Quand le week-end passe trop vite…

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Non mais quelle fin de semaine!!! 

 

D’abord, je me suis totalement fait prendre à une histoire farfelue de fille qui soit disant  amène non pas une mais trois nouvelles paires de chaussures pour les montrer à Pimpi dans un salon de thé!  C’était très crédible comme truc, n’est-ce pas!  Ben je me suis fait avoir!!!  Et je ne dis pas pourquoi ni par qui… Vous saurez dans le temps comme dans le temps!  😉  Mais quand même, on a réussi à se faire avertir pour cause de beaucoup de bruit dans un tout petit salon de thé!  

 

Ensuite, j’ai débuté l’entraînement pour Paris à l’été… non mais faudrait pas faillir à ma réputation d’épuiseuse de copines parisiennes!!!   Bon, j’ai réalisé qu’il fallait surtout que je m’entraîne à ne pas tomber le nez dans mon assiette après 2 coupes de vin…  Elle est où, ma folle jeunesse?? 

 

Bon, pendant le week-end, j’ai quand même réussi à:

– Casser mes lunettes en y touchant à peine;

– Miraculeusement faire se dégonfler un matelas gonflable pendant la nuit alors qu’on ne trouve aucun trou nulle part (bon, je le dis pas trop fort mais le Doc est venu me rendre visite… s’ennuyait trop!!)

– Trouver un trésor;

– Pleurer dans le bus à cause d’un truc de roman de bit litt auquel je m’attendais depuis le début du foutu roman mais qui m’a quand même fait fondre en larmes… dans un autobus)

– Avoir l’air d’un raton laveur rouge et blanc, à cause de mes soooo glamourous lunettes de soleil Dolce Gabana venant directement de NY;

– Amorcer le métier d’Artiste de la Diversion professionnelle.

 

Quoi vous voulez savoir ce que c’est?   Attendez, j’explique.  Imaginez une chasse aux trésors où il faut pas se faire voir.  Moi, j’accompagne les copains qui pratiquent cette activité pour découvrir, pour la balade et parce que bon, chasse aux trésors, je peux pas résister!  Sauf que j’ai peur de me faire voir.  Et que pour les protéger des regards et de la damnation éternelle, j’ai ouvert le livre qui traînait judicieusement dans mon sac (comme ça, hein… sans aucune raison) et j’ai commencé à lire.  Pour ne pas avoir l’air de chercher quoi que ce soit, bien entendu!  Alors mon rôle, c’est de prendre un air absorbé et hautement intellectuel, d’avoir l’air de traînasser en bouquinant avec grâce et glamour… un roman de bit-litt sur lequel figure un torse masculin ma foi assez appétissant.  (Bon, j’avoue, la couverture est terrible.  Mais le torse est appétissant quand même!).

 

Mais bon, il y a un mais.  Après un moment où je fais artistement Diversion dans un parc pendant que les amis cherchent, ils décident d’abandonner la recherche pour cause d’essais infructueux.  

 

Moi: Tu as regardé dans les trous, là…

Pimpi: Oui, mais je vois rien.

Moi: Si tu reprenais un bâton pour bien essayer encore?  

 

Et Pimpi qui veut vraiment trouver le truc se met à chercher.  Bon, après quelques minutes, elle en a vraiment assez et en plus, le site est un peu dégueulasse…  Je me mets à paniquer un peu, en fait…  C’est que je prends mon rôle de Diversion très à coeur, moi!


Moi: En fait, ça t’embêterait si vous cherchiez encore 5 minutes?

Eux: […] 

Moi (très « casually »);  j’ai pas fini ma passe…


Oui, ma « passe ».  Pas ma « page ».  Ma « passe ».  Et imaginez ce que vous voulez après, c’est probablement tout à fait ça.  Sauf que devant les copains, je l’ai dit tout haut.  Et j’ai eu l’air d’une totale perverse!


Non mais arrêter juste au milieu de l’endroit où « la-fille-prend-son-p[,,,]-mais-ne-va-pas-jusqu’au-bout-mais-où-on-espère-bien-qu’elle-va-y-aller »… c’est pas humain, non!!


J’ai des amis très compréhensifs. 

Une chance.


Mais avouez… je suis une Diversion Divertissante!  Et sérieuse.  Vraiment.  Et efficace, en plus.  Avec de la classe, bien entendu (si on exclut la couverture du bouquin) Vous voulez m’engager?

 

(Pour une fois… c’était plus drôle en vrai que quand je le raconte… mais bon, je le laisse quand même pour être certaine de ne pas oublier que j’ai une carrière de réserve si je me tanne de mon boulot!)

Ma bibliothèque… je sais, je n’en reviens pas moi-même!

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Je pense que je suis en panne de lecture. 

Ou du moins, je flirte dangereusement avec la panne de lecture.

Et comment je le sais? 

Au lieu de lire, j’ai été prise d’une envie folle de répertorier tous les livres de ma bibliothèque. 


Faut vraiment, vraiment être en panne pour faire ça!!! 


Alors voilà la dite bibliothèque, que je vais tenter de tenir à jour.  « Tenter » étant le mot-clé de la phrase précédente!


Ma bibliothèque « avec du texte » (romans adultes, jeunesse, non-fiction, poésie, théâtre)

Ma bibliothèque « avec des images » (BD, romans graphiques, mangas, albums jeunesse)


Bien entendu, ça me servira surtout à moi, et peut-être à mes éventuelles swappeuses!


