The viscount who loved me (Les Bridgerton -2 – Anthony) – Julia Quinn

Viscount-who-loved-me.jpgPrésentation de l’éditeur (celle de « J’ai lu ».  Je n’ai pas envie de traduire.  Pour le résultat que ça donne…)

« Les Bridgerton sont stupéfaits : le vicomte Anthony veut se ranger ! Et il sait ce qu’il veut : une femme dont il ne risque pas de tomber amoureux, car l’amour est subalterne dans le couple.

Edwina Sheffield est la reine de la saison, c’est donc elle qu’il épousera, et l’affaire sera réglée. Sauf que la demoiselle a une soeur dont l’influence est primordiale. Or, Kate Sheffield oppose son veto : un débauché comme Anthony n’est pas un parti convenable pour Edwina. Ce dernier est offensé. Lui, le célibataire le plus convoité de Londres, indésirable ? Pour qui donc se prend cette péronnelle, qui ne connaît rien à la vie, pour oser le critiquer ? Il va lui prouver qu’il est irrésistible ! »

 

Commentaire

Après avoir découvert le style de Julia Quinn dans le tome 1 de la série des Bridgerton (The duke and I), j’avais bien envie de renouer rapidement avec les personnages et surtout avec l’humour de Julia Quinn.  J’ai été bien servie avec ce tome 2, vu que l’on retrouve tous les éléments qui m’ont fait aimer le premier. 

 

Les Bridgerton sont donc une famille de 8 enfants que leurs parents ont décidé de nommer… en ordre alphabétique.  Il ne faudrait surtout pas se tromper, voyez-vous.  Ce second tome nous fait rencontrer plus avant Anthony, l’aîné des Bridgerton, celui-là même qui ne voyait pas d’un très bon oeil le mariage de sa petite soeur Daphne avec un terrible mauvais garçon, son ami le Duc Simon.   Imaginez-vous qu’Anthony, à la tête de la famille, a décidé de marier.  Il la veut jolie, pas trop stupide, décorative.  Et surtout, il ne veut pas tomber amoureux d’elle.  Car, imaginez-vous qu’Anthony est en fait un Homme Blessé qui ne s’est jamais totalement remis de la mort de son père et qui a la certitude qu’il ne vivra pas plus vieux que celui-ci.  Bizarrement, je ne peux pas vraiment me moquer de ce genre de certitudes étranges et fondées sur rien du tout… plusieurs comprendront.   Du coup, notre vilain garçon ne veut pas prendre de risques, vous comprenez. 

 

Il a donc arrêté son choix sur Edwina Sheffield, le hit de la saison, qui correspond tout à fait à ce qu’il recherche, selon lui.  Il y a par contre un hic: sa soeur Kate.  Vieille fille en devenir, elle a bien compris qu’Anthony s’intéressait à sa petite soeur et n’est pas du tout  d’accord.  Selon elle, Edwina mérite un homme qui l’aime réellement.  Il va donc falloir qu’Anthony tente de l’amadouer.  Et bon, tout le monde voit bien venir la suite, n’est-ce pas!

 

Julia Quinn mentionne en préface que pour aimer une héroïne de romance, il faudrait que celle-ci puisse être sa meilleure amie.  C’est aussi mon cas.  Et c’est ce qui fait que j’aime beaucoup ses romances.  Kate a une tête forte, des réparties intelligentes et parfois cinglantes et malgré tout, elle n’est pas parfaite.  Elle a ses faiblesses, qu’elle cache généralement assez bien.  L’humour de l’auteur m’a également beacoup plu et j’a-do-re les scènes entre les divers Bridgerton.  J’adore les voir se chamailler, se faire des coups pendables, tout en s’adorant et en se connaissant terriblement bien.   Ici, les deux personnages principaux ont un fort sens de la famille et même si c’est cliché, le portrait d’Anthony face à la mort de son père m’a semblé assez crédible (les idées folles, ça me connaît) et j’ai beaucoup apprécié le personnage, qui a un côté fort responsable et un côté « grand bébé » par moments. 

 

Bon, tout de même, avouons-le, même si ce n’est pas un total copier-coller du tome 1, il y a quand même énormément, énormément d’éléments communs, et pas que dans le ton.  Une jeune fille forte, qui n’entre pas tout à fait dans la moule.  Une mère qui veut marier ses filles.  Un héros tourmenté, un peu débauché, qui ne veut pas s’engager réellement.  Une situation compromettante… Bref, ça ressemble beaucoup, malgré des distinctions au niveau des péripéties.  Mais je pense que je continuerai la série exactement pour ça.  C’est une histoire que j’aime lire, en fait!

 

Et j’ai le tome 3 en français à la maison… ce sera disons… une aventure!

 

Mois anglais 4

Dernière publication pour le mois anglais, qui – théoriquement – se termine aujourd’hui.  Encore une fois, ça se passe en Angleterre, donc ça compte.  Une récap de mes billets un peu plus tard!

Doctor Who – Season 6

Doctor who 6

À part cette image de la pochette, que je trouve ma foi très très bien adaptée à cette saison, toutes les autres images sont des screencaps que j’ai faites moi-même et qui appartiennent dont à la BBC.  Je n’ai donc rien piqué à personne!

 

Elle est ma foi bien étrange cette saison 6.  Pleine de hauts et de bas.  Des moments en fanfare, de terribles questionnements, et plusieurs anticlimax aussi.  Et mon visionnement a été étrange aussi J’ai vu les 5 premiers épisodes en direct, ensuite je n’ai plus été capable de trouver la suite et j’ai décidé d’attendre une version DVD pour terminer.  Du coup, j’ai tout vu en retard.  J’ai limite honte, en fait!  Mais au final, je suis super positive!

 

Je vais donc essayer de ne pas spoiler mais il y a quand même des éléments du début de la série que je peux difficilement passer sous silence si je veux être le moindrement cohérente.  Vous voilà donc avertis! 

 

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En gros, j’ai beaucoup aimé cette saison 6.  C’est d’ailleurs le moment où j’ai commencé à vraiment, vraiment aimer beaucoup Matt Smith (attendez, ce n’est pas le terrible crush que j’ai eu pour David Tennant hein) et à l’apprécier comme Docteur.   Il trouve vraiment ses marques dans cette saison et nous le voyons vraiment comme un Docteur plus sombre, humaniste mais moins mais surtout secret, davantage égocentré (même s’il a le bien des gens et de l’univers à coeur) et manipulateur.  En effet, sous son côté clownesque, nous voyons apparaître un Docteur plus sérieux, ce qu’il  laisse généralement peu voir à ses compagnons, mais que nous voyons, nous, quand il ne se croit pas observé.   Cet aspect me plaît énormément et c’est selon moi l’un des points fort de cette série.   L’époque un peu délirante, drôle et capotée de David Tennant est réellement terminée et la nouvelle série se tient vraiment toute seule.

 

Nous sommes toujours avec Amy et Rory comme compagnons et si Amy est mignonne et tout, elle ne me touche pas autant que Rory qui vraiment est un personnage génial joué par un acteur tout aussi génial (pour l’avoir vu au théâtre cet été, au Globe, il est tout aussi génial sur scène).  C’est mon gros coup de coeur des saisons 5-6, qui éclipse parfois Amy. 

