Succubus Dreams (Georgina Kincaid #3) – Richelle Mead

Succubus-dreams.jpgPrésentation de l’éditeur (celle de Milady, pas celle de mon édition)

« Rien ne va plus pour Georgina, même sa liaison avec Seth ! Pour commencer, pas de sexe entre eux : Georgina étant un succube, elle pourrait tuer son amant par mégarde.

Voilà qui douche les plus brûlantes ardeurs ! Notre succube fait donc face à un double défi : reprendre le contrôle de sa vie amoureuse, et lutter contre un terrible ennemi. Si Georgina échouait, le monde des mortels pourrait ne plus jamais connaître le repos ! »

 

Commentaire

Ma lecture des tomes 1 et 2 date déjà d’un moment mais je n’ai eu aucun mal à me replonger dans les aventures de ma Succube préférée.  En fait, je crois que ce tome est celui que j’ai préféré à date, parce que même s’il y a un « freak of the week », il y a quand même beaucoup plus que ça dans ce tome et nos personnages évoluent et passent à travers toutes sortes d’émotions, pas toujours les plus faciles à vivre. 

 

Georgina a donc un sérieux problème.  À toutes les fois qu’elle va se recharger en énergie (chaque fois qu’elle se tape un mec, en fait), elle fait un rêve étrangement réaliste et se réveille complètement vidée d’énergie vitale.  Voilà donc Georgie bien préoccupée, surtout qu’en plus, elle semble avoir du mal à communiquer avec Seth et que Carter semble avoir convoqué ses petits copains angéliques à Seattle pour on ne sait trop quelle raison. Jerome n’est pas en ville et du coup, Georgina doit se tourner vers Erik, un humain pour avoir un peu d’information.  Celui-ci la dirige vers Dante Moriarty (oui, je sais… heureusement pour lui, ce n’est pas son vrai nom), qui semble faire sa spécialité de lectures farfelues des lignes de la main et de cartes de Tarot. 

 

Ce n’est pas un tome très gai que celui-là.  Georgie n’aime toujours pas son état de Succube mais là, la réalité la rattrape réellement et l’oblige à resasser certains souvenirs qu’elle préférerait avoir oubliés. La tension entre Seth et elle est palpable tout au long du roman.  On sent que quelque chose ne va pas du tout.  Georgie veut le protéger, il voudrait pouvoir prendre ses propres décisions et on sent le phénomène des « star-crossed lovers » un peu partout, que ce soit dans le passé de Georgie ou encore entre Yasmine (un ange) et Vincent (un humain).   J’ai beaucoup aimé en apprendre davantage sur Georgina, sur ce qu’elle a été.  Je sais, je suis vilaine, mais j’aime quand les personnages sont malmenés.  Ici, miss Succube perd définitivement le contrôle et la fin du roman, pour moi très réussie mais tout de même très, très rageante, m’a réellement fait ressentir son impussance face à une situation pour laquelle, au fond, elle ne pouvait plus absolument rien.

 

L’intrigue est fluide, le style est direct, bien adapté au style de l’histoire et on sent bien la voix de Georgie qui nous entraîne avec elle dans les tourbillon de ses émotions.  Ça reste assez simple comme histoire, hein.  Pas de trucs très complexes ou de grands mystères.  Mais un très bon tome, qui nous ouvre plein de portes pour la suite.  Et bon, je me répète mais Carter est et demeure mon personnage préféré.  J’adore quand il est là, avec ses remarques un peu cryptiques et son attitude.  Bref, j’aime. 

 

Et je dirais même plus, j’enchaîne immédiatement sur le tome 4.

Wither (Éphémère) – Lauren deStefano

Wither.jpgPrésentation de l’éditeur (celle de Castelmore, pas celle de mon édition)

« L’humanité croyait son avenir assuré.

La science avait créé des enfants parfaits, immunisés contre toutes les maladies. Mais qui pouvait imaginer le prix à payer? Car désormais, personne ne survit au-delà de vingt-cinq ans. Le monde a changé. Pour les jeunes femmes, la liberté n’est plus qu’un souvenir. Au nom de la survie de l’espèce, elles sont kidnappées et contraintes à des mariages polygames. Rhine a seize ans. Quand elle se réveille dans une prison dorée, elle n’a qu’une idée en tête : fuir.

Qu’importe l’amour que lui portent son mari et ses soeurs épouses. Quand on n’a que quelques années à vivre, la liberté n’a pas de prix. »

 

Commentaire

Bon, là, je sens que je vais me faire chicaner.  Avant, j’aurais dit « lapider » par les fans mais la blogo est beaucoup moins hard qu’avant avec les gens qui ne pensent pas comme la majorité alors je pense que je vais m’en sortir sans insultes.  On va espérer. 

 

Alors « Wither ».  Il s’agit d’une dystopie se situant dans un monde post-apocalyptique où, suite à des manipulations génétique, des humains « première génération » sont parfaits alors que leur progéniture, quant à elle, voit sa vie raccourcie à 20 ans pour les filles et 25 ans pour les garçons.   La vie est rude et Rhine, 16 ans, l’héroïne, est kidnappée pour devenir l’une des épouses de Linden, un jeune homme de 21 ans très riche.  Elle se réveille dans une fabuleuse maison remplie d’illusions où on la traite aux petits oignons mais où une menace plane.  Et elle ne veut qu’une chose, fuir. 

