Top Ten Tuesday – 33 – Ces livres que tout le monde a aimés… sauf moi!

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Idée originale chez The broke and the bookish, repris en français chez Iani.

 

J’avoue que je n’étais pas super inspirée pour ce thème.  Je suis même certaine de ne pas arriver à 10 romans.  En fait, c’est assez simple, je suis super bon public.  Trop, disent certains.  Mais il y a une raison pour ça.  Un copain m’a déjà dit que quand j’ouvre un livre « I’m determined to be pleased ».  Je VEUX aimer ça.  Sauf que dans cet état d’esprit, je me permets souvent de voir les faiblesses d’un roman… mais d’aimer quand même.  Comme si je me permettais de passer outre les répétitions, les personnages prévisibles, les intrigues cousues de fil ou les tics d’écriture pour vivre une histoire, tout simplement.   Alors bon, du coup, sans tout aimer (je choisis beaucoup mieux qu’avant mes romans… j’ai de moins en moins de déceptions), je déteste rarement un truc. 

 

Allons-y donc pour les romans que presque tout le monde a aimé… sauf moi.

 

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1.  Confessions d’une accro du shopping – Sophie Kinsella

Ok, j’avoue tout, j’ai été INCAPABLE de le terminer.  Pourtant, plein de copines ne juraient que par ça.  Pour ma part, après plein de pages où la fille veut 1) Un homme 2) De l’argent, beaucoup beaucoup d’argent, je n’en pouvais plus.  Je déteste entendre parler d’argent et de combines pour avoir de l’argent.  Bref, tout le monde a ri comme des fous, moi j’ai failli garrocher le livre au bout de mes bras.  Seules les lettres de son banquier m’ont fait un peu rire…

 

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2.  Sa majesté des mouches – William Golding

Un classique jeunesse, à ce qu’il paraît.  Moi j’ai trouvé ça pénible.  Peut-être l’ai-je lu dans une mauvaise période.  Probablement.  Mais tant de cruauté m’a rebutée.  Même si je sais bien que les enfants peuvent être souvent très cruels.  Du coup, je ne peux pas lire ça. 

 

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3.  Le passage – Louis Sachar

Il y avait une ambiance de désert et de Far West… tout pour me plaire.  Au lieu de ça, je me suis ennuyée comme pas possible dans ces trous.  Même l’histoire d’ancêtres m’a paru sortir d’une boîte à surprises (même si en fait, non, quand j’y pense, c’est plutôt bien construit) et je n’ai strictement pas vu l’intérêt.  Mais des tas de petits garçons adorent ainsi que leurs profs et leurs parents.  Pas moi. 

 

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4.  Le libraire – Gérard Bessette

Un classique québécois.  J’espérais entendre parler livres, être dans une bibliothèque poussiéreuse et mystérieuse… au lieu de ça, j’ai eu tout autre chose.  Qui ne correspondait visiblement pas à mes attentes.  Ennui profond, encore une fois.  Oui, je sais, c’est mal. Mes Amis qui Savent Lire me disent que c’est un chef d’oeuvre. Il faudrait probablement que je le relise d’ailleurs… juste pour voir si j’aimerais davantage maintenant que mes attentes sont plus réalistes. 

 

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5.  The Cinderella Society – Kay Cassidy

J’avais lu plein de super billets sur la blogo anglophone… et le moins qu’on puisse dire c’est que je n’ai pas accroché.  On me parlait de Girl Power et moi j’ai trouvé que c’était goody-goody power.  J’ai trouvé ça cliché, j’ai trouvé que c’était un livre de croissance personnelle déguisé en roman, j’ai trouvé qu’on me faisait la morale et surtout, j’ai trouvé ça complètement débile.  Genre « nous on t’aime, tu es géniale, nous t’acceptons, il n’y a qu’à te trouver ton « signature style » et tout le monde va t’aimer »… quand les filles la connaissent depuis deux grosses heures.  Yep, son moi profond est certainement ressorti… Bref, pas aimé.  Voilà, c’est dit. 

 

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6.  La valse lente des tortues – Katherine Pancol

Encore une fois, j’ai peur, là.  Vous savez quoi?  Joséphine, le personnage principal, m’a tellement, mais TELLEMENT énervée avec ses « je fais pitié et tout le monde il est méchant avec moi » que je lui aurais botté le derrière.  Ajoutez à ça une histoire d’Einstein qui sort de nulle part et une fausse intrigue policière… bref, c’est parti dans tous les sens et j’ai été profondément agacée.  J’ai dit que je n’aimais pas les héroïnes qui se plaignaient tout le temps et qui faisaient tout le temps leur victime?

 

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7.  Les jumelles de Highgate – Audrey Niffeneger

Un roman qui commençait bien… un cimetière, Londres… pour finalement partir complètement en vrille avec un fantôme désagréable et une finale qui m’a vraiment agacée.  Le livre A volé à travers une chambre d’hôtel à certains moments donnés.  J’ai espéré tout le long que l’auteur ne fasse pas ÇA… et oui, voilà, c’était tout à fait ça.. PFFFFF.  Pour moi, la meilleure chose dans ce livre c’est qu’ils disent que David Tennant est sexy en Doctor Who.  Ceci dit, je me sens un peu seule parce que tous les billets sont positifs.

 

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8.  Les aventures des orphelins Baudelaire – Lemony Snickett

Ok, j’ai déjà dit que je n’aimais pas les personnages qui s’érigeaient en victime.  Ben autre aveu, je n’aime pas les « suites de malheurs » et les « adultes dont le but principal et implacable dans la vie est d’emmerder des enfants ».   Non mais vous n’avez pas plus intéressant à faire? Vous direz que j’ai aimé Oliver Twist, dans le genre… sauf que bon, c’est Charlie… et vous verrez aussi qu’à cause de ça, j’ai beaucoup moins aimé que ses autre
s romans.  Du coup, les orphelins Baudelaire, je n’ai juste pas pu.  C’est un malheur après l’autre, ça ne finit jamais.  Pourtant, les bons mots du bébé me font mourir de rire… mais j’ai trouvé un site qui les cite tous… ça m’a évité les malheurs à n’en plus finir et les orphelins qui font pitié…  Sur ce coup aussi je me sens un peu seule. 

