Doctor Who – Kim Newman

Doctor-Who---Newman.jpgPrésentation de l’éditeur (en partie… elle est beauuucoup trop longue pour que je la traduise toute)

« De 1963 à 1989, à l’heure du thé, Doctor Who a été une institution de la télévision britannique.  La série a des racines en science-fiction mais s’est rapidement diversifiée : drame historique, horreur, satire, thriller, pantomime.  Avec les années, la série a développé un style unique et eccentrique, à la fois familier et terrifiant.  Plusieurs personnages sont devenus des icones – Les Docteurs et ses compagnons, le TARDIS, les Time Lords et une panoplie de monstres et de vilains : Cybermen, Ice Warriors, The Master et, bien entendu, les Daleks »

 

Commentaire

C’est Fashion (thanks girl) qui m’a envoyé ce livre dans le cadre d’un swap, qui avait sans doute le Docteur comme sous-thème, tout comme la plupart de nos swaps, je l’avoue.

 

Il s’agit ici d’un essai critique sur la série Doctor Who (noooon, sérieux.  Je suis certaine que vous n’auriez jamais deviné tous seuls), surtout sur la première série, celle qui a eu lieu de 1963 à 1989.  Comme le livre a été publié en 2005, on s’arrête à Christopher Eccleston, en nommant un peu David Tennant mais rien de plus.  L’ancienne série, donc.

 

Je dois avouer n’avoir vu que quelques épisodes disparates des premières séries.  Je n’avais donc aucune vue d’ensemble, ni de vraie idée de la personnalité des Docteurs (à part le premier et le quatrième).  L’auteur était fan étant enfant.  Il a connu la montée et le déclin de la série.  Nous avons ici droit oui à une étude sur la série, on nous parle des épisodes marquants, des Docteurs, des Companions, des méchants, de leur entrée en scène, avec commentaires, souvent assez tranchants, de l’auteur.  Et comme je n’ai presque rien vu, je ne peux pas me positionner par rapport aux dites opinions.  Mais une chose est certaine, il déteste K-9!

 

J’ai trouvé l’essai ma foi très intéressant.  Il est bien fait, facile à comprendre et accessible même si nous n’avons pas vu toute la série.  J’ai adoré entendre parler des monstres par quelqu’un qui a vraiment eu peur à l’époque et j’ai aussi aimé m’imaginer les relations entre les personnages tels que décrites par l’auteur.  Sans compter que là, je désespère de voir la série au grand com-plet!  En ordre.  Même les épisodes perdus hein… va falloir que j’emprunte le Tardis et que je retourne dans les années 60!

 

Newman nous explique également l’évolution de la série.  Au départ avec des vues éducatives, les personnages qui accompagnaient le Docteur étaient surtout là comme faire valoir (ou pour crier, dans le cas de Suzanne, la petite fille) ou pour poser des questions.  Puis, on a élargi le concept et les choses ont changé pour devenir ce que l’on connaît aujourd’hui.  J’ai beaucoup, beaucoup aimé comprendre l’évolution de la mythologie des Time Lords, de voir comment et pourquoi le tout est devenu ce qu’il est devenu (ces costumes… oh my…).  En effet, au départ, le principe de regénération n’était pas du tout prévu hein… Quand William Hartnell, le premier Docteur, a dû cesser de jouer le rôle, il fallait trouver une solution. 

 

Le tout est également rempli de moments marquants de la série, de thèmes touchés, d’anecdotes, d’explications possibles au déclin de la série, à la fin des années 70 et dans les années 80. 

 

Bref, un essai bien construit, qui donne envie de dépenser une fortune en vieux épisodes.

Disons que ce n’est pas gagné, n’est-ce pas!

 

(PS: Mon écharpe « comme celle du 4e Docteur » ressemble vraiment à la sienne… ravie je suis.  J’aime le 4e Docteur même s’il n’est pas toujours agréable!)

 

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Et un autre pour le mois anglais!

Top Ten Tuesday – 30 – Top Ten des livres à lire en 2012

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Idée originale chez The broke and the bookish et repris officiellement en français chez iani.

 

Sincèrement, je ne sais pas trop quoi faire de ce thème.   En fait, je ne sais pas trop ce que ce thème veut dire.    Les livres dont j’anticipe à sortie?  Les livres de ma pile?  Les livres que je devrais lire?  Bref, je ne sais pas trop.  Je ne sais pas non plus ce que je vais en faire au moment où j’écris ces lignes.  Bref, attendons et nous verrons où mes doigts me porteront…

 

Il faut savoir une chose… je ne sais jamais ce que je vais lire ensuite jusqu’à ce que j’ouvre réellement le livre.  En fait, même si je transporte toujours deux livres avec moi, ça ne veut pas dire duuuu tout que je vais réellement lire l’autre tout de suite après.   Donc, prévoir pour l’année 2012, ça me semble disons… risqué!  Pour ne pas dire complètement fantaisiste.  Mais bon, de toute façon, ce ne sera pas la première fois que je raconterai du grand n’importe quoi sur ce blog, n’est-ce pas. 

 

Donc, en 2012, je voudrais absolument lire…

 

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1.  Au moins deux Dickens. 

Ne me demandez pas lesquels hein.  C’est quand même beaucoup trop me demander.  Une certains copine-of-mine a décrété que 2012 était l’année Dickens et que ne ferais-je pas pour Charlie.  J’avais une vague idée d’ordre de parution, puis d’ordre alphabétique, puis une vilaine petite voix interne – qui ne ressort malheureusement pas souvent – m’a chuchoté (fort) « lis ceux qui sont dans ta pile, espèce d’idiote ».  Bref, je ne sais pas trop.  Mais je veux vraiment en lire au moins deux.  Probablement Pickwick Papers.  Parce que je veux savoir qui est vraiment Sam Weller.

 

2.  Iced – Karen Marie Moning

Parce que depuis que j’ai lu Shadowfever,  j’ai une envie folle de lire un nouveau roman situé dans ce monde.  Et il y aura Dani.  Et Christian.  Et Ryo.  Bref, I just can’t wait.  En attendant, je vais continer à lire les Highlanders, petit à petit.  Parce que bon, quand même, c’est assez différent de Fever!

 

(Bon, ça va bien… je ne sais déjà plus quoi écrire… vraiment je ne sais pas planifier mes lectures.)

 

3.  Le prochain tome de la série 16-17-18 lunes – Kami Garcia et Margaret Stohl

Parce que vraiment, nous laisser comme ça, c’était assez cruel, je dis.

 

4.  Au moins un Balzac et un Zola.

Parce qu’ils me font terriblement peur, que je dis depuis des années que je vais essayer et que bon, je ne le fais jamais.  2012 sera l’année de tous les miracles.  Bon, je me lis et je me dis que je vais être obligée d’être aussi niaiseuse que l’an dernier pour les résolutions livresques parce que je suis en train de toutes les dire, là, maintenant…

 

5.  La carte des cocktails dans un bar, à Paris, avec les copines.

La dernière partie (« avec les copines ») est importante.  Ben quoi, après quelques drinks, la carte des cocktails, ça devient tout un défi.  (And I miiiiisss you girls).  Bon, ça y est, je commence à dire des niaiseries.  Ok, ok, un peu de sérieux.  J’ai bien dit « un peu ».


One of our thursday is missing 6 . One of our Thursdays is missing – Jasper Fforde

Parce que Jasper is a god, je l’ai déjà dit?.  Normalement, j’essaie de me garder un roman Thursday Next dans la pile…  mais là, bon, je ne vais pas pouvoir résister.  J’adore ce monde fou, fou, fou, les références à la pelle, les notes de bas de pages, les discussions métalinguistiques complètement folles… bref, je suis un peu en manque.  Et comme le roman n’est pas dans ma pile, ça va me donner une raison pour faire une commande.  Elles sont toutes bonnes, vous savez…

 

The last voyage

7. Les audiobooks Doctor Who lus par David Tennant

(Quoi, vous pensiez vraiment à un Top Ten sans le Docteur ou David?  Soit vous ne me connaissez pas, soit vous avez encore espoir que je décroche… good luck!).  Mais en fait, c’est dans un souci d’expérience scientifique.  Je n’ai jamais écouté d’audiobooks et je veux faire une étude over-sérieuse à savoir si mon bonheur au travail va augmenter si j’écoute David ME parler à l’allé et au retour.  Je pourrais même faire coter la dite humeur aux collègues tiens…  Moi je dis que ça ne peut pas attendre, dans l’intérêt de la science, of course…

 

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8.  L’encyclopédie Doctor Who

Yep.  Again.  Mais je trouve que c’est définivement prioritaire.  Une fille doit se culturer, dans la vie.  Je ne pourrais pas survivre sans connaître des informations ca-pi-tales telles que « dans combien d’épisodes apparaissent les Cybermen » , « Combien de pustules ronds possède un Dalek » ou « Combien mesurent exactement (en longueur et en largeur) les Sonic Screwdrivers des différents Docteurs, avec 3 chiffres après le point »?  (Bon, je raconte absolument n’importe quoi hein… je ne sais pas du tout ce qu’il y a là-dedans.  Mais probablement pas ça!)