Et en fait, je suis plutôt agréablement surprise… je découvre qu’en fait, je n’ai pas tant de livres que ça!!!  En bas de 1000 « livres avec des mots »!!  Bon, je ne compte pas les Harlequin, les Harlequin-jeunesse et autre trucs du genre… et je compte certaines séries pour un alors qu’elles comportent quelques livres… mais en gros, je fais presque pitié, vous trouvez pas?!?!?!



On s’est aimés à cause…

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PS: Je sais qu’il y a un genre de faute dans le titre… mais bon, c’est pour que ça paraisse que c’est réciproque et comme j’utilise le « on » comme le « nous »… ben je l’accorde ainsi aussi.  Envers et contre toutes les grammaires françaises!!! ;)))

 

Non, je ne suis pas une fan de Céline Dion, loin de là!  Sauf que sur l’une des nombreuses lignes où je dois passer des heures en attente ces derniers jours, c’est LA chanson pour laquelle ils ont dû payer les droits… parce qu’ils ne passent que celle-là à répétition… alors je me suis dit que c’était un signe pour le titre de mon billet, voilà! 

 

Avec quelques soooo brillant, fantastic – and glamourous – copines, nous avons décidé de faire revivre l’essence même de nos blogs :  faire de grandes déclarations d’amour, que ce soit à des bouquins, des personnages de roman (Darcy *soupir*, Ranger *soupir*), des sexy men… ou, dans ce cas précis, un personnage de séries télé.    

 

Je gage que jamais, jamais, vous ne devinerez  de qui je parle. 

Quoi??

Non, pas vrai…

J’entends une voix… deux voix… non… PLEIN DE VOIX qui ont tout de suite deviné!!!

 

david tennantEh oui, vous avez bien compris… ceci est un billet pour tenter de vous révéler les raisons profondes de la passion intense et des sentiments profonds qui nous lient, le Docteur et moi.  Parce que bon, n’allez pas penser que c’est unidirectionnel, hein!!!

 

Il a quand même fait exploser un volcan pour m’empêcher de le quitter pour une petite semaine alors que s’il m’en avait parlé, je l’aurais tout simplement invité (suis certaine que toutes l’auraient gentiment accepté dans nos délires… dont il aurait été l’un des sujets principaux… à moins que ce soit par peur de la compétition avec Doudou-David… bref,Volcano.png une histoire à suivre) ou prêté à une copine qui ne demandait pas mieux! 

 

Alors je vous livre en quelques lignes le secret de notre amour… parce qu’il est à moi, faut surtout pas l’oublier, quoi qu’en disent certaines mauvaises langues!!!!  J’aime le Docteur en particulier pour sa capacité à s’émerveiller d’un peu tout, du génie humain (ou alien) à la nature et de s’enthousiasmer pour tout ce qui se présente devant lui, que ce soit une rencontre avec Charles Dickens, une visite dans une méga bibliothèque ou encore la perspective d’une fin du monde imminente ou d’une rencontre avec une armée de boîtes de conserves picotées armées d’un siphon de toilettes (aussi appelés Daleks… j’adore les Daleks… EXTERMINATE!)  C’est un plaisir de le voir se promener dans un univers complètement, mais complètement déjanté!

 

daleks.jpg 

J’adoooore son grand sourire satisfait, ses « brilliant » ou ses « fantastic »,  j’adore sa façon d’appréhender ce qui l’attend avec le sourire et de ne jamais abandonner, même quand ça doctor-smile.jpg semble désespéré.  J’aime ses remarques sarcastiques, son humour soooo british qui ne le quitte jamais, son petit côté pince sans rire.  J’adore le fait que la plupart du temps, il ne se prend pas au sérieux (à part quand il fait des méga ego trips comme dans les specials) et se considère comme « just a man in a box ».  J’aime le fait qu’il se laisse toucher par le bonheur et la souffrance des humains ou des aliens, le fait qu’il sache faire preuve de compassion et qu’il reste debout devant les décisions difficiles.  J’aime qu’après tout ce qu’il a vécu, il y croie encore, il essaie encore.  Et j’aime le fait qu’il ne soit pas parfait aussi!!

 

coup-de-coeur.gif Et je l’adore parce qu’il m’adore of course.  coup-de-coeur.gif

 

Parce qu’il s’amuse à faire voler mes étagères pour se rappeler à mon bon souvenir, parce DavidTennantDoctorWhoTARDIS.jpgqu’il ne se plaint jamais de ma cuisine – même qu’il trouve que je cuisine bien, parce qu’il m’amène un peu partout en Tardis (très secrètement bien entendu, faudrait pas tout révéler à la face du monde!), parce qu’il peut passer de loooongues soirées à discuter avec moi ou à écouter des séries de fille sans se plaindre, parce qu’il me trouve merveilleuse, fabuleuse, belle, adorable et qu’il ne peut se passer de moi! 

 

david-tennant-specs.jpgParce qu’il est soooo cute avec ses petites lunettes.   Parce qu’il n’a pas peur du kitchissime. Parce qu’il connaît par cœur les 40 décimales de Pi.  Parce qu’il aime Charlie.  Parce qu’il marie si bien Converse et complet-cravate.    Parce qu’il ne fait pas ses 904 ans.  Parce qu’il est copain avec Jack et qu’il nous visite souvent et que quand même, le Captain Jack au souper (with manteau de l’armée), ça donne de la classe!    Parce qu’il ne lit jamais dr-who-run-431x300.jpgpar-dessus mon épaule (il a déjà tout lu… pas besoin) et qu’il ne me spoile jamais les histoires.   Parce qu’il trouve encore mes gaffes à répétition comiques.  Parce qu’il court vite aussi.  Et beaucoup.  Et parce que j’aime les hommes soooo clever!

