Retour à la programmation…

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Je sais, ça faisait un moment!  Cette pause-blog (en fait, c’était une pause généralisée… un congé de tout plus que nécessaire) qui a duré presque 6 semaines est pas mal finie et techniquement, les billets-livres devraient reprendre demain.  J’ai aussi l’intention de faire plus de « billets-un-peu-stupides » au gré de mes envies.  Rêves débiles, catastrophes culinaires ou ménagères… nous verrons!  Voilà un moment que je me contentais de raconter ça sur la page FB du blog!

 

Donc, de retour.

 

À la réalité.  

 

Parce que bon, les dernières semaines – du moins, le temps où j’ai été en voyage – ont été une bulle créée par les copines (surtout Fashion et Yueyin, que je ne remercierai jamais assez de m’avoir endurée dans cet état) un peu hors de tout ce qui est réalité, justement.  Bref, passons sur mes états d’âme et revenons à ce qui a été ma vie parisienne (parce que oui, aujourd’hui, c’est le billet « Paris » – une ville que j’aime d’amour, d’ailleurs) des dernières semaines.  

 

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Donc, Paris.  Oui, je sais, encore.  Je pense que tout ceux à qui j’ai dit où j’allais m’ont bien fait remarquer que bon, vraiment, je n’étais pas super originale hein, parce que j’y allais carrément à tous les ans et que franchement, je pourrais aller ailleurs et en profiter au lieu de toujours aboutir au  même endroit.  Mais Paris, c’est pour moi un coup de coeur.  C’est la ville qui m’a fait rêver adolescente, la ville dans laquelle je me suis mille fois imaginée en train de me balader, à toutes les époques.  C’est aussi la ville d’un coup de coeur amical, qui pense en même temps que moi, qui partage mes folleries, mes trips intenses – genre un certain David –  mon goût des cocktails, des superhéros – idéalement en collante – des chansons stupides, des couleurs flashy et improbables et ma capacité à faire du shopping et à dépenser PARTOUT.  Même dans les haltes d’autoroute.  Bref, une telle amitié, ça se cultive, n’est-ce pas!

 

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À Paris, je ne me sens plus « Touriste ».  Je suis « en visite ». 

 

En visite, on s’étale dans l’escalier roulant du métro (vous dites un escalator, je crois) parce qu’on était absorbé dans son roman et que pour une raison étrange, il faut tenir la gauche et non la droite.   On renverse son sac, notre livre fait un vol plané et atterrit dans l’escalier qui monte, on ramasse notre orgueil…  et deux gentils parisiens viennent nous aider à ramasser le contenu de notre sac à main et courent chercher notre livre qui montait bien tranquillement dans l’escalator.   Sans nous.  Sinon ce ne serait pas drôle. 

 

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En visite, on va voir pour la 22e fois Notre-Dame parce qu’on ne se lasse jamais d’imaginer Quasimodo et les marchés à l’intérieur de la cathédrale.  On décide d’aller voir la tunique de Saint Louis… en l’appelant Saint Henri pendant tout l’après-midi. 

 

En visite, on se fait prendre par la pluie, mais d’aplomb (parce que oui, what a surprise, il a plu.  Beaucoup) et on se fait mouiller de bord en bord parce que bon, même s’il pleut à boire de bout, une veste de pluie, ça ferait trop touriste.   On sautille joyeusement dans les flaques, on fait la chorégraphie de « Singing » in the rain, on s’achète des parapuies « Tour Eiffel » (parce qu’après un certain niveau de mouillitude, on s’en fout comme dans l’an quarante, d’avoir « l’air touriste ») qui virent à l’envers au premier coup de vent.  Et on attrape une grippe d’enfer.  Qu’on soigne au thé, aux oranges fraiches et à l’huile essentielle de Ravinstara (orthographe aléatoire).

 

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En visite, on va quand même au Louvre voir les statues médiévales et renaissance.  On cherche le plus possible de représentations de Saint George et le dragon (c’est un peu mon dada, de trouver Saint George… ça me rappelle les films de fantasy et de gladiateurs, toute cette épéitude et cette mâlitude de chasseur de dragons), on découvre la profession d’archéologue sous-marin (dans l’expo sur Arles… géniale selon moi) et on fantasme en imaginant Indiana Jones en wet suit ou en maillot de bain.  Ou sans.  C’est au choix.  On décide qu’un jour, on va se payer un superbe livre enluminé en voyant l’expo des belles heures du duc de Berry et on s’imagine qu’il est parent avec madame du Barry.  Ensuite, on chante la chanson thème de Lady Oscar toute la journée.  Oui, je sais, mes associations d’idées sont toujours aussi étranges.    Et on découvre l’interpeinturalité.  La version « peinture » de l’intertextualité. 