 

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9.  Timeless  (The Parasol Protectorate – 5)- Gail Carriger

Parce que j’adore Alexia Maccon Tarabotti, que j’adore le Professeur Lyall (que nous imaginons conjointement sous les traits de David, une certaine copine et moi), que j’adore Lord Maccon et que j’adore le ton de l’auteur.  Sans compter l’allure steampunk.  Et bon, je veux savoir comment ça va finir hein.  Je ne suis pas si désintéressée que ça!

 

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10. A game of thrones – J. R.R Martin

Parce que si je ne le lis pas bientôt, je vais me faire horriblement spoiler par les copines qui me veulent du bien et qui ne réalisent pas à quel point certaines paroles sont révélatrices pour le devin que je suis!  Et si ce n’est pas par elles, ce sera pas bébé-frère.  Et il paraît que c’est mieux de ne pas être spoilé dan
s cette série, parce qu’on ne sait jamais ce que l’auteur va oser.  Du coup, à lire dans l’année.

 

Voilà, ça fait 10… Et maintenant que je suis décollée, j’aurais eu plein d’autres idées.  Mais comme on m’a chicanée parce que j’ai triché la dernière fois, je vais être une bonne fille et m’arrêter là et je ne parlerais pas de Mistborn, de la suite de la trilogie de Rothfuss ou des romans de Julia Quinn et de Lisa Kleypas.  Et là, je vais commencer à songer à ce que je vais pouvoir raconter la semaine prochaine, pour mes résolutions livresque/bloguesques de 2012.  Je sens que je vais me répéter.  Ou choisir un autre thème.  We’ll see!

Oliver Twist – Charles Dickens

Oliver-Twist.jpgPrésentation de l’éditeur (celle du livre de poche.  Je refuse de traduire!)

« Oliver Twist naît orphelin dans l’Angleterre du XIXe siècle.

Mal nourri, exploité dès ses plus jeunes années, le pauvre garçon endure tout avec patience. Mais un jour, il refuse les traitements injustes qu’il subit et fuit vers Londres. Recueilli par une bande de jeunes voleurs, il découvre alors un autre monde, tout aussi cruel. Le destin cessera-t-il de s’acharner contre Oliver ? »

 

Commentaire

C’est une relecture que je vous présente aujourd’hui mais comme je l’ai lu la première fois très jeune et que je pense d’ailleurs que j’avais lu une version abrégée, ça compte presque comme une première.  J’avais aussi l’esprit parasité par trop d’écoutes de la comédie musicales Oliver.  Quelle surprise de découvrir que Fagin n’est pas un drôle de petit criminel limite comique!  Loin de là, même si une partie de l’esprit du personnage est respecté. 

 

Disons-le tout de suite, ce roman de Dickens ne fait pas partie de mes préférés de l’auteur, même si j’aime toujours autant les mots de l’auteur et les univers vivants et animés qu’il sait créer.  Lire Dickens, c’est toujours un plaisir pour moi et je fais durer.  Je ris toute seule, j’engueule les personnages… Bref, c’est une lecture qui est toujours vivante et qui est très doudou.

 

Par contre, pour apprécier Oliver Twist, il faut avoir disons… l’esprit ouvert aux coïncidences troublantes?  Parce que bon, amis de la crédibilité bonsoir hein!  Il faut savoir ça quand on ouvre le roman.  Et savoir aussi que les teintes de gris ne sont pas nécessairement très… présentes.   Ici, on est soit très très gentil ou très très pas gentil.  Seul Mr. Grimwig est un peu entre les deux, sans oublier Nancy, jeune prostituée aux prises avec Fagin et Bill Sikes (brrrrr), très touchante, qui évolue tout au long du roman, même si cette transformation est disons très extrême.  Mais c’est Dickens après tout, on ne s’attendrait pas à moins.

 

Ici, Dickens nous offre à sa manière un commentaire sur les lois des pauvres ainsi que sur la condition de certaines maisons de travail dans l’Angleterre du 19e siècle.  Avec ce ton qui lui est si particulier, en faisant de ses personnages des caricatures d’elles-mêmes, souvent ridicules mais qui sonnent pourtant juste, il réussit à nous faire ouvrir grand les yeux sur certains éléments d’un système qui avait définitivement besoin d’être dépoussiéré.   Certaines scènes avec Mr Bumble sont hilarantes, même si le personnage en lui-même est assez pathétique et le petit univers de Fagin, avec ces petits voleurs qui n’ont eu aucune chance mais qui lui sont fidèles, est particulièrement vivant et triste à la fois.  Oliver est trop beau pour être vrai mais je l’ai quand même aimé et j’ai apprécié suivre ses aventures, même si je savais pas mal comment ça allait se terminer. 

 

Sans oublier que tout au long du roman, j’ai passé mon temps à chanter les chansons de la comédie musicale.  Au grand désespoir de mes voisins de bureau!  Même que je m’attendais à ce que les personnages chantent avec moi.  Bon, j’ai eu beau supplier, ça n’a pas fonctionné!  J’ai fait des ooooooh et des aaaaah sur Goodreads, genre pour préciser qu’il y avait un personnage « known as the Doctor » (sadly no David Tennant… and no alien either) ou pour m’exclamer que telle ou telle citation de la comédie musicale était prise textuelle dans le texte et bon, j’ai tout de même passé un excellent moment de lecture! 

 

Pas mon préféré mais du Dickens quand même!  Et Dickens, j’aime d’amour.  Voilà, c’est tout!

 

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Logo challenge gilmore girls Karine

Challenge Gilmore Girls 5/3

 

classique-cess-4.jpgPour le challenge de Cess, qui sera officiellement lancé demain, mais auquel je participe, of course!

 

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Parce que c’est l’année Dickens, et qu’elle commence en beauté.  Et c’est ridicule le nombre de logos sur ce billet.  Vraiment!

Happy New Year!

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Oui, vous remarquerez, il n’y a pas Ten.  Ten est introuvable.  Je me contente juste de guetter le « kit complet de tous les docteurs » en espérant qu’il soit en spécial un moment donné.  C’est beau l’espoir!

 

Ooooh, un billet de bonne année!  Non mais quelle originalité!  Je me surpasse moi-même, en fait.  Je n’aurai jamais fini de m’auto-étonner!

 

Je ne vous parlerai pas de mes résolutions (le premier qui me crie « RÉSOLU-QUOI?!?!?! » va avoir droit à des gros yeux fâchés et peut-être même une petite grimace en prime) vu que j’attends encore cette année le TTT pour le faire.  Et que bon, de toute façon, il y a quand même un – petit, tout petit – fondement aux yeux qui roulent et aux grands soupirs quand je parle de mes résolutions dans mon entourage.   Je me contenterai donc de quelques souhaits. 

 

En 2012, je souhaite:

 

… voir se poursuivre tous les blogs que j’aime lire, même si des fois, je me fais un peu rare.  Je lance ce message à certains en particulier qui se reconnaîtront.

 

… voir s’évaporer des sites/blogs toute musique-d’accompagnement-qui-part-toute-seule parce que ça fait planter mon ordi et que de toute façon, j’ai toujours 22 pages d’ouvertes en même temps et que je ne sais jamais d’où ça vient! (C’était le message pas très subtil et over égoïste du jour)

 

…  éviter les conflits, éviter la compétition inutile, garder en tête que le blog est un plaisir et doit le rester.  Jusqu’ici, j’y arrive assez bien, je trouve!  Le fait que je trouve ça très fatigant de me chicaner – et que je sois paresseuse – aide certainement!