 

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Mais bon, revenons à la saison.  Une saison qui contient un arc qui durera du début à la fin et qui commence dans les premières minutes avec la mort du Docteur.  Sans regénération.  Ça, c’était le spoiler.   Le premier épisode, The impossible astraunaut, part en grande fanfare et m’a laissée sous le choc, vraiment.  J’ai passé toute la saison à me demander ce qui c’était passé et même si j’ai rapidement deviné à la fois qui était l’astraunaute et aussi ce qui s’était réellement passé (c’est une malédiction, je dis), quand même, ça tient en haleine parce que j’aurais ma foi pu me tromper hein!  Donc, tout au long de la série, Amy et Rory ont cette ombre qui leur plane sur la tête (même si on la sent surtout au début de la saison, quand même) et ne peuvent le dire au Docteur (parce qu’il y a une passe hein… il y est quand même, dans la saison, même si on assiste à sa mort au tout début) ce qui s’est passé.   Et rapidement, on se demande QUI est une certaine petite fille.  Et ce qui arrive vraiment à Amy.  Qui est cette femme avec un oeil caché que l’on voit apparaître de temps en temps?

 

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Les Silence, les monstres des deux premiers épisodes sont GÉ-NI-AUX (je veux revoir la saison 5 en entier pour voir s’ils n’y étaient pas avant sans qu’on ne les voit) et font réellement peur.  La façon de marquer leurs apparitions, avec les marques sur les bras est freakantes et je trouve ces épisodes très très réussis.  J’en ai fait des cauchemars.  Les effets sonores sont aussi vraiment réussis.  Et la finale avec River… so, so sad.  

 

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Et là, on est dans ce gros high, on a hâte à l’épisode suivant où il est question de pirates… et bof… il y avait tellement à faire, tellement de références à exploiter et j’ai trouvé ça fait à moitié…   Limite des longueurs.    D’excellentes idées mais un drôle de rythme et une finale un peu décevante.  Sauf pour le Docteur qui retrouve SON grand amour… le Tardis!  Cette scène, j’ai adoré! Pourtant, la marque noire, Yo hoho… je dis, il y avait à faire.   


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Heureusement, l’épisode « The Doctor’s wife » arrive, dans son décor de dépotoir intersidéral, limite steampunk et là, c’est le moment où Matt est devenu pour moi le Docteur.   J’adore la personnification de « Sexy », j’adore l’interaction entre les deux, la façon qu’elle a de s’adresser à lui, j’adore tout.  Gé-ni-al.   Le « beautiful idiot » et la remarque d’Amy « Did you wish very hard » sont des moments adorables.  Et quelle finale. 

 

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Le double épisode suivant, s’il est nécessaire pour la continuité de la série, m’a semblé long, long, long… super classique dans l’intrigue,  une résolution assez facile, avec un réel problèmè de rythme, par contre.  J’adore l’idée d’un certain clone, les allusions aux anciens Docteurs (je tapais des mains toute seule), et j’ai revu tout le début de la saison pour trouver « quand »… et je me pose encore des questions.  Bref, entre ces deux épisodes (dans le 5e, j’ai vraiment trouvé le temps long) que j’ai cessé de voir en direct pour attendre le DVD.  Après un départ si génial, ces épisodes ont été une réelle déception malgré, encore une fois, de bonnes idées et une finale quand même surprenante.

 

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Le côté sombre du Docteur ressort vraiment dans « A good man goes t
o war », avec une ouverture assez trippante mais quand même un faux suspense.  Quelques surprises en finale, même si on sent venir dès le début de l’épisode.  Et vraiment, j’aime Rory d’amour.  Il est génial comme personnage. 
 Vraiment.  La vision qu’Amy a de Rory, c’est aussi très beau.

 

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Let’s kill Hitler, que j’imaginais comme un historique, ne l’est pas vraiment et introduit un concept ma foi très intéressants (les anticorps… j’ai failli mourir de rire).   Plein, plein de références (j’adore la question inconnue), j’adore voir le Docteur en haut de forme et la « Rule 1 » est mise en avant.   J’ai aimé voir certains éléments de mythologie, j’ai aussi aimé voir Rory, Amy et leur amie Mel quand ils étaient jeunes (j’ai failli mourir de rire, en fait).  J’aurais juste aimé que Mel soit introduite plus tôt, ça aurait eu plus d’impact.   Bref, un bon épisode. 

 

J’ai moins aimé « Night Terrors », clairement un épisode qui se tient à lui tout seul, qui explore les peurs d’enfants.  Moins mythologique, agréable à voir, mais sans plus, malgré une scène d’ouverture ma foi très drôle.  Non mais pauvre gars qui voit arriver de « Docteur » dans sa cuisine! 

 

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J’avais de grandes attentes pour « The girl who waited » mais je ne suis pas fan des décors blancs et dénudés.   Encore une fois, j’ai trouvé qu’il manquait de rythme au milieu de l’épisode mais quelle finale.  Très triste, encore révélatrice de la personnalité du Docteur, et Rory, Rory.  Il est définitivement génial.  J’ai vraiment eu de la peine, la scène des mains… les mots de Rory « You’re turning me into you »… Bref, une très belle finale.  Mais un épisode un peu long, quand même…   N’empêche que je veux jouer la musique au piano!

 

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Par contre, même si c’est un épisode « seul », j’ai a-do-ré « The God complex » .   J’aime le jeux de portes et de corridors, la chambre « 11 », le suspense et les personnages secondaires sont super bien.  Encore une fois Rory verbalise de terribles vérités.  Il est conscient de l’aspect sombre et dangereux du Docteur, plus qu’Amy, qui croit en lui, comme l’enfant en elle qui a attendu pendant des années.   Certaines remarques, à propos des batailles qui ne sont pas toutes pour sauver l’univers sont très touchantes.  Prise de conscience encore plus grande pour le Docteur. Et la finale est géniale et déchirante.  Bref, un super épisode. 

 

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L’épisode 12 m’a beaucoup fait rire et m’a donné le goût d’avoir un vrai bébé-neuf et d’apprendre à parler bébé.  J’ai adoré revoir un personnage de la saison 5… avec un bébé!  Il est trop trop cute et j’ai adoré voir le Docteur parler avec lui.  Et le « shhhhht »… ça me faisait mourir de rire à chaque fois.  Un épisode plutôt drôle, en fait, même si le Docteur sent venir sa fin et nous aussi.  Par contre, je me suis dit que ça en faisait beaucoup pour le dernier épisode vu qu’on ne sait RIEN dans celui-ci! 

 

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La finale a été la finale des « oooooh ». 

Oooooh, le décor de Londres avec des ballons accroché aux voitures!

Oooooh, le train de Harry dans les pyramides!

Oooooh, le brigadier Lethbridge-Stewart!

Oooooh, Dickens!

Oooooh, le Stetson (bon, ok, c’était à la fin de l’autre épisode… who cares!)

