The Witching Hour (Le lien maléfique) – Anne Rice

Witching-Hour.jpgPrésentation de l’éditeur (pas le mien… yen a pas sur mon édition!)

« Sous le porche d’une vieille demeure à l’abandon de La Nouvelle-Orléans, une femme frêle et muette se balance dans un rocking-chair : Deirdre Mayfair est devenue folle depuis qu’on lui a retiré, à la naissance, sa fille Rowan pour l’envoyer vivre à San Francisco.

Et derrière la grille du jardin, un homme. Aaron Lighter, surveille inlassablement Deirdre, comme d’autres avant lui, pendant des siècles, ont secrètement surveillé la famille Mayfair. Car ils savent que, de génération en génération, les femmes du clan se transmettent leurs maléfiques pouvoirs et que la terrifiante et fabuleuse histoire de cette lignée de sorcières ne fait que commencer… »


Commentaire

Suite à ma déception lors de ma lecture de « L’heure de l’Ange« , d’Anne Rice, j’ai sauté sur l’idée de Restling qui était de relire « The witching hour » (Le lien maléfique) du même auteur.   Parce que pour moi, les sorcières Mayfair, c’est la saga qui me vient immédiatement en tête quand on me parle d’Anne Rice.  Plus que Lestat et les vampires.  Lors de ma première lecture, dans l’avion qui m’a menée de Pittsburg (j’ai acheté mon livre à cet aéroport) à Miami, la famille Mayfair est devenue vivante, carrément.  Et j’ai presque fait le détour par La Nouvelle Orleans pour aller sur les lieux ce cette histoire… c’est dire à quel point j’étais accrochée!


Et ma deuxième lecture alors?  J’ai autant aimé, même si je me souvenais assez bien de l’histoire et que je n’ai pas eu d’immenses surprises.  En plus, j’avais dressé un arbre généalogique de la famille Mayfair à l’époque (croyez-moi, ce n’est pas une mince affaire!) et je l’ai utilisé dans ma lecture pour retracer les personnages, qui sont ma foi… comment dire… nombreux!!  Et qui ont tous Mayfair comme nom de famille!


Ce livre – le premier d’une trilogie – est en fait une grande saga familiale, celle d’une famille hantée par un mystérieux personnage ayant l’apparence d’un homme très beau et distingué.  Une famille très riche aussi, où, à chaque génération, l’héritage familial passe de mère en fille, vers « the chosen one ».  La sorcière.  Ces femmes auront un destin grandiose ou tragique, de Donnelaith en Écosse à New Orleans, en passant par Saint-Domingue.  Et de loin, car ceux qui ont cotoyé les sorcières Mayfair ont souvent connu de terribles destins, une société secrète, le Talamasca, veille et observe.   De nos jours (bon, dans les années 90, vu que le livre a déjà près de 20 ans), Rowan Mayfair est neurochirurgienne à San Francisco.  Elle a été adoptée à la naissance et ne connaît rien de sa famille.  Quand elle sauve un homme de la noyade, Michael Curry, elle ne sait pas que sa vie vient de basculer et qu’elle se retrouvera plongée dans les histoires de ses ancêtres. 


Personnellement, c’est un pur plaisir de lecture que de relire ce roman.  Quelle différence avec les derniers livres de l’auteur que j’ai lus!  On nous transporte dans l’univers suffocant de la famille Mayfair et pour moi, encore une fois, cette famille est devenue réelle, autant dans le passé que dans le présent.  C’est le genre de livre pour lequel je dois me dire, chaque fois, que non, même si j’allais à la Nouvelle-Orléans, je ne verrais pas accourir 500 cousins Mayfair avec leurs manières à l’ancienne et leur esprit de famille!   Je touve assez incroyable qu’avec tous ces personnages, qui ne sont parfois pas présents très longtemps, ils réussissent à exister, avec leurs motivations pas très claires, leurs nombreuses facettes et leurs mystères.   Les personnages de Charlotte Mayfair, Mary Beth Mayfair et Julien Mayfair m’ont toujours fascinée et me fascinent encore, malgré leur ambiguïté et leur côté malsain.  Julien, surtout. Et j’ai réussi à avoir les yeux humides lors de sa mort (je ne spoile rien… Julien est né en 1828… c’est un peu normal qu’il soit mort de nos jours, hein!) et lors d’une scène de funérailles qui arrive assez tôt dans le roman.  En fait, c’est probablement Rowan que j’ai trouvé la moins intéressante des sorcières car elle n’a pas ce petit côté surrané, étant une jeune femme bien moderne et bien de son temps. 


L’atmosphère… ou plutôt les atmosphères m’ont donc semblé particulièrement réussies et le mystère qui plane encore sur plusieurs personnages les rend plus profonds qu’ils ne semblaient l’être au départ…. L’histoire de la famille Mayfair nous est apprise en même temps qu’à Michael et Rowan par des potins ou les archives du Talamasca, nous n’en connaissons que des bribes, des fragments, rapportés par des observateurs et, plus rarement, par les protagonistes eux-mêmes.  Nous n’avons donc pas un récit totalement linéaire mais plusieurs qui apparaissent dans la trame narrative principale, entrecoupés de scènes du présent.  Et c’est ce regard souvent extérieur, souvent subjectif, souvent mensonger, qui rend les personnages aussi énigmatiques.   Il est très difficile de distinguer le vrai du faux, particulièrement quand Lasher, le fameux homme de la maison de la première rue, est concerné.  De plus, la fameuse maison de First Street est presque un personnage tellement elle est vivante, présente, pleine de recoins et de mystère. 