 

… découvrir de nouveaux coups de coeur, vibrer au fil des pages, rire, pleurer, avoir de nouveaux bookish crushes, sautiller devant de nouvelles séries et partir dans un autre univers, me pâmer devant le Docteur, David, Colin, [insérer les divers noms ici] à volonté et – surtout, en fait – partager tout ça avec les copines.

 

… avoir l’occasion de retrouver – ou de rencontrer – certains d’entre vous lors de mon – hypothétique – visite outremer.  Je dirai hypothétique dans que je n’aurai pas les deux fesses assises dans l’avion hein… j’ai déjà vécu l’expérience une fois!  J’anticipe les couinements, les discussions que nous seuls peuvent comprendre – et surtout apprécier – jusqu’à pas d’heure!

 

Mais surtout, surtout…

 

Je vous souhaite à tous beaucoup de bonheur en 2012.  Des petits et des grands, de belles émotions, des « high » inoubliables, des moments-photo, des moments où votre coeur déborde et où vous vous dites que là, vraiment, le bonheur c’est ça, là, maintenant.  Et je vous en souhaite plein, en plus. 

 

Et je vous jure qu’en levant ma coupe de champagne et en lançant « Santé » à la ronde, à minuit, je vais réellement le penser.  Avec une pensée spéciale pour plusieurs copains/copines qui ne l’ont pas eu facile de ce côté cette année. 

 

Ah oui!  Le prochain qui me parle de « fin du monde »,  et de « dernière nouvelle année », je vous promets, mais alors là sérieusement, qu’il va avoir droit à plus que des gros yeux.  Je n’y crois pas « vraiment« … mais je suis une grande angoissée de la vie, qui s’en fait pour des trucs plus improbables les uns que les autres (cette nuit, j’avais peur qu’un F-18 tombe sur ma maison, c’est dire… et l’autre avant, c’était que l’armée de souris de « Casse-Noisette » dévore tous mes livres.  Et j’angoissais POUR VRAI.  Vous ne voudriez pas être responsables de mes crises de panique, n’est-ce pas?  Call me crazy, vous ne seriez pas les premiers!

 

Sur ces bonnes paroles…

 

 

Cheers tout le monde!

Bonne année 2012!

Qui ne sera PAS la dernière, non mais!

The nature of monsters – Clare Clark

Nature-of-monsters.jpgPrésentation de l’éditeur (En partie. As usual)

« 1666.

Le grand feu de Londres fait rage et une femme enceinte fuit les flammes. 

 

1718

Eliza Tally, 16 ans, voit le dôme de la cathédrale St Paul qui se dresse au milieu de la cité reconstruite.  Elle arrive pour être la servante d’un apothicaire, une position rapidement arrangée pour protéger le père de son futur enfant du scandale.   Mais pourquoi l’apothicaire veut-il l’employer alors qu’il a déjà une servante, une jeune fille visiblement déficiente nommée Mary?  Pourquoi Eliza ne peut-elle jamais regarder son maître en face ou aller dans le bureau où il poursuit ses expériences? »

 

Commentaire

Pourquoi j’ai choisi ce livre en particulier?  Parce que j’étais pressée et qu’il était tombé de ma biblio dans une – assez vaine – tentative de rangement.  Il me fallait un truc.  Ce qui est plus mystérieux, pas contre, c’est COMMENT ce roman est arrivé dans ma pile.  Je n’en avais entendu parler nulle part, je n’ai retrouvé aucun billet sur les blogs que je suis… bref, c’est un mystère.  Ma pile regorge de tels mystères, en plus.  Ça doit être un coup du Docteur!

 

Ce roman nous transporte dans le Londres du début du 18e siècle.  L’auteure est historienne et nous sommes rapidement plongés dans une atmosphère lourde mais vivante à la fois.  On nous dépeint un Londres sale, dangereux, grouillant, assez répugnant dans lesquels les personnages se fondent ma foi fort bien.  On sent une inspiration gothique avec une héroïne qui n’a pas beaucoup de ressources matérielles, qui n’est presque pas éduquée (mais qui a un méchant caractère), un savant fou et des projets grandioses,  mais disons avec un côté moins mystérieux et plus heu… réaliste? 

 

Quand Eliza arrive à Londres, elle croit que c’est pour se faire avorter.  Toutefois, Mr. Grayson Black, l’apothicaire, a d’autres projets en tête.  En effet, l’homme veut la gloire et la reconnaissance avec ses recherches sur « l’impression maternelle ».  On peut aussi s’imaginer qu’il ne s’embête pas outre mesure des soucis éthiques que ça peut causer.  Du coup, on se retrouve dans une atmosphère étouffante où Eliza ne peut faire confiance à personne.  On  croise plusieurs monstres dans ce roman, mais pas toujours ceux que l’on croit. 

 

Dans ce roman, personne n’est vraiment aimable.  Les méchants sont bien méchants et détestables et même l’héroïne n’est pas une jeune fille particulièrement agréable.  Si, d’un côté, cela rend un peu plus difficile l’attachement du lecteur au personnage, je préfère tout de même ceci à une héroïne trop gentille et parfaite dans un monde où « tout le monde il est méchant ».  Eliza, quand elle arrive, déteste tout le monde et est aussi superticieuse et ignorante que les autres.  Elle déteste sa mère, elle hait Mrs. Black et s’en prend à Mary, servante au bec de lièvre et qui présente une déficience intellectuelle (a half-wil, an idiot, comme ils disent) dès qu’elle le peut, juste parce qu’elle le peut.   Elle est prise dans une machination contre laquelle elle ne peut pas grand chose, on comprend sa colère… mais on ne s’attache vraiment pas très vite.  Bien entendu, elle évolue dans le roman, on sent le passage à l’âge adulte et tout mais j’ai trouvé le tout un peu précipité et soudain, tout de même.  

 

J’ai particulièrement apprécié le portrait de l’époque, de la médecine et de la science de l’époque.  Quand on lit le tout aujourd’hui, on ouvre de grands yeux.  Non mais comment de telles choses, de telles théories, étaient-elles possibles?   Et non seulement elles étaient possibles, mais enseignées!  Je me suis sentie rapidement imprégnée de l’époque, de la psychologie des personnages, de leur façon de penser et de concevoir le monde.  En ça, le roman atteint son objectif. 

 

Je dois toutefois admettre que le début a été difficile.  La première scène où  nous rencontrons Eliza est étrange, avec une description du désir sexuel explicite, qui m’est apparu un peu plaquée là.  Les incessantes allusion au « ver » qui était dans son ventre m’ont également un peu lassée.  Toutefois, j’ai quand même apprécié ma lecture, surtout à cause de l’atmosphère dont je vous parlais plus tôt. 

 

Avertissement par contre.  Il ne s’agit pas du tout d’une romance historique, hein, loin de là.  Le langage est à la fois recherché (surtout étant donné le « je » de l’héroïne) et très cru. Disons que les méchants ne s’embêtent pas de politesses quand ils se parlent.  Mentionnons aussi que j’aurais pu me passer de quelques références aux fluides et odeurs corporelles .   Parfois, ce n’est pas nécessaire de décrire le tout.   Tout le temps.  Et tout y passe, croyez-moi.  Quand on est une petite nature comme moi, il faut parfois avoir le coeur bien accroché. 

 

Bref, une lecture qui m’a intéressée, malgré l’absence de tons de gris chez la plupart des personnages (la méchanceté un peu gratuite, à part chez des méchants grandioses, ça m’irrite un peu) et un côté « mélodrame un peu dégueulasse » qui fait que parfois, je me suis dit que trop, c’était comme pas assez.   Une plongée intéressante dans l’époque, plein de péripéties et une atmosphère ma foi réussie!

 

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The Duke and I (Daphné et le duc) – Les Bridgerton 1 – Julia Quinn

the-duke-and-i.jpgPrésentation de l’éditeur (celle de « J’ai lu »)

« À la naissance de son fils, le duc de Hastings jubilait.

