delà de la haine qui les pousse à se déchirer, les deux époux fiers et passionnés découvrent l’amour; un amour d’adolescents, pur et éblouissant, un amour plus fort que la mort… »

Commentaire
Aaaaaah Angélique!!!  C’est le genre de livre que je dévore, carrément, quitte à lire jusqu’à 3h du matin et à avoir l’air d’un zombie au travail le lendemain!!!  Angélique est toujours aussi passionnée, intelligente, impétueuse!  On l’aime pour ça!!  Et dans ce tome, nous sommes dans la Cour de Versailles, dirigée par un jeune Roi Soleil présenté ma foi sous un très bon jour.  Et on y plonge joyeusement!

Rappelons donc où en est notre héroïne au début de ce tome.  Suite à la disparition du Comte de Peyrac, son grand amour, Angélique est descendue au plus bas et est remontée graduellement, en utilisant son intelligence et tous les moyens à sa disposition, quitte à ruser et à tricher un peu.  C’est ainsi qu’elle a épousé Philippe, son cousin, en le menaçant… et Philippe n’a pas nécessairement apprécié.  Il a bel et bien décidé de l’écarter de sa vie et de l’empêcher de réussir à Versailles.  Et au départ, il réussit à se rendre particulièrement odieux.   Et je n’exagère absolument pas.  Mais pour Angélique, il est toujours son beau cousin, amour d’adolescence qui l’appelait baronne à la Triste Robe il y a bien longtemps. 

Ce que j’aime particulièrement dans ce roman, ce sont les petits détails historiques.  Ils sont nombreux et étonnament concordants avec ce que j’ai pu lire ailleurs ou entendre dans les visites guidées!! Ainsi, on y croise Mlle de la Vallière, Mme de Montespan (et son fantasque époux dont Teulé a conté les frasques dans « Le Montespan »), La Fontaine, Racine, Mme de Sévigné, le Roi lui-même, son épouse, Monsieur frère du roi ainsi qu’Henriette d’Angleterre…  Tous ces petits détails et potins qui ont fait mon bonheur dans les visites guidées des quartiers de Paris sont dispersés dans Angélique et le Roy.  Nous sommes à l’aube de l’affaire des poisons et ceci commence à se sentir… le règne des gueux de la cour des Miracles tire à sa fin et le Roi a amené les nobles à Versailles pour mieux les surveiller.  C’est donc dans cette ambiance de faste et de grandeur que nous retrouvons plusieurs anciens personnages, ainsi que des nouveaux.  J’aime bien ce prince Hongrois… j’espère qu’on le reverra!!  Angélique découvre la vie de Cour, avec tout ce qu’elle implique de magouilles et de petites trahisons quotidiennes…

Que dire donc… qu’à un moment donné, j’ai carrément fondu en larmes?? (Ceux qui ont lu le livre savent probablement quand exactement!!)  Qu’à la fin, j’étais toute tristounette – pour Louis XIV rien de moins!!!  Fallait bien Angélique pour ça!!)??  Ou pour la finale qui m’aurait fait tomber de ma chaise si je n’avais pas été si curieuse et que je n’avais pas été fouiner sur Wiki avant???

Mon seul point négatif, les cent premières pages… à un moment donné, les descriptions de toilettes et de splendeurs, j’en avais un peu plein mon casque!  Mais heureusement, ça s’est activé et c’est ensuite devenu passionnant!  Vraiment!!  J’ai pensé ne pas me remettre mais la seconde partie m’a vraiment emportée!!  Angélique me fait penser aux côtés de Scarlett que j’aime… vous ne trouvez pas qu’il y a des ressemblances, malgré que Scarlett soit vraiment, vraiment plus garce??  Et que bon, elle se contente de donner des bisous pour faire des scandales??

Va falloir que j’aille visiter Pimpi bientôt!  Pour la voir, bien entendu… mais aussi pour qu’elle me prête la suite!!

Plaisir de lecture: 8,5/10

Expo Waterhouse – Musée des Beaux Arts de Montréal


Lors de mon récent périple Montréalais avec mon amie Pimpi, nous avons profité de l’occasion pour aller nous balader au Musée des Beaux-Arts de Montréal (et dans sa boutique…  les boutiques de musées, ça m’attire terriblement à chaque fois!  Même que je commence généralement par là!) où on présentait une expo temporaire Waterhouse.   Ce qu’il faut savoir au départ, c’est que j’adore aller à des expos, j’adore voir des peintures… mais je n’y connais strictement rien!!  Alors vous lirez le premier billet « expo » d’une fille qui n’y connaît pas grand chose mais qui a beaucoup aimé, est-ce que ça vous va??

D’abord, sans l’enthousiasme de certaines (que je ne nomme pas par peur d’en oublier… mais vous vous reconnaîtrez!) pour les peintres préraphaélites, je pense que je ne saurais même pas que ce courant existait!  Mais l’expo est très bien faite pour une novice telle que moi car elle donne des informations pertinentes et claires sur le courant et sur ses principaux représentants.  Même si je pouvais « reconnaître » ce genre, je comprends maintenant davantage son origine… et bien entendu, j’ai le goût d’en savoir davantage!!!

Ce qui m’a étonnée dans tout ça, c’est le nombre de toiles de Waterhoiuse que je connaissais de vue mais que je n’avais pas associées à lui.  En effet, il y a de nombreuses illustrations assez libres de passages de romans ou de poèmes, des représentations mythologiques, vues en illustration ou en couverture de romans.  Ca me fait toujours un petit quelque chose de spécial de connaître une toile et de soudain voir « la vraie »!!!  Comme si j’avais un morceau d’histoire devant moi; le peintre y a touché pour de vrai!!  J’adore être dans une salle où s’ouvrent  plusieurs de ces « fenêtres », comme si on regardait dedans et qu’on y surprenait  une scène!