 

D’abord, en ouvrant le roman, j’ai eu peur à la mention du « virus » qui tue tout le monde.  Je n’aime pas les virus.  Une chance qu’il est fictif – et que j’ai passé 20 ans – parce que sinon, le lendemain, c’est officiel que je me serais imaginé l’avoir contracté.  Je me connais hein!  Mais bon, je me suis inquiétée pour rien, c’est une menace présente mais ma foi assez peu développée (j’aurais d’ailleurs aimé en savoir plus là-dessus… mais j’y reviens…).  Je dois également dire que je crois réellement que le roman est basé sur de bonnes idées, qui ne sont pas toujours politically correct et qui, selon moi, auraient pu être davantage exploitées.  La polygamie, l’idée d’une jeune épouse de 13 ans, les mariages forcés, les apparences… bref, il y a de bonnes pistes et je suis pas mal certaine que ça plaira à la plupart des lecteurs. 

 

Je vais maintenant vous dire ce qui m’a ennuyée.  Et qui a fait que j’ai eu du mal à adhérer au reste.   D’abord, le virus.  Qui tue à un âge TRÈS précis.  Comme ça.  Un jour en parfaite santé et un autre jour, tu ne vas plus du tout.    Il est où le rationnel?  Oui, une espérance de vie diminuée, je veux bien croire.  Oui, l’idée d’une vie où on sait quand on va mourir est assez géniale et entraîne une réflexion intéressante sur les priorités et les valeurs.  Mais bon, je n’ai pas pu m’empêcher tout au long de trouver que ça ne se tenait pas, tout de même.  Je n’ai pas pu non plus m’offusquer « tant que ça » sur certaines pratiques (dont je ne parlerai pas pour ne pas spoiler).  Il y avait un filon intéressant à exploiter dans les guerres d’idéologie mais ce n’est qu’effleuré.  Dommage.  Et bon, si la terre est inondée, vous croyez vraiment qu’il ne restera que les États-Unis?  Genre que le roman se passe en Floride, pas nécessairement le point le plus haut du globe.   Mais je me pose des questions à savoir si ce n’est pas un procédé, quand même… we’ll see!  Du coup, la rationnelle en moi bougonnait déjà au début. 

 

Le roman a un rythme assez lent mais bizarrement, ça, ça m’a plu.  J’ai apprécié entrer dans cette atmosphère, observer des changements subtils, voir les relations se développer entre les épouses et Linden, qui m’a finalement touchée.   Ces relations ne sont pas linéaires, au contraire, et c’est selon moi l’un des points forts du roman.   Cecily, la jeune fille de 13 ans qui VEUT être où elle est, nous fait passer par toute la gamme des émotions.  Bien entendu, j’aurais aimé que certaines questions se posent plus sérieusement au lieu d’être juste entrevues.  Parce que quand même, malgré tout, quand il te reste trois ans et quelque à vivre, il y a des choses à reprioriser, n’est-ce pas.  J’aurais aimé aussi qu’on aille plus loin dans le « politically incorrect ».  Ce qui aurait été quand même assez facile. 

 

Finalement, mon gros point négatif.  Il y a une romance là-dedans.  Et je n’y ai pas cru.  Aucunement.  Non mais ils ne se connaissent pas!  Elle vient d’où, cette obsession?  Bref, même si le personnage semble avoir un certain potentiel, soit il est mal développé ou soit je suis devenue trop vieille pour accrocher aux jeunes premiers adolescents.  Et de ce côté-là, j’aurais aimé que ça se passe autrement. 

 

Bref, bizarrement, malgré tous ces bougonnages, je suis pas mal certaine que je lirai la suite – et rapidement, en plus – car je sens que l’auteur veut nous mener quelque part… mais je ne sais pas du tout où.  Je me demande vraiment ce qui va se produire ensuite.  Je suis une éternelle curieuse, en fait!

Top Ten Tuesday – 34 – Mes citations et répliques cultes

Top Ten Tuesday 2

Idée originale chez « The broke and the bookish« , repris en français par Iani.

 

Encore une fois, j’avais oublié.  Et pour une fois que je n’avais pas déjà fait le thème, j’ai décidé de me reprendre avec mes répliques cultes.  Mon problème?  J’en aurais au moins 300.  Du coup, je prends celles qui me viennent en premier, celles que j’utilise à tort et à travers, au grand désespoir de certains de mes interlocuteurs qui me regardent comme si je venais de la planète Uranus. 

 

Il risque quand même d’y avoir un petit mini-problème… vu que je note les citations dans la langue où je lis le roman, plusieurs seront en anglais… et comme vous connaissez mon grand talent (*tousse*) en traduction, je ne vais certainement pas me risquer à les traduire, n’est-ce pas!

 

Allons-y donc…

 

1. The Answer to the Great Question… Of Life, the Universe and Everything… Is… Forty-two,’ said Deep Thought, with infinite majesty and calm.

Ça, c’est le Guide du routard galactique de Douglas Adams.  Et « 42 » est MA réplique favorite.  À toute question idote, c’est ce que je réponds.  Bon, ok, je l’utilise aussi pour les questions pas du tout idiotes dont je ne connais pas la réponse.  Et je l’ai même déjà utilisé pour un devoir de philo au Cégep. Je n’ai jamais su si le prof m’avait donné des points pour la tentative un peu désorganisée de réponse qui venait ensuite ou pour la joke!

 

2.  My dear, I don’t give a damn.

… said Rhett to Scarlett.  Il était IMPOSSIBLE qu’il n’y ait pas de citation venant d’Autant en emporte le vent dans un tel Top Ten!   Et j’adore celle-ci qui se place PARTOUT, croyez-moi.  Bon, ajoutons qu’ici, presque personne ne comprend quand je passe du français à l’anglais alors je peux utiliser « damn » sans que ça choque qui que ce soit!