 

Et je l’aime surtout, surtout, SURTOUT…  parce qu’il me laisse utiliser son Sonic Screwdriver!  N’essayez même pas, je n’en dirai pas plus!!! 

 

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Et j’ai déjà mentionné qu’on avait des points communs??

Si, si, je le jure!

 

En effet,  « he’s just a man in a box “ and « I’m just a girl with a blog ».  His girl, for sure,  but just a gir
l.  Je ne suis pas une critique, pas une agence de pub, je ne suis pas liée par quelque contrat que ce soit à qui que ce soit.   Comme lui, je fais ce que je fais pas parce que quelqu’un nous oblige à le faire, mais parce que

 

ça nous plait.  Lui, il se balade dans l’espace-temps, et moi, je me balade dans les bouquins.  Comme lui, je cours.  Beaucoup.  Et j’ai une fâcheuse tendance à être en retard. 

 

J’ai aussi des Converse bordeaux.  Et un Tardis. Et des lunettes.  Des fois. 

 

Mais je suis toujours enthousiaste. 

Et je m’émerveille encore autant, que ce soit des mondes imaginaires ou de l’imaginaire des copines.

 

Et j’y crois encore!!


 


 

PS : Le sonic screwdriver, croyez-moi, il n’est pas mince. 

Je dis ça comme ça hein!  Sans arrière pensée aucune!

 

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Elles participent : Caro[line], Fashion, Chiffonnette, Celsmoon, Vilaindefaut, HydromielleStéphanie, Pimpi et Chrestomanci.

Serpentine – Mélanie Fazi

serpentine-melanie-fazi.gif coup-de-coeur.gif Présentation de l’éditeur

« Une boutique de tatouage où l’on emploie des encres un peu spéciales.  Une aire d’autoroute qui devient un refuge à la nuit tombée.  Une ligne de métro où l’on fait d’étranges rencontres.  Un restaurant grec dont la patronne se nomme Circé.  Une maison italienne où deux enfants croisent un esprit familier…


Tels sont les décors du quotidien où prennent racine ces dix histoires.  Dix étapes, et autant de façades rassurantes au premier abord… mais qui s’ouvrent bientôt sur des zones troubles.  Car les lieux les plus familiers dissimulent souvent des failles, écho de ces fêlures que l’on porte en soi. 


Il suffit de si peu, parfois, pour que tout bascule… »


Commentaire

Je dois l’avouer d’emblée, je ne suis pas très « nouvelles ». J’ai besoin de temps pour me glisser dans un univers et pour vivre dans une histoire et ce format ne me convient pas souvent.  Et pourtant…


Oui, il y a des petits coeurs en haut… c’est que j’ai été vraiment mais alors vraiment conquise!  Par la plume tout d’abord mais également par l’univers de l’auteure, qui m’a totalement happée.  Dès les premières lignes, le portrait est dressé et voilà, j’étais complètement embarquée.  Il y a un vent de folie, d’aliénation, dans ces nouvelles et ces thèmes m’attirent toujours tout particulièrement. 


Nous ne sommes pas ici dans un monde complètement fantasmagorique.  Les théâtres choisis sont plutôt des décors quotidiens, presque banals.  Une aire de repos d’autoroute.  Le métro parisien.  Un salon de tatouage.  Une maison de vacances. Tout semble presque normal et soudain, petit à petit, les contours s’estompent et tout bascule dans la psychose ou tout simplement ailleurs.  Les vérités se révèlent petit à petit, l’horreur, la noirceur ou encore la dimension fantastique s’impose à nous graduellement, par bribes, jusqu’à son déploiement final, qui jamais ne se limite à une pirouette à la dernière page.  La construction des nouvelles m’est à cet effet apparue particulièrement réussie et son imaginaire « proche » des réalités de chacun m’a réellement interpellée, rendant la frontière entre le réel et le moins réel assez floue. 


Chaque nouvelle a un narrateur différent, une voix qui lui est propre, une façon de raconter au style distinct, même si on retrouve partout la même qualité d’écriture.  Bien entendu, certaines nouvelles m’ont davantage rejointe que d’autres mais la fascination de Bérénice pour les flammes dans « Rêves de cendres » m’a emportéle dans un tourbillon, la frénésie suscitée par une Rock star de Matilda m’a fait frissonner, j’ai carrément vécu dans le métro avec Le petit théâtre de rames et j’ai vécu la quête de l’esprit de la maison avec Ingrid et Noël.  Après avoir lu Ghost Town Blues, j’avais presque le goût de secouer la poussière qui collait à mes vêtements et j’ai eu envie de réviser mes classiques après avoir entrevu Circé et Ulysse.  Et je crois que je ne verrai plus jamais les haltes routières de la même façon.  Bien entendu, on voit venir, tout est dévoilé par touches.. mais c’est ce qui m’a plu.  Les petits doutes répétitifs, leur confirmation à mesure de la lecture, jusqu’au final. 


Ce recueil était décidément ce qu’il me fallait pour venir à bout de mon énervement post-cancellation-de-voyage-à-Berlin!  Un gros merci à BoB et aux éditions Folio Gallimard qui me l’ont fait parvenir!  Le seul problème, c’est que là, je veux lire autre chose de l’auteur!  Pas bon pour la pile, ca!

Challenge English Classics – Mini-bilan après 6 mois!