 

 

L’expo, appelée « Le jardin des sortilèges », nous emmène dans un univers un peu sombre et magique, où on sent la présence des éléments, où on se sent observé par toutes sortes de créatures un peu mythiques.  Les salles sont par thème et j’ai vraiment apprécié les scènes de Shakespeare (La tempête par exemple) l’illustration de mythes.  Les femmes représentées semblent souvent fortes, leur regard est intense… on ressent vraiment quelque chose.   J’ai vraiment « accroché » dans la pièce consacrée à « The lady of Shallott », ce poème de Tennyson que je trouve magnifique en anglais, avec son rythme, ses sonorités et son côté légendaire.  Je l’ai découvert dans « Anne of Green Gables » il y a bien longtemps…  mais c’est la première fois que je prenais le temps de le lire avec attention!  J’ai d’ailleurs rapporté un petit souvenir à ce sujet, dont je vous parlerai bientôt!!

De plus, la présence de croquis et d’esquisses parfois assez élaborées des toiles présentées ajoute à l’expo.  On peut même voir les exemplaires des livres où Waterhouse croquait certaines scènes qui l’inspiraient.

Une expo très intéressante, donc, ouverte à Montréal jusqu’au 7 février 2010.  J’ai particulièrement apprécié les notes explicatives, qui expliquent l’origine et les particularités de chaque toile.  Vraiment intéressant!  Le seul petit désavantage de la présentation très atmosphérique, c’est que l’éclairage, assez sombre, nous obligeait à être à une certaine hauteur pour bien apprécier (impossible d’apprécier vraiment les toiles étant assise dans mon cas) et qu’il fallait se coller sur les notices pour les lire… une chance qu’il n’y avait pas trop de monde car ça peut bloquer joliment la vue!

À voir, donc, si on appécie ce style particulier ou si on veut faire une découverte, comme dans mon cas!!

 

On tuera tous les affreux – Boris Vian

Présentation de l’éditeur (en partie)

« Se réveiller tout nu dans une chambre de clinique, où l’on veut vous forcer à faire l’amour avec une très belle fille…  L’aventure n’est pas banale.  Surtout quand on s’appelle Rocky, que l’on est la coqueluche des demoiselles et qu’on voudrait se garder vierge jusqu’à vingt ans.   Un homme assassiné  dans une cabine téléphonique, des photos d’opérations chirurgicales abominables, des courses-poursuites, des coups de poing et, au désespoir de Rocky, des filles partout: tel est le cocktail mis au point par Boris Vian (alias Vernon Sullivan) dans ce polar mené à un train d’enfer, tour à tour angoissant et hilarant. 


Commentaire

Bon, avertissement préalable, ce sera un mini-billet et pour une raison hyyyyyper valable et j’ai nommé l’ennemi juré de Karine-la-bloggueuse: le clavier azerty!!  Donc, faut excuser d’avance ce billet pour le blogoclub de lecture qui risque d’être encore plus vide que de coutume.  Je suis pardonnée??


De Vian, je n’avais lu que « L’écume des jours », que j’avais aimé pour le côté complètement décalé ainsi que pour l’histoire touchante.  Dans ce roman, on est quand même assez loin de ces images poétiques imaginatives.   En fait, tout commence de façon presque crédible (j’ai bien dit « presque ») pour finalement tomber dans le un peu n’importe quoi!!  On trouve quelques petites touches de l’imaginaire de Vian, qui arrivent comme ça, comme saupoudrées sur une intrigue policière (Rocky et son ami s’improvisent détectives suite à l’attaque dont le premier est victime) qui était jusque là assez réaliste.  Et la finale, sur l’île, avec un certain docteur (bon, pas LE Docteur… mais un docteur quand même) laisse disons… songeur… et un peu hilare!!


Un bon moment de lecture, même si je n’ai pas ressenti l’émerveillement de l’écume des jours, qui m’avait vraiment enchantée et qui m’est apparu nettement plus profond.  N’empêche que j’ai maintenant le goût de relire encore Vian, en particulier les trucs sur le jazz et les contes pour les moyennes personnes, que je voulais lire au départ sans le trouver!  J’aime bien quand ça tombe dans le n’importe quoi! (la note du traducteur m’a fait mourir de rire!)


Plaisir de lecture: 7,5/10


Combien de « a », de « q » et de « m » j’ai mélangés dans ce billet??  Ca reste à voir!  Faudrait relire pour le savoir!!!  Ce que je n’ai pas l’intention de faire!!!

 

A bloody – and fantastic – swap!


Avertissement préalable!!
Notre participation à ce swap, à Pimpi et moi était un peu « arrangée avec le gars des vues », comme on dit par ici!!  C’est à dire que nous participions entre nous, avec l’accord de la trèeees gentille organisatrice, miss Lou, mais qu’on s’envoyait un colis entre nous, pour des questions principalement géographiques… et amicales!  Et c’est là le point important!  Pimpi et moi, nous sommes amies, son salon-bibliothèque est ma résidence secondaire Montréalaise alors oui, on a débordé.  Aucunement dans un but de surenchère swappesque mais plutôt parce que ça nous faisait plaisir… et que c’était une occasion de se gâter entre copines!!  Donc non, ce n’est pas un colis swap « normal » et non, ce n’est pas le genre de colis que nous envoyons à chaque fois!!!  Le fait que les frais de poste sont raisonnables (diviser par 6-7 le montant d’un envoi international de même poids) aide également!!