Le style d’Anne Rice est très descriptif, avec beaucoup d’adjectifs, beaucoup de répétitions.  Et le rythme est lent.  Ça ne plaira donc pas à tous car avant d’entrer dans le vif du sujet, il faut presque 200 pages.  Bon, le début est nécessaire, on s’en rend compte par la suite mais j’ai eu l’impression assez cinématographique qu’on nous présentait des événements et des personnages, comme au début d’un film, sans trop nous expliquer, par des scènes diverses et variées qui semblent n’avoir rien à voir l’une avec l’autre.    Et les archives du Talamasca (ma partie préférée) font quoi…plus de 400 pages!  Certains autres seront complètement dégoûtés par la généalogie disons… particulière de la famille Mayfair, qui aime bien se marier – ou concevoir – entre eux.  Souvent très proches d’eux.   Et certains propos mis dans la bouche d’enfants font parfois réagir.  Sauf que pour moi, ça faisait partie de l’ensemble, de cette famille complètement bouleversée, complètement secrète et chavirée, guidée par une entité qu’ils ne comprennent pas toujours,ou pas à temps. 


Je n’avais pas prévu relire la suite (Lasher – l’heure des sorcières… je sais, c’est mêlant… je ne comprends pas ce qui leur a passé par la tête en choisissant les titres français des deux premiers tomes – et Taltos) parce que je me rappelle bien de cette partie et que c’est surtout l’histoire des Mayfair qui me captive plus que la mythologie derrière tout ça.  Et que bon, l’accomplissement final m’a encore laissée un peu sur ma faim, après 1000 pages de longues descriptions précises, celle-ci aurait pu gagner en épaisseur.   Mais comme je croyais que le récit de Julien se trouvait dans ce livre et que pour finir… non.. je pense que je vais relire au moins « Lasher ».
  Je sais, je suis une cause perdue, avec ma pile.  Mais c’est plus fort que moi!


Et je veux aller à New Orleans.  Et je veux faire mon arbre généalogique.  Again.  Un éternel recommencement, hein!!!  N’empêche que c’est encore le livre d’Anne Rice que je préfère.  Et de loin!!  Je n’adhère pas vraiment à son tournant « religieux », qui m’ennuie plus qu’autre chose.


2730302048_a36fae9b3c.jpgLa fameuse maison au coin de First Street et Chesnut, dans le Garden District, la maison de la famille Mayfair dans le livre, et la maison où Anne Rice a habité pendant plusieurs années. 

 

Le billet de Restling avec qui je faisais lecture commune!

 

LireEnVoMini.jpg

Un soupçon légitime – Stefan Zweig

soupcon-legitime.jpg

Présentation de l’éditeur (un peu modifiée par moi)

« Un soupçon légitime est l’histoire d’un homme dont les passions vont causer le malheur de son entourage.  John Limpley s’installe à la campagne avec son épouse et adopte un chien, Ponto.  Adulé par son maître, l’animal se transforme en tyran… jusqu’au jour où il est délaissé, [pour une certaine raison¨].  Le drame qui va suivre est d’autant plus tragique qu’il reste inexpliqué. »


Commentaire

Voici dont le Zweig de mai!  En fait, je n’en reviens pas encore de me tenir à notre challenge si longtemps… vraiment, je m’auto-impressionne!!!  Par  contre, je risque d’être moins enthousiaste que d’habitude car cette nouvelle, ayant été publiée sur le tard (1987 en allemand et 2009 en français), est nettement celle que j’ai le moins apprécié dans tout ce que j’ai lu de Zweig pour le moment. 


La narration de cette nouvelle est donnée à l’épouse d’un couple retraité installé à la campagne, près de Bath, en Angleterre.  Elle ne nous raconte pas son histoire mais celle des voisins, installés après eux, les Limpley.  Mr Limpley souffre d’excès d’enthousiasme et de bonhommie… il épuise les gens!  Lorsqu’il adopte un chien, celui-ci devient le centre de son univers, dominant la maisonnée et condescendant parfois à se faire caliner, considérant que le reste lui étant dû.  Lorsque pour une certaine raison, il perd subitement son pouvoir, la bête se retrouve complètement déstabilisée… et réagit. 


Ce sont donc les affres du chien Ponto, vus par la voisine qui réalise depuis le début que ça n’a aucun sens, que nous lisons dans ce roman.  Et c’est probablement là où je n’adhère pas.  Pour moi, un chien n’est pas un humain et n’a pas des sentiments humains.  Si le comportement de celui-ci est plausible, je ne suis pas du tout embarquée dans l’analyse de ses réactions vues par la voisine.  Zweig évite cependant le piège de tomber dans le manichéisme (les personnages ne sont pas méchants… juste « trop ») mais je dois avouer que je suis restée très extérieure à cette histoire, qui n’a pas réussi à m’intéresser et me toucher.  D’abord, juste à lire la première phrase et la 4e de couverture, on sait très bien où on s’en va (mon conseil… ne pas la lire!!) et les personnages m’ont semblé moins profonds, moins fouillés que lors de mes autres lectures de Zweig. 