EnglishClassicsMaxi.jpg Vous savez, passer des heures et des heures au téléphone à entendre la même chanson pendant des heures (j’ai pu réaliser une chose au cours de mes nombreuses heures au téléphone… c’est que les compagnies ne diffusent qu’une seule chanson à répétition… à croire qu’il faut payer des droits!!!), ça a l’avantage de nous donner du temps à perdre… et j’ai occupé ce temps à fouiner dans mon récap du challenge english classics pour vous offrir ce bilan-6-mois-post-début-du-challenge!


D’abord, je vous rappelle les règles:

– Lire d’ici le 31 décembre 2010 deux livres considérés comme « English Classics » dans le cadre de ce challenge.

– Les publier sur son blog avec le logo

– Mettre en commentaire dans le billet récap l’adresse directe vers le billet

     –  Ce qui veut dire « pas juste le lien de son blog »

– Pour s’inscrire, le faire dans « le billet récap« .  Je laisse les inscriptions ouvertes jusqu’à la fin avril…  après, je vais clore. 


Suite à plusieurs tractations, négociations et échanges avec d’irréductibles bloggueuses (c’est qu’elles ont convaincantes!!), et après avoir réalisé que j’étais beaucoup trop paresseuse pour vérifier la date de publication des premiers romans des auteurs, on va mettre ça simple, ok!!!  On va dire que English Classics, ça veut dire que l’auteur est né avant 1900.  Donc, que son année de naissance débute par un chiffre inférieur ou égal à 18.   Y a-t-il matière à interprétation??  😉 Et pour le côté English, ça veut dire écrit en Europe, en anglais. Techniquement, ça concerne surtout l’Angleterre, l’Écosse, l’Irlande et le Pays de Galles. (Cryssilda, si tu veux lire un classique en gaélique, aucun problème… je peux faire cette exception! 😉 ) 


Je sais, ça élargit un peu… mais ça m’évite du trouble… et je ne céderai plus d’un pouce!!!  ;)))


Le bilan donc…


Il y a à ce jour 144 participants d’inscits.

De ceux-ci, 59 ont amorcé le challenge.

Le challenge est déjà réussi par 35 participants!  Bravo à eux!


L’auteure la plus lue est Miss Jane Austen (ô surprise) avec 31 livres lus!  Elle est suivie par Charles Dickens (Charliiiiiiiiiie) avec 22 livres lus.  Le dandy irlandais  Oscar Wilde vient en troisième position avec 17 livres tandis que Willkie Collins a fait l’objet de 15 billets. 


Pour les livres les plus lus…

3e position ex aequo (6 lectures)

– Le secret de Lady Audley – Mary Elizabeth Braddon

– L’abîme, de Wilkie Collins et Charles Dickens

– Lady Susan, de Jane Austen


2e position (7 lectures)

– Alice au pays des merveilles de Lewis Carroll

La faute à Tim Burton, peut-être??


1e position (8 lectures)

– Un chant de Noël de Charles Dickens


Et pour les bloggueurs… la bloggueuse ayant lu le plus de livres est…

Cecile’s blog!  16 billets pour 8 auteurs différents


Elle est suivie par Maggie et par Fleur qui ont lu chacun 12 livres de 7 auteurs différents!


Un très bon départ pour ce challenge, donc, qui s’avère bien plus populaire que je ne l’aurais cru!!  S’il y a des erreurs dans vos liens, merci de me le signaler… mais gentiment, ok!  Et je sais que je suis sempiternellement en retard… mais je suis comme ça, que voulez-vous!!!


Pour ceux qui n’ont pas eu le temps de m’envoyer leurs liens encore… c’est le moment pour le faire!!!   Déposez-les dans le billet récap, s’il vous plaît… pas ici, ok!!!!  Je sais, je suis redondante, mais j’ai trouvé des liens partout sur le blog!


Et c’est parti pour la suite!  Géronimooooooo!!!

Quand les vacances tombent à l’eau… ou s’envolent en fumée!

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J’étais supposée vous imposer un silence radio (ou blogo) pour une dizaine de jours.  Parce que je devais retrouver cette bloggueuse, celle-ci aussi, ainsi que celle-là et celle-là dans un endroit où nous aurions rejoint aussi cette autre bloggueuse

 

C’était donc Berlin pour 5 jours et Prague pour 5 jours avec une copine… et j’utilisais ma dernière semaine de vacances pour décompresser un peu après un début d’année disons pas facile questions « badlucks ». 

 

Sauf que bon. On parle de moi, hein.  Je ne pouvais pas faire les choses à moitié. 

 

Un volcan, b**del!!!

 

Bref, mes vacances sont parties en fumée après un échange de quelques centaines de mails avec Fashion, Mo, Stéphanie, Caroline et Agnès qui ont vécu la même expérience très très plate que moi…  Dire qu’on avait prévu des conversations soooo glamourour mettant en scène des Time Lords, des héros masculins du 18e siècle et des bouquins!!  Bon, j’ai l’air hyper positive comme ça… mais vous ne m’avez pas vue hier… c’était la déprime totale.  Et pour tout faire annuler (ce qui n’est pas terminé, côté rembousements), j’ai dû passer exactement 13h au téléphone.  En fait, au lieu de passer la journée dans l’avion, je l’ai passée dans la maison qui rend fou (vous savez, les 12 travaux d’Asterix).  Sauf qu’il y avait pas de plan.   Juste des petites musiques fatiquantes avec les mêmes trois notes.  Pendant une heure.  Parce que bon, changer la toune, chez air France, c’est compliqué, hein! (Je me plains… mais ils sont débordés, c’est pas leur faute…)

 

Je pourrais aller ailleurs aux États-Unis… mais il y aurait pas les copines, c’est pas pareil…  alors bon, je vais repousser.  Je peux pas garder la valise faite pendant 6 mois… mais je garde les devises étrangères et je me dis que ce n’est que partie remise!!! 