C’est ok?  Donc, on y va pour le dévoilement de la boîte aux trésors!!!  Parce que c’était vraiment ça!!  Sans exagération!!!  D’abord, comme j’avais peur de ne pas l’avoir avant la fin de semaine, j’ai envoyé mon bébé-frère chercher mon colis… par 2 fois, vu que la première, ils n’ont pas voulu le lui donner!!  Croyez-moi, j’ai dû me montrer persuasive, à la fois avec le monsieur de la poste… et avec mon bébé-frère pour qu’il y retourne!!!  Mais ça valait le coup!!!  Vraiment, vraiment!!!

Parce que dans cette lourde et énorme boîte, il y avait une multitude de petits paquets à déballer… Je l’ai fait chez maman et disons que tout le monde avait les yeux agrandis devant toutes ces gâteries!!!  J’ai même eu droit à « tu vas engraisser si tu manges tout ça… tu en donnes?? » de la part de mon commissionnaire!!!  Parce que c’est l’avantage des swaps… pas besoin d’aller à l’épicerie pendant au moins une semaine, on peut survivre un bon bout de temps sur les sucreries!!!

Une fois étalé partout, ça donnait ça!!!

Impressionnant, non!!!  Inutile de dire que je sautais partout en battant des mains (habitude de petite fille que je n’ai pas perdue!!!)   C’est qu’elle ne sait pas compter, Pimpi!!!  Bon, une fois les papiers arrachés bien doucement (ok… arrachés pas doucement du tout… mais c’est plusglamour de dire qu’on a fait ça « classy », non??), voici ce que ça donnait!


C’est fou, non!?!?!?!  Quelle récompense après avoir dû travailler un vendredi (je ne sais pas comment j’ai fait pour travailler 5 jours pendant 11 ans… c’est trop merveilleux, travailler 4 jours-semaine!!).  Des gros plans, maintenant!  LEs livres!!


Vous comprendrez l’augmentation de la pile!!!  C’est pas moi la responsable!!!!  Il y a donc:

Des classiques (parce que bon, on ne se refait pas!)
– Dr. Jeckyll et Mr. Hyde – Stevenson
J’adore Stevenson… et en plus, il y a un moment que je voulais le lire, celui-là!!  En plus, on en a parlé dans un roman que je viens de lire… encore plus envie!!
– Les mille et un fantômes – Alexandre Dumas
Ça promet… j’aime beaucoup Dumas!!!  ET aussi les fantômes!
– Carmilla – Sheridan Le Fanu
Depuis le temps que j’ai envie de voir ce que c’est, ce fameux roman qui fait partie des premiers-premiers romans vampiriques!!!

Et des livres « de filles » parce que bon, franchement, un bloody swap sans « bit lit »… j’aurais été un peu triste, étant la midinette que je suis!!!  J’ai donc trouvé:
– Dean until Dark – Charlaine Harris
Le premier tome de la série que tout le monde lit en ce moment… et que j’ai vu la fille de Yueyin dévorer en une soirée!!!  Tempting, donc!
– Marked – P.C Cast et Kristin Cast
Le premier tome d’une série (encore, je sais… c’est plus fort que moi) qui m’intriguait depuis un bon bout de temps!  Une histoire de vampires adolescents dans un monde où les vampires ont toujours existé. 
– Night World #1 de L.J Smith (qui contient trois romans: Secret Vampire, Daughters of Darkness et Spellbinder)
Écrits dans les années 90, je voulais lire Secret Vampire en premier lieu… mais les autres ont l’air bien aussi!!  Et non, ce n’est pas le Journal d’un vampire mais probablement une variation sur un même thème!!
– Shadowland (The mediator 1) – Meg Cabot
Où il semble être question d’un sexy fantôme… on ne me l’avait pas encore faite, celle-là!!!

Et finalement, le méga, méga, méga éclat de rire du déballage…
UN HARLEQUIN VERSION VAMPIRE!!
Doté du titre très évocateur: « All I want for Christmas is a vampire »!!!  Yep, moi aussi j’en veux un.  Mais un gentil.  Et soooo hot!  Et ce n’est pas tout ce que je veux.  Je veux aussi Darcy, et Ranger… vous saisissez l’idée générale!!!  Anyway, je vous en donne des nouvelles!!


N’est-ce pas qu’ils sont cuuuuuute les petits toutous d’Halloween!  Je les adore!!!  J’ai toujours du mal à résister à un toutou!!!  Il y avait aussi un super Halloween SLAT, directement de notre lieu de perdition préféré à Montréal (même l’araignée à l’air gentille).  Disons que Pimpi connaît mon amour immodéré pour les SLATS!!!  Et je pire, c’est que je les utilise tous, à tous de rôle!!!   Et comme elle aune idée de l’hiver chez nous, j’ai eu droit à des super pantoufles-en-minou, un tissu que j’adore (vous irez voir mon colis… c’en est presque drôle!!!) et qui garde au chaud!!  Des petites chandelles électriques, très adaptées à la terrible maladroite que je suis!  Comme ça, aucun risque de passer au feu, n’est-ce pas!!!!  Et finalement, un petit carnet Hello Kitty, avec plein d’images à l’intérieur!!!