 

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9. Ballet Shoes – Noel Streatfeild

Celui-là, c’est une déception parce que bon, c’est Kathleen Kelly, la super libraire dans You’ve Got Mail qui me l’avait conseillé (spécialement à moi, hein… en même temps qu’aux milliers d’autres amateurs de comédies romantiques) et que finalement, je me suis ennuyée au possible.  Sincèrement,  le salaire relatif d’enfants qui travaillent à Londres m’intéresse ma foi fort peu.  Et encore une fois, on parlait plus d’argent que de ballet… du coup, j’hésite à lire « White Boots » du même auteur, dans ma pile…  Mais je vais retourner voir You’ve got mail, tiens!

 

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10. Un été prodigue – Barbara Kingsolver

L’un des points où Fashion (je ne lui pardonne toujours pas ce qu’elle m’a fait aujourd’hui… pfffff) et moi divergeons.  Ok, je n’ai pas détesté, je n’ai pas piétiné mon roman, ni rien.  Je n’ai aimé qu’une partie sur trois de ce roman et tout le monde s’extasiait pendant le club de lecture pour lequel je l’ai lu.  J’ai eu l’impression d’une leçon de morale sur l’environnement.  Du coup, fini, je cesse de collaborer.  J’ai déjà dit que j’étais super opposante??

 

 

Oups.

J’en ai 10.  Faut croire que j’ai quand même un petit côté bougonneuse bien développé!

 

Je pourrais aussi en dire long sur les livres que j’ai « moins » aimé que tout le monde… Que ce soit Aurélie Laflamme (il FAUT que je réessaie le tome 2 d’ailleurs) ou la fin de Vampire Academy… ou celle de la trilogie de Jenny Han… (oui, je pense que j’ai du mal avec les finales… surtout quand je trouve ça trop « facile »)…  mais je vais m’arrêter là parce que dans quelques minutes, pour les lecteurs français, ce ne sera plus jeudi et je ne serai donc plus légitime!  Et celles qui disent que j’ai perdu depuis longtemps mon statut de blogueuses légitimes ont le droit de rire! 

 

La semaine prochaine, le thème est le premier TTT que j’ai fait, il y a plus d’un an… je vous redonnerai le lien… et je me trouverai un thème un peu bizarre à moi de moi!

 

Et vous, quelles sont vos grosses déceptions « parce que tout le monde a aimé »?

Goodnight Tweetheart – Teresa Medeiros

Goodnight TweetheartPrésentation de l’éditeur (traduite, coupée et interprétée par moi)

Abigail Donovan aurait pourtant beaucoup de choses à faire.  Entre autres, écrire son prochain roman.  Abby est l’auteure d’un bestseller et est en train de se remettre d’un presque Prix Pulitzer et du succès instantanéé qui suit l’approbation d’un roman par Oprah.  Mais elle est prise au chapitre 5 et perd sa confiance en elle de jour en jour.   Quand son attachée de presse l’inscrit sur Twitter, elle est intriguée. 

 

Abby est rapidement coachée par l’un de ses « Suiveux » sur Twitter, « MarkBaynard » – un enseignant intelligent et sarcastique en sabatique – et elle découvre la facilité de s’exprimer en moins de 140 caractères.  Et alors qu’elle commence à comprendre les tweets, les retweets, les messages directs (et plein d’autres choses que je ne saurais pas traduire), elle voit également son blocage s’éloigner, autant derrière l’écran que dans la vie.  Après tout, pourquoi devrait-elle passer des heures dans son appartement en fixant son Tweetdeck et en paniquant en raison de sa carrière sur le neutre quand Mark est en train de voyager autour du monde et de vraiment vivre?

 

Commentaire

Cess avait dit le mot magique de « Buffy ».  Ça a été suffisant pour que j’aie envie de lire ce roman.  Bon, plusieurs copines avaient aimé, ce qui n’a pas nui non plu.  Quant à moi, je me doutais que ça avait un rapport avec Twitter.  Oui, je sais, call me Sherlock. 

 

Twitter, je ne connais pas vraiment, en fait, même si j’y suis.  Des fois.  Je n’arrive pas à suivre, je ne comprends rien aux symboles… bref, je connais le vocabulaire mais c’est un peu tout.  Ce n’était donc pas gagné, malgré mon gros faible pour les romans épistolaires.  Et je dois tout de suite avouer que même si je n’ai pas été touchée comme je l’ai été avec Emmi et Léo, même si je ne swoone pas comme les copines, j’ai quand même aimé ce roman rempli de messages de moins de 140 caractères, malgré un début un peu difficile.  Et je vais avoir du mal à expliquer pourquoi sans spoiler… alors je dirai seulement que quand j’ai commencé à me dire que bon, peut-être que…  là, je me suis mise à aimer ça.

 

Donc, il s’agit d’Abby, qui a eu un gros succès, s’est laissée submerger et qui vit depuis plusieurs années en ne faisant presque rien à part déprimer et regarder les mots « chapitre 5 » sur sa page d’ordi désespérément vide. Elle a la confiance dans le 10e sous-sol, est désespérément apathique, refuse de sortir et ne sort jamais de ses sweat pants tachés de café.  Parce que bon, qui pourrait vivre sans 3 frappucinos de  par jour, hein?  Bref, Abby sera bientôt ruinée (après avoir fait la fortune de Starbucks.  Le café.  Pas le taureau.)  Quand son attachée de presse l’inscrit sur Twitter, elle ne sait absolument pas quoi faire avec ça.  Et un illustre inconnu en train de faire le tour du monde va lui donner un coup de main.  Et bon, vous devinerez quand même que ça ne restera pas là.