Par contre, j’avais deviné pour la fin donc pas de « ooooh » pour ça, et j’aurais aimé un truc plus complexe.  J’ai adoré le Docteur en Sauveur de l’humanité (surtout visible au début de l’épisode) et l’idée de base est super.   Mais j’ai quand même un questionnement sur la ligne temporelle.  Certaines scènes sont très émouvantes. 

 

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Bref, si je me relis, une saison 6 que j’ai vraiment beaucoup aimée.  Sombre, axée sur la personnalité du Docteur qui est plus que jamais « Just a madman in a box », malgré quelques problèmes de rythme pour certains épisodes qui comportaient toutefois des idées plutôt géniales.  Je sais que plusieurs trouvent que la saison manque de cohérence mais pas moi.  En fait, j’ai trouvé que tout était bien pensé, que tout se tenait et que même les épisodes moins mythologiques avaient leur raison d’être.  Rory, Amy et River ne sont pas que figurants, Matt Smith trouve vraiment ses marques et on sent la ligne directrice tout le long.   Mon principal point négatif, que je ne peux exprimer clairement pour ne rien spoiler, c’est que je trouve qu’Amy et Rory prennent quand même « bien » un certain aspect de la série.  Il y a quelques allusions mais quand même… quelle résilience! 

 

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Bref, j’ai maintenant super hâte de voir l’épisode de Noël (nous sommes en décembre au moment où j’écris ces lignes) et la saison 7, qui promet, avec la finale.  Et quels mots pour terminer la saison, vraiment.  J’a-do-re!  (Oui, je sais, j’abuse de ce mot dans ce billet). 

 

Et j’ai rêvé de Matt Smith. 

Rien de moins. 

Call me crazy!

 

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Et encore un billet pour le mois anglais.  Non mais je l’ai pris au sérieux, celui-là, hein!

Noughts and Crosses (Entre chiens et loups) – Malorie Blackman

Noughts-and-crosses.jpgPrésentation de l’éditeur

« Callum est un nought – un citoyen de seconde classe dans un monde dirigé par les Crosses.

 

Sephy est une Cross, fille de l’un des hommes les plus influents du pays.

 

Dans leur monde, les noughts et les Crosses ne se mélangent pas.  Et pendant que l’hostilité tourne à la violence, Callun et Sephy peuvent-il trouver un moyen pour être ensemble?  Ils sont déterminés à essayer. 

 

Et alors, la bombe explose… »

 

Commentaire

« Noughts and Crosses », c’est le jeu de Tic Tac Toe. Mais je ne vous apprends sans doute rien. 

 

Ce roman nous plonge dans un univers qui ressemble terriblement à ce qui a été vécu aux États-Unis au milieu du 20e siècle.  Bon, vous me direz que le racisme existe toujours, mais ces événements-ci m’ont rappelé ce que j’ai lu au sujet de l’époque que je viens de mentionner.  Mais à l’envers.  Parce que bon, le fait que les blancs aient été dominants, c’est un coup de dé dans l’histoire hein… il aurait pu en être tout autrement.  

 

Donc, Callum est blanc.  Sephy est noire.  Ils se sont connus enfants, la mère de l’un étant bonne d’enfants pour la mère de l’autre.  Officiellement, il n’y a plus d’esclavage, les droits sont les mêmes.   Même que les blancs peuvent aller dans des écoles pour noirs.   Quelle chance ils ont.  Of course, ils doivent marcher droit, très droit.  Sinon bon, no second chances.  Et même pas de première, parfois.  Impossible de ne pas être interpellé par tant d’injustice, tant de haine gratuite.  Et là, on se dit que la réalité n’était vraiment pas loin de ça.  Ou a-t-elle été pire?

 

Pour moi, la grande force de ce roman a été – avec le transfert de point de vue –  les personnages.  Pas qu’ils soient particulièrement sympathiques, non.  Mais leur ambivalence, leurs ton de gris (ce n’est PAS un mauvais jeu de mot) ont fait que j’ai trouvé ce roman totalement poignant et qu’il est venu me chercher.  Callum et Sephy sont loin d’être parfaits.  Leur bonne volonté les met toujours dans l’embarras, Sephy est parfois complètement naïve et Callum se laisse guider à la fois par la peine et la colère que par la justice.  Il n’y a pas de bon ni de mauvais côté ici…  Mais leurs sentiments l’un par rapport à l’autre sont tellement ambigüs, tellement influencés par les événements, tellement peu clairs qu’ils sonnent vrai.  Pour Callum, Sephy représente tout ce qu’il hait.  Pour Sephy, Callum est aveuglé, il ne la comprend pas, il interprète tout à l’envers et la blesse sans arrêt.     Mais malgré toute la tourmente, les bombes, les accusations, il y a autre chose, d’autres sentiments là-dessous, qui restent, qui évoluent. 

 

L’histoire se passe sur plusieurs années, les points de vue sont alternés entre Callum et Sephy, nous permettant ainsi d’entrer dans leurs pensées.  Il y a beaucoup de violence, certains mots et certains actes font mal.  Le terrorisme est présent mais la fin justifie-t-elle les moyens?   C’est clair, direct, l’auteur ne mâche pas ses mots.  Et le tout fait mal, vraiment mal. Quelle finale. 

 

Et je dirai que, bizarrement, la chose qui m’a le plus interpellée est la scène du plaster.  Plusieurs ne l’ont probablement pas remarquée mais pour moi, cette scène banale a représenté à quel point le racisme – même parfois involontaire de nos jours – est présent dans les petits gestes, dans le quotidien.  Ça et les « oublis » de l’histoire. 

 

De la jeunesse (mais selon moi pas pour les trop trop jeunes… c’est rude, quand même) qui, je l’espère, va déclencher certaines prises de conscience.  Et maintenant, il va falloir que je lise la suite.  Ça adonne bien j’ai une commande à faire tout bientôt.  Oui, encore.  Je sais, je sais…

 

  mois anglais 2

Encore un autre lu dans le cadre du mois anglais!

Persuading Annie – Melissa Nathan

Persuading-Annie.gifPrésentation de l’éditeur (adaptée en français par moi-même)

« Rencontrez Annie Markham.  Gentille, douce et agréable.  Sauf pour ce qui est de son côté sombre.  Un côté sombre appelé Jake Mead.  Sept ans auparavant, il a été tout son monde, même si sa marraine a tenté de la persuader de le laisser tomber.  Mais quand les choses deviennent moins facile, Annie devient plus facile à faire plier.  Le départ précipité de Jake lui a prouvé que a) les marraines sont plus intelligentes qu’elles ne le paraissent et b) il est impossible de faire confiance à un homme.

 

Mais voilà que Jake est de retour dans sa vie.  Et il est l’homme qui peut sauver l’entreprise familiale de la ruine.   Mais ce qu’Annie ne sait pas, c’est que Jake a un talon d’Achille.  Un talon d’Achille appelé Annie Markham.  Il ne s’est jamais remis de ce qui est arrivé 7 ans auparavant . Selon certaine, c’est la parfaite opportunité pour lui de faire la paix avec le passé.   Pour Jake, c’est la parfaite occasion pour se venger.