L’écriture est encore une fois très belle mais je n’ai pas senti ce souffle qui m’emporte habituellement.  Une déception pour moi, donc, malgré la plume de Zweig et une jolie présentation. 

 

Logo Zweig petit

Challenge Ich liebe Zweig – lecture de mai


Le ciel est partout – Jandy Nelson

ciel-est-partout.jpgPrésentation de l’éditeur

« Un amour brûlant,

Une perte dévastatrice,

Lennie lutte pour trouver sa propre mélodie.

Alors que Bailey, sa soeur, sa meilleure amie,

vient de mourir, comment continuer?

A-t-elle le droit de plaire, elle aussi?

De désirer Toby?  D’être heureuse, sans Bailey?

Et comment ose-t-elle rire encore?

Parfois, il faut tout perdre poue se trouver…


Un hymne à l’amour, à la vie, à la musique, à la nature et à l’écriture! »


Commentaire

Ceci est un roman surprise de la part de Gallimard Jeunesse, et quelle jolie surprise!   Oui, je sais, mes termes peuvent sembler étranges étant donné que c’est un roman sur le deuil, un deuil immense, mais comme l’auteur réussit à ne jamais tomber dans le pathos et dans le larmoyant,  c’est un livre sur le deuil qui fait du bien, en fait.  Un deuil mais aussi une renaissance… presque une naissance, en fait. 

 

Lennie a 17 ans.  Bailey en avait 19.  Lennie et Bailey étaient sœurs, et sa grande sœur, son modèle, celle qui brillait et menait le chemin est décédée d’un arrêt cardiaque, en pleine répétition de théâtre.  Lennie habite avec sa grand-mère, Manou, et son oncle Big car sa mère est partie il y a 16 ans, sans donner de nouvelles.  Parce qu’elle avait le gène de la bougeotte.  

 

C’est donc après sa mort, à travers les mots de Lennie, sa grande peine, que nous apprenons à connaître Bailey.  Bailey l’exubérante.   Bailey et Lennie s’étaient bâti un cocon, un sanctuaire, un monde à elles pour tenter de pallier à l’absence de leur mère, absence qui ne leur est jamais expliquée, cette mère dont elles ne savent presque rien.  Et quand Bailey n’est plus là, Lennie, qui s’est toujours considérée comme celle qui suivait, celle qui regardait vers sa sœur au lieu de regarder devant elle, est complètement perdue et sent qu’elle n’a pas le droit de vivre des belles choses sans sa sœur. 

 

Seul Toby, le petit ami de Bailey semble comprendre sa peine et c’est vers lui qu’elle se tourne.  Tous deux sont perdus et la relation devient vite ambigüe.  Mais il y a aussi Joe, le nouveau, le musicien, qui voit autre chose en Lennie que la petite sœur de Bailey, celui dont le sourire est communicatif.   Les personnages secondaires sont également très attachants, en particulier Manou et Big, deux excentriques sympathiques qui sont aussi débordants de chagrin et avec lesquels Lennie ne sait plus communiquer.  Toby est très touchant dans sa grande douleur et sa solitude.  Sarah, aussi, la meilleure amie au grand cœur qui ne comprend pas pourquoi Lennie s’éloigne malgré ses efforts.  

 

De plus, j’ai beaucoup aimé la vision de la littérature et de l’adolescence présentée dans ce roman parce que pour moi, c’était tout à fait ça.  L’auteure a bien exprimé cette passion que je ressentais pour les personnages (en particulier pour « Les Hauts de Hurlevent » et pour les amours tragiques et impossibles) qui  vivaient ces émotions extrêmes auxquelles j’aspirais.  Pour vivre intensément, vivre quelque chose de plus, d’exaltant.   Lennie et Bailey étaient amateures de littérature anglaise et on cite Dickens, HD Lawrence, les sœurs Brontë et Austen, entre autres.   Et comme je suis un peu bébé, je ne peux m’empêcher de sourire à chaque fois.   Et un bel hommage aussi à la musique, qui transcende les mots parfois.

 

Un roman qui m’a donc beaucoup touchée, autant par ses thèmes que par la voix de Lennie, très adolescente, avec ses expressions d’adolescente (bon, ok, c’est difficile de juger si ses expressions sont adéquates, chez nous, les jeunes n’utilisent vraisemblablement pas ces termes… ) et les émois qui vont avec.   Impossible pour moi de rester insensible à cette jeune fille qui doit se reconstruire après une si grande épreuve alors qu’elle nage en plein désarroi et qu’elle ne sait pas trop qui est Lennie sans Bailey d’avance.  Elle sème ses pensées aux quatre vents, raconte son histoire et celle de Bailey en laissant s’envoler les mots dans la nature, comme ça et ces extraits manuscrits sont particulièrement émouvants selon moi. 

 

Merci donc à Gallimard jeunesse pour la découverte et un premier roman que j’ai trouvé très réussi pour Jandy Nelson. 

Swap Holmes… le voilà!!

swap-holmes


Mise en situation. 