 

Et la copine totalement non-bloggueuse et vierge du Doctor à qui j’ai fait écouter un épisode pour la réconforter (je sais… je suis trop gentille) a fini par comprendre pourquoi tout avait foiré. 

 

– Karine… j’ai compris… c’est un coup du Docteur qui voulait sauver le monde et s’en est tiré avec un volcan. 

 

Ce qu’elle n’a bien entendu pas intégré c’est qu’en fait, le Doc était trop déçu que je parte pendant toute une semaine… et a choisi de me garder avec lui. 

 

La prochaine fois, on l’invite, les filles???

Juste pour qu’il laisse les volcans tranquille??

 

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(En fait, je voulais mettre la vidéo… mais je sais absolument pas où trouver le code sur youtube… vous vous contenterez donc de la photo… ou allez voir ici!!!)

Le portrait de Mr. W.H. – Oscar Wilde

portrait-W.H-gifPrésentation de l’éditeur

« Qui se cache derrière les initiales W. H. dans la dédicace des célèbres Sonnets de William Shakespeare ? Un généreux mécène, un ami imprimeur, un jeune et séduisant acteur ou Shakespeare lui-même ? Pour Oscar Wilde, c’est sans aucun doute Willie Hugues, un acteur spécialisé dans les rôles féminins qui fascina le Barde… Passionné par le mystère de Mr. W. H., Oscar Wilde se lance dans une enquête érudite et troublante sur le monde du théâtre élisabéthain. »


Commentaire

Je dois avouer que quand je me suis lancée dans ce livre, je n’avais alors là aucune, mais aucune idée qu’il s’agissait en fait d’un essai romancé sur « Mais qui est donc W.H? ».  Étant dans un état de fébrilité mentale assez impressionnante (un dodo… Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii!!!), disons que je n’avais peut-être pas la concentration nécessaire pour vraiment m’y pencher au départ… mais je dois quand même avouer qu’après quelques pages… j’ai voulu y croire!


À quoi? À cette théorie basée sur aucune preuve et sur une analyse purement littéraire des Sonnets de Skakespeare, qui nous en dirait long sur « les profondeurs de son coeur », comme l’affirme le narrateur.  À partir de cette interprétation, le narrateur tire de nombreuses conclusions qui l’amènent à imaginer toute une partie de la vie de Shakespeare, qui impliquerait une grande amitié (presque une amitié amoureuse, en fait) avec un jeune acteur spécialisé dans les personnages féminins du nom de Willie Hughes, nom inféré à partir des dits sonnets. 


Dans les pages, on rencontre d’abord un jeune homme et son ami Erskine, ami qui lui raconte l’histoire d’un de ses amis à lui, Cyril Graham.  Cet homme était cultivé, beau, élégant, et avait noté que les théories au sujet de W.H., présent dans la dite dédicace, comportaient des failles.  Il a donc élaboré la sienne, qui le mènera à un destin tragique.  Lorsqu’il entendra la théorie, le narrateur (souvent associé à Wilde lui-même) tentera de la prouver et de la diffuser au monde.  Nous aurons donc droit à l’élaboration de cette théorie partie de rien mais qui nous entraînera dans le monde de Shakespeare et des théâtres élisabéthains, le tout appuyé par des passages des dits Sonnets.  On sent que Wilde s’en donne à coeur joie avec ses théories et qu’il en profite pour jouer sur le vrai et le faux, ainsi que sur l’ambiguïté sexuelle et amoureuse. 


Finalement, même si ça demandait un peu plus d’utilisation cérébrale que prévu (bon, pas tant que ça, quand même…  ça se lit très bien et ce n’est aucunement pédant), j’ai bien aimé cette balade toute pleine d’hypothèse à l’époque élisabéthaine.  On a presque le goût de se laisser convaincre, même si notre bon sens et l’absence de preuve nous pousse plutôt à croire le contraire. Comme j’avais beaucoup lu là-dessus l’an dernier, lors de mon voyage en Angleterre , ce fut un plaisir de revoir ces noms d’acteurs et d’auteurs connus!


Ce livre a été lu en lecture commune avec The Bursar, dont je vous invite à aller lire l’avis!

 

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Les animagiques – À la ferme – Mandy Archer/Chris Embleton

animagiques.jpgCes livres pour mon travail…

Présentation de l’éditeur
Touche et retrouve l’animal ou l’objet de la ferme caché derrière la fenêtre magique!  Devine ce qui est lisse ou rugueux, doux ou collans.  Amuse-toi avec les doigts, à sentir les différences.  Et pour faire sortir cet  élément de sa cachette, tire la languette. »

Commentaire
C’est un fait établi, je suis bébé!  Et quand un livre a des petites portes à ouvrir, des petites languettes à tirer, tout de suite, je suis attirée.  Et ça adonne bien, les enfants aussi!!

Cette collection (parce qu’il y en a plus d’un… mais je n’ai que celui-ci envers moi donc je ne peux parler que de celui-ci… et d’un autre – animaux des mers – que je n’ai pas pris pour cause de vocabulaire un peu difficile pour l’âge des petits avec qui je vais l’utiliser… encore une fois, ce ne serait pas la même chose si je l’achetais pour le plaisir!)  comprend une petite devinette par page, toutes au sujet d’un thème précis; la ferme, dans ce cas précis.  On y rencontre donc des animaux et du matériel de ferme.  Chaque devinette a deux ou trois indices relatifs à son apparence ou encore à ce qu’il peut faire.  De plus, une petite fenêtre s’ouvre sur une surface à toucher, ce qui peut procurer une information supplémentaire.  Et ce qu’il y a de bien avec les devinettes, c’est qu’avec les petits qui ne lisent pas encore, on peut les adapter facilement au niveau de compréhension de l’enfant. 