 

3.  Inside every sane person there’s a madman struggling to get out,’ said the shopkeeper. ‘That’s what I’ve always thought. No one goes mad quicker than a totally sane person.

Ça, c’est Pratchett!  J’ai choisi celle-ci parce que je viens de le lire, celui-là et que j’ai dû rire pendant 10 minutes.  Mais dans les romans du Disque-Monde, il y aurait des centaines de citations.  Toutes aussi folles les unes que les autres.  Inutile de préciser que j’adore!

 

4.  It is a far, far better thing that I do, than I have ever done; it is a far, far better rest that I go to than I have ever known.

Cette réplique me fait fondre en larmes à chaque fois, peu importe où je la lis.  Mais originalement, dans  » A tale of two cities » de Dickens, j’étais un DÉLUGE de larmes.  Et ça se place over bien en conversation, en fait, quand on fait un terrible sacrifice.  Genre offrir son dernier morceau de chocolat 😉

 

5. To die, to sleep –

To sleep, perchance to dream – ay, there’s the rub,

For in this sleep of death what dreams may come…

L’une de mes répliques préférées de Hamlet.  Pour citer Shakespeare, j’ai hésité entre celle-ci ou la comptine des sorcières de Macbeth  (vous savez « Double, double, toil and trouble; Fire burn, and cauldron bubble ») mais bon, quand même, celle-ci passe mieux non?  Il faut bien que je garde mon statut de blogueuse légitime!

 

6.  If the real world were a book, it would never find a publisher. Overlong, detailed to the point of distraction-and ultimately, without a major resolution.

Celle-ci vient de « Something Rotten » de Jasper Fforde.  Jasper aurait aussi pu avoir un top ten à lui tout seul (le personnage d’Hamlet, c’est tout un poème, en fait) mais celle-ci me plaît particulièrement!

 

7.  Mind the gap!

Depuis que j’ai lu « Neverwhere » de Gaiman, je la sors à tout bout de champ, celle-ci, dès qu’il y a le moindre petit danger ou risque.  Et quand j’ai visité Londres, j’ai failli rendre tout le monde cinglé avec ça.  À noter que l’une de mes copines pensait que je parlais du magasin « The Gap ».  Disons que c’était pas gagné.

 

8.  La conversation de Charles était plate comme un trottoir de rue, et les idées de tout le monde y défilaient dans leur costume ordinaire, sans exciter d’émotion, de rire ou de rêverie.

Je crois que c’est la phrase de « Madame Bovary » qui m’a le plus  marquée.  Je trouve cette comparaison magnifique, rien de moins. 

 

9.  You shall not pass!

Lord of the rings forever!  Bon, ok, j’avoue j’aurais pu en placer une autre mais je suis un peu paresseuse pour chercher et celle-là, j’adore la citer avec grandeur et décorum.  Du coup, ce sera la contribution de Tolkien à ce top ten!

 

10.  You’re leaving me, Rainbow Girl…

Et la petite dernière pour mon coeur de guimauve.  Parce que bon, même si celle-là, je ne peux pas l’utiliser, Fever power et Barrons Forever!  (Dreamfever – Karen Marie Moning)

 

Voilà, c’était le top ten du jour.  Désolée, pas d’images, over-blog déconne et ça prend un temps fou.  En fait, je vais certainement en refaire un autre, top ten de citations.  J’aimerais trouver plus de citations en français et des citations québécoises… je me vois même faire un top par auteurs… bref, j’ai de l’ambition!  Et pur un prochain top ten, ce sera mes citations préférées de séries télé.  Limite PAR série télé! ;))

 

Et vous, vos favorites, quelles sont-elles?

Ain’t she sweet (Un retour inattendu) – Susan Elizabeth Phillips

Ain-t-she-sweet.jpgPrésentation de l’éditeur (celle de J’ai lu… pas envie de tenter de traduire)

« Sugar Beth est de retour ! La nouvelle fait grand bruit à Parrish, petite ville du Mississippi.

Sugar Beth Carey, si belle, si riche, si puissante… Sugar Beth qui a quitté la ville quinze ans plus tôt, persuadée que le monde lui appartenait. C’est une femme meurtrie, seule et pauvre qui revient. Tous ceux qui ont souffert de son égoïsme et de ses mensonges l’attendent de pied ferme, bien décidés à lui faire payer son attitude passée. Il y a les Seawillows, son ancienne escouade féminine chic et choc.

Et il y a Winnie Davis, bien sûr. La jeune fille empotée et timide, souffre-douleur de Sugar Beth, est devenue une femme ravissante, pleine d’assurance qui a épousé son ex-petit ami. Surtout, il y a Colin Byrne, son ancien professeur qu’elle a fait renvoyer sous de fausses accusations de harcèlement. Il n’avait que 22 ans à l’époque, désormais c’est un écrivain à succès, aussi influent que Sugar Beth est démunie.

Il la hait, il veut se venger… »

 

Commentaire

De Susan Elizabeth Phillips, j’avais déjà lu « La fille lumière » (Glitter Baby) quand j’étais une jeune ado.  C’était son 2e ou 3e roman, je pense… et c’est la première scène « hot » dont je me souvienne.  Et je m’en souviens encore… « les pétales de Fleur » (c’était le nom de la fille)… du haut de mes 12 ans et demi, j’avais failli m’étouffer de rire… même si j’avais bien aimé le roman, hein!