On est jeudi soir, je rentre chez moi et que vois-je dans ma boîte??  Une jolie enveloppe violette ET un avis de passage pour un colis à aller chercher… le lendemain après 17h.  Bon, demain, je bosse, exceptionnellement.  Pour mal faire.  Et c’est la fête à Frère.  J’ai brièvement envisagé de prendre une heure de congé pour aller chercher mon colis parce que vous imaginez bien que je ne POUVAIS tout simplement pas attendre lundi!!!   Bref, je n’ai même pas posé le pied dans la maison que me voilà embourbée dans les plans les divers et farfelus!


En ouvrant l’enveloppe, je vois le nom de ma swappeuse et là, tout de suite… grand sourire!!!  C’est que je la connais, ma swappeuse!!  Et que la connaissant, j’étais certaine que mon colis serait génial!  Alors là, c’est décidé, je ne peux vraiment, mais vraiment plus attendre… je prends une chance!  Il est 17h25, la poste ferme à 17h30, j’embarque dans l’auto et je sprinte!!!


Après avoir pleuré un peu, fait des beaux yeux au postier, fait des beaux sourires et pris mon petit air irrésistible, en lui expliquant que c’est un cadeau et que si je ne l’ai pas là, maintenant, ça va devoir attendre lundi, que je ne peux pas manquer de travail pour venir le chercher vu que je ne travaille pas la porte à côté… et ça a fonctionné!  Il est allé chercher le colis encore non-enregistré dans le backstore, l’a entré dans son système tout de suite… et me l’a remis!!!  Disons que je lui ai souligné pleeeein de fois qu’il faisait ma journée!!!


Et je suis retournée toute sautillante chez ma mère pour ouvrir l’énooooorme paquet devant témoins parce que j’aime les voir s’extasier avec moi!!!  Suis bébé, je sais!!!


Donc, voici mon super-génial-incroyable-colis-de-la-mort!!!  Bien étalé sur la table de salon de mes parents!  Avouez que ça impressionne!!


P1020612


Quand on compte bien, ça fait 31 colis différents.  Oui, 31!!!  C’est da la foooolie!!!  Mais je suis bien contente d’être l’heureuse bénéficiaire de cette folie douce!!! 


Alors côté livres!

J’ai été hyyyyper gâtée et en plus, ma swappeuse est tombée spécifiquement sur les deux livres que je voulais le plus au monde dans la liste!!!  Et j’ai feuilleté ses autres choix et ça semble tout à fait génial!  Vous pouvez pas savoir à quel point je suis contente!


P1020614


Donc, vous pouvez voir:

L’instinct de l’équarisseur – Thomas Day (je voulais le lire depuis une ééééternité!!  On me l’a souvent conseillé!)

Sherlock Holmes et le fantôme de l’opéra – Nicholas Meyer (non mais Sherlock et le Fantôme ensemble… que demander de plus pour moi!!!)

L’aiguille creuse (Arsène Lupin) – Maurice Leblanc (que je n’ai jamais lu et que j’ai bien hâte de découvrir!)


Deux bandes dessinées (vu que je suis sur un trip BD ces temps-ci!) qui semblent bien différentes l’une de l’autre:

Sherlock Homes et les vampires de Londres – Cordurié/Laci (qui a reçu de bonnes critiques, selon ce que j’en ai lu!  Bon, les vampires sont pas sexy mais ya Sherlock, ça compense pour tout!)

Les quatre de Baker Street – Dijan/Legrand/Etien (il y a de suuuper dessins de Londres… souvenirs et soupirs!)


Et finalement, parce que tout bon swap devrait faire couiner, que ce soit pour des écossais ou autres nationalités, deux livres détentes, glamour, passion, etc, etc…

– Les chroniques de Bridgerton – Julia Quinn

– Le trésor de Highlands, tome 1 – May McGoldrick


Avouez que ça promet des moments de lecture hauts en couleurs, variés et très Holmésiens!  En fait, les deux livres de la collection Aventure-Passion, j’ai décidé que c’était pour faire une SÉRIEUSE enquête pour étayer ma théorie de la Conquête des Plaisirs Coupables dans les romans d’amour.  Je vous expliquerai ça un jour!!  Donc, comme ya les mots « enquête », « théorie » et « coupables » dans la phrase, ça doit avoir un lien avec Holmes, non??  CQFD!


Question accessoires d’enquêtrice de choc, j’ai encore été honteusement gâtée!!! 


P1020615


Vous remarquerez tout de suite la super tasse Sherlock avec Robert (un Robert bien… pas le Robert-qui-fait-peur-et-qui-a-l’air-malade-de-Twilight) ET Jude!  Non mais ne suis-je pas gâtée!  Je vais prendre mon thé les yeux dans les yeux avec ces deux hommes!!! 


Une loupe, bien entendu… nécessaire pour avoir l’air d’une vraie miss Holmes!!!  Je pourrai la prendre quand je chercherai mes lunettes, mes clés… ou mon cellulaire!  D’ailleurs, je sais plus où je l’ai mis, ce fameux téléphone… si vous avez des idées de cachettes impossibles où j’aurais pu le foutre… je suis preneuse!!