 

Ce roman est résolument ancrée dans le monde moderne, souvent drôle, rempli de one-liners qui font souvent mouche, de conversations drôles et touchantes, un flirt qui fait sourire et surtout, surtout, plein, plein, plein de références à la pop culture que j’ai adorées.  En effet, comment ne pas sourire quand le chat de l’héroïne s’appelle Buffy the Mouse Slayer!  Et quand le héros cite Dr. Who, j’étais faite.  Les deux ont sans doute écouté trop de télé (et à voir que je les connaissais carrément toutes, ça m’a fait remarquer que bon, moi aussi.  Même si je n’ai pas encore compris le fonctionnement de ma télécommande.) et même si c’est plaqué, je ne peux m’empêcher d’être toute contente de les avoir comprises.  Avant qu’ils ne spécifient quoi que ce soit.  Over important. 

 

Bref, une histoire touchante, sans jamais tomber dans le mélo (même si ça aurait facilement pu), avec beaucoup d’humour et de mots d’esprit.   C’est à la fois mignon et tendre.  So very cute.  J’ai aimé voir Abby avoir à nouveau le goût de vivre et de voir le monde grâce au voyage de Mark.  J’ai aimé la voir reprendre le pouvoir sur sa vie.  J’ai parfois froncé les sourcis aux tweetdates (ça, j’ai du mal.  Vraiment.), je me suis dit que ça allait vraiment trop vite par moments mais je me suis laissée emporter dans tout ça.  Because références, of course. 

 

Et suite à une discussion soooo kulturelle avec Chi-Chi, nous en sommes venues d’un commun accord à donner le conseil suivant à Abby: les pyjamas cute et originaux (avec une photo de Spike dessus si ça peut lui faire plaisir), c’est tout aussi confortable – et beaucoup plus glamourous – que des « coffee stained sweats ».  Vraiment. 

 

Je vous laisse donc sur une de mes « finales » de tweets préférées (l’élément qui m’a le plus plu dans le roman)…

 

Abby_Donovan: Goodnight Principal Synder

Markbaynard: Goodnignt Darla

Abby_Donovan: Goodnight Oz

Markbaynard: Goodnignt Tara

Abby_Donovan: Goodnight Xander

Markbaynard: Goodnignt Drucilla

Abby_Donovan: Goodnight Spike

Markbaynard: Goodnignt Buffy

Abby_Donovan: Goodnight Angel

Markbaynard: Goodnignt Tweetheart

The Paris wife – Paula McCain

The-Paris-Wife.jpgPrésentation de l’éditeur

« Aucun auteur du 20e siècle n’a autant captivé l’imagination populaire qu’Ernest Hemingway.  Ce roman raconte son histoire du point de vue de sa première femme, Hadley.  À travers son regard et sa voix, nous vivons le Paris de la génération perdue et nous rencontrons des personnages fascinants tels que Scott et Zelda Fitzgerald, Gertrude Stein, Ezra Pound ainsi que Gerald et Sara Murphy.   La ville est la toile de fond d’une histoire d’amour et de trahison d’autant plus poignante sachant que, à la fin, Hemingway écrirait à propos de sa première femme  » I wish I had died before I loved anyone but her. » « 

 

Commentaire

Souvent, j’achète n’importe quoi pour n’importe quelle raison.  Un titre, une envie.  Cette fois-ci, c’était le mot « Paris » et le chapeau sur la couverture. Je n’avais aucune espèce d’idée de quoi il était question (parce qu’en plus, je ne lis JAMAIS les quatrièmes de couverture. Ça m’en dit toujours trop) et j’ai été la plus étonnée du monde de voir apparaître le mot « Hemingway » à un moment donné.   Alors voilà, vous savez tout.  Ce livre raconte l’histoire d’Ernest Hemingway, écrivain américain célébré mais disons… particulier.  

 

Si vous connaissez un peu la vie d’Hemingway, vous voyez tout de suite comment ça va se terminer.  Je n’ai lu que quelques trucs de cet Ernest, et ça fait longtemps, en plus.  Ma vision de l’auteur, c’est celle que j’ai pu entrevoir à Key West, quand j’ai visité les lieux qui lui sont destinés.  Celle d’un homme vieillissant, aigri et ma foi fort désagréable, d’après ce que j’avais cru comprendre.  Dans « The Paris wife », c’est le jeune Ernest que nous recontrons.  Un jeune homme dans la vingtaine, exalté, qui veut réussir, qui a des opinions arrêtées et un énorme besoin de reconnaissance et d’approbation, malgré ce qu’il en disait.  Un jeune homme qui se repose sur Hadley, sa femme de 8 ans plus âgée que lui, moins moderne, qui semble plus solide, mais aussi complètement dépendante, dans l’ombre de la flamme qu’est Ernest. 

 

Je vais vous expliquer pourquoi j’ai aimé ce livre.  Parce que ce ne sont pas nécessairement les personnages qui m’ont le plus accrochée.  Ernest fascine mais il est souvent égoïste, détestable, complètement insconscient et égocentrique.  Hadley est quant à elle soumise, passive, prête à tout ou presque par amour.  Quant à Pauline, je ne parviens juste pas à la comprendre.  Et je ne suis pas nécessairement fan du côté malsain de plusieurs relations. Non, j’ai plutôt aimé l’atmosphère « bulle » de ce roman.  La nostalgie qui s’en dégage est palpable dès le début.  On nous présente des années brillantes, des années où Hadley vit son premier amour, celui qui brûle, qui consume.  Paris semble magique, mais aussi vu à travers une brume alcoolisée.  Une atmosphère des années folles un peu désenchantée malgré le clinquant, des personnages artistes, qui vibrent, qui ne sont presque jamais sur le neutre.  Les émotions sont toujours exacerbées.  On a réellement l’impression d’une bulle nettement plus colorée que le reste, une époque plus vivide, que nous regarderons toujours avec une sourire un peu triste à l’idée que ce soit fini, mais que nous ne regrettons pas d’avoir vécue.  J’ai trouvé que l’auteur réussissait très bien à faire naître ce sentiment, malgré que nous sachions que ça ne peut pas bien se terminer.  Que des personnages tellement brisés et blessés ne peuvent pas se faire du bien à long terme. 