 

Du coup, il a fallu Chi-Chi et un lobbying quand même assez intense pour me redonner envie de lire cette auteure. Mais elle disait que ce roman, elle l’aimait d’amour alors je n’ai pas résisté.  Et de toute façon, la mise en place me plaisait énormément.  Une ancienne petite peste qui détruisait tout sur son passage juste parce qu’elle le pouvait qui revient en ville après 15 ans, changée, pas mal moins glamourous, pour récupérer un héritage possiblement imaginaire (oui, sa grand-tante était parfois illuminée).  Et tout un village qui l’attend de pied ferme.  Tout pour me plaire. 

 

Et oui, ça m’a beaucoup plu.  Parce que oui, c’est une romance mais c’est pour moi une « romance-plus ».  Il n’y a pas uniquement du rêve là-dedans. Il y a une atmosphère vraiment réussie, des personnages secondaires qui ne servent pas uniquement de faire valoir au couple principal mais qui ont de l’épaisseur, une ambiance très « petite ville américaine » où les potins vont de bon train.  On se croirait dans une comédie romantique américaine, en fait.   Quant à Sugar Beth, l’héroïne (oui, je sais… Sugar Beth… no comment.  Moi, si j’ai une fille, je l’appelle Cupcake Lizzie, voilà!), on aurait pu en faire une ex-bitch transformée subitement en une sainte-souffrante, ou encore une Bitch-Par-Obligation-Parce-Qu’en-Fait-Sa-Vie-Était-Trop-Triste.  Mais non.  Même si elle a grandi et qu’elle a dû déchanter, même si elle avait en effet des blessures, on ne tente pas de l’excuser, et elle reste une femme fière, orgueilleuse, avec un charmant caractère et un sens de la répartie qui lui donne un « front » presque à toute épreuve.  Le « presque », c’est à cause de Colin, of course.   Sugar Beth se protège comme elle peut, elle a un fort sens de l’auto-dérision, ne veut pas se faire prendre en pitié même si tout ce qu’elle fait est forcément mal interprété.  Bref, on s’attache à cette charmante enfant, même si on préfère franchement la compter parmi nos amies.  Disons que son ex-prof a une tête tout au moins aussi dure que la sienne.  Et bon, le reste aussi hein… mais passons. 

 

Beaucoup d’humour, de l’émotion aussi, des sentiments contradictoires, pas faciles à accepter, beaucoup de persévérance…  ça m’a beaucoup plu.  J’ai adoré la fin.  Même si selon moi, un élément est de trop mais bon… ça, c’est moi!   J’ai beaucoup aimé Winnie, celle qui servait de souffre-douleur à Sugar Beth à l’adolescence et Ryan, l’ancien copain de style « Luv you 4ever » de Sugar Beth.  J’ai aimé voir comment ils ont évolué.  Et la bande de copines est géniale.  La scène d’initiation est hi-la-rante!  Quant à Colin et Sugar Beth, j’adore leurs réparties, leurs prises de bec, leurs joutes verbales (et autres).  Comme les autres le disent… ils se méritent bien l’un et l’autre. J’aime aussi que leur histoire soit présente mais que ce ne soit pas TOUT ce qui compte dans le roman.  J’ai aimé qu’il y ait autre chose, un « autour » riche.   Et bon, un accent british, ça fait toujours craquer! 

 

Une romance différente, donc.  Contemporaine pour une fois.  L’une des rares à date qui m’ait vraiment accrochée!  Et ça m’a donné le goût de revoir « Hope Floats » tiens.  Lu en même temps que ma copine Pimpi qui a aimé encore plus que moi, as usual!

Mon Plan d’Action pour jeunes Sorcières Très Amoureuses – Mélanie Lafrenière

Mon-plan-d-action-pour-jeune-sorciere.jpgPrésentation de l’éditeur

« Mais jamais, ô grand jamais, moi,

Anségisèle de Wienenberg (c’est mon nom !),

alias Gigi (c’est mon surnom !),

je n’avais fait une bêtise à ce point

S-T-U-P-I-D-E !

Oui ! Stupide comme un tatou-garou !

Bête comme une mandragore du dimanche !

Idiote comme un nain de jardin en chemise

à carreaux, et même si ça me fait vraiment mal

de l’avouer, encore plus débile que mon propre

frère, et ça, ça veut vraiment tout dire !

Il va bien falloir que je vous dise ce que

j’ai fait à la fin. Bon, alors, voila…

Je suis amoureuse…

MOI ! AMOUREUSE ! »

 

Commentaire

Quelle jolie surprise que ce court roman jeunesse!  J’ai souvent de la difficulté avec les romans pour ce groupe d’âge (c’est très accessible à partir de 8 ans) mais cette fois, j’ai trouvé ça mignon comme tout. 

 

Je n’ai pas lu les premières aventures de Gigi, qui a eu, d’après ce que j’ai pu voir, un Plan de Destruction des Pouvoirs de son Petit Frère.  Toutefois, ça n’a aucunement nui à ma lecture et j’ai bien aimé rencontrer cette jeune sorcière tête en l’air, qui était certaine que bon, l’amour, ça ne lui arriverait jamais à ELLE (souuvenirs… c’est aussi ce que je me disais à 11-12 ans… ça a bien changé depuis)!  Voyons, toutes ses copines regardent les garçons avec des yeux de merlan frit…  elle, elle ne fera pas ça!  Jusqu’à ce qu’arrive Lucas, le plus beau garçon qu’elle n’ait jamais vu.  Et là, tout va dégénérer.  Parce que bon, séduire un garçon quand on ne fait pas partie de la clique populaire des filles super belles et qu’en plus, on déchire son short quand on le voit pour la première fois en sautant en hauteur en gym, ce n’est pas gagné!