Hélas, l’enfant bégaie ! Affront insupportable pour le duc, qui l’a renié sans pitié. Le jeune Simon a grandi, solitaire et assoiffé de revanche. Après de brillantes études, il a bourlingué de par le monde jusqu’à la mort de son père, et c’est désormais porteur d’un titre prestigieux qu’il rentre en Angleterre. Il est aussitôt assailli par une horde de mères prêtes à tout pour marier leurs filles. Mais Simon ne s’intéresse pas aux débutantes.

Sauf peut-être à Daphné Bridgerton, qu’il a rencontrée dans des circonstances cocasses. Comme Simon, elle voudrait juste qu’on la laisse en paix. Une idée machiavélique naît alors dans l’esprit du jeune duc… »

 

Commentaire

Quand on a les copines que j’ai, impossible de ne pas avoir entendu parler de Julia Quinn, qui fait leurs délices.  J’ai les premiers tomes de la saga des Bridgerton depuis un méchant bout de temps mais sans leurs bruyants épanchements sur la série, je ne sais pas si j’aurais fini par les lire un jour.  Ou par continuer passé les premières pages!

 

Parce que bon, first things first, disons que j’ai ouvert de grands yeux.  Et parlons peu mais parlons bien, une enfant qui, même bébé, ne produit pas un son avant l’âge de 4 ans (pas un son, ils n’avaient jamais entendu sa voix) parce qu’il bégaie… amis de la crédibilité bonsoir!  Et quand on fait ce que je fais comme métier, disons que ça fait un peu réagir.  MAIS je ne donnerai pas ici un cours sur le bégaiement… et je poursuivrai avec ce que j’ai aimé.  Parce que j’ai décidé de laisser tout cet aspect (pourtant assez central) de côté et de me concentrer sur autre chose.  Parce qu’il y a autre chose, imaginez-vous!

 

Nous sommes ici dans la pure romance.  Daphné n’est pas encore mariée après deux saisons.  Ô drame.  Elle doit donc subir les paniques de sa mère ainsi que les regards de la bonne société anglaise.  Quant à Simon, devenu Duc suite au décès de son père (dire qu’il n’avait pas une bonne relation avec son père serait ici un euphémisme), il souhaite seulement se mettre à l’abri des Mères Entreprenantes Qui Veulent Marier Leurs Filles.  Daphné est la petite soeur de son meilleur ami Anthony (Bridgerton, of course) et comme ils s’entendent bien et ont tout à gagner de la situation, ils décident de faire semblant de se faire la cour.  Bien entendu, tout ne va pas se dérouler comme prévu, n’est-ce pas.  Sinon on ne serait pas dans la romance avec un grand R!

 

Les Bridgerton sont huit.  Dans l’ordre Anthony, Benedict, Colin, Daphné, Eloise, Francesca, Gregory et Hyacynth.  Oui, j’imagine que vous pourriez continuer la série.  Et ils se ressemblent tous.  Et ils sont envahissants et un peu grande gueule, à commencer pas Violet, leur mère, qui les terrorise tous sans être une Mrs. Bennett pour autant.  J’ai adoré les scènes en famille, j’ai beaucoup aimé voir leurs interactions, leur façon de rire et se taquiner.  C’est une famille où on aimerait vivre.  Daphné est la 4e (bizarre, après s’être donné tout ce mal avec l’ordre alphabétique). 

 

Il y a énormément, énormément d’humour dans ce roman.  J’adore le ton, les réparties vives, les répliques du tac au tac.  Les scènes sont longues et on imagine parfaitement les personnages dans la situations, là, maintenant.  Ils deviennent rapidement réels et l’écriture – je ne dirais pas cinématographique… mais il y a définitivement un petit côté théâtral à tout ça) compte beaucoup dans tout ça.  Je crois que c’est ce qui m’a le plus plu dans le roman.  Ça et le badinage amoureux du début, la façon de faire la cour.  Quand dénuder une main gantée devient sexy, c’est quand même que c’est bien fait.  J’ai aimé que ça ne déboule pas tout de suite en enfilade de scènes hot (rassurez-vous, il y en a, et elles sont bien) et j’ai aimé le ton ironique.  Vraiment, c’est un gros plus et juste pour retrouver ce ton, je lirai avec plaisir toute la série.   Il y a également des références, des citations déguisées… et une certaine potineuse, Lady Whistledown, qui me plaît définitivement.  Les réactions des gens à ses écrits me font mourir de rire!

 

Bon, bien entendu, nous avons droit à une finale tout en guimauve, où tout le monde se découvre eux-mêmes et où l’Homme Blessé est Réparé par l’Amour (pour une raison perso, je peux vous assurer que ça ne fonctionne pas à tous les coups…) mais si ça ne se passait pas comme ça, nous serions déçues, n’est-ce pas?  J’aimerais toutefois que, une fois de temps en temps, l’héroïne aussi doive faire des compromis.   J’ai nettement préféré le début à la fin.

 

Et je prendrai bientôt le tome 2 pour connaître la grande histoire d’amour d’Anthony, le grand frère protecteur.  En espérant revoir un peu ces Bridgerton tous ensemble.  J’adore ces scènes!  Colin en particulier, me plaît beaucoup.  À suivre, donc!

 

Mois anglais 4

Bon, l’auteure est très américaine mais Cryssilda a dit que ça quand ça se passait en Angleterre, c’était ok.  Et là, nous sommes définitivement en Angleterre.  Même qu’il y a Grosvernor Square.  Et des ducs.  Donc, ça compte, CQFD!

The last letter from your lover – Jojo Moyes

last-letter.jpg Présentation de l’éditeur

« Je serai à Paddington, plateforme 4, à 7:15 lundi soir, et rien au monde ne pourrait me rendre plus heureux que toi, trouvant le courage de venir avec moi.  Je t’attendrai sur la plateforme à partir de 7 heures moins le quart.  Sache que tu as mon coeur et mes espoirs entre tes mains.

 

Ton B »

 

Commentaire

C’est Pimpi qui avait remarqué ce livre en libairie il y a quelques mois, lors de sa sortie.   J’ai lu la lettre sur la quatrième de couverture et j’ai été charmée aussi.  Du coup, il a rejoint ma pile.  Bon, ok, passons rapidement sur le fait que j’étais certaine que c’était un roman épistolaire, ce qui, je m’en suis vite rendue compte, était nettement à côté de la track.  Mais il y a bel et bien une histoire de lettres dans tout ça et bien que j’aie quelques petits bémols, j’ai beaucoup, beaucoup aimé cette lecture qui correspond tout à fait à ce que j’avais envie de lire ces temps-ci.   En fait, je cherche mes mots pour bien décrire ce roman.  Je pense à « charmant » et là, je me dis que non, en fait, il y a des côté sweet mais beaucoup de déchirements.  Je pense ensuite à « délicieux » mais non, en fait.  Il y a des remises en question, des moments où rien ne va.  Bref, je ne sais toujours pas. 

 

« The last letter from your lover » est, vous ne serez pas surpris, une histoire d’amour.  Le roman s’ouvre dans le Londres de1960 alors qu’une jeune femme, Jennifer, se réveille d’un grave accident de voiture avec une cicatrice sur un bras et une amnésie presque totale.  Elle n’a aucune idée de qui est son mari, ne se souvient plus de ce qu’a été sa vie jusqu’alors.  Jenny ne sait plus qui elle est et a du mal à se reconnaître dans ce qu’elle découvre.  Hôtesse hors pair, jolie, toujours tirée à quatre épingle, elle est l’épouse parfaite de Laurence Stirling, un homme d’affaires de quelques années son aîné.   Puis, retour en arrière, quelques mois avant l’accident…

 

La première partie alterne entre différents moments du début des années 60.   Cette époque où la femme n’était souvent qu’une parure ou alors un symbole du statut social de son mari, je ne la connais pas beaucoup.  Jenny a toujours vécu dans cette société étriquée et le portrait qui est tracé de la classe moyenne-aisée de l’époque, où les apparences comptent plus que tout, ne peut que nous faire réagir.  La normalité de tout ça.  Le fait de considérer qu’une femme qui pense et qui a des opinions, c’est anormal.  Moins décoratif, en fait.   Jenny, qui comprend rapidement que personne ne veut savoir qu’elle ne va pas bien, qu’elle ne se souvient de rien, trouve un jour une lettre magnifique.  Une lettre remplie d’amour, qui lui est adressée.  Et à partir de ce moment, tout bascule. 