Un gééééénial SLAT qui prouve que ma swappeuse a vraiment, vraiment tout compris sur mon moi profond!!  I need them all!  Tout est là!  Dans mon SLAT ou ailleurs… c’est touuuut à fait ça!  Je l’adore, tout simplement et je vais le prendre demain our le boulot, c’est certain!!!


Et finalement, un joli porte-clé à l’effigie de Stefan Zweig (que je n’ose pas appeler Stefan-chou, quand même… j’oserais pas!!!!  Il a déjà rejoint moin porte-clé!!  En plus gros, ça donne ça!


P1020616


Pour les gourmandises, alors là tenez-vous bien parce que c’est davantage de trucs que mon épicerie complète pour deux semaines!!!  J’ai dû fortement négocier des bouchées pour pouvoir repartir avec mon colis complet parce que bon, avoir un public pour nous voir couiner, c’est bien… mais faut pas trop qu’ils soient jaloux, tout de même!! 


P1020619


Oui, oui, tout ça, ça se mange!  Vous n’y croyez pas hein???  J’étais tout aussi incrédule que vous ma
is en plus, j’étais disons très heu… sautillante!!!  Cette « variation sur le thème des amandes » (je suis folle des amandes, rien de moins) est ma foi délicieuse et très bien trouvée!!!  Mais je détaille!!!


P1020620


Côté chocolat, pas moins de 5 tablettes!!!  Du noir à la pâte d’amandes (miam, miam… je harcèle mon épicier hebdomadairement pour qu’il en commande… je n’en ai trouvé NULLE PART dans ma région, j’étais désespérée!!!), Du blanc au nougat et amandes, du  noir aux amandes grillées, du chocolat au lait praliné aux amandes et du chocolat noir praliné aux amandes aussi… Bon, j’ai testé hein, avec mes parents et mon bébé-frère et tout est approuvé!!!  Entendons-nous, après avoir goûté une bouchée de l’un, une bouchée de l’autre, je n’ai pas été capable de souper!!!  Pas que ça change vraiment de mon régime alimentaire normal!!!


Vous voyez aussi, à droite, des chocolats aux amandes et à la pointe de sel qu’il me tarde de goûter… j’ai décidé que j’étais égoïste et que je les gardais pour moi, ceux-là!!!


P1020622

Maintenant, catégorie « c’est sucré mais c’est pas des chocolats »! Plein de découvertes là-dedans!!

Un pot de gelée de marmelade au citron (un autre de mes parfums préférés!) qui fait soooo british!

– Une boîte de pains aux amandes

– Une boîte de Croquants de Cordes

– Une boîte de Florentines aux 2 chocolats (goûté, testé et approuvé… déééélicieux!!!)

– Un sac de « Bêtisesde Cambrai ».  Alors là, je suis contente et ma curiosité est satisfaite car imaginez-vous que depuis que j’ai lu un livre d’Astérix (le tour de France, c’est ça???) et qu’il achetait des bêtises, je rêvais de savoir c’Était quoi!!!  Maintenant, je sais!  Grâce à ma gentille swappeuse!!

– Un sac de bonbons à la réglisse (miam!)

– Deux cannelés de Bordeaux à la crème Rhum Vanille (j’y ai goûté il y a 2 ans à Bordeaux, aux cannelés… et je peux dire que j’adoooore!!! Je suis plus que ravie d’en manger à nouveau, j’aurais jamais cru!!!)


Et attendez, c’est pas fini!!!


P1020621

Catégorie « Ça se mange mais c’est pas sucré! »

– Du thé de la maison Dammann Frères (que je ne connais pas… ce sera une découverte) joliment appelé « Jardin Bleu »… une énigme pour Sherlock, ça… pourquoi la verdure est devenue bleue!  Vous voyez, c’est pile poil dedans!!!

– Une terrine de campagne aux noisettes

– Une terrine de Gascogne (toutes les fois où j’entends le mot « Gascogne », je pense à Cyrano… et je soupire,  c’est plus fort que moi!)

– Une terrine pur porc au poivre vert


Et le grand éclat de rire…

– Deux boîtes de vitamines… parce que bon, j’ai un peu l’habitude de me nourrir uniquement du contenu de mes swaps quand je les reçois… alors avec tout ça, j’en ai pour un bon deux semaines à ne manger que des sucreries et des gâteries, n’est-ce pas!!!


Et pour un portrait final… impressionnant!!!

P1020613


Alors qui est ma swappeuse??  Nulle autre que Stéphanie, véritable fée des swaps qui n’a pas eu peur de braver mon questionnaire et l’épreuve des envois outre-mer pour m’envoyer ce magnifique colis qui m’a fait un plaisir fou et qui a fait que ma mère est allée ranger tout ce qui était fragile dans le salon de peur que je le casse en sautillant sur place!!  Je n’aurais jamais pensé être à ce point gâtée et je suis comblée!!  Vraiment!!! 


Entre vous et moi, je pense qu’elle a des espions dans ma tête pour savoir exactement ce qui me ferait le plus plaisir! Ou alors elle a des gènes de Sherlock et est la queen des déductions incroyables!


Alors merci, merci, merci Stéphanie!

You make my day!

Aujourd’hui, c’était le jour du Swap Holmes…

swap-holmes.png

… mais la Poste fait des siennes! ;)))  Je dois attendre encore un peu, je considère ça comme de l’entraînement, voilà!!