 

J’ai aussi aimé lire sur Hemingway, me renseigner à nouveau.  J’aime toujours ces histoires romancées sur des personnages réels.  Ça me les rend toujours plus accessibles et j’ai toujours envie d’en savoir davantage, pour démêler le vrai du faux.  Du coup, ce roman m’a plus.  Il m’a donné le goût de revoir Paris et de lire « Paris est une fête » d’Hemingway. 

 

Je ne sais pas si je le conseillerais à tout le monde mais j’ai beaucoup aimée cette lecture.  Plusieurs déploreront le surplus de détails, de moments un peu inutiles pour bien décrire l’amour d’Ernest et de Hadley mais c’est précisément ce que j’ai aimé.  J’ai aimé vibrer avec eux et ressentir ensuite la trahison, en vouloir à Ernest de sa façon de penser, en vouloir à Hadley de son manque de réaction.  Et j’avoue avoir terminé le roman le coeur lourd.

 

Bref, une agréable surprise!

Challenge Who

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Parce que je suis devenue sage, je ne participe presque plus aux challenges.  Ou alors je dis que je participe et j’oublie ensuite.  Oui, je sais, c’est mal… il me faudrait un système et tout… et je pense que je suis trop paresseus pour ça.   Donc, limite dans les challenges.  Et en plus, fait à noter, c’est la première fois que je participe à un challenge qui vient d’un forum.  Il doit y avoir une brèche dans l’espace-temps!

 

Mais vu le thème de ce challenge, je ne pouvais pas résister.  En fait, oui, je résistais très bien jusqu’à ce que Perséphone me convainque traitreusement et m’envoie sur le sujet du Challenge Who de Korto.  J’entends plusieurs d’entre vous penser: « Non, c’est pas vrai, pas une raison de plus pour nous casser les oreilles – ou les yeux, c’est selon – avec son Docteur (remarquer le possessif ici) ».  Je sais, je sais, il y a déjà le Copino-Challenge « The Unicorn and the wasp », qui consiste à lire tous les Agatha Christie mentionnés dans l’épisode de la saison 4 du même nom.  Il y a aussi les rendez-vous du lundi avec Fashion et Maijo (que, vu que nous sommes les reines des challenges brouillons, nous oublions tout le temps) où nous nous extasions sur un épisode en particulier.   Et mes délires habituels. Qui sont sans fin, of course. 

 

Mais ce challenge est apparu suite à l’annonce de la parution des romans Doctor Who en français.  Au départ, il s’agissait de lire ces romans-là.  Mais comme pour certains – genre, moi – lire le Docteur en français est impensable (j’ai BESOIN de m’imaginer les voix de Nine, Ten ou Eleven quand je lis les romans… et je ne peux juste pas les imaginer en français), il y a eu une petite extension qui s’applique aux Doctor Books en anglais et autre dérivés étranges, sauf les revues.  En plus, c’est limité dans le temps (du 1e février au 31 juillet 2012), ce qui a tout pour me plaire.   Du coup, je participe.

 

Et vous aurez droit à encore plus de Doctor billets.

Je sens que je vais perdre la moitié de mon lectorat.

 

Alors, pour partir à point, voici quelques billets Doctor Who déjà sur le blog. Qui ne comptent pas, of course  Ils sont moins nombreux que je ne le pensais.  Ma santé mentale est donc meilleure que le bruit qui court généralement dans la blogo.  Ou je n’ai pas parlé de tout.  Lucky me.

 

Séries entières

Saisons 1-2

Saison 3

Saison 4

Specials 2009

Saison 6

(Oui, je n’ai pas fait de billet sur la saison 5. Call me weird.  Ça viendra, ne vous inquiétez pas. 

 

Épisodes

Épisodes de Noël

Tooths and Claws – 2×03

The girl in the fire place – 2×05

 

Doctor Books – romans

The Doctor Trap – Simon Messingham

The nightmare of Black Island – Mike Tucker

The stone Rose – Jacqueline Rayner

The stealears of dreams – Steve Lyons

 

Doctor Books – BDs et Comics

Agent provocateur – Gary Russel

 

Doctor Books – documents

Doctor Who – Kim Newman

 

Et je pense que vous ne voulez même pas savoir tous les Doctor-machins qui sont dans ma pile à lire.  En fait, je ne veux pas le savoir non plus, je pense!  Allez, bon challenge!

The bleeding dusk – Gardella Vampire Chronicles – 3 – Colleen Gleason

bleeding-dusk.jpgPrésentation de l’éditeur

« Alors que Rome se prépare pour son Carnaval, lady Victoria Gadella Grantworth de Lacy doit prouver ses talents de tueuse de vampires comme jamais auparavant.  En effet, pour avoir accès aux secrets d’un alchimiste légendaire, les vampires de Rome se sont alliés avec des créatures diaboliques et assoiffées de sang.

 

Victoria se tourne donc vers l’énigmatique Sebastian Vioget, juste au moment où Maximilian Pesaro arrive pour aider ses collègues Venators.  Le désir la met à la merci de Sebastian alors que la loyauté la lie davantage à Max, mais peut-elle leur fair econfiance?  Spécialement quand un séduisant vampire tente de l’entraîner dans l’ombre? »

 

Commentaire

Je vous ai déjà parlé du tome 1 et du tome 2 début 2010. Si j’avais apprécié certains aspects du début de la série, j’ai encore mieux aimé ce tome 3, dans lequel on approfondit davantage certains personnages, qui deviennent du coup un moins stéréotypés.   Entendons-nous, ce n’est pas une série qui concurrence ma série bit litt préférée (que je n’ai plus besoin de nommer tellement je me suis répétée à ce sujet au cours de la dernière année).  Il y a quand même beaucoup de clichés et le schéma des romans est souvent un peu semblable (un méchant, un objet à retrouver, une quête…)  Toutefois, je dois avouer avoir été bien accrochée à ce tome 3. 