 

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En visite, on va au ciné.  Souvent.  Plus souvent en deux semaines que dans les 5 dernières années.  On discute des heures au sujet des fesses de Captain America ou encore de la sexytude comparée d’Ironman, Loki, Hawkeye et Thor.  On brunche, on se fait des restos, on dévalise les boutiques, on apprend à transposer tailles américaines et tailles européennes.  On se déguise, on fait des vidéos stupides pour les copines, on écoute des films de filles (oui, Star Wars et Indiana Jones sont PAR DÉFINITION des films de fille), on papote jusqu’aux petites heures – et, dans mon cas, on se lève tôt l’après-midi – on boit du coca au petit déjeuner et des apéros à tous les repas.  On va voir « Les liaisons dangereuses » et on se pâme devant le charisme d’un acteur maigrichon (oui, un autre).  On trouve le moyen d’aller voir un ballet à Garnier et on se la joue so very posh en traînant dans les salons avec le verre de vin qui coûte plus cher que l’entrée au dit ballet.  On envoie la main au fantôme de l’opéra et on imagine un bal masqué grandiose dans le grand escalier.

 

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Bref, un temps « pour filles »

Et bon, vous l’aurez deviné… on ne lit pas!

 

Dans mes prochaines aventures de voyageuse, je vous emmènerai à St-Malo et au Mont St-Michel.  Que vous avez déjà vu plein de fois, j’imagine.  Mais que j’
ai a-do-ré.

 

Alors voilà. 

I guess I’m back!

 

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Et la pause se poursuit…

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Oui, c’est moi.  Deviendrais-je blogo-exhibitionniste??  Et la photo a été prise à Séverac-le-château, pour les curieux!

 

En raison d’un gros caprice de ma part imprévu indépendant de ma volonté, ma pause bloguesque se poursuit. Mettons ça sur le compte de l’accueil trop génial de Fashion et de Yueyin, sur les nouvelles rencontres de blogueuses que j’ai trouvées trop sympathiques (Chi-Chi et Tam-Tam, Perséphone, Touloulou, Sara, Sandy, je pense à vous – et je prie pour n’oublier personne parce que j’ai adoré toutes mes rencontres) et celles que j’aime revoir d’une fois à l’autre (que je ne nommerai pas parce que je vais oublier et que je vais forcément insulter quelqu’un).

 

J’ai besoin de reprendre mon souffle. 

 

Du coup, je reviens… plus tard!

Mais je reviens. Promis!

En pause…

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Oui, je sais, la photo est cadrée bizarrement.  Mais quand je l’ai prise il y a un peu moins de 2 ans, j’ai profité de la seconde et quart où il n’y avait aucun touriste sur le pont pour peser le plus vite possible sur le piton.  Avec le résultat qu’on peut. 

 

Bref, parce que l’appel des copines se faisait trop fort, le blog est en pause.  En fait, ma vie au complet est un peu en pause ces temps-ci.  Besoin de faire le point, de prendre un peu de recul.   Bon, ok, j’avoue.  Entre les balades entre filles, les séances de manucure, les cocktails, les brunchs, les discussions enflammées sur « à qui appartient le Docteur » , les virées shopping (même qu’il me reste de la place dans ma valise, pour une fois) et les nouvelles rencontres, le « recul » risque d’être tout relatif, n’est-ce pas!

 

Du coup, dans quelques jours, je vais partir.

 

Et moi je pars tranquille vu que des rénovations bien timées font que mes parents déménagent chez moi pour cause de salles de bains inutilisables pendant plusieurs semaines.  Ils vont pouvoir ramasser mon courrier.  Et arroser mes plantes.  Mais c’est peu, croyez-moi, à côté de ce que je leur ai fait subir ces dernières semaines!

 

Donc, demain, je pars.   Et pour certaines d’entre vous, j’arrive.  C’est beau, quand même, les amitiés de la blogo, n’est-ce pas! 


Ne soyez donc pas trop sages!

Et abusez bien des bonnes choses.  Genre les livres et le chocolat. 

Mais n’abusez pas du Docteur.  Parce que le Docteur, il est à moi ;)))

Never forget it!

 

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Oui, des demi-maisons.  Et un clocher qui a l’air de la tour de Pise sur la photo alors qu’il se dresse fièrement droit vers le ciel en vrai.  Comme les héros de romance quoi.  Ok, je sors!