Je m’amuse donc à aller voir les billets des autres participantes, ce que je vous invite à faire aussi!


Vous pouvez voir mon colis à Saperlipopette… et celui de tous les autres participants!


Abeille, Arsène Lupin, Christelle, Crazyprof, Delph, Emma, Fashion, Isil, JérômeLa Plume et la page, Lounima, Mina, Myletine, Manu, Mara, Nanne, PickwickSophie, Soukee, Stéphanie, Tamara et The Bursar


(Fashion, j’ai honteusement copié-coller les liens de chez toi… tu me pardonnes, dis?!?!?!)

The secret diary of Adrian Mole – aged 13 3/4 – Sue Townsend

adrian-mole.jpg Présentation de l’éditeur (traduction perso… et mauvaise, par définition!)

« Samedi, 25 janvier


10h00  Je suis malade d’inquiétude, trop faible pour écrire.  Personne n’a remarqué que je n’ai pas mangé mon petit déjeuner.

14h00  Peut-être que si je deviens célèbre et que mon journal est découvert, les gens comprendront les tourments d’être un intellectuel encore non découvert et d’avoir 13 ans 3/4.

18h00 Pandora!  Mon amour perdu!  Maintenant, je ne pourrai jamais toucher tes cheveux couleur de mélasse!  (Bien que mon stylo bleu soit toujours à ta disposition).


Commentaire

My God, c’est hilarant, ce truc!  Ça faisait longtemps que je n’avais pas autant ri, je l’avoue!  J’ai presque failli m’étouffer à quelques reprises tellement les réflexions d’Adrian Mole me déconcertaient et me faisaient éclater de rire!  J’adore l’humour british, un peu pince sans-rire et la candeur d’Adrian est hilarante.  Ok, la naïveté.  L’énorme naïveté!  Adrian ne voit absolument pas ce qui lui pend au bout du nez et ses interprétations, ses grandes joies, ses colères… tout est à mourir de rire quand on connaît le contexte! 


Adrian a donc 13 ans et 3/4.  Il est gentil et naïf, ce qui fait delui bien entendu la cible de certains moins gentils et moins naïfs mais il prend ça disons… du bon côté!  Bien entendu, comme tout bon ado, il a de grands états d’âme et il se croit poète et intellectuel à part de ça, ce qui nous donne droit à des envolées lyriques très comiques et à des déductions ma foi… inattendues. 


J’ai beaucoup aimé cet adolescent qui vit son premier amour avec Pandora-qui-aime-faire-des-manifestations et j’ai aussi apprécié ce retour en arrière dans un monde où on proteste pour une histoire de couleurs de bas, où on s’indigne contre l’autorité, où l’on se croit manifestement la personne la plus incomprise de la terre et où on est tellement fier de s’opposer un peu, de grandir un peu.  Adrian est une machine à gaffe (il me concurrence terriblement, en fait… bon, ok, c’est un personnage de livre… mais ça doit quand même compter un peu, non?) et la façon très terre à terre et fataliste avec laquelle il raconte ses incroyables aventures est vraiment à mourir de rire.

 

Adrian a une façon d’écrire très très ado et même si le roman a été écrit – et se passe- au début des années 80 et que, logiquement, il n’y a pas de mails, de skype ou de cellulaires, ça a quand même bien vieilli et ça a un petit côté rétro qui ne me déplaît pas!  Bon, le fait que je connaisse les références aide légèrement hein.  (Le premier qui dit que c’est normal parce que je suis vieille se fera faire des gros yeux.  De très gros yeux! ) 


Et ah oui, j’oubliais… je vous ai dit que c’était drôle?  Juste au cas où j’aurais oublié, je le confirme!!!


Un gros merci à Kikine, qui m’a offert ce livre dans le cadre du swap Happy Face, dont le billet n’est pas publié encore, par contre!!  À voir le 7 juin pour cette aventure… et une idée de toutes les gâteries que j’ai eues!!!

 

LireEnVoMini.jpg

Les clients du Bon Chien Jaune – Pierre Mac Orlan

bon-chien-jaune.jpgPrésentation de l’éditeur

« Louis-Marie vit chez son oncle, propriétaire de l’auberge du Bon Chien Jaune, à Brest, où s’organisent d’étranges commerces.  Notamment entre celui-ci et un certain Pain Noir, qui réclame que lui soient livrés des morts… Intrigués, le jeune garçon décide d’en savoir plus. 


Mais il regrette aussitôt sa curiosité.  Prisonnier d’un vaisseau fantôme de sinistre réputation, le voici contraint de jouer une comédie macabre. »


Commentaire

Je ne connaissais pas du tout ce livre et c’est pour cette raison que je l’ai tout de suite choisi dans le paquet concocté par Solène pour le swap sexy man.  En plus, celle-ci me disait qu’il s’agissait de son premier sexy-man-personnage-de-roman alors j’étais très, très curieuse. 


Ce roman jeunesse nous transporte en 1756, en France, alors que le jeune Louis-Marie qui, après la mort brutale de son père en mer, doit se faire héberger pas son oncle qu’il ne connaissait pas et qui semble très louche.  Il travaille donc au Bon Chien Jaune, son auberge et sera témoin de bizarres de tractations.  Son oncle ne lui fait pas confiance et c’est auprès d’un forçat, Virmoutiers, qu’il trouve un peu de réconfort.