 

Si l’histoire et les personnages sont quand même différents, j’aime le côté « Buffyesque » de cette série.  La tueuse de vampires forte et intrépide, qui reste malgré tout une femme avec ses heu… tentations.  Et les vampires qui deviennent des petits tas de cendre avec un « pouf » ma foi so very satisfactory.  Et, of course, les hommes séduisants et mystérieux.   Il y a même un peu d’humour (quoi que je me demande toujours s’il est vraiment volontaire) et ce que je préfère dans cette série, c’est que l’auteur ose tout de même malmener ses personnages et nous offrir des finales « WTF »!  Oui je suis toujours très classy quand je lis.  Je l’admets. 

 

Nous sommes à Rome dans ce tome et nous avons à faire à une incarnation du démon Akvan, qui s’est allié avec les vampires pour ouvrir une porte magique.  D’un autre côté, Victoria semble avoir malencontreusement attiré l’attention de Beauregard, un puissant vampire qui entretient certaines relations avec certains personnages… (oui, je sais, je suis d’une précision folle.  C’est voulu.)  Max est de retour, il a des décisions difficiles à prendre et Victoria doit mettre la main sur Sebastian, qui possède peut-être un certain bracelet. 

 

Oui, ça sent le cliché à 3 km.  Mais je savais exactement à quoi m’attendre et c’était exactement ce que je voulais lire alors je n’ai pas été déçue par cette lecture dans la rome carnavalesque.  Les personnages de Lady Melly, la mère de Victoria, et de ses copines apportent une touche d’humour et nos hommes sont quand même d’une sexytude appréciable.  Et parce que je suis devenue quand même assez experte (même si je suis loin de concurrencer Stephie hein), je dirais que les scènes « hot » sont bien mais sans plus.  Et tout de même assez rare.  Disons que l’élément c… n’est pas nécessairement primordial dans tout ça!

 

Donc voilà.  Et avec cette finale, je veux lire les tomes 4-5.  Heureusement, un petit ange bienfaiteur les a mis dans ma pile il y a presque 2 ans.  Des fois, je m’aime.  Juste des fois!

Le diable dans la ville blanche – Erik Larson

diable-dans-la-ville-blanche.gifPrésentation de l’éditeur

« Un homme construit le paradis sur Terre, l’autre y fait régner l’enfer.

1893: l’Exposition universelle de Chicago est l’occasion pour les Etats-Unis de montrer leur puissance au reste du monde. Au coeur de cet événement sans précédent, le célèbre architecte Daniel H Burnham, créateur du premier gratte-ciel, à qui revient la tâche de créer une cité de rêve, la Ville blanche. On attend près de 30 millions de visiteurs, de nombreuses personnalités, parmi lesquelles Houdini, Frank Lloyd Wright ou Thomas Edison.

Mais, dans l’ombre de l’Exposition, une autre figure accomplit de bien plus noirs desseins : H H Holmes, un jeune médecin apparemment bien sous tous rapports, en réalité l’un des tueurs en série les plus terrifiants de l’histoire du crime, sur la piste duquel se pressent un inspecteur d’une incroyable ténacité et une étrange association, le Whitechapel Club.

Une formidable histoire où l’on constatera, une fois de plus, que la réalité dépasse toujours la fiction. »

 

Commentaire

J’ai ce livre depuis plusieurs mois et, pour une raison bizarre, à chaque fois que je le prenais, je lisais le début, je me souvenais que c’était un document, et je me disais que bon, non, en fait, ce n’était pas le bon moment.  Pas assez de temps, de concentration…   bref, je le reposais toujours sur mon étagère.   Mais voilà, ce sont les vacances de Noël (bon, au moment de la publication du billet, ce ne sera plus les vacances de Noël… mais je l’ai dit souvent, j’ai des billets en avance!), je lis un peu plus et j’avais le goût de varier les styles.  Une copine venait de m’en parler et je me suis dit que voilà, c’était un signe. 

 

Et ça devait en être un parce que j’ai vraiment beaucoup aimé!  Et croyez-moi je n’ai pas trouvé ça lourd du tout.

 

« Le diable dans la ville blanche », c’est d’abord et avant tout l’histoire vraie d’une grande aventure aussi éphémère que magnifique pour ce qu’elle a représenté à l’époque: l’exposition universelle de Chicago de 1893.   Pour ma part, j’avais vu quelques photos de « The white city » sans trop savoir ce que c’était.  Sans surtout m’imaginer que c’était temporaire comme installation.  On a la culture qu’on peut hein!

 

Ce document est rédigé comme un roman.  Un roman où deux personnages qui marquèrent la ville de Chicago de façon – très – différente oeuvrent à leur manière sans jamais se rencontrer.   D’un côté, Daniel Burnham, architecte, qui rêvera et construira la ville blanche et de l’autre H. H. Holmes, arnaqueur et tueur en série qui sera responsable de la disparition de plusieurs personnes pendant la période de l’exposition.  Quand je dis que c’est écrit « comme un roman », c’est que nous croyons vraiment avoir affaire à de la fiction, de par l’écriture qui relate des événements tels qu’ils auraient pu avoir eu lieu s’il y avait eu des témoins.  Il y a certes de l’extrapolation faite à partir des documents réels et de l’étude des personnalités mais la base, ce qui s’est passé, ce n’est pas de la fiction.  Et quand on lit cette histoire de meurtrier en série, c’est ma foi incroyable que ça ait pu se passer comme ça.  Du coup, nous nous trouvons plongés dans une époque différente, dans une mentalité différente et les chapitres sur Holmes sont écrits de façon sobre mais percutante (Neph dit « clinique » et je suis bien d’accord avec elle) qui fait que le personnage, aussi psychopathe et dégoûtant soit-il, réussit à fasciner  (je sais, mon mot est mal choisi) par sa folie et son diabolisme.  Je lisais et je n’en croyais pas mes yeux.  Mais comment a-t-il pu s’en tirer si longtemps de cette manière!