Et la dernière image mais non la moindre!!!  Les gâteries qui se mangent!!!
– Du thé de chez Mariage frères, à la vanille et aux amandes.  J’adore, j’en ai déjà bu des théières pleines!!!
– Deux tablettes de chocolat noir (à l’orange et des petites mousses)
– Du nougat à la violette
– Un sucre d’orge
– Du shortbread (j’adoooooore… il n’en reste déjà plus, d’ailleurs!!!)
– Des chocolats d’Halloween
– Des jujubes d’Halloween
– Des bonbons à la réglisse
– Des jujubes sucrés en forme de citrouille (un délice, il n’y en a plus non plus… mais j’ai été fortement aidée par une personnes aimant les jujubes autant que moi!!)
– Deux sachets de bonbons-qui-explosent  (souuuuuuuuvenirs!!!!)

Quand je vous disais que j’allais me nourrir pendant une semaine avec tout ça!!!

Donc, merci merci merci à Pimpi pour toutes ces gâteries si judicieusement ch
oisies et avec qui je serai probablement quand ce billet sera publié! Je n’en reviens pas encore!!  Et surtout merci pour la carte dont les mots m’ont beaucoup touchée!  Vraiment! 

Un gros merci aussi à Lou pour l’organisation et pour avoir accepté notre participation un peu spéciale!!!!  Vraiment, les swaps, c’est génial!  Une super dose de sourire en boîte!!!!!

Les raisins de la colère – John Steinbeck

Présentation de l’éditeur
« Le soleil se leva derrière eux, et alors… brusquement, ils découvrirent à leurs pieds l’immense vallée.  Al freina violemment et s’arrêta en plein milieu de la route. 
– Nom de Dieu!  Regardez! s’écria-t-il. 
Les vignobles, les vergers, la grande vallée plate, verte et resplendissante, les longues files d’arbres fruitiers et les fermes.  Et Pa dit:
– Dieu tout puissant!…  J’aurais jamais cru que ça pouvait exister un pays aussi beau. »

Commentaire

Je pense que s’il n’y avait pas eu la lecture commune avec Grominou et Restling (qui n’a pas pu faire la lecture commune pour cause de PC cassé… je comprends paaarfaitement!), je n’aurais jamais eu le courage d’ouvrir ce livre.  Surtout pas en ce moment!  De Steinbeck, je n’avais lu que « Des souris et des hommes » et « À l’est d’Eden » et je savais que « Les raisins de la colère », ce n’était pas une histoire vraiment joyeuse. 

 

« Les raisins de la colère » est avant tout un roman social.  Après avoir peiné un peu au début pour entrer dans ce monde plein de poussière, d’injustices et de misère humaine, j’ai finalement suivi avec intérêt les aventures de la famille Joad, fermiers en Oklahoma chassés de la ferme familiale pour dettes impayées et partis vers l’ouest pour un monde meilleur, la Californie.  C’est que selon les prospectus, il y a là-bas du travail bien payé et une possibilité de vivre non pas riche mais sans mourir de faim.  Sauf que la vérité est toute autre.  Nous sommes avant la syndicalisation aux Etats-Unis et ceux qui ont de l’argent ne se gênent pas pour exploiter la population qui n’a plus rien et qui est prête à faire à peu près n’importe quoi pour manger et nourrir sa famille.  La révolte se prépare…

 

 Ce roman nous entraîne dans un monde sans pitié.  Pas de torture, non, mais plutôt une mort lente pour des milliers de famille qui étaient respectables et qui se retrouvent à vivre dans un camion, à douze personne, et à tenter de gagner de quoi manger pour la journée.  La famille Joad, c’est Tom, récemment sorti de prison, qui doit soudain devenir le chef de famille « intérimaire »; Man, la mère, un personnage de femme forte, qui veut garder la famille unie et garder un peu de dignité;  Pa, pas très à l’aise dans cette nouvelle situation; Al, le jeune frère qui doit grandir un peu vite, grand-père, cet homme qui se sent déraciné loin de sa terre; grand-mère, qui n’arrive pas à s’adapter; Rosasharn, enceinte, nouvelle mariée, qui a de grands rêves et qui devient véritablement femme au cours de ces mois; Connie, son mari et les deux enfants de 8 et 10 ans, qui essaient d’être encore des enfants.   Chacun évoluera à sa façon, réagira à sa façon et on réussira à comprendre un peu chacun d’entre eux, même s’ils sont parfois lâches ou parfois très courageux.

 

C’est un roman fort, qui fait réfléchir sur une situation s’étant déroulée il n’y a pas si longtemps que ça.  Pas de miracles dans ce roman, pas de grande révolution… mais on ressent la colère des hommes, on ressent le vent qui tourne.  Dans ce pays où un homme qui demande 30 cents de l’heure est considéré comme un rouge et un agitateur, rien n’est acquis.  On fait venir les hommes par milliers pour offrir le salaire le moindre possible et les résidents déjà en place ne voient pas d’un bon œil l’arrivée de ces familles qui acceptent de travailler pour presque rien.  Impossible de ne pas se révolter à la lecture de ces lignes.  Impossible de ne pas réfléchir aussi à ce qui se passe parfois aujourd’hui.  Impossible de ne pas faire des liens.  Et impossible de ne pas être touchée par ces gens qui font tout avec rien et qui n’en perdent pas leur humanité pour autant.

 

Une lecture qui dérange, donc, même si elle n’est pas facile et si le rythme est assez lent.  L’atmosphère saturée de poussière, de chaleur et de misère m’a imprégnée comme lectrice.  Certaines phrases frappent de plein fouet.  J’ai beaucoup aimé l’alternance des chapitres « généraux », plus poétiques, et ceux qui parlent de la famille Joad.  Et je pense que je n’oublierai jamais la fin du roman, qui ouvre sur un renouveau possible, même avec rien.  Surtout avec rien.