Les châteaux forts – Emmanuelle Lepetit/Lucile Ahrweiller/Jacques Beaumont

chateaux-forts.jpgCommentaire

Je pense que mes neveux ont été des chevaliers dans une autre vie.  Ces deux petits cretons (oui, j’appelle tous les enfants des Cretons.  Ou des Cocos.  Ceux-là en particulier sont des cretons ou des cocos d’amour, en fait.  Un statut cretonnier spécial) s’animent dès qu’ils voient une épée, un bouclier ou un château fort.  Cet amour des épées peut parfois devenir assez heu… risqué, disons.  C’est qu’ils y croient, à leur grande quête!

 

Je ne pouvais donc pas résister à ce livre de la collection « Pour les enfants » de Fleurus.  Et c’est avec Creton (4 ans et demi) et Coco (2 ans et demi) que je l’ai lu cette fin de semaine.  Entendons-nous, Coco est un peu jeune hein.  Je ne pense pas qu’il fasse partie de la tranche d’âge visée, en fait!  Mais il a adoré regarder les images, pointer les chevaliers, les châteaux et leur équipement.  J’ai même dû lui relire.  C’est un livre qui pourra donc évoluer avec lui, je crois. 

 

Disons-le d’emblée, je ne suis pas une grande spécialiste en la matière.  Par contre, les informations contenues dans ce livre étaient en accord avec ce que les guides nous disaient lors de mes nombreuses visites de châteaux en Angleterre et en France. On nous parle des châteaux, de la vie dans un château fort, des cérémonies, des chevaliers, des combats, des sièges et des batailles.    L’auteur utilise les bons termes et pour des enfants aussi jeunes j’ai dû un peu expliquer et adapter mais ils ont adoré.  Il y a beaucoup d’information mais celle-ci est illustrée efficacement par un mélange de dessins simples et d’images réelles qui rendent le contenu bien accessible pour les petits.   Avec un adulte qui pointe les bons éléments et qui met en relief les détails, bien entendu. Et en même temps, ça intéresse les grands.  Pour les jeunes lecteurs qui ont accès au texte, s’ils ne sont pas familiers avec le sujet, il est possible qu’ils aient aussi besoin de l’aide de l’adulte pour les « grands » mots.  Mais pour enrichir le vocabulaire et les connaissances générales, c’est ma foi bien utile.

 

Le seul petit « bug » avec tout ça, je ne l’aurais jamais trouvé moi-même mais bon, Creton a l’oeil bien ouvert.  J’ai donc un peu patiné avec la question : « ma tante Karine, pourquoi tantôt c’était les rouges qui attaquaient et que là, c’est les bleus?  C’est une autre attaque? Qui a gagné l’autre de tantôt? ».  Tout ceci parce que dans les images du siège, les couleurs des chevaliers ne sont pas toujours les mêmes d’une image à l’autre.  Ca semble un détail mais avec des enfants un peu jeunes, je comprends qu’ils aient de la difficulté à comprendre.  J’ai bien tenté de leur expliquer que c’était un livre d’information sur les chevaliers mais ils n’arrivaient pas à décrocher de « l’histoire »… J’ai finalement inventé une vague péripétie impliquant teinture et déguisements… je suis pas certaine s’il a été convaincu. 

 

Finalement, après avoir adoubé Sir Creton et Sir Coco avec cérémonie et élégance, le plus grand a couru vers la première personne venue pour lui expliquer que maintenant qu’il était un vrai chevalier, il devait faire pipi dans un trou, comme eux!  Comment dirais-je…. oups?

 

Bref, un album joliment illustré, avec des pages bien remplies (j’aurais cru trop remplies pour Coco mais non, ça allait) et des informations qui intéressent manifestement les enfants, aussi petits soient-ils!

When twilight burns – Gardella Vampire Chronicles #4 – Colleen Gleason

when-twilight-burns.jpgPrésentation de l’éditeur (librement adaptée par moi-même…)

« Juste ce qu’il fallait pour ruiner le retour à la maison de Victoria.  Un vampire hante les rues de Londres – en plein jour.  Non seulement Victoria est incapable de détecter sa présence mais quelqu’un semble vouloir la faire désigner comme principal suspect de ces meurtres.