 

J’ai tout de même préféré la partie sur l’exposition universelle, allant même jusqu’à ressentir la fièvre des bâtisseurs, qui ont fait sortir de terre une splendeur dans un temps record, alors que tout autour, la Chicago noire et pauvre menaçait.  Nous sommes sur un fond de débâcle économique, les chômeurs abondent, les syndicats sont plus présents et ce contraste entre le désir fou d’une exposition universelle et les conditions de vie alentours est frappante.  Bien entendu, c’est plein de détails, plein de précisions un peu techniques, mais j’ai pour ma part dévoré.  J’ai battu des mains quand j’ai lu le nom du constructeur de ce qui devait « rivaliser » avec la tour Eiffel de l’expo de 1889 et quand j’ai réalisé ce que c’était.  Et j’ai vraiment été triste à la fin de l’expo quand toutes ces beautés ont été laissées là, pour être détruites.  Parce que c’est fou, quand même, toutes les ressources, tout ce qui est entrepris pour une expotition universelle, alors que tous savaient très bien que ce n’était que pour quelques mois. 

 

Bien entendu, on pourra se questionner sur l’association entre Holmes et l’exposition mais bizarrement, même si le lien n’est que très ténu, La juxtaposition des deux événements nous offre un panorama élargi et nous permet de dresser un meilleur portrait de l’époque, qui n’était pas que grands événements et soupers de luxe.  Chicago, avec sa croissance folle, son armée d’ouvriers et de jeunes femmes seules qui arrivaient pour travailler, devient vivante, en dedans et en dehors de l’enceinte de la ville blanche.

 

Bref, une lecture qui m’a beaucoup intéressée, qui m’a appris beaucoup de choses et qui, en plus, m’a fait passer un très bon moment de lecture.  Quelques photos, prises sur le net (je ne sais malheureusement plus où) pour vous donner une idée de l’ampleur de la chose.

 

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Logo challenge gilmore girls Karine

Challenge Gilmore Girls 6/3

De Cape et de Crocs – Actes 8-9 – Ayroles et Masbou

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De-Cape-et-de-Crocs-9.jpgPrésentation de l’éditeur

Acte 8

Explorant les étranges cimes nuageuses de l’immense îlot d’Oxymore, messieurs de Maupertuis et Villalobos retrouvent enfin le mystérieux Maître d’Armes. Mais l’homme a le sang chaud, le verbe haut, la lame prompte… Comment va-t-il réagir aux provocations d’Eusèbe ? Acceptera-t-il de réorganiser la défense du royaume sélénite ? L’heure est grave, car le fourbe prince Jean et l’infâme Mendoza ourdissent de sinistres projets : sur le paisible astre lunaire plane l’ombre de la guerre.

 

Acte 9

Les légions du sinistre Mendoza ont investi la capitale sélénite. L’infâme prince Jean est désormais le maître absolu de la Lune.
Pour les rares rescapés de l’armée royale, tout espoir semble anéanti. Tout espoir ? Voire. Car il est une chose que Monsieur de Maupertuis et ses amis ont su conserver intacte dans le désastre : leur panache.

 

Commentaire

Je ne vais pas être ofiginale par rapport à mes autres billets.  J’ai A-DO-RÉ.  C’est toujours un petit plaisir égoïste pour moi que de lire ces BDs.  Bon, peut-être pas si égoïste que ça parce que je partage allègrement mes enthousiasmes délirants sur divers réseaux sociaux à chaque fois, n’est-ce pas!

 

Nous étions donc sur la lune, à la recherche du Maître d’Armes, terrien reconnu pour ses talents d’escrimeur, de rimeur et de bretteur.  Et à la fin du tome 7, il semblait ne pas remarquer les remarques du – toujours sooo cute – Eusèbe sur un certain appendice (et ne pensez pas mal, là… c’est une BD familiale, na!).  Tout le monde a depuis longtemps compris qui est le fameux Maître d’Armes, ce qui nous laisse entrevoir les délices d’alexandrins et de références que ça implique.    Nous avons donc droit à trois « Cadets de la lune » au costume et à la physionomie rappelant ceux des trois mousquetaires, à un homme masqué de fer ainsi qu’à une trop géniale « bataille des thyropylles » où quelques vaillants personnages doivent garder un étroit passage contre des armées de mimes (ça ne vous rappelle pas quelque chose?  Je sautillais toute seule dans mon divan). 

 

C’est aussi une ode au langage et à l’expression, où l’auteur s’amuse comme un petit fou avec les figures de style, les genres littéraires et la grammaire.  Impossible de ne pas réagir à ce qu’est en train de devenir ce monde sous la coupe d’un souverain qui souhaite enlever la liberté d’expression, grande valeur du monde lunaire.  

 

Encore une fois, les références historiques, cinématographiques et littéraires sont nombreuses, pas toujours expliquées… et donc encore plus appréciées.   Et Jainaxf m’apprend que le tome 10 sort en janvier prochain (j’écris ce billet le 11 décembre ;)) ).  O joie!

 

À ne pas manquer!

 

Mes billets – un peu répétitifs – sur les premiers tomes

Acte 1

Actes 2-3

Actes 4-5

Actes 6-7

 

The curse of the Pharaohs (La malédiction des pharaons) – tome 2 – Elizabeth Peters

Curse-of-the-Pharaohs.jpgPrésentation de l’éditeur

« C’était bien l’intention de Sir Henry de poursuivre ses fouilles à Louxor jusqu’aux fondations de l’édifice pour s’assurer que la sépulture n’avait pas été découverte lors de la précédente expédition. Et de fait, à peine les ouvriers s’étaient-ils mis à l’œuvre que leurs pelles dégagèrent la première marche d’un escalier taillé dans le roc.  Le Times en fit un compte rendu détaillé en page trois. La dépêche suivante, en provenance de Louxor, eut droit en revanche à un gros titre en première page.

Sir Henry Baskerville était allé se coucher la veille en pleine santé. On l’avait retrouvé le lendemain matin dans son lit, rigide et sans vie, le visage déformé par l’épouvante. Sur son front, on reconnaissait, grossièrement dessiné avec du sang, un uræus, le cobra sacré des anciens Egyptiens, le symbole divin des pharaons. « 

 

Commentaire

D’abord, je ne lis pas ce genre de série pour l’intrigue en soi, qui est bien montée mais pas forcément l’élément le plus délectable du roman.   J’ai lu le tome 1 il y a plus de 2 ans, j’ai acheté immédiatement le tome 2… et pour une raison étrange, c’est ce livre que j’ai choisi de lire pendant mon RAT de Noël (vous remarquerez sans doute que j’ai toujours autant de billets d’avance, n’est-ce pas!)