 

Plaisir de lecture : 8/10

 


Memoirs of a teenage amnesiac (Je ne sais plus pourquoi je t’aime) – Gabrielle Zevin

Présentation de l’éditeur
« Si Naomi avant choisi « pile », elle aurait gagné le jeu de pile ou face. 

Elle n’aurait pas eu à retourner à l’école pour récupérer la caméra de l’album souvenir, et elle n’aurait pas cogné sa tête dans l’escalier.

Elle ne se serait pas réveillée amnésique dans une ambulance.

Elle se rappellerait certainement son petit ami, Ace.  Elle pourrait même se souvenir pourquoi elle est tombée amoureuse de lui au départ. 

Elle comprendrait pourquoi son meilleur ami, Will, continue à l’appeler « Chef ».  Elle comprendrait ses inside jokes, et peut-être ne serait-il pas si fâché parce qu’elle a oublié des choses dont elle ne peut possiblement se souvenir.

Elle saurait à propos de la nouvelle famille de sa mère. 

Elle n’aurait pas à passer son année Junior à réapprendre le français qu’elle connaît supposément déjà.

Elle n’aurait jamais rencontré James, le garçon avec un passé douteux et un futur encore plus brumeux, qui lui dit qu’il a déjà voulu l’embrasser.  Elle n’aurait pas elle-même une envie folle de l’embrasser.

Mais Naomi a choisi « face »… »

Commentaire
Je n’aurais jamais fait le lien entre ce livre et sa version française – Je ne sais plus pourquoi je t’aime – si le nom de l’auteur n’avait pas commencé par un Z… je sais, il y a des choses étranges sur cette terre!! Et je dois avouer d’emblée que je préfère vraiment le titre (et accessoirement la couverture) en anglais!!!  Il y a un petit quelque chose qui me rebute un peu dans la couverture en VF!  Mais bon, je suis bizarre!!!

J’avoue d’emblée avoir beaucoup aimé ce livre jeunesse!  C’est écrit simplement et ça se lit tout seul!!!  Et bon, j’ai trouvé que l’auteur avait évité la facilité à certains endroits.  Oui, c’est une histoire d’amour sur fond d’amnésie mais ce n’est pas vraiment linéaire non plus.  Oui, il y a quelques clichés d’ados américains mais quand même, ça a plutôt bien passé pour moi!!  Je ne l’ai pas lâché en tout cas!!

Naomi a donc perdu 4 ans de sa vie.  Elle a 16 ans mais ne se rappelle rien passé ses douze ans.  Pourtant, elle se « sent » adolescente mais n’a simplement aucune idée de qui elle était avant, ni de comment elle est sensée agir, de qui elle est sensée aimer.   De ce qu’elle est, elle ne sait que ce qu’on lui dit.  C’est donc une page blanche qu’elle doit remplir sans références, en tentant de se retrouver, de cadrer à nouveau dans sa vie qui ne lui dit strictement rien.   Elle est très attachante, cette Naomi, pour laquelle la remise en question de l’adolescence prend une drôle de tournure.  On a l’impression de se retrouver avec elle dans une pièce de théâtre – devant public – où tout le monde s’attend à ce qu’elle joue son rôle… qu’elle ne connaît pas du tout (un rêve que je fais souvent d’ailleurs – je varie entre la chorégraphie, l’orchestre, la chanson et le théâtre, je suis variée – … révélateur, vous pensez??) et elle désespère à regarder autour d’elle pour trouver des indices qui pourraient lui indiquer quoi faire et quoi dire.   Parce qu’elle veut redevenir qui elle était, c’est ce qu’on attend d’elle, non?  Qu’elle ait les mêmes amis, les mêmes habitudes, les mêmes passions, le même amour pour son copain.  Sauf que bon, elle sent qu’il y a quelque chose qui ne va pas.  C’est avec James, le bad boy un peu bizarre, qu’elle se sent le plus à l’aise… aussi perdus l’un que l’autre, c’est plus facile, on dirait…

J’ai trouvé que ce roman explorait plusieurs problématiques adolescentes – avec plus ou moins de profondeur – mais surtout la quête identitaire.  Naomi n’a plus aucun repère et a ainsi l’occasion de tout rebâtir, de voir avec des yeux neufs, sans préjugés.  Elle ne se reconnaît pas dans le portrait d’elle qui est dressé.   On y parle d’amour bien entendu.  D’amitié aussi, et de famille.  Naomi n’est pas parfaite mais elle tente de garder la tête hors de l’eau. 

Touchée par le ton, donc… la sincérité du roman et son humour parfois.  Je l’ai lu d’une traite sans le lâcher! On a évité de sombrer dans le mélo complet ou dans la guimauve bien bien collante…  Un très agréable moment de lecture et une auteure que je relirai certainement!!!

Plaisir de lecture: 8,5/10


Lire en VO – 2

Le Musée des introuvables – Fabien Ménar

Présentation de l’éditeur (en partie)
« Un beau matin, les libraires de la ville reçoivent dix romans, publiés chez autant d’éditeurs, mais ayant le même titre, Notre pain quotidien.  Qu’ils soient tous signés des initiales F.S et que l’ensemble paraisse construire une seule et vaste fresque romanesque, passe toujours, mais que deux des éditeurs soient assassinés enfume la rentrée littéraire d’un fameux brouillard. 