Et comment on vérifie sa réponse?   En tirant sur une petite languette qui fait apparaître l’animal en question!  J’adore.  Je sais, je suis un grand bébé!

Les images sont très simples et significatives, on reconnaît facilement les animaux (je me répète mais je vous le jure, des fois, quand c’est trop stylisé, même moi j’ai du mal… et je travaille avec des enfants qui ne viennent pas me voir pour rien!)  On y exploite également beaucoup d’adjectifs relatifs au toucher, assez simple pour une fois, ce que j’apprécie.  C’est que moi, je n’utilise que très rarement les mots « irisés » ou « granuleux » avec des enfants jeunes.  Et j’ai un peu du mal avec ces adjectifs quand je les vois dans certains livres cartonnés – pas celui-ci – destinés aux touts petits.  Encore une fois, ce ne serait probablement pas la même chose si je les achetais pour le plaisir!

challenge albums

Mrs Zhivago of Queen’s Park – Olivia Lichtenstein

mrs-zhivago.jpegPrésentation de l’éditeur (ok, je devrais dire « adaptation libre » de la présentation de l’éditeur)

« Chloe Zhivago a 43 ans.  Elle est mariée depuis ce qui lui semble une éternité à Greg, qui teste sa mémoire quotidiennement de façon plus ou moins enrageante, par exemple en cachant la bouillière dans la machine à laver… pour tenter de s’en souvenir.  Cholé est une psychothérapeute bien établi avec deux enfants et une Amie Célèbre.  Elle a tout.  Alors pourquoi a-t-elle le goût de tout effacer et de recommencer à zéro.  Alors c’est ça? se demande-t-elle.  Ne coucherai-je donc jamais avec un autre homme?  Jamais?


Quand Chloe rencontre la tentation en la personne de Ivan, osera-t-elle risquer une passionnante romance russe avant que la gravité ait raison de son visage et de tout le reste?  Peut-elle s’en sortir avec une liaison finale et glorieuse?  Dr. Zhivago n’a pas réussi.  Et regardez seulement ce qui est arrivé à Anna Karenine… »


Commentaire

Je pense que ce billet est la vraie de vraie preuve que j’écris mon blog pour garder une trace de mes lectures et non pas pour faire plaisir à qui que ce soit ou encore pour m’attirer des lecteurs.  Parce que bon, ce livre, il n’est pas connu.  Et pas traduit non plus.  Et si j’ai passé un bon moment de lecture, je, ne crierai pas au méga coup de coeur en vous bottant le derrière pour que vous alliez l’acheter de ce pas!!!  Parfois, des lectures légères, j’en ai juste besoin.   Je n’en ai pas du tout honte!  Et ce livre en fait partie. 


Tout d’abord, je l’ai acheté avec Pimpi dans un rack en spécial chez Indigo parce qu’il y avait « Zhivago » dans le titre et que la 4e de couverture parlait de lui ainsi que d’Anna Karenine.   Je n’ai plus besoin de faire des déclarations d’amour à ces deux romans, je crois, c’est du connu.  Et j’avouerai aussi que j’avais bel et bien l’intention de trouver une raison suffisante pour l’inclure dans mon challenge « Une année en Russie » mais bon, là, même l’une des prétendantes au trône de Reine-de-la-Mauvaise-Foi comme moi ne peut pas oser tenter le coup!! 


Chloe aurait donc tout pour être heureuse… sauf que son mari lui tape sur les nerfs avec ses manies qu’elle trouvait attendrissantes au départ et qu’en plus, il semble avoir décrété que s’envoyer en l’air une fois par 6-9 mois, ça lui suffisait.  De plus, sa Famous Friend est parfois enrageante, sa fille au pair a décidé de faire emménager sa copine dans la maison et les autres mamans de l’école de sa fille l’ignorent superbement.   Et là, entre en scène sexy-Ivan.   Est-il la solution au sentiment de déprime qui la menace parfois??


J’ai beaucoup aimé l’humour dans ce roman.   Certaines scènes, et la façon pince-sans-rire de les raconter, m’ont fait m’esclaffer à quelques reprises.  Je trouve les manies de Greg terriblement drôles, moi!  Bon, on me dira que je ne vis pas avec lui depuis X années!!!  Bea et Zuzi, la fille au pair bougonne et son amie sont assez spéciales dans leur genre et j’adore le papa de Chloe.  Certains de ses patients sont assez particuliers dans leur genre, aussi!  Bref, une série de personnages hauts en couleurs et une Chloe qui se questionne sur l’amour et la passion dépassé les premières années de mariage. Et sur le fait de ne plus avoir qu’un homme dans son lit.  Pour toujours.


J’ai été touchée par endroits, surtout à la fin, mais la situation de Chloe, très loin de la mienne,  ne me permettait pas vraiment de m’identifier au personnage.   Chloe passe par plusieurs étapes, ne sait plus trop où elle en est par rapport à son mariage et à ce qu’est l’amour.  Entre son mari et son amant, son coeur balance… reste à savoir de quel côté la balance penchera. 