 

Commentaire

À lire la présentation de l’éditeur, les amateurs d’Austen auront rapidement compris qu’il s’agit d’une réécriture de Persuasion, que j’ai découvert sur le tard mais que j’ai lu déjà heu… disons « quelques fois » depuis.  Je n’en connais pas tant que ça, de réécritures de Persuasion (je n’avais lu que Jane Austen in Scarsdale, qui ne m’avait pas vraiment plu).  Du coup,  vu que j’avais adoré Pride, prejudice and Jasmin Field, lu l’an dernier, je m’étais dépêchée de commander ce roman, qui a quelque peu dormi dans ma pile, comme tant d’autre.  Ma pile a tendance à pousser les romans à l’hibernation… mais passons!

 

Et comme aujourd’hui, c’est le jour de la lecture commune sur Jane Austen dans le cadre du mois anglais, vous aurez droit à une réécriture.  C’est mieux que rien, non?

 

C’est ma foi une très bonne réécriture. Et pour avoir lu quand même plusieurs Austeneries, j’ai quand même un point de comparaison.  L’histoire, qui suit pas à pas celle de Persuasion (avec quelques petits changements mineurs, surtout pour les personnages secondaires) est résolument moderne et ancrée dans le présent.  L’auteure a réussi à trouver des comparaisons adéquates et efficaces qui rendent l’histoire crédible, même à notre époque.  

 

Annie (Anne, donc), est fille d’un milliardaire qui sert de façade à son entreprise, vu que sa plus grande qualité, c’est d’être beau et symétrique.  Complètement imbu de lui-même et idiot, il ne réalise pas du tout que plus rien ne va et c’est Susannah, grande amie de la mère d’Annie et marraine de celle-ci, qui l’oblige à engager une firme de consultants pour remettre l’entreprise sur pieds.  Du moins de tenter de remettre l’entreprise sur pieds.    Et voilà que réapparaît Jake Mead, ancienne flamme d’Annie qui n’était auparavant pas très bien vu de sa famille (et de sa marraine) en nouveau millionnaire… président de ces consultants.  

 

Ceux qui ont lu Persuasion peuvent facilement imaginer la suite!  Les caricatures de personnages (ils ont un côté caricatural dans le roman d’Austen, ils en ont un ici aussi) sont excellentes, que ce soit le père vain et sot, la soeur aînée hautaine et habituée à la haute société, la soeur cadette plaignarde et jamais contente, élevée dans la ouate, la secrétaire hypocrite qui vise haut ou  les deux cousines jeunettes et un peu sans cervelle qui convoitent Jake.  Le roman nous fait sourire, il a un côté doudou et ça m’a beaucoup plu. 

 

Beaucoup moins romantique que l’original (même si la lettre est sweet, Jake n’a pas le talent épistolaire de Frederick, tenons-nous-le pour dit), beaucoup moins réservé, il reste que c’est une romance très agréable à lire.  Et la façon de présenter la haute classe est également assez ironique pour plaire.  Mon seul bémol, j’aurais un peu changé le passé d’Annie et de Jake.  Du moins, la durée du dit passé commun, vu que la circonstance est ma foi bien trouvée. Se morfondre d’un amour perdu quand c’était la « chance de notre vie » à l’époque d’Austen (être vieille fille, ce n’était pas la joie) pendant des années, c’était possible et crédible.  Faire la même chose pour une histoire de quelques mois, à notre époque, ça le fait moins, pour moi.  Je me rappelle avoir reproché la même chose (avec plus de véhémence) au roman de Paula Marantz Cohen et c’est selon moi la partie qui est moins bien rendue à l’époque moderne. 

 

Tout de même, ce roman fait partie des « bonnes » réécritures selon moi.  La plume de Melissa Nathan est vive, moins drôle et « witty » que dans Jasmin Field mais très agréables.  Les réflexions d’Annie et même de Jake nous font sourire.  Bref, j’ai beaucoup aimé!

 

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H2G2 – 2 – The restaurant at the end of the universe (Le dernier restaurant avant la Fin du Monde)- Douglas Adams

restaurant-at-the-end-of-the-universe.jpgPrésentation de l’éditeur (je sais, c’est mal traduit.  Tout le monde passe son temps à me dire que je traduis mal et que je suis une cause perdue.  Je suis limite tannée de l’entendre…)

« Quant toutes les grandes questions relative à l’espace, au temps, à la matière et à la nature de l’être ont été résolues, une seule demeure – « Où va-t-on aller manger? »  Le dernier restaurant avant la Fin du Monde vous offre l’expérience gastronomique ultime et pour une fois, il n’y a pas à s’inquiéter du lendemain de veille. »

 

Commentaire

Douglas Adams était un grand malade, je pense. Ou un génie.  Ou les deux, ces titres ne sont pas mutuellement exclusifs. Il s’agit ici du tome 2 de la « trilogie en cinq livres ».  Oui, je sais, il ne faut pas chercher à comprendre. 

 

C’est une histoire complètement déjantée qui nous est offerte.  Nous retrouvons les mêmes personnages que dans le tome 1.  Arthur Dent, terrien rescapé et en manque de thé, considéré au top comme un babouin parfois amusant, Zaphod, deux têtes et trois bras, tellement niais et imbu de lui-même, que c’est limite impossible, Ford Prefect (with serviette, of course), Trilian ainsi que Marvin, le Paranoïd Androïd.  Les Vogons n’ont pas dit leur dernier mot et cherchent à les abattre.  Sauf que bon, il va se passer toutes sortes de choses.  Toutes moins logiques les unes que les autres.

 

Ici, il n’est pas question de grande évolution des personnages.  Pas question non plus de théories incroyables.  Mais d’une hilarité continue et d’une série de « What » dignes du Doctor joué par David Tennant.  Parce qu’à première vue, c’est complètement n’importe quoi, tout ça.  L’auteur a une imagination folle, il ne recule devant rien et il a le don pour tourner ça de façon très intelligente… et hilarante.  Je vous jure, même mes rêves les plus débiles (ceux à qui j’en ai racontés peuvent voir de quoi je parle… un jour, je ferai un billet…) ne sont rien à côté de ça.  Je suis une très petite joueuse.  L’auteur tire des conclusions plus folles les unes que les autres et en même temps, quand on y pense un peu, on retrouve une parodie de certains éléments de la société qui est très réussie. Quand on réussit à l’entrevoir à travers ce grand n’importe quoi!

 

Ça part dans tous les sens, c’est loufoque… and I loved it.  Brilliant! Et j’ai définitivement un faible pour le robot dépressif. 

 

42 Forever!

 

Mois anglais D5

Top Ten Tuesday – 31 – Résolutions livresques et bloguesques – vol 2 – édition 2012

Top Ten Tuesday 2

Idée originale chez The broke and the bookish, repris en français par Iani.

 

Il paraît qu’il faut prendre de bonnes résolutions au début d’une nouvelle année.  Vu que je suis opposante, je me dis à chaque fois que je me tiendrai, tel un roc, à contre-courant et que je ne prendrai PAS de résolutions.  Sauf que bon, justement, vu que je m’oppose surtout à moi-même, je finis par en prendre quand même.  J’ai renoncé à chercher à me comprendre, en fait. 