Toutefois, quand on a 14 ans, on est curieux… et voilà notre jeune homme embarqué sur un vaisseau pirate aux traditions macabres, qui pille et tue tout ce qui se trouve sur son passage.  Devant malgré lui participer aux abordages et ce sera un rude passage à l’âge adulte pour ce jeune homme élevé à la campagne. 


Nous sommes ici dans la veine du roman d’aventures.  Le mystère du début s’éclaircit en milieu de roman pour laisser place à des rebondissement au sein d’une bande de pirates bien méchants.  Il est possible pour le jeune de s’identifier au narrateur, qui parle au « je » et lui fait partager ses peurs, ses inquiétudes, ses questionnements et ses dégoûts.  Ce livre a beaucoup de potentiel pour accrocher les jeunes de 9-12 ans étant donné les épées, les aventures, le danger… et bon, il s’agit de pirates, quoi!!! 


J’ai beaucoup aimé cette histoire et je l’ai lue en une seule séance, savourant les aventures du jeune homme.  Je crois que ça ne plaira pas à tous les adultes car c’est résolument jeunesse, malgré un vocabulaire précis dans certains thèmes.  J’ai beaucoup aimé l’écriture, facile à lire mais riche à la fois!  J’ai dû faire ressortir mon côté « ado » parce que si on parle d’honneur, de courage  (pas toujours de la part de ceux qu’on croit), je n’ai pas été capable de faire ressortir ce deuxième niveau qui fait que certains romans jeunesse conviennent tout autant aux adultes.  Si quelqu’un y a vu plus loin que moi, je serais ravie d’avoir vos explications!  Mais il remplit parfaitement son rôle de récit d’aventures!


Merci encore Solène pour tes choix!  À date, c’est une réussite!

Les Hauts de Hurlevent – tome 1 – BD – Yann / Edith

Hauts-de-Hurlevent-tome-1.jpg « Les Hauts de Hurlevent, sur les landes sauvages balayées par le vent du Nord: l’arrivée d’Heathcliff, un jeune bohémien adopté par les Earnshaw va tragiquement peser sur le destin de toute la famille.  Entre Heathcliff et Catherine Earnshaw naît un amour indéfectible tandis qu’Hindley, le frère détrôné, se prend d’aversion pour cet intrus.  La nature passionnée d’Heathcliff ne supportera pas la vengeance d’Hindley et puis la trahison de Catherine. »


Commentaire

« Les Hauts de Hurlevent » ont été l’un de mes romans cultes de jeunesse.  Les sentiments qui s’en dégageaient avaient touchée l’ado tourmentée que j’étais hanté par cette lande venteuse, cette maison lugubre et surtout par Heathcliff et Cathy, qui se comprenaient si mal et qui étaient toujours dans l’excès.  Bref, j’ai adoré à l’époque et je l’ai relu plusieurs fois.  Je n’ai pas osé une nouvelle lecture adulte par contre mais je ne pouvais pas passer à côté de cette adaption BD et j’étais plus que ravie quand Solène me l’a offerte pour le swap Sexy Men!


Je dois avouer avoir eu du mal avec les dessins au départ.  Avec les visages des personnages, plus particulièrement.  Enfin, soyons encore plus particulier, tant qu’à être partie sur cette voie; avec les nez des personnages en très particulier.  Je sais je suis bizarre!  Par contre, j’ai beaucoup aimé les dessins de paysages, souvent dans les bleus-gris et les verts, qui reflétaient selon moi l’atmosphère un peu glauque du roman.  Bien entendu, le roman est beaucoup plus lourd, beaucoup plus tendu mais j’ai quand même trouvé que le contexte était réussi.  Et à la fin, j’avais complètement oublié les fameux nez!  Comme de quoi je ne suis pas si rigide, quand même!


J’ai finalement été conquise par cette adaptation, car il s’agit bel et bien d’une adaptation.  La narratrice n’est pas Nelly comme dans le roman mais plutôt Cathy, qui parle au « je » et qui nous raconte son histoire.  Du coup, le point de vue est différent et nous sommes vraiment dans l’adaptation. Je croyais au départ que ça me dérangerait mais finalement pas du tout.  Il est ainsi plus difficile de comparer.   Le narrateur du roman n,est pas apparu encore dans l’adaptation, ce qui fait que la scène où Heathcliff est désespéré d’avoir « manqué » le fantôme de Cathy n’est pas présente.  L’histoire est concise, elle se lit très bien et les éléments importants sont tous là, sauf un.  Le caractère des personnages sont assez bien respectés, Cathy est égocentrique et détestable à souhait et le jeune Heathcliff est taciturne et désagréable avec tous sauf avec Cathy.  Hindley est aussi mauvais que dans le roman et personne n’est épargné. 


Mon seul bémol est la présentation de la scène entre Cathy et Nelly, à laquelle assiste Heathcliff dans la cuisine, qui est ma scène préférée du roman.  En fait, Cathy n’y prononce pas sa fameuse déclaration d’amour,  « I am Heathcliff » alors ça a été une petite déception pour moi.  J’ai du mal à comprendre le choix de ne pas inclure cette réplique.  Mais juste cette scène, parce que le reste, ça m’a plu!