 

Mais voilà, Gigi est sorcière.  Et elle a aussi une meilleure copine sorcière, Méli.  Si les autres filles ont leur joli minois comme atout, elle, elle a la magie.  Et elle est prête à tout!   Même à faire ce qui est disons… risqué.  Ceci donnera lieu à une succession de catastrophes, de plans voués à l’échec et de situations impossibles.   C’est drôle, très visuel et très adapté au jeune public, qui trouvera sans doute très drôles les réflexions de Gigi face à ses aventures.  J’ai bien aimé le portrait de la jeune ado qui a son plan en tête, qui a décidé qu’elle était amoureuse envers et contre tous et qui est prête à tout.  Le tout assaisonné de vie adolescente en peu « en marge » – sans jamais tomber dans le patho – et de magie. 

 

Il s’agit d’un roman très frais, très girly, avec un monde magique léger et intéressant.  Si on sent quelque influences venant d’un certain jeune sorcier à lunettes, principalement en ce qui a trait aux objets magiques, ce n’est nullement une version « fille » de cette saga.  Cela n’en a ni l’envergure ni la prétention.  Beaucoup d’humour, une jeune sorcière adorable et des trucs pas complètement convenus qui m’ont bien plu!  So very cute!

 

Je ne connaissais pas l’auteur, Mélanie Lafrenière, mais je découvre qu’elle a un site, que vous pouvez aller visiter.  Et je tenterai de trouver le premier roman de l’auteur.

 

Return to Paradise – Simone Elkeles

return-to-paradise.jpgPrésentation de l’éditeur

SPOILERS SUR LE TOME 1

« Caleb Becker a quitté Paradise plus de 8 mois auparavant, emportant avec lui le secret qu’il a juré d’emporter dans sa tombe.  Si la vérité venait à être connue, tout serait gâché.

 

Maggie Armstrong a essayé d’être forte après que Caleb ait brisé son coeur et disparu.  Elle a réussi à passer au travers et était déterminée à se reconstruire une nouvelle vie.

 

Mais Caleb et Maggie doivent passer quelques semaines ensemble dans un voyage estival.  Ils tentent d’ignorer leurs sentiments l’un pour l’autre, mais ceux-ci ressurgissent.  Caleb doit faire face à la vérité au sujet de l’accident de Maggie ou le secret qui a détruit leur relation restera toujours entre eux. »

 

Commentaire

Attention, ceci n’est pas mon meilleur billet.  Sans doute parce que je suis restée assez indifférente à ce tome 2.  Là, techniquement, j’imagine que je devrais courir me cacher sous une table (idéalement l’une avec une looongue nappe qui masquerait ma présence) en attendant qu tous ceux qui ont adoré passent avec leurs fourches et leurs balais.   Mais attendez, je n’ai pas détesté hein… il m’a juste manqué quelque chose. 

 

Caleb et Maggie ne croyaient donc plus jamais se revoir.  Jusqu’à ce que Caleb soit encore une fois dans le trouble et qu’il doivent passer quelques semaines au sein d’un groupe où des jeunes dont la vie a été changée par la conduite dangereuse doivent raconter leur histoire à des groupes de jeunes qui n’en demandaient pas tant.   Et, surprise, qui est aussi du groupe?  Maggie.  Mais Maggie n’est plus la petite chose fragile qu’elle était.  Elle a travaillé fort pour se reconstruire.  Et Caleb s’est endurci au cours des derniers mois. 

 

Bref, ils ont encore une fois à se faire face.  Faire face à ce qu’ils représentent l’un pour l’autre, à la fois par rapport à l’accident que par rapport à leurs sentiments.   Pour moi, j’avoue, c’était bien parti.  J’aimais l’ambiance intense, l’ambiance de camp d’été où tout est concentré, où tout peut arriver en très peu de temps.   Le côté bizarre de leurs retrouvailles (impossible de faire autrement) ça me plaisait beaucoup.   Sauf qu’au bout d’un moment, c’est quand même du pareil au même.  Ils s’aiment, ils se désirent, mais non, c’est impossible, ils s’en veulent, ils se boudent.  Bon, surtout Caleb hein… Mais ça devient un peu lourd.

 

En fait, j’ai trouvé ça un peu trop « lisse » (malgré le thème), un peu trop plein de bons sentiments pour m’atteindre complètement.   Je pense que j’aurais préféré la finale du premier tome, malgré son côté déchirant.  J’ai eu souvent envie de secouer les protagonistes, j’ai levé haut les sourcils aux retournements de situation « soooo convenient ».  Bref, en demi-teinte pour moi. 

 

Je dirai malgré tout que les personnages sont bien croqués et que certaines situations sont ma foi fort réaliste.  Bien entendu, des fois, on voudrait que les personnages se décident un peu, on trouve qu’ils s’en font avec des détails, mais étant donné le contexte, ça reste crédible.  Ce n’est pas comme si tout avait été rose pour eux et s’ils n’avaient pas à accepter certaines choses.  Il y a également des moments so very cute et j’ai aimé que les personnages évoluent et deviennent plus forts. 

 

Malgré tout, je dirais « bien, mais sans plus ».  Je me fais vieille, je pense.  Les adolescents troublés ont moins d’attraits qu’avant à mes yeux!

Romancing Mister Bridgerton (Bridgertons – 4 – Colin) – Julia Quinn

Romancing-mr-bridgerton.jpgPrésentation de l’éditeur (celle de J’ai lu)

« A trente-trois ans, M. Colin Bridgerton demeure un coeur à prendre. N’est-ce pas un défi exaltant pour les débutantes de cette saison ?  » persifle la mystérieuse lady Whistledown dans sa chronique mondaine.