 

L’année dernière, j’avais déjà fait cet exercice (vous pouvez trouver l’article original ici).  Yep, il semblerait que les Top Ten reviennent d’une année à l’autre.  Et je vais d’ailleurs avoir bientôt un problème parce que je pense que j’ai déjà fait tous les prochains thèmes en français… du coup, je risque de revenir à l’anglais.   Mais bon, je m’égare.  Je me suis donc relue et je réalise que plusieurs de ces résoutions sont toujours en cours.  Finalement, j’avais été étonnamment brilliant l’an dernier.  Commençons donc par revoir tout ça… (Je pense que j’ai trop fait de bilans ces dernières semaine… mon boulot déteint sur mon blog… terrible…)

 

Donc, en 2011, je voulais….

 

1. Continuer à aimer lire et à lire ce que j’aime

Yep, objectif atteint.  Je ne prédis pas mes lectures plus de 3 minutes à l’avance, je ne me force pas à lire les nouveautés ou les livres « in » du moment.  Je lis ce qui me tente et je parle de ce qui me plaît.  Et je suis super heureuse comme ça.  À poursuivre, donc.

 

2. Continuer à considérer le blog comme un loisir, sans pression, sans obligation

Atteint aussi.  (Oh my, 2 en deux, je me fais peur…).  Le blog reste un loisir et un plaisir.  Je me fiche un peu des concours de popularité et du marketing.   Et je suis très bien comme ça.  Je ne suis même pas près d’être tannée de bloguer.  Pauvre de vous!

 

3. Garder mon ton « pas sérieux »

Avouez que j’aurais du mal à faire autrement.  Pas sérieuse et illégitime je suis… et je resterai!

 

4. Trouver le moyen de camoufler une partie de ma pile à lire

Heu… disons… oups.  mes livres camouflent la maison (et ce qu’elle contient), en fait, mais pas du tout le contraire.  En fait, je suis envahie de piles de livres.  Partout.  Il faut se frayer un chemin et déblayer les tables et les bureaux pour pouvoir y déposer un truc.   Les piles de livres ont déjà mangé mes clés, ma carte de crédit,  une tasse de thé et un appareil photo.  No comment…

 

5. Kidnapper Oncle Mycroft pour le forcer à me donner son appareil pour entrer dans les livres

À poursuivre… il est rusé, le bougre, il refuse de se faire attraper!

 

6. Trouver un moyen pour que David Tennant, Colin Firth ou Viggo (entre autres) lisent religieusement mon blog, deviennent accro, souhaitent me rencontrer, me fassent des représentation privées de pièces shakespeariennes ou d’extraits kultes de films, tombent follement en amour avec moi et que nous vivions happy ever after.

Définitivement à poursuivre.  Mes fantasmes actuel se sont toutefois éloignés du blog et impliquent toutefois une rencontre au hasard dans un avion (où j’aurais été upgradée en première, of course) et des conversations over passionnante qui….  ok, vous avez compris l’idée générale. Stephie, tu n’es pas la première à avoir eu l’idée de coucher grâce à ton blog :))

 

7. Utiliser la technologie du TARDIS pour rénover ma bibliothèque

Encore une fois, un beau projet qui tarde à se réaliser.   Mais je persiste à croire que c’est LA solution à mon problème de livres dévoreurs de tables et de clés!  Le Docteur préfère les aventures qui n’impliquent ni marteau ni planches, faut croire…

 

8. Trouver un moyen (légal ou non) de garder les copines que j’aime d’amour pour la vie, malgré les kilomètres et parfois les océans

Définitivement à poursuivre.  Love you girls! 

 

9. Continuer à inonder mes amis de mails ou de statuts qui décrivent mes états d’âme souvent intenses pendant une lecture.

Heu oui, pour ça, c’est atteint.  Very atteint, même!  Mon répertoire de copines-à-qui-envoyer-des-mails-hystériques s’est considérablement élargi et la folie a atteint son sommet pendant une certaine lecture de Shadowfever.   À cette époque j’ai dû renoncer à prendre mes mails sur mon iphone.  Ça faisait sauter mon forfait!

 

10. Rester honnête

Yep.  Réussi. Autant sur le blog que dans la vie, je pense.  Du moins, I hope so.

 

Du coup, ce n’est pas si mal n’est-ce pas.  Il faut donc garder en tête que tout ça, il faut que ça se poursuive.  En fait, ,je vis très bien avec mon blog.  Je n’ai pas de grosses frustrations, je conserve le positif et je flushe le reste.  Je vis aussi très bien avec mes folleries.  Mais quand même, vu qu’il faut encore et toujours s’améliorer…

 

En 2012, je veux…

 

1.   Continuer à garder ma pile à lire, ma wish list et ma bibliothèque à jour sur Goodreads

J’adore ce truc. Positivement.  Pour moi, qui lit presque 80% du temps en anglais, c’est juste parfait, cette bibliothèque virtuelle.  Super facile d’utilisation, il y a tout, tout, tout, même les livres français et québécois.  Même les livres plus édités dont je crois toujours être la seule à avoir entendu parler.  Et en plus, en un tout petit clic, sans passer par 3-4 pages supplémentaires, on peut ajouter à la wish list.  C’est limite trop facile, en fait… mais ça, c’est une autre histoire.  Il y a aussi l’inconvénient assez terrible de ne plus pouvoir me cacher joyeusement la tête dans le sable quant à savoir combien j’ai RÉELLEMENT de livres dans la pile… ce qui nous amène au point suivant. 

 

2.  Cesser  une bonne fois pour toute de me fixer des limites psychologiques pour ma pile.

Parce que bon, à chaque fois que je me fixe un objectif psychologique (genre,  » il est HORS DE QUESTION » que ma pile dépasse les 450 livres » – chiffre choisi comme ça, au hasard, limite au gré du vent ), on dirait que mon côté « je m’oppose à moi-même » se prend le dessus et que soudain, sans que je comprenne pourquoi, une avalanche de cartons remplis de livres (que, semblerait-il, j’aurais commandés dans un moment d’égarement) atterissent che
z moi.  Juste assez pour dépasser le chiffre-qui-fait-peur.  À chaque maudite fois.  Donc, c’est fini, je ne me dis plus JAMAIS ça… et je laisse ma pile se reproduire exponentiellement au gré de ses envies!

 

3.  Relire tout ce que j’ai envie de relire.

Yep, j’ai un gros trip « je veux relire » depuis quelque temps.  Je veux relire les pièces de Shakespeare, les sonnets (le fait que j’aie un audiobook des dits sonnets lus par certains acteurs anglais, dont un que je ne nommerai pas n’a – of course, rien à voir avec ça), je veux relire Les misérables, je veux relire Great Expectations, je veux relire Madame Bovary (non, sans couteau sous la gorge… vous ne rêvez pas…).  Et j’ai bien l’intention de ne pas m’en empêcher!