Il n’est pas sans intérêt, pour le plus grand bénéfice du lecteur, que l’enquête soit confiée au lieutenant Lemaître, lecteur érudit et grand practicien du subjonctif.  On apprendra aussi à connaître la fougueuse Clotilde, brillante étudiante en Lettres, qui s’est mise en devoir de mettre un visage sur les énigmatiques initiales, le malheureux Flemmar Lheureux, existentiel errant, ex-professeur raté devenu libraire non moins minable et son employeur, Edouard Masson, le mercandile propriétaire de la librairie du même nom. 

Dans les tourbillons drôlatiques de cette intrigue littéraire se côtoieront les lévitations d’un vieil alcoolo, le premier émoi amoureux d’un garçon de dix ans, le coma d’une centenaire qui a connu Marcel Proust et autant d’universitaires que de clochards. »

Commentaire
Quelle belle surprise dans ce colis swap « Books inside »!!!  Ce livre colle parfaitement au thème, mais alors, parfaitement et en plus, j’ai vraiment passé un excellent moment de lecture avec ces personnages un peu fous et cette atmosphère un peu déjantée!  C’est tout à fait dans mes cordes, j’adore ouvrir de grands yeux aux folleries des personnages dans le roman et ici, j’ai été servie!  On s’entend, ce ne sont pas des bizarreries genre Christopher Moore ou Janet Evanovich mais c’est assez bizarre pour faire sourire!!  Et c’est rempli de livres, en plus!  Tout à fait ce que j’aime!! 

La présentation de l’éditeur résume bien la mise en situation et le contexte.  Le lieutenant Lemaître enquête sur des meurtres dans le milieu de l’édition et ce lieutenant est disons… particulier!!!  Très cultivé, amateur de littérature, ne pouvant supporter que ses subalternes soient incultes… il leur impose un bizarre de programme.  Disons que j’ai eu vraiment du mal à m’habituer à son parlé truffé de subjonctifs au départ mais on s’y habitue… et ça devient partie intégrante du personnage, surtout quand on s’aperçoit que les personnages du roman trouvent ça aussi bizarre que nous!!  Et son acolyte qui s’embrouille en essayant de l’imiter… trop drôle!!  Les scènes avec Ursula sont délicieuses (c’est la centenaire qui a connu Proust… et bien, bien d’autres), j’aurais bien aimé en avoir plus, de ce personnage!  Clotilde-la-terreur m’a vraiment plu aussi!!!

Notre lieutenant se retrouve donc promené entre des professeurs d’université particuliers, des clochards, un gourou alcoolo qui ne touche pas le sol (dans le sens propre du terme) ainsi que Flemmar Lheureux, looser aux grandes ambitions qui semble faire tout, tout croche!!  Je pense que ce sont ces personnages qui m’ont fait tant apprécier le roman, avec leurs bizarreries et leurs réflexions!!  J’ai aussi aimé le côté un peu décloisonné parce qu’on ne sait pas trop à quoi on a affaire, dans tout ça… et on accepte tout ça, comme ça!  C’est que tout n’est pas toujours réaliste… certains fantômes bien connus font tout de même leur apparition!!  Et tout ça finit par s’emboîter et faire un tout cohérent!!  Il n’y a qu’une question à laquelle je n’ai pas eu de réponse…  L’auteur se permet également quelques pointes à l’égard des librairies grandes surfaces et on y ressent un grand amour de la littérature… celle qui existe comme celle qui n’existe que dans notre imaginaire.

Un excellent moment de lecture pour moi, j’ai adoré!  Et en plus, avec la dernière page, ça me laisse un petit espoir… de suite!!!  Mais je ne trouve rien de prévu nulle part!  Alors, elle est pour quand, cette suite??  C’est que je l’attends, moi!!!  Et avec impatience à part de ça!

Un énorme merci à Kitty qui me l’a fait parvenir et sans qui je ne l’aurais jamais découvert.  C’est tout à fait le genre de livre qui se lit tout seul dont j’ai besoin en ce moment!!!

Plaisir de lecture: 9,5/10

PS: Je veux garder mon exemplaire au Québec (en plus c’est un cadeau…) Mais si je mets la main sur une autre copie, je le fais voyager, si certains sont tentés. Bon, je sais, il y a un « si » mais je vais chercher pour vrai! 

Le jeu des personnages – étape 2!


J’avais dit approximativement un épisode par semaine… voici donc le deuxième!!!  Et un super gros merci aux 19 bloggueuses qui ont tenté le coup avec le premier questionnaire!!  Une seule a réussi à trouver les 5 bonnes réponses… et la question 3 semble vraiment pas facile!  Voir les commentaires de ce billet, je donne des pistes!

Rappelons que vous pouvez trouver le concept ici, qu’il n’y a pas vraiment de règles (genre, vous pouvez tricher tant que vous voulez, vous échanger des réponses… mais pas dans les commentaires direct ok!!), que vous pouvez répondre à chacune des étapes dans l’ordre où vous voulez, au moment que vous voulez, que vous avez autant d’essais que vous voulez et que j’ai tendance à donner des indices plein les commentaires… et à répondre aux questions quand je me sens généreuse!!!

C’est pour s’amuser, tout ça!!!

Les nouveaux personnages à trouver, toujours provenant du même jeu (fait pas la New York Library) et d’autres ajoutées par mes soins!

6.  Cette ambitieuse héroïne (ou, plus précisément anti-héroine) d’un célèbre roman victorien dit d’elle-même qu’elle aurait pu être une bonne personne… si elle avait eu 1000 livres par an!

