Ok, avouons-le d’emblée, je ne connais rien en cinéma et en télévision. Aucun critère objectif, aucune idée des prises de vues et de choses du genre. Bon, vous me direz qu’en littérature, je ne vaux guère mieux mais croyez-moi, c’est pire en cinéma.
Alors si cette semaine je suis le thème officiel de The broke and the bookish pour le Top Ten, il ne faut pas s’attendre à des miracles ni même à de l’originalité. C’est pas comme si j’écoutais souvent la télé. En fait, si je savais comment l’ouvrir, ça aiderait. Elle est définitivement bloquée sur le DVD et je ne sais pas comment la faire basculer sur télé. À chaque fois, je regarde mes 5 télécommandes (nécessaires, selon les experts) d’un air désespéré et j’abandonne… ou je vais écouter chez des copains.
Go pour le Top Ten de mes adaptations préférées.
1. Gone with the wind – adapté du roman de Margaret Mitchell
Il ne pouvait pas être ailleurs qu’en premier, ce film. Je l’ai vu ado, j’ai eu des posters et des images du film plein ma chambre pendant des années. Il y a eu des coupures obligées, des trucs adaptés mais le principal y est et Hollywood a résisté à la « belle fin », ce qui, à l’époque, était quand même quelque chose. Les robes de Scarlett sont fabuleuse et j’adore Rhett et Mammy dans ce film. Sans compter Vivien Leigh qui fait une Scarlett plus vraie que nature. Bref, j’aime le côté grandiose, le côté Golden Age d’Hollywood, j’aime.
2. Lord of the rings – adapté des romans de J.R. R. Tolkien
Certains disent qu’ils sont nuls, moi, je les ai trouvés géniaux. Bon, je ne suis pas une grande connaisseuse, je n’ai lu les romans que 4-5 fois et je ne peux en réciter aucun bout par coeur, je ne peux nommer tous les elfes en ordre alphabétique ni l’arbre généalogique des personnages. Mais pendant les films, j’étais dedans. Les combats, le côté épique et Viggo, Viggo (soupir).
3. Pride and Prejudice (BBC) – adapté du roman de Jane Austen
Ce que j’ai pu aimer cette adaptation, qui respecte l’esprit du roman d’Austen tel que je le conçois. Bien entendu, l’accent est mis sur Lizzie et Darcy mais il n’y a pas que ça, on se sent dans la campagne anglaise, Colin est génial en Darcy un peu coincé et j’ai adoré l’interprétation de Jennifer Ehle avec son regard malicieux. Il n’y a que l’actrice qui joue Jane que j’aime moins. J’aime que ce soit bien planté dans l’époque (à mes yeux à moi hein.. .je suis loin d’être une spécialiste).
4. Bleak House (BBC) – adapté du roman de Charles Dickens
Il fallait bien une adaptation de Dickens et celle de la BBC, avec Gillian Anderson dans le rôle de Lady Dedlock, est celle que j’ai préférée à date. Bon, il manque quelques scènes kultes mais on retrouve l’ambiance, autant à Londres que dans les domaines de la campagne et surtout, on y retrouve quelques touches d’humour « à la Dickens ». Lors de ma première écoute, j’ai eu du mal au début parce que je venais de lire le roman et que je bougonnais à chaque fois qu’il manquait un truc qui me plaisait particulièrement (mon billet est very assassin, d’ailleurs. Je ne suis pas toujours cohérente). Sauf que je l’ai quand même vue 4 fois, cette série et qu’elle a donné le goût de lire Dickens à trois personnes de ma connaissance. On perd un peu du côté « critique sociale », plus dilué mais c’est ma foi très réussi. Adapter cette histoire complexe, remplie de scènes un peu disparates mais succulentes, c’était tout de même quelque chose.
5. North and South – adapté du roman d’Elizabeth Gaskell
Cette fois, il s’agit bel et bien d’une adaptation parce que bon, « c’est pas tout à fait pareil comme dans le roman ». Mais on retrouve la critique sociale et on sent réellement le vent de changement, le bouleversement. Richard Armitage m’a parfaitement convaincue avec son regard de braise son jeu d’acteur, Margaret est très convaincante et j’ai autant aimé Nicholas Higgins que dans le roman. J’ai adoré.
6. Le club Jane Austen – adapté du roman de Karen Joy Fowler
Ce n’est pas que le film soit siiii extraordinaire (même si je l’ai beaucoup aimé)… c’est juste que je l’ai trouvé meilleur que le roman, et juste pour ça, ça valait la peine que ce soit souligné. Il m’a donné le goût de lire Ursula LeGuin, d’ailleurs. Chose que je n’ai pas encore mise en pratique, comme la plupart de mes résolutions!
7. The remains of the day – adapté du roman de Kazuo Ishiguro
J’ai adoré le film, l’atmosphère so british, Anthony Hopkins et Emma Thompson, ces paysages et ce jeu en retenue. Bien entendu, le livre va plus loin, suggère davantage, mais ce film m’a conquise.
8. Harry Potter and the philosopher’s stone – adapté du roman de JK Rowling
Je sais, les avis sont mitigés. Et les films sont selon moi inégaux. Mais ce premier film a pour ma part réussi à me plonger dans ce monde magique. Je voulais visiter Poudlard et l’atmosphère était juste parfaite. Je le revois à chaque temps des fêtes. Les trois enfants sont encore super mignons dans cette partie, le quidditch m’a fascinée et cette grande salle… j’ai adoré. Et non, je ne parlerai pas duuuu tout de la brève apparition de David Tennant dans le 4e volet de la série. Jamais je n’oserais ploguer David dans un billet où il n’a aucun rapport, voyons… ce n’est pas mon genre.
9. The princess bride – adapté du roman de William Goldman
Juste pour l’accent espagnol d’Inigo Montoya, ça vaut le coup. Et pour voir André le Géant en Fezzik. Ce film est une totale parodie des contes de fées, kitsch à souhait et volontairement. Bouton d’or est aussi nounoune que dans le roman et les méchants aussi méchants… bref, un délice. Par contre, ceux qui s’attendent à de superbes images dignes d’un film des années 2000, heu… c’est pas tout à fait ça, hein!
10. Les liaisons dangeureuses – adapté du roman de Choderlos de Laclos
Pour la performance de Malkovitch… adapter un roman épistolaire (ok… ils sont partis de la pièce… mais quand même), c’était quelque chose et cette adaptation m’a beaucoup rejointe. Voir Valmont et la marquise de Merteuil manipuler tout le monde m’a fascinée et j’ai beaucoup aimé tout le visuel du film. Bref, j’adore. Et il faudrait d’ailleurs que je revoie.
11. Les hauts de hurlevent – adapté du roman d’Emily Brontë
Pour Laurence Olivier. J’ai dû voir ce film 100 fois. Bien entendu, c’est daté, c’est adapté et tout et tout… mais Laurence, quoi…
Je sais, ça fait 11. Mais 11, c’est super près de 10, comme chiffre, je trouve. Non?
Et vous, quelles sont vos adaptations préférées? Les pires?