 

4.  Trouver un moyen de soudoyer les copines pour qu’elles viennent passer un Noël au Québec with me and family

Je cherche encore comment.  Je songe à un téléthon, à une campagne publicitaire de folie, à soudoyer leurs conjoints, à faire un parc dans ma cour arrière pour amuser leurs enfants… Bref, je rêve d’un Noël ici, sous la neige, avec les copines, à chanter des chansons de Noël, à boire des cocktails, à discuter de tout et de rien (genre, partir d’une discussion Jane Eyre vs. Great Expectation pour finir sur une sombre histoire d’abus sexuel entre deux marmottes) jusqu’aux petites heures, à écouter des épisodes du Docteur, des films de filles et tout et tout.  Avouez que ça serait bien! 

 

5.  Tenter de revenir d’Europe au printemps sans être obligée de jeter des vêtements là-bas because trop de livres achetés et plus de place dans la valise.

Ça dit tout, je pense.   J’ai quand même déjà défoncé deux valises en 4 ans, hein.  Donc, il faut que je sois over raisonnable chez Gibert.  Surtout que je n’ai RIEN lu de ce que j’ai acheté en février dernier.  Shame on me!

 

6.  Continuer au moins quelques unes des dizaines de séries dont j’ai lu le premier tome.

Bon, ok, ça, c’est un voeu pieux.   Je n’y arriverai jamais.  Il en faut bien un hein.  C’est l’équivalent de mon sempiternel et annuel « je veux perdre 10 livres » (en poids, pas en bouquins).  Mais au moins lire un autre tome de Mercy Thompson.   Et des Highlanders.  Et de Julia Quinn.  Et de Succubus blues (j’ai quand même tout acheté hein).  Juste un et je vais être contente!

 

7.  Garder mon challenge Gilmore Girls à jour

J’en entends qui rient, au fond ou je rêve?  Non mais remarquez que je suis super à jour.  Bon, ok, y a le fait que les gens n’ont pas encore envoyé beaucoup de liens, ça doit aider.  C’est aussi un petit message pour m’envoyer vos liens, si par hasard vous êtes comme moi et que vous oubliez toujours de faire ça!

 

8.  Militer pour que David Tennant joue dans une nouvelle pièce à Londres pour que je sois OBLIGÉE d’y retourner.  With copines, of course.

Sans commentaire.  C’était trop génial.  Faut remettre ça.

 

9.  Convertir le plus de gens possible à Doctor Who

Quoi, vous croyiez que vous auriez un top complet sans le Docteur?  Are you kidding?  Je compte donc continuer à plugger le Docteur le plus souvent possible un peu partout (sans oublier de lire des tas de trucs dérivés et de commenter longuement les épisodes avec les copines… tiens, il faudrait d’ailleurs que j’arrête d’oublier les billets pour les visionnages communs… ce serait une autre résolution à tenir, ça) et à convertir ainsi le monde entier à cette série que j’aime d’amour.  Tant que vous n’oubliez pas que Ten est à moi! ;)))

 

10.  Acquérir la figurine de Ten d’une manière ou d’une autre. 

Là, je vous entends penser.  Le lien avec les livres?  Ben voyons… mes figurines du Docteur sont dans mes bibiothèques!  À côté des livres.  CQFD.  Et oui, je ne savais plus trop quoi écrire.  Je dois trop m’approcher de la perfection (oui, vous avez le droit de vous étouffer.  J’ai un excellent sens de l’auto-dérision!)

 

C’était donc tout pour le Top Ten de cette semaine.  Bon, ok, c’est déjà bien assez, n’est-ce pas.  Et vous, vous grandes résolutions, c’est quoi?  Lire tout Homère dans le texte (j’ai failli écrire « en VO » mais ça aurait pu être mal interprété 😉 )?  Apprendre le titre de tous les romans Harlequin dans l’ordre de parution (allez, je commence pour vous… de mémoire fin années 70, le premier s’appelait « Complainte Sicilienne »)?  Faire une étude over sérieuse sur les héros de romance (avec images à l’appui)?  Attirer l’attention de Gerald Butler (non, ça, ce n’est pas moi!)?  Transformer votre homme en version moderne de Darcy – with chemise mouillée, of course?  Répondre le plus souvent possible « 42 » aux questions niaiseuses qui vons sont posées (non, ok, ça, c’est la mauvaise habitude dont je dois me débarasser… pas une résolution!)

 

Vous avez donc le choix!

 

Doctor Who – Season 2×03 – Tooth and Claws

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Bon, je reprends mon retard sur ce challenge que nous nous étions lancées entre copines, soit de choisir deux épisodes par saison du Docteur et les commenter sur nos blogs.  Je me suis retenue à date de lire les billets de Fashion et Maijo car je m’étais promis de me rattraper… ce que je fais dans ce billet.  Faut dire que nous ne sommes pas des tops de l’organisation hein… on finit toujours par tout faire de travers!

 

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Mais revenons, donc. 

Tooth and Claws.

Vous l’avez compris, la saison 2 est la première avec David Tennant, le premier acteur de qui je suis tombée follement amoureuse depuis que j’ai dépassé l’âge de quatorze ans et quart.   J’imagine que si vous me suivez le moindrement, vous comprendrez que je ne suis nullement objective.  Mais si je l’étais ce serait moins drôle, hein!

 

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Alors cet épisode, c’est celui où l’on rencontre la reine Victoria, rien de moins.  La dame est en route pour Balmoral et doit s’arrêter à Torchwood house (avouez, juste le nom et vous tapez des mains, vous aussi!) pour la nuit.  Mais imaginez-vous qu’un ordre de moines chauves, ninja et musclés a commencé a transféré sa foi en Dieu sur un loup-garou, dans le but ultime de s’emparer du trône d’Angleterre, rien de moins.  Avouez que juste vous imaginez cette mise en place, vous avez un sourire idiot sur le visage!  Moi, oui, en tout cas. 

 

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Le Docteur et Rose (en jupette aux fesses… a naked girl, selon la reine) débarquent donc après un voyage en Tardis mouvementé (voir le Docteur à coups de marteau qui vole par terre et qui est mort de rire, c’est un réel plaisir) en pleine brousse écossaise avec un tout petit mini-décalage… quoi, une petite centaine d’année!  J’adore leur émerveillement face à toutes ces situations et la complicité entre les deux est flagrante, même en début de saison.   Rose qui veut gagner son pari, sous le regard gentiment exaspéré du Docteur et celui, tout aussi exaspéré mais beaucoup moins gentiment, de la reine Victoria, c’est hilarant… même si c’est un peu lourd.  Il y a toujours une communication entre les deux, peu importe la scène, qui fait qu’on sent tout de suite qu’il y a un réel attachement entre les deux personnages (« Am I being rude again? »).    Quant au Doctor, avec son visage tellement expressif, il déborde d’enthousiasme, de vivacité et de commentaires soooo witty.  Sa façon de s’adresser à la reine est hilarante (a vigorous jog indeed…). J’adore, of course.   Rose n’est pas complètement passive, je l’aime vraiment beaucoup comme personnage et pas que pour l’histoire avec le Docteur. 