 

La seconde partie du roman nous amène en 2003 où nous rencontrons Ellie, journaliste.  Embourbée dans une relation avec un homme marié, elle stagne dans son travail.  Jusqu’à ce qu’elle trouve, dans les archives, des lettres signées B. 

 

Ces deux histoires finiront bien entendu par s’entrecroiser de façon claire et franche.  Je ne dirai pas, of course, si ça finit bien ou mal mais j’ai beaucoup aimé cette lecture, par moments belle et triste à la fois.  Le début, plus lent, nous fait découvrir une Jennifer complètement désoeuvrée, perdue dans ce monde dans lequel elle a toujours été mais qui ne lui ressemble pour finir pas tant que ça.  Ses tentatives pour comprendre, pour ressentir, pour récupérer sa vie sont touchantes.  Elle est profondément prise dans son époque dans le carcan social et il ne semble pas avoir d’issue pour elle.  Au fond d’elle-même, elle sait que ces lettres ont une signification, qu’elles ont compté, mais elle n’a aucune idée de qui elles proviennent…  Impossible de ne pas avoir d’empathie pour cette jeune femme (très différente de moi, aucun moyen de m’identifier).  Impossible de ne pas être indignée devant certains agissements, de ne pas réagir devant la façon dont certains personnages ne sont pas vrais.  Impossible non plus, de ne pas réaliser qu’au fond, la vie de Jenny n’était pas si terrible, pour l’époque.  Loin de là, en fait.  Elle était une femme enviée de tous. 

 

J’ai espéré des rencontres, j’ai désespéré aux rendez-vous manqués, j’ai ragé à certains moments donnés… mais une fois dans l’histoire, j’ai dévoré le roman, carrément.  Une histoire certes pleine d’amour of course, mais pas que.   Je ne vais pas songer au plausible de la chose, j’aime à croire que ça puisse exister, des histoires comme ça.  Grandioses mais ordinaires à la fois.  J’aime croire que tout peut basculer, comme ça.  J’ai aussi souffert de l’attente avec Ellie, tout en sachant comme elle que ça n’avait aucun sens.  Et j’ai donc espéré qu’elle puisse faire quelque chose!

 

Le parallèle entre la société de 1960 et celle de 2003 est très intéressant et les différentes relations amoureuses, leurs répercussions, la façon dont elles se vivent, le tout m’a semblé très réaliste.   J’ai aussi apprécié le fait que les deux histoires soient davantage qu’un miroir l’une de l’autre, même si après tout, bien que les conventions changent, les sentiments, eux, sont toujours aussi forts.

 

Bien entendu, aucune surprise pour moi, j’ai vu venir tous les éléments de « surprise » (mon mot est mal choisi, il n’est aucunement question de suspense ici) de loin.  Tous.  Je reprocherais également des personnages un peu trop vilains par moments, sans pour autant être intéressants.  J’aurais préféré des tons de gris et un certain événement m’a fait un peu bougonner.  Toutefois, au final, c’est presque rattrappé.  Presque. 

 

Rajoutons à ça une écriture très visuelle et très agréable.  La construction m’a beaucoup plu et les promenades dans le temps ne sont pas du tout confuses.  Au contraire, elles ajoutent à l’histoire.  En fair, ce serait limite un roman doudou.  Bon pas tout à fait en raison de l’histoire mais pour l’atmosphère, c’est tout à fait ça.  Bref, j’ai beaucoup aimé.   Et je serais curieuse de lire autre chose de l’auteure!

 

Logo mois anglais thé

Top Ten Tuesday – 29 – Mes plus grands plaisirs de lecture de 2011

Top Ten Tuesday 2

  Idée originale de « The broke and the bookish« , repris en français par Iani.

 

 

Le dernier Top Ten Tuesday de 2011 a pour moi le même thème que le dernier de 2010 vu qu’il s’agit de mes livres préférés de l’année.  J’ai eu énormément de lectures agréables, j’ai énormément vibré, je pense que je me connais de mieux en mieux comme lectrice et que je sais de quoi j’ai besoin à quel moment.  J’assume mes goûts de fille-fille, même si je sais que je vais bougonner un peu à chaque fois.  Et, ô surprise, cette année, pas de Dickens!  C’est une première, n’est-ce pas!

 

Autre chose, je suis beaucoup moins « up to date » dans les nouveautés vu que j’ai décidé de lire ce qui me faisait envie au moment où ça me faisait envie.  Donc, pas néssairement quand ça sort. Je risque donc d’être un peu à côté de la plaque en me comparant aux autres tops que j’ai lus (parce que oui, j’avais fait mon top mais pas cette intro).    Allons-y donc pour mes grands moments d’émotion de lecture en 2011!  Sans ordre particulier.  Et de mémoire parce que si je prends la peine de tout retourner lire mes billets, ça commence à devenir du travail hein!  Du coup, vous aurez vraiment les livres dont je me souviens là, maintenant.


A room with a view

1.  A room with a view – E. M. Forster

Parce que ça m’a donné le goût d’aller en Italie, parce que je trouve ce roman très moderne, que les personnages sont très réels, que la caricature de la société est très efficace et que j’adore la plume de Forster.  Dé-li-cieux

 

atonement

2.  Expiation – Ian McEwan

Une histoire poignante et triste, qui nous fait nous sentir totalement englués dans cette journée chaude qui a tout changé. Une construction géniale et une finale… je ne dirai rien mais j’ai pleuré toutes les larmes de mon corps.

 

shadowfever

3.  Série Fever – Karen Marie Moning

J’ai besoin d’expliquer?  Je mets le lien pour Shadowfever mais j’ai pour ma part découvert toute la série cette année, je l’ai lue deux fois, et j’aime toujours autant.  Et je rêve de partir à Dublin à la recherche de Barrons.   Et je soupire, of course.

 

Ilium

4.  Ilium – Dan Simmons

Mon roman de voyage de cette année.  Beaucoup de pages bourrées de références, de la SF complètement barrée mais intelligente.  Des histoires d’humains à l’ancienne, de PHV (pour petits hommes verts) et des bestioles qui discutent de Proust et de Shakespeare.  Love it.  Il faut d’ailleurs que je lise la suite.  Qui est dans ma pile, of course.

 

beloved anglais

5.  Beloved – Toni Morrisson

Déchirant, cette histoire.  Je pense que c’est l’un des premiers livres qui  m’a fait vraiment entrer dans cet univers, de réaliser à quel point les hommes et les femmes pouvaient être affectés par ce qu’on leur faisait subir.  C’est comme entrer dans un monde qui nous semble irréel tellement c’est loin de notre réalité.  Bref, un coup de poing.

 

A separate peace

6.  A separate peace – John Knowles

Un roman qui m’a réellement touchée, nostalgique à souhaits et dans une école en plus.  Tout pour me plaire, donc.  Mais il m’a vraiment laissé une impression durable.  Vraiment, je conseille. 

 

Princesse de clèves

7.  La princesse de Clèves – Mme de Lafayette

Yep, je sais.  Je n’avais jamais lu ce classique (ici, on ne lit pas les classiques à l’école), parce qu’on m’avait dit qu’il y avait un tas de personnages et qu’il ne se passait rien.   Mais qu’est-ce que j’ai pu aimer!  La plume, quelle plume!  Délicieux.  Très galant, très emberlificoté, mais ça plonge directement dans l’époque.  Vraiment, j’ai adoré!

 

années douces

8.  Les années douces – Hiromi Kawakami

Une histoire douce-amère, pleine de nostalgie, toute en délicatesse.  Et qui donne terriblement faim!

 

 

9.  The restaurant at the end of the universe – Douglas Adams

Bon, mon billet n’est pas encore rédigé (oui, c’est Noël, je prends du retard… pardonnez-moi!) mais j’a-do-re.  C’est complètement barré et même moi je suis dépassée par ce qui pouvait bien passer par la tête de Douglas Adams.  J’adore Marvin, l’androïde paranoïde et franchement… parce que 42, quoi!

 

name of the wind

10.  Le nom du vent – Patrick Rothfuss

Je sais que les avis sont mitigés sur celui-là mais pour moi, ça a totalement fonctionné.  Un rythme lent mais une histoire de légende et un auteur qui a réussi à faire s’agiter devant moi ces tas de petits personnages dans une ville imaginaire et rendre tout ça réel.  Bref, ça m’a vraiment plu. 