 

Depuis l’âge de quinze ans, Pénélope Featherington aime secrètement Colin, sans nourrir la moindre illusion. Néanmoins. un pari va les rapprocher : c’est décidé, ils uniront leurs efforts pour démasquer lady Whistledown, la plume anonyme qui épingle le beau monde dans ses billets malicieux.

Et, dans cette aventure, d’autres surprises pourraient être au rendez-vous. »

 

Commentaire

Colin… soupir…

He had me at « forty-two ». 

 

En fait, non.  Il m’avait gagnée à sa cause bien avant, en fait.  C’est depuis toujours le frère Bridgerton que je préfère, en raison de son humour, de son côté farceur et de ses répliques un peu sarcastique mais à la fois adorables.  Mais quand il a répondu « quarante-deux », j’avoue avoir fait une petite danse de la joie dans ma verrière.  Un peu plus j’allais chercher une serviette pour m’en servir comme accessoire pour exprimer ma joie.  Les lecteurs de Douglas Adams comprendront!

 

Dans « Romancing Mr. Bridgerton », nous nous centrons sur Pénélope Featherington, wallflower depuis toujours qui, à 28 ans, est maintenant définitivement sur les tablettes.  Même si elle est intelligente et drôle, Pénélope a dû subir une garde-robe imposée par la mère qui la faisait, selon Lady Whistledown, ressembler à un citron trop mur et n’est pas particulièrement à l’aise en société.  Pénélope est amoureuse de Colin Bridgerton depuis toujours, sans avoir aucun espoir, bien entendu et ce même s’il la fait valser à chaque fois que Lady Violet l’oblige à le faire. 

 

Dans ce tome des Bridgerton, on tente de démasquer Lady Whistledown, qui sévit depuis maintenant 11 ans dans la bonne société, avec sa plume acérée et ses remarques sarcastiques mais ma foi un peu trop réelles au goût de certains.  Lady Danbury a décidé de mettre du piquant dans la saison londonienne en lançant un concours, rien de moins.  Ce qui met tout le monde dans un drôle d’état. 

 

C’est donc mon tome préféré.  Bien entendu, on voyait venir dans le tome 3 (j’adore la façon dont Julia Quinn nous fait rencontrer ses personnages et introduit ses intrigues.)  J’ai adoré Pénélope, adoré son sens de l’humour, sa façon de se tenir debout malgré tout.  On peut facilement se mettre dans ses souliers. Qui ne s’est pas sentie transparente à un moment où à un autre?  Et j’ai adoré l’évolution de sa relation avec Colin, j’ai adoré la voir prendre confiance en elle, s’épanouir avec d’abord son amitié qui évolue graduellement en amour.  Bref, j’ai tout aimé dans cette romance. 

 

Quant à Colin, ce n’est pas un Homme Blessé.  C’est un grand charmeur, tout le monde l’aime, il est bien dans sa peau, il veut voyager, faire quelque chose de sa vie, pas seulement être un Bridgerton.  Il n’est pas parfait (même s’il en a parfois l’air de l’extérieur), connaît ses forces, est bien dans sa peau malgré des questionnements tout à fait normaux qui le rendent un peu plus humain.   La scène où il voit vraiment Pénélope est adorable et la finale est géniale, rien de moins.  Quel bel hommage à Pénélope.  Bref, j’adore. 

 

Bien entendu, il y a toujours de l’humour, des moments entre Bridgerton qui me font mourir de rire et qui me donne envie de les connaître.  À mesure qu’on les rencontre, ils deviennent ma foi fort distincts les uns des autres.  Et j’adore Lady Danbury, qui fait peur à tous ces hommes riches, beaux et forts!  L’un de mes personnages préférés, ma foi. 

 

Un roman totalement doudou, donc. 

J’aime définitivement Julia Quinn!

 

 

Demonglass (Le maléfice) – Hex Hall 2 – Rachel Hawkins

demonglass.jpgPrésentation de l’éditeur (celle d’Albin Michel)

SPOILERS SUR LE TOME 1… IMPOSSIBLE DE FAIRE AUTREMENT.  SACHEZ JUSTE QUE J’AI DE BEAUCOUP PRÉFÉRÉ AU PREMIER!

« Quand on apprend qu’on est une sorcière et que les vampires et autres loups-garous n’ont rien d’un mythe, il vaut mieux avoir l’esprit ouvert, comme Sophie.

Mais quand on découvre que, bien plus qu’une sorcière, on est un démon au pouvoir. phénoménal, convoité par une secte diabolique, c’est la catastrophe. Sans oublier que le garçon de vos rêves a failli vous tuer. Mais c’est un détail. Un tout petit détail. N’est-ce pas. Sophie ? »

 

Commentaire

Oui, je suis encore dans une période où j’ai décidé de ne pas laisser trop traîner les séries que j’ai à la maison.  Je n’en reviens pas moi-même!   Je vous ai parlé du tome 1 il y a un moment déjà (comme je n’ai aucune idée du moment où je vais programmer ce billet et que ça change normalement 12 fois avant que le dit billet soit finalement publié, c’est ma foi très approximatif) que j’avais bien aimé mais qui m’avait finalement laissé un sentiment de trop peu et de déjà vu.  La personnalité de l’héroïne m’a fait enchaîner le deuxième tome tout de suite et je n’ai pas du tout regretté parce que je l’ai nettement préféré au premier!