 

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Beaucoup de rebondissement, des ninjas, des personnages secondaires géniaux, un sens de l’honneur… bref, loved it.

 

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Et ce qui est pour moi inoubliable, c’est l’expression du Docteur quand il comprend à quelle créature ils ont affaire.  Et plus tard, quand il la voit.  Quel acteur, mais quel acteur!

 

Et j’adore la finale, avec le Sir Doctor of the Tardis et ce qui s’en suit.  J’aime qu’on ne sache pas trop et les spéculations de Rose et de Ten sont à mourir de rire.   L’expression du Doctor quand finalement la reine prononce les mots fatidiques… craquant, je vous dis!  Et sa vision des livres et de la connaissance. Et les lunettes, les lunettes… soupirons…

 

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Un de mes épisodes préférés de cette saison. 

Bizarrement ce n’est pas pour rien que nous l’avons choisi hein!

 

Les billets de Fashion et Maijo!  Que je vais lire de ce pas!

 

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Mois anglais 5

Et c’est assez brisith pour passer dans le mois anglais.  Même si David est scottish (et sooo cute quand il prend son accent comme dans cet épisode)

Angel – Elizabeth Taylor

Angel.jpgPrésentation de l’éditeur

« À quinze ans, Angel sait qu’elle est différente et qu’elle est destinée a devenir une auteure célébrée à la tête d’une grande fortune.  Et son premier roman confirme ceci – c’est un chef d’oeuvre, croit-elle. 

 

Après avoir lu le roman, les éditeurs sont certains que Lady Irania sera un succès, malgré – et peut-être en raison de – son style pompeux et trop travaillé.  Ils sont toutefois curieux de savoir qui a bien pu écrire un tel roman; « quelque vieille dame qui écrit des romances derriere des rideaux de dentelles »…  « Angelica Deverell est un nom trop beau pour être vrai… c’est peut-être un vieil homme ».   Alors rien ne peut les préparer à la jeune femme pâle qui se tient devant eux, avec sa personnalité dénuée de tout grain d’ironie ou d’humour. »

Commentaire

Oh qu’il était bien, ce roman.  J’avais vu – par bouts – le film à sa sortie et j’en gardais un souvenir confus mais vraiment, le roman m’a vraiment davantage plu.  C’est un délice d’ironie, d’humour ma foi assez sombre et un portrait finalement d’une grande tristesse.  

 

Taylor nous peint ici le portrait d’Angelica – Angel – Deverell.  Élevée par sa mère au-dessus d’une épicerie, sa famille (constituée de sa mère et de sa tante, qui est domestique à Paradise House, la plus grande demeure de la région) se serre les coudes pour l’envoyer à l’école privée et lui offrir une bonne éducation.  Mais voilà qu’Angel a d’autres ambitions et de toute façon, ceci ne l’intéresse pas du tout.  Pour elle, le vrai monde, il existe dans sa tête, dans son imagination et le reste n’est qu’accessoire, limite dérangeant.  Angel se croit la 8e merveille du monde, elle déborde de vanité et considère ses opnions comme LA grande Vérité.  Et lorsqu’elle écrit, sur un coup de tête, son premier roman, une histoire romantique à souhait truffée de grands mots, de duchesses, de situations compromettantes et d’incongruités historiques, c’est, selon elle, le chef d’oeuvre du siecle.  

 

Autant dire que notre Angel n’est pas une personne agréable.  Impossible de ne pas être atterré devant son attitude envers sa mère et sa tante, devant son égoïsme et son sentiment d’importance.  Parce qu’Angel n’a aucun humour.  Elle ne sait pas rire d’elle même (même Darcy au début de P&P est un clown à côté d’Angel), ne comprend pas les demi-mots ou l’ironie et se prend définitivement au sérieux.   Ce portrait, lui-même complètement ironique, de l’auteure ma foi médiocre mais qui considère tous les critiques qui ne l’encensent pas comme des jaloux ratés, est parfaitement réussi.  Parce que plus les pages avancent, plus nous ressentons limite de la sympathie pour Angel, qui hérisse et pique tout le monde mais qui est à la fois terriblement seule, condamnée a être déçue par les gens réels qui ne sont jamais à la hauteur de ceux qui existent dans sa tête.   Dans son monde, complètement à côté de la réalité, elle continuera à rêver sa vie et à la réinventer jusqu’à la fin.  

 

Les personnages secondaires sont également très bien croqués et leurs réactions a Angel varie selon leur personnalité.  Theo, l’éditeur, la prend en affection en la craignant un peu (c’est tout un numéro, cette Angel, il faut dire), sa femme Hermione ne l’aime pas du tout mais aime l’observer… pour avoir par la suite des anecdotes à raconter sur cette femme pompeuse et complètement démesurée.  Nora l’aime pour ce qu’elle est, avec admiration, aimant se sacrifier pour elle.  Quant a Esmé, son grand amour… bon, je ne dirai rien sur Esmé.  Je vous laisse découvrir.  

 

Si l’action ne pleut pas, je ne me suis pas ennuyée une seule minute avec ce portrait.  J’ai adoré l’écriture, les personnages plus vrais que nature et pour la plupart si peu aimables, plein de défauts et d’excentricités.  Pour moi, quand une auteure me fait me passionner pour un roman alors que l’héroïne me laisse complètement perplexe (et souvent pantoise), c’est signe qu’il y a définitivement là quelque chose.  C’est parfois presque pathétique et j’ai finalement été très touchée.  Une excellente lecture donc.  Et je me réjouis d’avoir encore plein de livres de l’auteure à découvrir.  

 

Et je suis limite déçue que les livres d’Angelica Deverell n’existent pas pour vrai…  lire une romance un peu trashy où l’auteure a transposé allègrement des personnages de l’époque Georgienne en Grèce antique, en mélangeant joyeusement les dieux grecs et romains ainsi que les époques, le tout dans un style ampoulé et prétentieux, ça aurait ma foi du potentiel pour me faire rire un bon coup!


Je recommande, donc!

Et je reverrai le film pour mieux pouvoir comparer. 

From Notting Hill with Love… actually – Ali McNamara

From-notting-hill.jpgPrésentation de l’éditeur

She was just a girl, standing in front of a boy …wishing he looked more like Hugh Grant

 

Scarlett adore les films. 

Mais aime-t-elle autant David, son fiancé raisonnable?

Avec un grandiose mariage en blanc à l’horizon, Scarlett devrait vraiment avoir décidé à l’heure qu’il est.

 

Quand on lui offre l’opportunité de garder une maison à Notting Hill – la scène de l’un de ses films préférés – Scarlett saute sur l’occasion.  Mais vivre sa vie comme dans un film est plus compliqué qu’il n’y paraît, surtout quand son nouveau voisin, Sean, est tellement irritant.  Et tellement beau.

 

Scarlett se retrouve rapidement dans sa propre comédie romantique.  Mais quel homme tiendra le premier rôle? »

 

Commentaire

Les comédies romantiques, ça me connaît.  D’ailleurs, je déteste le terme rom com, qui enlève toute sa magie au truc.  Alors pour moi, comédie romantique ça restera.   Certains autour de moi disent « films de filles » mais ce ne sont que des mauvaises langues, n’est-ce pas!  Et bon, avouez que cette première phrase de présentation, c’est over catchy!  Étant moi, je ne pouvais pas passer à côté.