 

En BD, j’aurai eu un coup de coeur pour

 

De cape et de crocs 7

– De Cape et de crocs – Ayroles et Masbou

Quelle série géniale, pleine de référence, avec une langue magnifique et des dessins pleins de détails, avec des arrière-plans géniaux.  Love it!

 

Et mentions spéciales (parce que bon, si je respectais les règles, ce ne serait pas drôle)

 

Blameless

– Série Sans âme – Gail Garrige

Pour l’humour, pour Miss Alexia et son ombrelle.  Bon, et pour le professeur que j’imagine avec l’allure de David Tennant, pour sa copine aux chapeaux débiles et pour les coccinnelles mécaniques!

 

lion macédoine 2

–  Série Le lion de macédoine – David Gemmell

Pour la réécriture et Alexandre le Grand.  J’aime ce qu’on en a fait.   Je ne connaissais pas Gemmell et je continuerai certainement ma découverte de l’auteur. 

 

Elizabeth et son jardin allemand

– Elizabeth et son jardin allemand – Elizabeth Von Arnim

Pour la mauvaise foi, of course!

 

Doll's house

– Une maison de poupées – Ibsen

Une pièce que j’ai trouvée très moderne, bien écrite et assez géniale!

 

first among sequels

– First among sequels – Jasper Fforde

Bon, c’est Jasper.  Donc, c’est bien.  Mais j’ai vraiment ri avec toute la méta-écriture.  Et le côté barré, of course.  Mais bon, comme il est presque chaque année dans mon top, je laisse la chance à un autre!

 

En jeunesse – parce que je réalise que je n’ai pas tant de jeunesse que ça dans ce top.  En fait, rien de réellement jeunesse.  Mais j’ai beaucoup aimé certains romans jeunesse dont:

 

anna and the french kiss

– Anna and the frenchkiss – Stephanie Perkins

En fait, il aurait pu être dans mon top du haut, celui-là.  Sauf que je l’ai oublié sur le coup et que je suis trop paresseuse pour recommender.  Ce roman m’a donné le goût de Paris et le goût de retomber en amour pour la première fois.  So, so, so sweet!


The perks of being a wallflower

– The perks of being a wallflower – Stephen Chbosky

Une naïveté désarmante, des personnages attachants et une construction qui m’a beaucoup plu, même si ce n’est pas le cas pour tout le monde!

 

Divergent

– Divergent – Veronica Roth

Bon, j’ai quand même quelques petites réserves mais cette série a définitivement beaucoup beaucoup de potentiel.  Un monde dystopique intéressant et prometteur.

 

Et mon top relectures (parce que je ne peux pas ne pas en parler, hein… ce ne serait pas moi sinon!)  Mes éternels, donc, que j’ai relus cette année (sans compter P&P… celui-là, il est hors-catégorie)

 

GWTW

– Gone with the wind – Margaret Mitchell

Parce que bon, Rhett et Scarlett, ça le fait toujours.  Même si je commence à bougonner grave à partir de l’accident.  Mais ce roman, c’est toute mon adolescence et que cet univers est carrément réel pour moi. M’aam Scarlett existe, avec son air pincé et ses grands airs.  Ainsi que Rhett et sa moustache.  Mais je n’ai aucune, aucune objectivité par rapport à ce roman.

 

Les trois mousquetaires

– Les trois mousquetaires – Alexandre Dumas

Athos… soupir.  Une relecture délectable.  J’avais oublié les gamineries des mousquetaires et la présence terrible de Milady.  Bref, j’ai a-do-r
é!

 

much ado poster

Much ado about nothing – Shakespeare

Je sais, ce n’est pas la couverture du livre… mais laissez-moi me faire un petit plaisir en cette fin de 2011 ;))  Et je soupire!

 

Bon, je vais vous épargner mes catégories comiques (genre « pire overdose de bons sentiments » ou « pire somnifère ») parce que je serais surprise de voir que certains se sont rendus en bas du billet et parce que anyway, ça fait encore plus de liens et d’images à ajouter.  Paresseuse is my middle name, c’est bien connu!  C’était donc un « top-beaucoup » plus qu’un top ten mais bon, si ça peut donner envie de lire ces romans, je m’auto-pardonne!

 

Et vous, vos coups de coeur de l’année?

Doctor Who – Christmas Specials

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Les photos (sauf une) sont des photos promotionnelles… je voulais faire des screencaps mais j’ai écouté le tout sur la télé de mes parents (ils passaient tous les uns à la suite des autres – en pleine nuit) alors je n’ai pas tout revu pour chercher des images.  Inutile de dire que mes parents me prennent pour une complète cinglée après ça et qu’ils envisagent de me faire subir une Doctorectomie cérébrale…  J’espère que vous me pardonnerez…

 

(Et un billet qui ne sera lu que par quoi… 3 personnes.  Je pourrais presque les nommer!)

 

Parce que je suis une Christmas freak et que je ne peux m’empêcher de parler Noël un mois pré et un mois post, vous avez droit en ce 26 décembre à un billet au sujet des divers Christmas Specials de mon alien préféré.  C’était supposé être synchro avec les copinettes… mais bizarrement, elles ont zappé.  Je en qui que désespoir.  Bon, je ne parlerai pas de l’épisode de Noël où Ten s’est regénéré en Eleven parce que je suis chez mes parents actuellement et que je ne tenais pas particulièrement à me donner en spectacle en devenant un torrent de larmes pendant 2 heures.  Parce que c’est ce qui arriverait hein.  J’en ai juste vu des extraits et j’étais dans tous mes états.  Du coup, les Christmas Specials.  Sans « The end of time ».

 

Parce qu’entendons-nous bien, il arrive toujours de drôles de choses à Londres, à Noël.  Scary things!


Et bon, parce que ce sont des vieux épisodes, je me permets de spoiler un peu hein… soyez-en avertis...  Et sur celui d’hier, je fais plus attention.  Mais bon, il y a un paragraphe qui dit des choses, tout de même… Je vous avertis quand ça arrive!

 

The Christmas Invasion – 2005

« Sycorax: Witchcraft!

Doctor: Time Lord. »

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Situé au début de la saison 2, juste après la regénération de Nine en Ten, c’est aussi le seul Christmas Special où il y a la compagne « régulière » du Docteur qui est présente tout le long.   Une chance qu’elle y est, au fond, vu que Ten, fraîchement  – mais soooo parfaitement – formé n’est pas encore tout à fait au point.  Parce qu’avec l’intrigue principale, remplie de Pères Noël tueurs et de sapins tourbillonnants – mais tout aussi dangereux, nous à gérer un Docteur en pyjama – qu’il porte ma foi très bien – qui ne sait pas encore très bin qui il est et qui le découvre avec nous (yes, don’t worry, you’re sexy, Ten).   Il y a – encore- des aliens qui en veulent à la terre sauf que cette fois, Rose doit se débrouiller seule pendant une grande partie de l’épisode, avec seulement Jackie – qui me fait mourir de rire malgré tout – et Mickey, qui fait son possible.  Elle ne sait plus trop à quel monde elle appartient et n’est pas vraiment à l’aise, sans le Docteur, dans ce monde.  Et qui, en même temps, réalise pleinement qu’il n’est pas humain.  Sa détresse est tangible et son « he left me Mom » fend le coeur, surtout quand on connaît la suite des événements.  Les remarques de Jackie « Two hearts? Is there anything else he’s got two of? » ou « he hasn’t changed that much » ajoutent un côté comique au truc qui ne l’est pas forcément, passés les killer décorations de Noël.

 

J’adore revoir les premiers pas de David Tennant en Docteur, j’adore le voir se battre à l’épée en pyjama et le moment où on réalise qu’il va venir à la rescousse est jubilatoire (Yes, we missed you).  Son « No second chances, I’m that sort of a man » est mémorable.  Sa dualité est très évidente à ce moment.   Mais cette version du Docteur va quand même énormément, énormément s’humaniser avec les années.  Et cette finale, tout en constrastes, où personne n’a raison et où personne n’a vraiment tort, dépendant du point de vue et des priorités, est déchirante. Et la réaction du Docteur…  Et la neige… so sad… 

 

Cet épisode me plaît surtout pour l’évolution des personnages.  L’intrigue en soi n’est pas la plus géniale du monde, même si, comme souvent, elle tourne les figures rassurantes en monstres.  Mais pour voir les premiers pas de David Tennant – ses expressions, son ranting – et la réaction de Rose, qui doute du « nouveau » Docteur et qui se demande ce que sera l’avenir, ça vaut le coup.