Et on s’entend que Iouri Jivago passe au 25e plan!!  Même si on tente de faire des parallèles entre les deux histoires, vraisemblalement!  Un roman qui annonce bien ses couleurs et qui répond aux attentes que j’en avais, même s’il ne m’a pas non plus transcendée.

 

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Un coup de tête… et beaucoup de plaisir!

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Note: Les liens à répétition sont un hommage à notre conversation et à un fou rire du vendredi soir…  C’est volontaire… et c’est une joke!  Pas une tentative de piratage!


Il faut dire que j’ai décidé ça un peu sur un coup de tête.   En fait, en raison d’un sombre problème d’horaire qui impliquait une jupe de gitane, des spots et beaucoup de maquillage, j’avais une fin de semaine un peu chargée!!!  Et à 10h15 vendredi matin, j’avais presque décidé de ne pas venir… en fait, mes deux hémisphères ont loooonguement discuté pendant la matinée…


Hémisphère droit: Tu peux pas manquer ça, c’est le salon du livre!

Hémisphère gauche:  Oui  mais t’as oublié que ta PAL est au régime??  Ca donne quoi, un salon du livre, quand tu ne peux rien acheter?

Hémisphère droit: Pffffff… t’es ben plate!  C’est pas parce qu’on est au régime qu’on peut pas regarder le menu!

Hémisphère gauche:   Ah ben oui hein.  T’es capable de faire ça, toi, d’abord!

Hémisphère droit (outré): Non mais si je n’ai jamais d’occasion de m’entraîner, comment veux-tu qu je m’améliore, hein??

Hémisphère gauche: J’ai déjà entendu ça quelque part, moi…

Hémisphère droit: Toute façon, yaura Emma, qui est venue de France, et Abeille!  C’est incontournable, non?

Hémisphère gauche: Ya ça.  Mais tu vas à Paris cet été et Abeille passe à 10 minutes de chez toi à toutes les deux semaines…

Hémisphère droit: Et on n’a jamais réussi à se voir… c’est un signe, non?  Il faut que ça soit en fin de semaine!

Hémisphère gauche:  T’as plus une cenne… tes « coups de tête » t’amènent 2 fois en Europe en 2 mois… faudrait comme que tu économises, non??

Hémisphère droit: Mais j’achèterai RIEN!!  Et on va être deux pour payer l’hôtel.  Et en plus, pas question que j’enchaîne cocktail sur cocktail, je tiens à garder ma dignité, moi!!!

Hémisphère gauche: Je croirai ça quand je le verrai…

Hémisphère droit: Au pire… je sortirai des placements…

Hémisphère gauche: *soupir*

Hémisphère droit: Tu as dit oui, tu as dit oui… j’appelle Abeille!!!

Hémisphère gauche: Non mais.. hey!!!  Attends!!!  Wooooo!!!

Hémisphère droit: [pitonne frénétiquement sur le téléphone avant que l’autre hémisphère ait le temps de dire un mot]

Hémisphère gauche: UN LIVRE… PAS PLUS!!!!!  Et tu fais tes bilans dans le bus!!!

Hémisphère droit: Oui oui, promis!!!  T’es un amour!!!


Résultat, Abeille, qui n’avait rien à faire ce vendredi, est venue me rejoindre fin d’après-midi pour un trip à Québec qui aura duré exactement 22h30!!!  Mais quelles 22h30!   D’abord, nous avons pu constater que ni Abeille ni moi n’avions le moindre sens de l’orientation.  Ok, Abeille l’a plus que moi… elle n’était pas complètement perdue dans le salon du livre, elle!!!  Mais en sortant de la gare, c’était des conversations du genre:

– C’est par où?

– Heu… je sais pas… je dirais… par là!

– Oups, cul de sac. 

– Ah c’était pas là, alors!


C’est que pour passer de la basse ville à la haute ville à Québec, quand on sait pas du tout par où passer.. ça peut être compliqué!  Après une heure de viraillage (pour un truc qui, je le précise, prend 25 minutes à pieds), nous voilà donc décidées à trouver un hôtel.   Ce que nous n’avions pas fait avant, bien entendu!  Quelques pitonnages sur internet plus tard, nous décidons de nous la jouer princesses (mon hémisphère droit dormait… le gauche en a profité) et d’aller dormir là:


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Rien de moins, je sais.  C’est dur, la vie de LCA. 

Bon, quand on est arrivées sur place, le prix annoncé par la demoiselle était autrement plus élevé que celui annoncé sur le site que j’avais consulté!  Pas grave!  Rien à notre épreuve!  Installons-nous confortablement dans ce salon dans le hall de l’hôtel, ouvrons l’ordinateur…


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… et faisons tranquillement la réservation par internet!!!  Pour payer quelques dollars de moins, on se fout un peu d’avoir l’air bizarres!  Et je parle pas de 20$, là… faut plutôt multiplier par 5!!!!  Ca permet de se moquer un peu de ceux qui ont payé le plein prix (ou eux de se moquer de nous… parce qu’ils se fichent totalement de payer le plein prix… bref, à réfléchir!)


C’est d’ailleurs dans cette position que nous ont trouvées Emma et son amie Cathleen (là, je ne sais absolument pas comment elle l’écrit… bref, je me plante probablement!) et après avoir finalement appuyé sur « ok », nous voilà reparties vers le stationnement de l’hôtel (je le mentionne parce que c’est un labyrinthe tout plein d’escaliers… je jure que c’est une épopée… l’art de faire connaissance!) où nous avons vainement cherché Mr. Darcy à travers les halls faiblement éclairés, les murs tapissés à l’ancienne et les moulures vieillottes.  On se sent VRAIMENT dans un château, c’est fou!!!  J’adore m’imaginer les dames en robes longues et les monsieurs en complet-chapeau dans ces corridors!!! 