7.  C’est l’héroïne d’un best-seller américain.  On dit d’elle qu’elle n’était pas belle mais que les hommes en étaient généralement peu conscients lorsqu’ils étaient sous son charme.

8.  Cette héroïne très intelligente et idéaliste d’un roman victorien (eh oui, encore) se marie à un homme beaucoup plus âgé, avec des résultats désastreux.  Plus tard, elle aimera le jeune cousin de son mari. 

9.  Ce héros ambitieux, aspirant aux plus hautes sphères de l’Église catholique, succombera à la passion dans les bras d’une jeune femme qu’il a connue enfant (et non, ce n’est pas un Harlequin!!) 

10.  Ce héros de roman américain devra faire face à ses démons ainsi qu’à un terrible traumatisme de l’enfance afin d’aider sa soeur suicidaire.  

Si vous voulez encore jouer, envoyez-moi vos réponses à [email protected]!

Comme toujours… Have fun!

Tag… fantasmes de lectrice! (ou « si c’était possible… bah, alors)


Fashion est vraiment machiavélique!!!  En plus de me refiler un tag, elle a le culot de me voler d’avance toutes mes réponses!!!  Non mais ça ne se fait pas!!!  Alors en plus de devoir faire ce tag (créé par Emma), il faut en plus que je me creuse la tête!  Voici donc un questionnaire littéraire, gracieuseté de ma co-organisatrice du Doctor Swap et refileuses de challenges par excellence!!


1. Si on vous proposait d’écrire votre biographie, vous prendriez qui pour nègre ? (eh oui, tout le monde n’a pas un don pour la littérature)

Bon, Fashion a fait fort en me volant ma réponse avant même que j’y pense!  Mais on va faire différent et je vais dire Janet Evanovich!  Elle aura le don de rendre mes déboires – qui sont souvent juste pathétiques – hilarants (bien que je refuse totalement d’attaquer des poulets et de faire exploser des voitures) et en plus, il est temps que Stephanie ait une rivale digne de ce nom!!   Je vais m’en occuper, moi de du pauvre Ranger duquel elle repousse tout le temps les avances!  Non mais!  Ma grandeur d’âme n’est-elle pas sans limites??

 

2. Vous êtes en train de lire le tout dernier chapitre d’un livre, celui qui vous a fait passer une nuit blanche, la fin qui vous fait saliver (notez le jeu de mots siouplé) depuis une centaines de pages… Lorsque survient un homme, torse nu. On va dire qu’il s’appelle… Daniel Craig. Il a l’air chagrin. Il a une petite douleur à l’épaule, et est persuadé qu’un petit massage lui ferait le plus grand bien. Que faites-vous ? (PS pour les garçons : à la place de Daniel Craig, merci de comprendre… Allez, soyons fous, Scarlett Johansson, mais en bikini, pas torse nu !)

Bon, Daniel Craig, pas vraiment.  Mais offrez moi Daviiiiiid, Colin ou Hugh Jackman et vous verrez encore une fois que je suis d’une générosité sans borne!   Mais bon, je vais en profiter, hein… je vais leur donner le bouquin pour qu’ils me lisent le dernier chapitre à haute voix, avec tout le talent dont ils savent faire preuve!!!  Quand même, je suis gentille mais pas tant que ça!!

 

3. C’est la fin du monde. Quel livre mettriez-vous dans la capsule qui sauvegardera une trace de l’humanité ? (voudriez-vous vraiment que ce soit Orgueil et Préjugés ?)

Tant qu’à faire, je pense que je placerais un livre totalement fantaisiste, totalement pas rapport et non-représentatif… s’ils sont si géniaux que ça, les aliens, il faut leur donner un peu de fil à retordre, non!!!  Une genre d’énigme terrienne!  Pourquoi pas Harry, tiens… comme ça, ils penseraient que les chocogrenouilles ont existé!!!  Anyway, la fin du monde arrive en l’an 4 billions… c’est le Docteur qui l’a dit!!!

 

4. Quelle est pour vous la pause lecture idéale ?

Dans mon monde idéal, quand je suis en forme, ma pause-lecture préférée est sur le sommet d’un cran rocailleux, après avoir monté une bonne demi-heure, avec vue sur la Baie, le soleil, les fausses lunettes Dolce Gabana, une petite brise, un thermos de thé… et personne qui vient me déranger!  Je le fais 5-6 fois par été, environ!!  Et j’ai fait connaître ce lieu aux bloggueuses qui ont eu l’audace de me visiter!  Autrement, chez moi dans une couverture, avec une autre vue sur la dite Baie, c’est pas mal non plus!!!

 

5. Si vous aviez le pouvoir de trucider/effacer un personnage de roman, ce serait qui  ?

Ah non, on a vu ce que ça faisait dans l’univers de Jasper Fforde!!!  Je veux qu’ils restent tous!!!  Mais bon, si je pouvais trouver un moyen d’avoir Darcy pour moi toute seule, ne serait-ce qu’un instant… je veux bien faire des compromis!!!

 

6. Sauveriez-vous Voldemort, juste pour avoir un huitième tome ?

Tout pareil que Fashion! Ca me fait encore plus de peine de me désintéresser d’une série qui ne finit plus que d’être déçue de la mort d’un personnage!  Harry, c’est génial… mais ça suffit!!!  Je veux autre chose, tout aussi imaginatif et passionnant.  On peut passer commande??