 

Et après avoir vu cet épisode, j’ai commencé à proposer « A nice cuppa tea » à tout le monde dès qu’il y avait un problème.  À leur grande joie , of course.  

 

I love David Tennant.

 

The runaway bride – 2006

« Look what I’ve got, Donna.  Pockets.  They’re bigger on the inside »

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Remettons-nous en contexte.  La première fois que j’ai vu cet épisode, c’était tout de suite après avoir fini la saison 2 et je ne m’étais pas du tout, du tout remise du choc.  Limite que je pleurais encore, en fait.  Même si c’était le lendemain.  Bref, bon, disons que l’adaptation à la première apparition d’une Catherine Tate – légèrement hystérique – en Donna Noble n’a pas été super facile.  Mais réécouter cet épisode après a voir vu la saison 4 et après avoir appris a adorer le personnage de Donna, qui manque toujours toute l’action, selon elle, c’est quand même autre chose.  Même si ensuite, elle n’est jamais aussi complètement hors-contrôle que dans cet épisode.

 

L’épisode commence tout de même fort, avec une série de « What » très Tennantesques et une Donna – apparue out ouf nowhere en robe de mariée – pas intimidée pour deux sous et qui ne veut qu’une chose: se marier.  Ce n’est pas le Docteur – un martien, selon la Donna-logique – qui va l’impressionner.   C’est aussi le retour des Pères Noël tueurs (et des killers christmas trees), ce qui donne droit à une course poursuite en Tardis que j’ai pour ma part adorée.   Bien entendu, il y a un gros méchant alien derrière tout ça. 

 

Cet épisode, en plus d’être un épisode de Noël nous permet de faire la transition entre la saison 2 et la saison 3.  Le Docteur est en deuil de Rose et même si, comme d’habitude, il réussit à donner le donner le change (because the doctor is always okay, n’est-ce pas), à certains moments le visage du Docteur reflète une terrible tristesse et on sent énormément de sentiments très humains. On sent qu’il n’a pas laissé Rose de bon coeur et qu’il en souffre réellement. Mais malgré tout, il reste « clever » et même « funny » jusqu’au bout et va encore une fois sauver Londres.  À Noël. 


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Bien entendu, il y a plusieurs moments qui
laissent présager de ce que sera la relation entre le Docteur et Donna, de l’amitié, de la vraie, sur un pied d’égalité, d’une certaine façon.  Donna le lit mieux qu’elle ne lit la plupart des gens et leurs dialogues ma foi très heu… honnêtes et sincères, sont déjà présents dans cet épisode.   Et ce même si elle est sincèrement dépasée par tout ça et que le docteur « scares her to death ». (Et le petit thème musical de Donna, j’adore!)   Il a sincèrement de la peine pour Donna quand il réalise ce qui arrive et malgré tout, il s’émerveille de tout et tente de la consoler à sa manière (moi, il me consolerait n’importe quand hein… je soupire, je soupire).  Nous avons encore droit à un Ten qui tente de sauver tout le monde par son visage quand il doit terminer tout ça, on entend presque son habituel « I’m sorry.  so, so, sorry », alors qu’il va contre ce qu’il ferait s’il avait le choix « for the greater good ».  Encore une fois, la finale est triste, presque déchirante et on ressent la terrible solitude du Docteur, qui restera toujours seul au final.  A stranger.

 

Bref, un épisode que j’ai nettement préféré après avoir vu – et revu – la saison 4 qu’à la première écoute!


And I still love David Tennant.

And I still miss him.

 

The voyage of the damned – 2007

« You’re not falling… you’re flying… »

 

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Non mais franchement, qui a bien pu avoir l’idée de nommer un vaisseau spatial en l’honneur du Titanic, hein?   Malgré tout ce vaisseau est magnifique et les décors également.  La saison 3 avait fini alors qu’une proue de bateau défonçait le Tardis et ce special commence encore une fois avec une série de « What » de Tennant, tous plus expressifs les uns que les autres.  J’adore quand David fait « What »!  Et j’adore aussi David en complet.  Idéalement avec un noeud ou une cravate qui ne soit pas en léopard. Donc,  Allons-y Alonso!

 

Disons-le d’emblée, j’aime beaucoup cet épisode.  J’adore Kylie Minogue et j’adore Ten, ses regards, son émerveillement, sa voix, ses sarcasmes, ses répliques pince-sans-rire, son intelligence et ses sourires qui sortent de nulle part.   J’aime les gens qu’il rencontre, j’aime comment il sait dépasser les apparences qui sont parfois trompeuses.  J’adore la vision de Londres désertée et j’adore pleurer comme une madeleine à la fin parce que bon, Astrid avait le potentiel d’émeveillement, la grandeur d’âme pour accompagner le Docteur et même pour compter pour lui. 

 

Malgré le côté tragique de l’épisode, qui est fait comme un disaster movie, il y a des moments réellement comiques.  La description de Noël par les « historiens » est hi-la-ran-te.  Vraiment.    Mais c’est surtout un épisode où on voit de l’héroïsme et où on sait dès le départ qu’on n’en sortira pas indemne.  Il y a énormément de personnages touchants.  Le rythme est rapide, nous sommes clairement en plein désastre, avec des sauvetages de dernière minute, du feu et des morceaux qui tombent du plafond.  Mais également des moments très émouvants, des moments de poignante honnêteté.   La marche du Docteur à travers le bateau en flammes à la fin, alors qu’il vient de perdre beaucoup, entre autres, vient me chercher à chaque fois.  Tant de tristesse et tant de détermination à la fois… Et cette joie intense malgré tout à la fin.  Pour passer ensuite à une terrible impuissance quand il réalise qu’il ne peut plus rien faire…

 

Bref, un épisode que j’ai tout de suite aimé et que j’aime encore! 

Et quand même… la reine en bigoudis…

 

The next Doctor – 2008

« They leave, because they should.  They found someone else, some of them, they forget me…  I suppose in the end, they break my heart… »

 

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Dernier épisode de Noël avec David Tennant, le premier de ces specials qui m’ont brisé le coeur (Pimpi s’en souviendra).  Nous retrouvons un Docteur qui vient de perdre tous ceux qu’il aime (après la saison 4 donc), qui se protège, parce que bon, même pour lui, c’est difficile et il est impossible de ne pas faire le parallèle entre la situation du « next Doctor » et celui du réel Docteur.   Il faut aussi mentionner la performance de David Morrissey (que j’adore) dans le rôle du next Doctor.   Un très bon épisode selon moi. 

 

Le Docteur atterrit alors dans le Londres de 1851.  Un Londres protégé par un certain Docteur, qui semble avoir perdu la mémoire.  L’atmosphère est très dickensienne, avec les lampes au gaz, les personnages qui s’agitent en surface mais également l’autre Londres, plus sombre, celui des workhouses où l’on fait travailler des enfants, celui où les femmes n’ont pas de droits et où elles dépendent des hommes.  Le personnage de Miss Hartigan, malgré son côté diabolique, est pour cette raison très très intéressant.  C’est Dickens avec un petit accent steampunk, en fait.   C’est aussi mon épisode préféré avec les Cybermen. 

 

On réalise encore une fois dans cet épisode la grand solitude du Docteur, qui malgré tout réussit à garder un enthousiasme face au monde qui l’entoure et une réelle préoccupation des gens, quels qu’ils soient, même si lui, il souffre.  Et David Tennant, avec son million d’expressions différentes qui peuvent changer 5 fois par seconde, réussit très très bien à faire passer la tristesse qui pointe derrière l’enthousiasme, qui est lui aussi bien réel.  J’adore les réflexions à haute voix de Ten, sa façon de comprendre profondément les humains, de ressentir pour eux.   J’ai aimé être perplexe avec lui face à la situation du nouveau Docteur, son étonnement face au sonic screwdriver et au Tardis.  La réalisation.  Son expression quand il mentionne au Next Doctor « You’ve got a reason to live ».  So, so sad.  Et la finale est déchirante, aussi parce que nous, on sait.  