 

Mettons une chose au clair.  Je vis un peu sur une autre planète.  À mi-chemin entre Gallifrey, l’époque d’Austen et le Londres de Dickens.  En passant par la Terre du milieu et les cabanes perdues au Portugal où traîne Colin Firth.   Mais à côté de Scarlett, l’héroïne de ce roman, je vous jure, je suis la normalité incarnée.  Scarlett est complètement obsédée par les films.  Elle ne vit que pour ça et occulte un peu beaucoup la réalité.   Et elle a un côté susceptible quand on lui en parle, comme si elle ne réalisait pas ses folleries qui m’a un peu tapé sur les nerfs.  Pour une héroïne de chick litt, elle manquait selon moi cruellement d’auto-dérision.  Donc, j’ai eu du mal avec les premières pages et je ne me suis pas attachée à Miss Scarlett tout de suite.  Du coup, j’ai eu un peu peur.  

 

Mais (oui, il y a un « mais ».  Mais un « mais » bien positif!) après environ 90 pages, ça s’est arrangé. Et à partir de ce moment-là, j’ai eu un sourire niais plaqué sur le visage et j’ai revécu en soupirant toutes mes scènes de comédies romantiques préférées.  Parce que Scarlett et moi, on a un peu les mêmes goûts hein:  Love Actually, Pretty Woman, Notting Hill, Harry et Sally, The holidays, Gone with the wind, James Bond (ok, ça, ce n’est pas elle), Bridget Jones.  Du coup, je les voyais venir de loin, les références.  Et je battais des mains toute seule en m’imaginant tout ça. Même que je sautillais sur place.  Parce que la vie de Scarlett devient rapidement très cinématographique, complètement folle et très agréable à lire. On l’imagine courir à Disneyland, visiter la Tour Eiffel ou encore faire du jogging dans les rues de Londres, dans un drôle d’accoutrement.  Mais bien entendu, vivre comme dans une comédie romantique (certaines personnes s’abstiendront de tout commentaire, merci.  Aucun titre ne sera nommé ici), ce n’est pas toujours évident.  Et Scarlett sera « shaken and stirred » (oui, les deux.  Pour les besoins de la cause). 

 

Une fois acceptée l’idée de base (une héroïne qui ne parle que de films) et des gens qui y sont pas mal farouchement opposés, une quête un peu folle, des circonstances et des coïncidences incroyables, ce roman, ce n’est que du bonheur.  Un gros doudou, une dose de sourire, de romantisme pur jus et de situations qui m’ont fait fondre.  Je reproche, comme souvent, des explications presque constantes en ce qui concerne les références aux comédies romantiques – ou séries –  (j’aurais préféré que l’héroïne n’explique pas de long en large à chaque fois d’où ça venait.  Je pense que ça a contribué à ce que j’ai du mal à m’attacher au départ), parce que, call me crazy, je préfère les références pas expliquées, qui me font sentir comme un génie sur deux pattes quand je les repère!  Il y en a hein.  Plus ça va, plus il y en a.  Mais bon, j’aurais préféré que tout ne soit pas si explicite. Genre qu’un homme qui sort de l’eau dans un t-shirt blanc mouillé, merci, je sais d’où ça vient!   Une bataille dans une fontaine également!

 

Bref, de l’humour, de l’amour, une façon de voir la vie complètement adorable et à côté de la réalité et maintenant, une envie folle de revoir ces films-de-fille.  Là, maintenant, tout de suite!  Et une envie folle de tomber en amour et de vivre des aventures incroyables.  En attendant, je vais me contenter de citer le Docteur à toutes les trois minutes et à répondre « je sais pas, 42? » à toutes les fois qu’on me pose une question stupide.  Ce qui arrive très souvent, ces temps-ci, dans l’une des sphères de ma vie!

 

Mois anglais 4

Et un autre pour le mois anglais.  Non mais avouez que je suis bonne élève!

The murder at the vicarage (L’affaire Protheroe) – Agatha Christie

Murder-at-the-vicarage.jpgPrésentation de l’éditeur

Il n’y a pas de présentation à mon édition.  Du coup, j’estime que je suis dispensée de présentation de l’éditeur.  Mais ne vous en faites pas, je vais quand même tout (re)dire dans mes mots dans mon billet… donc vous ne manquez pas grand chose.

 

Commentaire

« The murder at the vicarage », c’est la première apparition de la désormais célèbre Miss Marple. Nous voilà donc partis pour une aventure dans le petit village tranquille de St. Mary Mead, où il ne se passe jamais rien, selon les – très actives – commères du coin.  Sauf que ce jour-là, il va se passer quelque chose.  Alors que Len Clemens, le pasteur, revient au presbytère pour vérifier des comptes avec le Colonel Protheroe, il le trouve mort dans son bureau, une balle dans la tête.  C’est qu’il n’était pas très aimé, ce colonel et qu’en fait, presque tout le village pourrait avoir une bonne – ou moins bonne – raison de s’en débarrasser. 

 

Encore un Agatha Christie que j’ai beaucoup aimé.  C’est une très bonne façon de rencontrer Miss Marple, même si elle n’est pas très présente dans ce roman dont la narration est assurée par le pasteur Clemens.  Parce que, of course, quand on a trouvé le corps, et chez soi en plus, il est évident que nous pouvons assister à presque tous les interrogatoires!  Ce choix de narration fonctionne très bien.  En effet, le pasteur connaît bien »sa gang » et ses descriptions un peu ironiques font mouche.  Miss Marple n’est pas non plus épargnée, même si j’ai tout de suite beaucoup aimé cette vieille demoiselle qui n’a pas du tout honte d’espionner tout le monde (d’ailleurs, tout le monde le fait hein) et qui n’a pas la langue dans sa poche.  Elle sait toujours tout sans dépasser la frontière de son jardin, qui lui sert d’ailleurs de poste d’observation dans ce roman.  J’adore!

 

L’intrigue est très bien menée, rien n’est laissé au hasard, rien n’est inutile.  L’atmosphère so british un peu désuète qui est pour moi caractéristique de l’auteure est encore une fois très présente et moi je me délecte.  Chaque personnage est reconnaissable et décrit avec esprit, pour notre plus grand plaisir.  Bref, encore un très bon Agatha, que j’ai lu avec le sourire (yep, même si ça commence par un meurtre)  et qui m’a donné le goût d’en lire encore d’autres.  Le problème, maintenant, j’ai le goût de tout lire dans l’ordre.  Et j’ai un challenge à tenir moi… La vie de blogueuse est faite de grand dilemmes, ma foi!

 

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  The murder at the vicarage… or was it… the murder at the vicar’s rage?  Nope, needs a bit of work!

 

Mois anglais 3

Et of course, pour le mois anglais.

 

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Et Agatha, c’est un classique.  Un de MES classiques.  J’adore la définition de Cess du mot « classique » d’ailleurs!