La suite est sortie au Québec depuis peu et je la lirai certainement.  Je me demande vraiment comment ils vont s’en sortir avec Cathy comme narratrice, surtout quand on connaît la suite du roman!  Cette collection a repris plusieurs classiques en BD comme Le tour d’écrou et Oliver Twist qui me tentent beaucoup!!


Un gros merci à Solène!

Le dragon de la princesse Tagada – Penelope Jossen

tagada.gifPrésentation de l’éditeur

Ben… yen a pas, en fait!


Commentaire

Voici un livre qui faisait partie de mon colis Swapôcontes offert par Stéphanie, qui a tout de suite pensé à moi en voyant ce livre.  Sans doute aucun lien avec mon amour inconsidéré des fraises Tagada, n’est-ce pas!!


Il  s’agit donc d’une jolie petite histoire de princesse, simple et courte, mais toutefois très jolie!  En effet, la petite Tagada aime les dragons.  Que dis-je… elle ADORE les dragons.  Elle rêve de dragons, dessine des dragons… et veut absolument un dragon pour Noël!  Sauf que tout le monde ne l’entend pas ainsi… un dragon, ça peut mettre le feu au château!


Et quand, une veille de Noël, elle trouve un joli petit dragon tout vert et tout rond, notre petite princesse est plus que ravie!  Le tout est de réussir à le garder!


Tout est mignon dans cette petite histoire!  La petite princesse, ses dessins, le dragon un peu maladroit… c’est joli et ça me plaît!  En plus, c’est un livre que je pourrais utiliser avec les enfants car le schéma est simple (la princesse veut quelque chose, et ensuite elle a un problème pour le garder) et facile à analyser.  Mais bon, il est à mou-a et à mou-a toute seule… je ne l’apporte pas au bureau, qui sait dans quel état il va me revenir… s’il revient!!!


Je crois que ça plaira aux toutes petites filles qui se prennent pour des princesses… et aux grands bébés comme moi qui n’ont pas perdu l’espoir d’en être une!  Merci Stéphanie!


 challenge albums

Joséphine – Pénélope Bagieu

josephine.jpgPrésentation de l’éditeur

« Joséphine a « la trentaine », comme elle dit pudiquement. Elle n’est pas mariée, n’a pas d’enfant, mais elle a un chat. Elle est blonde et menue, mais s’épaissit sensiblement au niveau des hanches. Elle travaille dans un bureau, avec plein de gens qui ne connaissent pas son nom, et un macho abject dont elle ne parvient pas à clouer le bec. Elle a aussi une sœur qui est mariée, et a des enfants blonds, souriants et polis plein sa grande maison.


Elle a des parents qui n’habitent pas la même ville mais qui réussissent à l’envahir et à la culpabiliser par téléphone. Elle a des copines mais aucune n’arrive à la cheville de Rose, sa meilleure amie, solidaire de ses misères quotidiennes. Elle est terriblement fleur bleue et ne désespère pas de rencontrer l’homme idéal, ce à quoi elle s’emploie activement (bars, salles de gym, clubs d’œnologie, Meetic…). En attendant, elle pleure devant les films à l’eau de rose.


Joséphine a des tas de malheurs dont elle est bien souvent à l’origine : elle est maladroite, ne gère pas très bien ses relations professionnelles, peine à se faire entendre, fait des gaffes assez embarrassantes, et enchaîne les faux-pas dans sa vie amoureuse. Elle est en quelque sorte l’artisan de son propre malheur, mais veille à ne surtout jamais tirer de leçons de ce qui lui tombe dessus. »


Commentaire

Quand je vois les BD de Pénélope Bagieu en format poche, je saute dessus.  C’est une relation cause-conséquence inéluctable!  Parce que je sais que je vais sourire et que ce sera une lecture amusante, sans prise de tête.  J’aime beaucoup le dessin de Pénélope Bagieu et les expressions et les positions de ses personnages me font toujours rire. 


Même si les deux personnages sont bien différents, on retrouve quand même plusieurs aspects de « Ma vie est tout à fait fascinante » dans les situations, dans la façon de parler des petits événements quotidiens qui, traités d’une certaine façon, deviennent drôlatiques.   Les blagues sont courtes: généralement une page, parfois deux et cette héroïne, dans la trentaine, célibataire pas par choix et qui aimerait bien changer la chose, gaffeuse à souhait, m’a parfois fait penser à Bridget Jones française.  Ses copains sont francs, drôles et elle a un collègue hyper désagréable, tellement que ça en devient drôle!  Elle est obnubilée par la recherche d’un mec et ne pense qu’à ça! La planche avec le curé m’a fait mourir de rire!!


Contrairement à « Ma vie est tout à fait fascinante », il y a une histoire suivie dans cet album.  J’ai toutefois préféré les aventures de Pénélope Jolicoeur car cette dernière est plus assumée dans son personnage et ses déboires me font davantage penser aux miens. Par contre, les aventures de Joséphine sont inédites.


Un deuxième tome est sorti il y a peu… je le lirai certainement quand il sera en poche, pour un bon moment de détente!