 

L’année scolaire s’est terminée à Hex Hall, malgré les événements tragiques du tome 1.  Sophie s’intègre maintenant mieux dans ce monde mais elle reste tout de même un peu traumatisée et n’est pas complètement « over » Archer, qui s’est évaporé dans la nature.  Alors qu’elle pense qu’elle maîtrise assez bien ce qui l’entoure, voilà qu’apparaît son père.  Qu’elle n’avait jamais vu.  Et qui a bien l’intention de lui enlever certaines idées de la tête.   Voilà donc notre petite démone en route pour l’Angleterre en compagnie de Jenna, sa meilleure copine vampire qui vous un amour immodéré à tout ce qui est rose bonbon et de Cal, le gamekeeper de Hex Hall (oui, comme le dit Sophie dans le tome 1, l’équivalent de Hagrid). 

 

Ce tome est tout aussi agréable à lire que le premier.  On y retrouve le même humour, encore davantage de répliques sarcastiques et bien envoyées et surtout cette auto-dérision qui me plaît beaucoup.  Sophie rit d’elle-même, de ses pouvoirs qu’elle ne maîtrise pas (elle a une certaine tendance à faire les choses en grand, en fait) et même des situations délicates.  On évite ici les sombres dépressions et les angoisses qui ne finissent plus, même s’il y aurait matière à ce que ça dérape.  Et ça, ça me plaît.  L’écriture reste légère, simple et très adolescente, et en plus, on n’a pas droit aux atermoiements larmoyants qui caractérisent certains narrateurs de cet âge.  On reconnaît Sophie. 

 

Il y a beaucoup plus de rebondissements que dans le tome 1 et si j’ai été un peu déçue au départ de m’éloigner de Hex Hall, ce fut de très courte durée.  On sent que les événements dépassent les tentatives de magie noire adolescentes et tout de suite, on a bien l’impression que les clans ne sont pas si clairement définis que ça.  Ca se complexifie, les conséquences de tout ça dépassent Sophie, Archer (yep, on l’aperçoit dans ce tome), Cal et Jenna.   Et avec cette finale, il est IMPOSSIBLE de ne pas avoir envie de lire le tome 3 immédiatement.  Heureusement pour moi, il sort le 13 mars prochain.  Après mon anniversaire donc.  Je vais pouvoir tenir mon auto-promesse « pas de nouvelle commande avant mon anniversaire ».  Lucky me.

 

Une suite qui tient ses promesses, très dynamique, avec beaucoup de rebondissement et questions soulevées…  et toujours dans le ton de l’ironie.  Bien entendu, ça rappelle encore un peu Harry Potter par moments, sans en avoir toutefois l’envergure mais ça s’éloigne tout de même de plus en plus.  Vivement la suite, donc!

 

 

Doctor Who – Dead Air – James Goss

DEad-Air.jpgPrésentation de l’éditeur

« Hello, I’m the Doctor.  And if you can hear this, then one of us is going to die. »

 

« Au fond de l’océan, dans l’épave d’une station radio pirate,  un enregistrement perdu a été découvert.  Après avoir été restauré soigneusement, il est joué pour la première fois – pour révéler quelque chose d’incroyable. 

 

C’est la voix du Docteur, nous parlant à l’antenne de Radio Bravo en 1966.  Il a voyagé vers la terre en quête du Hush – une arme terrible qui tue, rend silencieux et dévore tout ce qui fait du bruit – et l’a traqué jusque dans un bateau piloté par une équipe de DJs pirates.  Avec l’aide de Layla et de musique pop, il doit emprisonner le Hush et le détruire… avant qu’il ne détruise le monde. »

 

Commentaire

Décidément, j’aime beaucoup cette façon de passer le temps dans la voiture en me rendant au travail.  J’ai moins l’impression de « perdre mon temps en conduisant ».  Of course, l’idée de me faire raconter une histoire par David Tennant n’a ab-so-lu-ment rien à voir là-dedans.  Non mais pour qui me prenez-vous!

 

Chronologiquement, il semblerait que cet audiobook soit le dernier dans l’ère de Ten.  Plus court que les autres (il fait seulement 1h15), il m’a aussi semblé différent de l’audiobook terminé la veille.  En effet, ici, la mise en situation est la suivante.  Un enregistrement a été extirpé de l’épave d’un bateau radio pirate et c’est ce que nous entendons.  Et devinez qui a fait cet enregistrement?  Nous avons donc moins l’impression de nous faire lire un roman « normal ».  On dirait plutôt un épisode du Docteur, mais un épisode sans les images. 

 

Cette fois, David Tennant fait toute la narration dans le personnage du Docteur.  Et c’est quand même très différent de quand il lit en tant que lui-même, comme dans The last voyage.   Bon, ok, il y a parfois des petits problèmes de point de vue, des trucs que le Docteur ne peut avoir vus… mais j’avoue que je m’en fiche un peu dans le cas présent.    J’ai beaucoup aimé l’histoire, en vase clos, sur un bateau où guette un ennemi invisible, le Hush, qui peut prendre tout et chacun à n’importe quel moment.  L’univers des radios pirates me plaît beaucoup, les personnages sont un peu stéréotypés mais quand même – à l’occasion – attachants. L’atmosphère d’angoisse est palpable malgré le fait qu’il n’y ait pas d’images et même s’il n’y a pas de longues descriptions, on imagine très bien le bateau, les salles plus ou moins professionnelles, les corridors qui craquent, l’obscurité.   Ça n’aurait sans doute pas supporté le format « images » vu qu’il manque de doubles sens et de significations cachées pour faire un épisode génial mais il y a quand même de l’humour, de l’émotion et des réalisations déchirantes.  Impossible de ne pas être un peu triste pour le personnage. 