Une balade dans le Vieux-Québec (j’aime le Vieux Québec d’amour.  Voilà, c’est dit) nous a amenées au resto et là, c’était parti pour une franche rigolade!!!  On a parlé bouquins (c’est sûr!), blogs et bloggueuses (qui sont, pour la plupart, géniales… on a dû le dire 20 fois!), Harlequins (je ris encore à l’expression d’Emma (aaahhh il est sous la douche et il se b… pour soulager la tension… « ah, il m’aime! », se dit la Harlequine!!!)), Sexy men de toutes sortes et langues (dans les deux sens du terme…  langue française/anglaise ET langue de Johnny Depp dans « Cry Baby ».  Au fait, c’est « Hatchet Face », la fille… on a des conversations passionnantes, on sait…).


D’ailleu
rs, Emma et la bière, c’est vraiment une drôle de relation.  Après s’être fait payer un verre par le serveur (je JURE que c’est vrai… bon, il avait rempli son verre à moitié plein avec de l’eau avant… mais ça compte pour un verre payé quand même!), nous avons pu constater qu’à toutes les fois que le nom de Johnny Depp (Stephie, c’est un peu ta faute si on parlait de Johnny Depp) venait sur le sujet, la demoiselle renversait son verre.  Par deux fois.  Et la première fois, il était plein.  De bière.  Bien entendu, elle était ravie de sentir le fond de tonne, n’est-ce pas, Emma??


Après ces passionnantes conversations, Abeille et moi avons revêtu à nouveau nos personnalités de princesses et avons gagné notre château et nos lits-super-hauts-mais-pas-de-petits-pois pour la nuit.    Bon, un placotage jusqu’à tard a quand même raccourci notre nuit de sommeil et nous étions comme deux petites filles à nous pâmer sur la chaise, les murs, le meuble, l’écritoire…  tout quoi!!!


Là, je sais.  Vous vous demandez il arrive quand, le salon du livre!!!  Et bien il arrive là!!!  On s’est retrouvées après un déjeuner-brunch dans un petite bistro vraiment joli devant le palais des congrès… et allez hop!  Attention les livres, nous arrivons!!! 


Nous avons toutes été bien sages, c’est entendu!!!  Et en plus, nous avions de la place à passer et du temps pour discuter avec les auteurs.  Emma s’est d’ailleurs joliment animée en discutant avec Mathieu Fortin, et nous avons eu droit à une fine analyse de la littérature et des films zombiesques, en passant par une analyse de la déguelasserie relative des zombies dans certains films!!!  Pour certaines, c’est Darcy, pour d’autres… c’est les zombies.  C’est un choix comme un autre!! ;))

 

Une petite jasette avec Venise et Marsi (qui lance bientôt sa BD, Miam Miam Fléau, en France) et nous étions reparties dans les méandres au murs tapissés de livres (je me sens harlequinement poétique aujourd’hui… la faute au Harlequin que Caro[line] m’a offert…


Nous avons également collé pluuuusieurs longues minutes devant les livres des éditions Sonatine et, dans mon cas, ceux de l’École des loisirs (ils sont presque pas vendus en librairie dans mon coin… c’est fou!!) et Futuropolis.   Très très tentant.  Mais… nous avons résisté!  Presque, du moins!!


Je suis donc allée à la signature DU livre que j’avais décidé de m’acheter parce que l’auteure était là, mais bon, je pense qu’elle avait davantage envie de discuter avec l’autre auteure qui était à ses côtés qu’avec moi parce qu’elle m’a à peine regardée et n’a pas vraiment réagi à mes questions ou mes commentaires.  Bref, elle se foutait complètementn de moi.  Ca a duré quoi… 10 secondes.  Et c’est pas qu’il y avait quelqu’un d’autre qui attendait pour faire signer à ce moment précis!   Je ne la nommerai pas, donc, pour ne pas faire de publicité négative (même sur mon modeste blog) à quelqu’un qui avait peut-être un coup de blues pour un truc complètement pas relié à ma petite personne ou un autre souci en tête.  Ca peut arriver à tout le monde!


Nous avons donc fait trois pas quand un livre nous a accrochées et que son auteur, Yves Trottier, a décidé de nous présenter le livre pour nous éviter de lire la 4e de couverture, vu que je n’aime pas ça… et qu’avec ma grande gueule, je l’ai dit tout haut, bien entendu!!!  S’en est suivi une longue discussion, ma foi très agréable, qui a mené à un grand, très grand secret d’état… que je ne révélerai pas ici.  Ce qui se passe au salon du livre reste au salon du livre!!!


Alors finalement… est-ce que j’ai respecté mon contrat???

Ben, presque!!!

Je n’ai acheté que DEUX livres!!  Dont la bio de Charles Dickens par Marie-Aude Murail, que je ne trouve nulle part alors bien entendu, ça ne compte pas.  Bon, j’ai plein de regrets, maintenant.  Ca m’apprendra à être sage!!


Et comme j’ai dû quitter plus tôt que les copines, qui s’en allaient encore magasiner et qui allaient encore se sucrer le bec à la cabane à sucre ensuite, je n’ai aucune idée de leur degré de sagesse respective… mais je suis certaine qu’elle finiront par en parler!!!   Ici ou ici (au cas où vous auriez manqué les liens qui ne sont pas duuuu tout exagérés dans ce billet!!)


Merci les filles pour ce coup de tête de folie mais ô combien agréable!!

On remet ça???