 

Et j’ai quand même tapé des mains quand j’ai aperçu tous les anciens Docteurs hein…  Bref, j’ai beaucoup aimé!

 

A Christmas Carol – 2010

« Because you didn’t hit the boy… »

 

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Celui-ci, c’est définitivement mon épisode de Noël préféré.  « A Christmas carol » revisité, un monde très Dickensien (with petits poissons volants).  Ce monde est magique est merveilleux, l’épisode est très Christmassy, avec en arrière plan un vaisseau spatial sur le point de s’écraser – oui, encore – mais surtout le sauvetage d’un homme à Noël (Kazran Sardik, superbement joué par Michael Gambon – qui verra son passé et son avenir changer.  C’est le premier Christmas Special de Eleven, qui, je le réalise maintenant, est fidèle à lui-mê
me dans cet épisode.  Pour faire le bien, pour réussir, il est prêt à manipuler les gens, à réécrire leur passé et, d’une certaine manière, à manipuler son monde.   Il déborde d’enthousiasme mais son côté sombre est aussi très visible, même si, à la première écoute, il m’avait moins sauté aux yeux. 

 

Que dire de cet épisode.  Des moments drôles avec Amy (en sexy policière) et Rory (en last centurion) qui sortent de la suite nuptiale, des moments jubilatoire, quand le Doctor réalise ce qu’il va faire, son expression quand il proclame « I’m the ghost of Christmas past ».  On ressent vraiment la magie de Noël à chaque Noël, féérique à chaque fois, une parenthèse spéciale drôle et émouvante.  Encore davantage quand on connaît la fin de l’histoire.  Un épisode qui donne le goût de profiter du moment présent, de ne pas choisir de jour, mais plutôt de vivre tous les jours comme ça.   Un duo avec « Frank », le Docteur poursuivi par Marilyn, son air un peu désespéré… mais pas tant que ça… c’est Marilyn, tout de même…  Le réveillon avec la famille d’Abigail est génial (le docteur qui fait des tours de magie, c’est hilarant),  certaines répliques (très « Eleven »… genre « big big… color ») m’ont fait mourir de rire et d’autres m’ont beaucoup touchée.  L’expression, très fugitive, de Matt Smith, quand il dit à Kazran « Better a broken heart than no heart at all » et que celui-ci lui répond « Try it », nous laisse entrevoir que non, il n’a rien oublié, qu’il se protège d’une certaine façon et qu’il y a beaucoup de souffrance derrière son côté clown et manipulateur.   (Oui j’extrapole, je sais.  J’extrapole toujours quand je parle du Docteur). 

 

Et, pour une fois, de la vraie, vraie, vraie neige pour Noël.  Un très bel épisode, magnifique et ma foi très touchant!

 

 

The Doctor, the widow and the wardrobe – 2011

« He followed you home ».

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J’aime la BBC America.  En effet, ils ont maintenant pris l’habitude de nous présenter les épisodes du Docteur en soirée, le même jour.  Du coup, je leur envoie tout plein d’esprit de Noël!  J’ai donc pu écouter le Christmas Special le 25 décembre, au grand bonheur – sentez-vous l’ironie, ici – de mes parents qui ont dû m’endurer ensuite pendant plusieurs minutes à disserter sur les personnalités des différents Docteurs ainsi que sur les divers épisodes de Noël. 

 

Cet épisode n’est pas celui qui m’a le plus passionnée.  En fait, j’ai aimé les références à Narnia, j’ai aimé l’idée, j’ai aimé l’atmosphère de l’épisode mais tout de même, je n’attendais à plus que ça et au  milieu, j’ai même eu des moments d’ennui.    En fait, ce sont les deux dernières minutes qui m’ont le plus plu dans tout l’épisode… mais j’y reviens.

 

L’histoire donc… Le Doctor – ou le Caretaker, c’est au choix – a préparé un beau Noël pour Madge, dont le mari vient de mourir à la guerre.  Les enfants ne sont pas au courant.  Nous avons donc ici un Matt Smith totalement clown au départ.  Bavard, gesticulant, courant partout.  Ses « I know » ravis.  Bref, le Eleven que nous avons surtout vu dans la saison 5, limite surfait, pour compenser quelque chose.  Genre le fait qu’en fait, il est seul.   Mais rapidement, comme ça, il est comme un enfant dans un magasin de jouets et j’avoue que je veux une maison toute pareille à ça,avec les fauteuils qui bougent et tout.   Sauf que bien entendu, ça ne tournera pas comme prévu et qu’ils vont se retrouver en danger et qu’il va y avoir des aliens dans l’histoire (je sais, ça fait beaucoup de « et »).   Bref, certains beaux moments, surtout à la fin (« he followed you home »… « It’s Christmas day, my love, where would you be »), plein de bons sentiments (normal, c’est Noël après tout), un univers bien réussi mais quand même… pas le meilleur épisode de Noël pour moi.  À cause du milieu. 

 

Mais question… c’est moi où on voit un céleri, un moment donné, dans la séquence d’ouverture?  :)))

 

SPOILERS

Par contre, les deux dernières minutes, quand le Docteur retourne dans le présent, j’ai trouvé ça génial et ça m’a vraiment fait sautiller en battant des mains.  Matt Smith est vraiment à la hauteur, vraiment et c’est la vraie première fois où je sens un sentiment vraiment « humain » chez Eleven (oui, trois « vrai » dans la même phrase, I know).  Et ça contredit un peu ce qu’il a dit plus tôt (« I can’t anymore »).  Et ça passe vraiment (oups, un autre).   Of course, on sentait avant qu’il avait le bien des gens à coeur et qu’il tenait à Amy mais c’était un genre d’amour généreux, pas égoïste pour deux sous.  Mais là, c’est différent, l’émotion est palpable et j’ai presque eu le goût de faire un peu de happy crying moi aussi. Comme si soudain,  il relâchait son contrôle et se permettait de penser à lui et au fait qu’il a besoin des gens. De ces gens.   La scène est super, Amy assure également et les voir faire l’enfant est so, so cute.   Bref, pour la fin, ça vaut le coup!

 

Voilà donc, la fin des Christmas Specials pour moi.  J’ai été horriblement longue, j’en suis consciente.  Et je réalise que j’aime toujours davantage les épisodes après des réécoutes. Call me crazy!

 

Ne reste plus que 9 mois à attendre pour la série 7 maintenant… d’ici là, vous aurez droit – lucky you – à d’autre billets sur mes épisodes préférés. Il n’y a que moi et 4-5 copines qui les lisons de toute manière… pourquoi s’en priver, hein!

 

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Where I wish you a very merry Christmas!

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Because le décalage horaire (et bon, pour moi, le vrai Noël, c’est le 24 au soir, c’est là qu’il y a les cadeaux, chez moi), je vous offre donc mes voeux un peu en avance!  Comme, pour cause de fatigue intense, je ne décore pas (juste l’idée me fatigue, c’est pas mêlant) et que ma maison n’est pas cette année la maison du Père Noël, je déménage chez ma mère pour les prochains jours, pour profiter du feu de foyer, du méga sapin et des décos.   

 

Donc, de la part du Docteur et de moi-même (parce qu’il est toujours avec moi et que je suis dans une passe « Docteur » renouvellée depuis que j’ai tout revu ces derniers jours), je vous souhaite un merveilleux Noël, rempli de magie, de petits plaisirs, de sourires en quantité et de ces moments d’émerveillement où on se dit que oui, franchement, Noël, c’est ça.  Tout à fait ça. 

 

Et comme c’est Noël, je vous envoie aussi tout plein d’amouuuur (qui prendra la forme que vous voulez, hein, je ne jugerai personne) et de chaleur.  Encore une fois, la chaleur que vous voulez!

 

Le meilleur côté du net et de la blogo, ce sont pour moi définitivement les gens qui sont derrière les écrans.  Ceux que j’ai connus, ceux que je veux connaître, ceux qui passent et qui font de ce blog un lieu vivant, ceux qui, je le sais, reteront dans ma vie malgré la distance.  C’est donc à vous tous que je souhaite un très, très Joyeux Noël!

 

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