 

Ce tome nous emmène quelques années après le tome 1.  Ramsès Emerson est âgé de 4 ans et c’est ma foi tout un numéro.  C’est un enfant précoce qui a sans doute les gènes d’archéologue de son père mais disons que dans une maison, c’est quand même quelque chose, comme les invités d’Amelia s’en rendront sans doute compte lors d’un « thé » so british.  Supposément.    Amelia et Emerson reçoivent donc la visite de la veuve d’un patron de l’archéologie, Sir Henry Baskerville, qui a été retrouvé mort dans son lit suite à la découverte d’une tombe.  Ce sera pour Emerson et Amelia, qui tentent d’être de parfait petits anglais (« tenter » est ici le mot-clé de la phrase) l’occasion de retourner à l’Egypte et à leurs chères fouilles.  

 

L’intrigue a des points communs avec le premier tome.  Des spectres (une momie, une dame en blanc), des superstitions.  Mais tel que mentionné plus haut, ce n’est pas pour ça que je lis cette série.  C’est pour l’Egypte, bien entendu (l’auteure est égyptologue et sa description de l’Egypte de l’époque est super intéressante, efficace sans jamais paraître pompeuse.  J’adore) mais surtout pour Amelia et Emerson, que j’adore d’amour intense et qui me font rire de façon incroyable.  

 

Vous vous rappelez d’Amelia?  Mariée sur le tard, profondément sûre d’elle-même et indépendante mais tout aussi profondément british par certains côtés, elle est hilarante.   Parce que, c’est bien connu, tout ce qui n’est pas Amelia, ou Anglais, c’est le Mal.  Elle a une relation avec Emerson que j’adore, avec sa façon d’arranger les choses à sa manière et de gérer ses crises de colère (j’adore Emerson… il me fait mourir de rire) prévisibles.  Elle mène tout son petit monde à coup de parapluie et a des réflexions complètement énorme, le tout très sérieusement.  C’est qu’elle ne se prend pas pour n’importe qui, notre Amelia!

 

Bref, je veux les autres tomes.  Pour l’humour pince-sans-rire et les personnages.  Et pour m’imaginer un Ramsès de 5 ans lâché lousse en Egypte… ça promet!

Blacksad – 1 – Quelque part entre les ombres – Canales/Guardino

Blacksad-1.jpgPrésentation de l’éditeur

« Parfois, quand j’entre dans mon bureau, j’ai l’impression de marcher dans les ruines d’une ancienne civilisation.  Non à cause du désordre qui y règne, mais parce que certainement cela ressemble aux vestiges de l’être civilisé que fus jadis. »

 

Commentaire

Si j’ai acheté cette BD, c’est entièrement et totalement la faute à ma copine Yueyin, qui me l’a fait feuilleter dans les rayons d’une librairie montréalaise.  J’ai été charmée par l’atmosphère sombre et par ces images tellement parlantes et sitôt de retour chez moi, je me suis précipitée chez mon libraire-à-moi pour l’acheter. 

 

Et j’ai bien fait.

Parce que c’est ma foi très bien.  Très, très, très bien!

 

Blacksad, c’est un inspecteur.   Qui résout des enquêtes, donc. Oui, un chat.  Tous les personnages sont des animaux ici, mais même si c’est un élément important de l’histoire, on oublie presque tellement ils sont humains. 

 

Si l’histoire est bien et si j’ai eu l’impression d’entendre la voix off et un peu bourrue du narrateur (le chat, donc) tout au long de la BD (beaucoup de « voix off ».  Des dialogues mais pas tant), ce sont surtout les images qui m’ont totalement et complètement accrochée.  Une atmosphère très sombre, des couleurs représentatives des émotions des personnages, souvent monochromes ou presque.  On se croirait dans un vieux film un peu noir des années 50.    Il y a des détails, on ressent parfaitement l’époque et on se croirait dans le milieu pas très net où se meut le personnage principal, qui semble démoli par son passé, même si tout ne nous est pas révélé ici.

 

Les expressions des personnages sont particulièrement réussies, il y a un mouvement incroyable dans les planches, c’est vivant, on s’attendrait à les voir bouger.  J’ai rarement autant eu l’impression de voir un film en lisant une BD. 

 

Du coup, je veux les autres tomes.

Et je visiterai donc ma librairie très bientôt!

Merci Yue pour la découverte!

Top Ten Tuesday – 32 – Les lieux que les livres nous ont donné envie de visiter

Top Ten Tuesday 2

Idée originale de The broke and the bookish, repris en français officiellement par Iani


J’étais certaine d’avoir déjà fait ce Top Ten mais il semblerait que non…  Des fois, ma mémoire me joue des tours.  Ou alors je voulais le faire, j’avais commencé à y penser… puis j’ai oublié.  As usual.  Alors bon, allons-y pour mes visites rêvées. 

 

D’abord, comme il ne faut pas perdre nos bonnes habitudes, racontons un peu notre vie.  Quand j’étais ado, j’avais deux grands rêves romanesques… visiter Paris et Londres. C’est fait depuis.  À quelques reprises, même.  Mais il demeure qu’à chacun de mes passages à Paris, il FAUT que j’aille faire mon petit pélerinage à Notre-Dame (juste pour m’exclamer « mon dieu qu’elle est belle ») et à l’opéra de Paris (au cas où le fantôme traînerait dans le coin).  Paris, pour moi, c’était LA ville de mes romans, de mes histoires de rois, de princesses et de mousquetaires.  Quand à Londres, c’était la ville de Dickens, c’était les pubs, la bière, les fish and chips (après en avoir mangé pendant un mois, j’avoue qu’ensuite j’étais quand même contentée).  Le rêve.  À chaque fois.  Après avoir lu Outlander, je voulais absolument visiter les Highlands, ce qui est fait, également.   Et Bath.  Because Persuasion.  Quant à la Barcelone de l’ombre du vent, j’avoue qu’elle ne pas pas déçue.  Du moins ce dont je me souviens.  Et je peux vous confirmer qu’il y a définitivement beaucoup de rues à Barcelone.