 

7. Jusqu’où êtes-vous allé pour un livre ?

Pour un livre… je suis déjà allée jusqu’à me donner mal au dos pour cause de trop de livres à trimballer pour trop longtemps!!!  Et pas juste une fois à part de ça (on se rappellera de mon retour d’Angleterre avec mon sac à main contenant 12 bouquins… ainsi que le regard ébahi de l’agent de la douane qui les sortait un par un!!!  Une chance qu’il n’était pas pesé, le dit sac à main!!)  J’ai aussi déjà dit à une cliente dans un bouquinerie qu’un livre était vraiment nul et qu’elle ne devrait pas l’acheter… parce que c’était le dernier exemplaire et que je le voulais ab-so-lu-ment!!!  Je sais, c’est mal!!!

 

8. Si vous pouviez retourner dans le passé rencontrer un auteur. Ce serait qui ? Quelles seraient vos toutes premières paroles ?

Ah mais je le fais souvent!!!  Le Docteur m’emmène voir qui je veux, quand je veux!!!  C’Est ça, quand on a une relation passionnée et fusionnelle, il ne peut me résister!!!  Mon premier choix, c’est Charliiiiiiie!!!!  Et quand je retrouve l’usage de la parole (en attendant, j’ai vraiment fait des beaux yeux et mon sourire le plus adorable), je l’invite à prendre un verre pour pouvoir lui dire tant de mots que je veux!  Mais sans mauvaises intentions, hein!  Faudrait pas rendre le Docteur jaloux!! (Et bon, comme Fashion, je lui tirerais certainement les vers du nez concernant Edwin Drood…  Pourquoi pas sous forme de lecture juste pour moi!  Il parait que c »était quelque chose, ses lectures!!!

 

9. Décrivez la bibliothèque (personnelle ou pas) de vos rêves.

Moi zoooooossi je veux mon manoir anglais, avec un grand feu de foyer, des livres jusqu’au plafond, sur deux-trois étages, avec des échelles pour aller chercher ceux du haut, plein de passages secrets dérobés qui mènent à d’autres pièces (un genre de cimetière des livres oubliés… version manoir anglais, quoi).  Il y a des fauteuils confos, des chaises berçantes suspendues (qui ne font pas de bruit) et le Tardis du Docteur dans un coin!  Le dit Docteur est bien entendu aux petits soins pour moi et me dit que je suis « brilliant » avec son petit regard sooooo irrésistible.  Et… ah oui, je veux un petit train qui se promène de pièce en pièce avec plein de bifurcations, des passages épeurants… comme dans « Le chagrin du roi mort » ou la maison hantée à Disney World!! ;))  Eh oui, rien que ça!!!

 

10. Vous retournez dans le passé (décidément, bande de veinards !), en pleine 2ème guerre mondiale. Quel livre donneriez-vous à Hitler pour qu’il arrête de cramer des bouquins ?

Un truc bien endormant… pour qu’il ne se réveille que 50 ans plus tard et amnésique, tiens…  Ou encore je lui envoie comme cadeau la machine de l’oncle Mycroft!!! 

 

Bon… et à qui j’envoie ça…

On va dire Charlie Bobine, Chiff, Keisha, Leiloona (parce que j’aime ses billets égotistes), Mirianne, Jules et Karine (et ses livres).  Faut pas me remercier… ou vous sentir obligées!

 

 


Les Hauts du bas – Pascal Garnier

Présentation de l’éditeur
« Un vieux monsieur très riche, arrogant et irascible. 
Son aide médicale, entièrement dévouée…
Une grande maison dans la Drôme et les vautours qui rôdent. 
Aux côtés de Thérèse, Edouard Lavenant retrouve le goût de vivre. 
Mais il perd un peu le tête, il dérape hors de la réalité et développe de nouveaux instincts… »

Commentaire
Je retarde le moment d’écrire ce billet depuis un bon bout de temps pour une raison bien simple: je ne sais pas quoi en dire.  Avertissement donc, ce billet risque d’être encore plus vide de contenu que d’habitude!! 

J’ai fait la connaissance de l’écriture de Pascal Garnier dans « La théorie du panda » que j’avais bien aimé sans pour autant ressentir de coup de coeur.  J’ai moins accroché à ce roman-ci malgré une écriture sobre qui colle très bien au roman et une histoire un peu tordue.  Et j’aime les histoires tordues.   Mais bon, ici, je pense qu’on aurait pu aller plus loin dans le côté « tordu » de l’histoire, qui n’apparaît qu’assez tard dans ce court roman, somme toute. 

Toutefois, j’ai bien aimé le personnage d’Edouard, totalement détestable, à tel point que ça fait parfois sourire.  La chute vers la folie et l’absence de morale, la prise de contrôle sur la pauvre Thérèse qui n’en demandait pas tant est très bien décrite et on part avec eux dans ce tourbillon sans trop savoir où on s’en va.  Et ça, ça m’a plu.  Disons que cette infirmière, toute dévouée à son patient, est relativement torturée par tout ce qui se passe et, malgré elle, est prise dans tout cet engrenage.  Le personnage est bien intéressant, d’ailleurs. 

Bon, il  y a des côtés un peu tirés par les cheveux mais ça ne m’a pas ennuyée outre mesure.  Je suis restée un peu extérieure, sans être soufflée mais sans pour autant être ennuyée.  Il m’a manqué un petit quelque chose… une mini-déception, donc.  Même si ça n’a pas été la rencontre du siècle, je souhaite toujours lire « Comment va la douleur »!!  Je suis difficile à  abattre, je pense!!!

Je relis mon billet et, vraiment, il est poche!!! Le billet, pas le roman!!!   Désolée! :))

Plaisir de lecture: 6/10