 

Un audiobook différent qui m’a beaucoup plu.  Un jour, je vous jure, je vous parlerai d’un livre audio qui n’est PAS lu par David Tennant (qui, je le précise, est un Acteur avec un grand A) et peut-être que j’aurai un avis objectif.  Là, c’est juste impossible.  Il réussit à faire passer toutes les émotions possible dans sa seule voix, sans trop en faire.  On l’imagine là, devant nous et c’est comme si nous y étions.  Bref.  Je vénère à genoux.  Comme acteur, of course.  Non mais vous pensez à quoi, vous autres!  Tsssssss….

 

PS: Parce que plusieurs non-initiés au Whoniverse m’ont fait la réflexion… NON « Ten » n’est pas le surnom affectueux que je donne à David Tennant.  Si c’était le cas, je serais définitivement plus originale.  Ten, c’est l’incarnation du Docteur jouée par David Tennant.  La dixième.  Comme dans One, Two, Three, Four, Five, Six, Seven, Eight, Nine, TEN.  C’est si simple, quand on sait, n’est-ce pas!

 

Challenge Who (1)

L’instinct de l’Équarrisseur – Thomas Day

insctinct-de-l-equarrisseur.gifPrésentation de l’éditeur

« Sherlock Holmes existe bel et bien ! Simplement il se trouve avec le professeur Watson sur une Terre parallèle comptant des Worsh parmi ses habitants, désormais parfaitement intégrés à la communauté humaine, qui bénéficie de leur technologie avancée ; et notre Conan Doyle, capable de se rendre sur cette autre Terre grâce à une invention de Watson, se contente dans notre monde de raconter les vraies aventures du célèbre détective – très édulcorées, cela va sans dire.

Car Holmes, l’Assassin de la Reine, n’a pas grand-chose à envier aux monstres qu’il pourchasse… Le fabuleux trio, au fil de ses aventures, va devoir affronter pas moins de deux Jack l’Éventreur, et combattre l’infâme professeur Moriarty, ennemi juré de Sherlock Holmes, qui va tout faire pour découvrir la clé de l’immortalité – un secret qui se dissimulerait dans un bien mystérieux Instinct de l’équarrisseur… »

 

Commentaire

J’ai ce livre depuis dans ma pile depuis pas si longtemps, en fait.  Pas tout à fait deux toutes petites années.  Ce qui, chez moi, est considéré comme récent.  C’est Stéphanie qui me l’avait offert lors du Swap Holmes et d’ailleurs, je l’en remercie!

 

Le principe de base est tout simplement savoureux!  Dans ce roman, Arthur Conan Doyle est un écrivain qui habite notre monde.  Il est régulièrement visité par un certain monsieur bedonnant aux cheveux blancs du nom de John Halliwell Watson, inventeur génial qui le transporte dans un univers parallèle aux accents steampunk où existe un certain Sherlock Holmes.  Dans ce monde-là, il y a des charmantes petites bestioles, les Worsh, qui ressemblent à de gentils nounours, qui viennent d’on ne sait où et qui sont bien mystérieux.  Le tout se ressemble… mais pas tout à fait.  Et la version que Doyle a donné du Sherlock qu’il connaît est ma foi bien édulcorée.  C’est que disons que sur le plan de la morale, Sherlock peut disons… perturber. 

 

On assiste donc aux élucubrations et aux déductions totalement auto-suffisantes de Sherlock et Watson est beaucoup moins « accessoire » dans ces histoires.  Il est un personnage ma foi assez comique et la dynamique Watson-Holmes est géniale.  Quant au « réel » Sherlock, c’est un phénomène, accro à la drogue et à la violence, prônant la justice expéditive (non sans apprécier le tout) et sa personnalité fait que ce roman foisonnant, rempli d’idées folles, de voitures volantes et de créatures improbables se tient parfaitement.    J’adore quand les personnages réels et imaginaires s’entrecroisent et prennent part à une telle histoire invraisemblable.  Oscar  Wilde travesti pour les besoins de la cause, c’est hilarant.  Imaginer Doyle à la chasse aux fées bedonnantes (et ce qui en a résulté), ça fait sourire.  Sans parler d’un souper à San Francisco qui a dû mystifier tous les – pauvres – autres clients du resto.  J’imagine Watson avec la massue… et j’en ris encore!  

 

J’ai quand même eu un peu de mal avec la coupure entre la première et la deuxième partie, toutefois.  Le personnage de Elizabeth Worrington est apparu un peu tard pour prendre toute sa signification pour moi et pendant toute cette deuxième partie, j’en eu l’impression d’avoir affaire à deux nouvelles distinctes.  Du coup, j’avais hâte de retrouver notre trio principal et j’ai trouvé ces pages un peu longues.  Certains éléments étaient un peu trop gore pour moi (disons que je me serais passé de quelques descriptions de fluides corporels) mais la violence présente (parce que oui, il y en a) était nécessaire au récit, selon moi.  Par contre, je sens que quelques scènes (un peu violentes, un peu gores et parfois explicites) pourront déranger quelques lecteurs. 

 

Par contre, j’ai a-do-ré la finale sur fond d’Arche et de Machu Pichu où Holmes ira confronter son ennemi de toujours.  J’ai adoré ce qu’on en a fait.  J’ai adoré les référence au Canon, les apparitions éclairs de personnages réels, les comparaisons entre les deux mondes.  À tenter par les amateurs de Sherlock et de steampunk, du coup!

 

Et, aucun rapport, je sais… mais l’un des Worsh s’appelle Palvish Thagada.  Je l’ai imaginé en forme de fraise (et rose, of course) dès qu’on le nommait.  Ça perturbe, en fait. 

 

Merci encore Stéphanie!