 

Mais c’est déjà fait.  Donc, ça ne compte pas dans mon TTT de cette semaine.  Sauf que c’était quand même mes plus grands rêves de lectrice.  Allons-y pour ceux que je n’ai pas encore vus.

 

1.  Le Tardis.

Tsssss… il y a des livres Doctor Who.  Ça compte.  Et du Tardis, je pourrais visiter New New New […] York, où l’herbe sent la pomme (idéalement pas juste le motorway, par contre), je pourrais voir une pièce de Shakespeare au vrai Globe, je pourrais aller faire une petite incursion dans le monde de mes romances so british et saluer Dickens.  Yep, ya plein de possibilités quandon a un Tardis, en fait. Avec un Docteur dedans of course. (Promis, c’était la première et dernière allusion au Doctor dans ce billet)

 

2.  La forêt de Lothlòrien – Lord of the Rings  – Tolkien

Il y a tout plein d’endroits que je voudrais visiter dans la Terre du Milieu.  De Fondcombe aux maisons rondes des Hobbits.  Mais à ma première lecture, j’en rêvais de cette forêt.  Sérieusement.  Du coup, j’aimerais bien y faire une petite balade.  Et bon, si j’y croise quelque sexy elfe, c’est un gentil bonus.  Et si par hasard Aragorn (with armure of course) est en visite, alors c’est le rêve!

 

3.  Atlanta – Gone with the wind – Margaret Mitchell

Mais juste avant la guerre de Sécession.  En fait, c’est bizarre parce que je me refuse à aller à Atlanta maintenant.  Il paraît que c’est super urbain et qu’on ne reconnaît plus rien du tout de ce qui était décrit dans mon roman culte d’adolescence.  Du coup, je veux garder mes images.  Mais aller voir les plantations hors de la ville, Twelve Oaks et Tara, voir Peachtree Road et Five Points comme dans le temps, je veux bien, en fait.  Je vais avoir besoin du D… oups… j’avais dit fini hein.  Je tiens promesse.

 

4.  New Orleans – Trilogie des sorcières et aussi les vampires- Anne Rice

Je pense que je vais toujours regretter de ne pas y être allée avant les inondations.  Mais quand j’ai lu Anne Rice (j’ai eu une période super passionnée, en fait…  qui a duré jusqu’à ce qu’elle ait son gros trip mystique… et j’ai abandonné), c’était mon rêve.  J’ai tourmenté, tenté de convaincre… et ça n’a jamais fonctionné.  Mais un jour, j’irai voir ce fameux quartier français.  Juste pour me faire peur.

 

5.  Istambul – Parle-leur de batailles, de rois et d’éléphants – Mathias Enard

Quand j’ai eu fini de lire ce roman, j’ai eu une envie terrible d’aller voir Istambul. Limite une fascination.  J’avais l’impression de lire à propos d’un autre monde.  Et je veux encore y aller.

 

6.  Barrons Books and Baubles à Dublin – Fever – Karen Marie Moning

Avec Barrons dedans, of course.  Je suis même prête à changer mon mon en MacKarine s’il le veut.  Et comme il serait fou de moi, il me laisserait prendre tous les livres que je veux, et je pourrais les lire bien cosy sur un divan, bien installée tandis qu’il me regarderait amoureusement.  C’est beau rêver, n’est-ce pas!

 

7.  Hogwarts – Harry Potter – JK Rowling

Non mais un château avec des tableaux qui parlent et surtout, surtout, des passages secrets et des escaliers qui changent de place!  La salle de banquets, les balais qui volent, les étincelles magiques partout, les dongeons, les elfes de maison.  J’aimerais bien y passer une petite session, tiens.  Et étudier avec Alan Rickman… oups… Snape!

 

8.  The Discworld – Terry Pratchet

Parce que j’ai envie d’être Touriste et d’avoir un Bagage, de rencontrer des personnages improbables et de semer des catastrophes partout où je passe.  Et bon, une tortue géante, quand même… avouez que c’est la classe!

 

9.  St. Petersbourg

Parce que j’ai eu une grosse période « Russie » ado.  Yep, j’ai eu plein de périodes ado.  Qui se chevauchaient souvent.  Et dans cette période, j’ai lu un tas de romans d’amour qui se déroulaient sous les tsars à St Petersbourg, romans que je ne retrouve plus et que je ne démêle plus entre eux, en fait.  Depuis, je rêve de visiter cette ville un peu sortie des marais dont le nom pour moi est magique et soooo romantic dans mes souvenirs de petite – et moyenne – fille.  Je sais, c’est bien changé maintenant… mais je suis très capable de partir dans ma tête et de me réinventer toutes sortes d’histoires. 

 

10.  L’orient-Express – Agatha Christie

Quand j’ai lu ce roman d’Agatha Christie, j’ai tout de suite déclaré ensuite : Je veux un jour la faire, cette balade.   Bon, j’ai découvert ensuite que j’étais née un peu trop tard et j’avoue que dans le temps, je pensais que ça partait de l’Inde, je ne sais pas trop pour quoi.  Et que ça passait par la Chine et la Russie (oui, la géographie Europe-Asie n’était pas mon fort)… J’imaginais un train super exotique avec un style on ne peut plus rococo, des tourelles…   Bref, j’étais mêlée.   Mais j’aurais donc voulu y aller!  Et rencontrer Hercule Poirot!

 

Pour une fois, je pense que je n’ai pas trop dérapé.  Pas vraiment, en tout cas.  J’ai failli ajoute
r Pemberley en 10a.  Mais bon, j’ai vu l’endroit ayant servi de modèle.  Et il n’y avait pas Mr. Darcy dedans, with or without chemise mouillée… j’ai été flouée, moi je dis! 

 

Donc, j’ai respecté les règles. Ça change de d’habitude.  Mais du coup, je me trouve un peu plate… quelqu’un a lu jusqu’à  la fin?

 

Et vous, les livres vous ont donné envie d’aller où?