 

Pendant ce temps, son coeur est toujours divisé entre l’énigmatique Sebastian Vioget et Max Pesaro.  La bataille est rendue encore plus difficile par le cadeau empoisonné que lui a laissé un vampire, ce qui l’amène à combattre sur deux plans: la nouvelle menace vampire à Londres et la noirceur en elle-même. »

 

Commentaire

Je pense que ce que je préfère dans cette série, ce sont les « poofs » et les vampires qui s’envolent en cendres.  J’adore les batailles qui me rappellent un peu Buffy et ses combats incroyables.    Ce tome 4 nous ramène à Londres où nos héros sont revenus après les événements tragiques de la fin du tome 3.   Victoria doit à nouveau faire face à sa mère et aux visites sociales, le nouveau duc de Rockley est finalement arrivé des États-Unis et il semble bien que certaines personnes tentent de faire passer Victoria pour une criminelle pendant qu’un vampire s’amuse à tuer les gens… en plein jour.  Et bon, une certaine Lilith n’est pas non plus très heureuse de la situation. 

 

Ma lecture du tome 4 a été un peu en dents de scie.  J’ai beaucoup aimé le début, j’ai un un gros passage à vide vers la page 150 (toute l’histoire avec Mr. Goodwin m’a passablement énervée… c’est tout à fait le genre de situation qui m’exaspère) et finalement, j’ai beaucoup aimé la finale, avec cette façon assez drôle de mélanger la réalité et la fiction dans le contexte du couronnement du roi George IV.   C’est un peu fou et ça, ça me plaît! 

 

Il y a beaucoup d’action dans ce tome, pas de grande surprise mais une évolution intéressante dans le personnage de Max et dans sa relation avec Victoria.  Il y a plusieurs bagarres, plusieurs missions, Victoria n’est pas une héroïne qui ne voit rien venir et elle est de plus en plus souvent mise face à ses choix, à ses actions et aux conséquences de sa vie de Venator.  Il me manquerait juste un peu d’humour pour que ce soit vraiment, vraiment génial.  Les dames Melly, Nilly et Winnie n’étaient pas assez présentes pour être un réel comic relief!

 

Vivement que je mette la main sur le tome 5.  Qui est chez moi.  Alors que bon, je n’y suis pas!

Murder on the Orient Express (Le meurtre de l’Orient-Express) – Agatha Christie

murder-on-the-orient-express.jpgPrésentation de l’éditeur

« Juste après minuit, le célèbre Orient Express est immobilisé par une grosse chute de neige.  Au matin, le millionnaire Samuel Edward Ratchett est retrouvé mort dans son compartiment, sa porte étant verrouillée de l’intérieur.  L’un des passager doit donc être le meurtrier. 

 

Isolé par la tempête, le détective Hercule Poirot doit retrouver le tueur parmi une douzaine de personnes, avant qu’il ne se décide à frapper de nouveau. »

 

Commentaire

J’avais déjà lu « Le meurtre de l’Orient Express » adolescente (je veux d’ailleurs y faire une balade depuis cette époque mais il paraît que c’est hors de prix) et de toute façon, la résolution de l’intrigue fait partie de « ma » culture populaire.  Du coup, je savais quelques trucs mais j’avais oublié les détails de l’intrigue. Et cette lecture a confirmé qu’il faisait encore partie de mes préférés.

 

Le meurtre de l’Orient-Express, c’est une histoire de vase clos assez géniale qui implique un Hercule Poirot dont les « petites cellules grises » sont au meilleur de leur forme, c’est le moins qu’on puisse dire.  Personne n’a pu entrer, personne n’a pu sortir, le meurtrier est visiblement parmi eux mais les preuves et les indices ne semblent mener nulle part.  C’est donc à travers des interrogatoires menés de main de maître par Hercule et des déductions incroyables que nous découvrirons le fin mot de l’histoire.  Ou plutôt qu’Hercule le découvrira.  Parce que moi, sincèrement, je pense que je n’aurais jamais rien vu de ma vie.  J’avais noté quelques incongruités mais rien pour me mener à la solution.  C’est vraiment très bien mené, on imagine l’inimitable Hercule, aussi sûr de lui que d’habitude, qui dénoue les fils dans sa tête en s’extasiant sur le fait que non, ce n’est pas évident pour tout le monde.   Le mystère se déroule sur quelques heures, très rapidement, ça se lit tout seul mais il faut garder sa concentration, parce que bon, il y en a, des personnages!  De toutes les nationalités, de tous les statuts sociaux et de tous les tempéraments.  La dame américaine est admirablement croquée!

 

Inspirée par ses propres voyages dans le célèbre train, par certains arrêts « obligés » ainsi que par la célèbre affaire Lindberg, Agatha Christie nous tisse un très bon « whodonit » (quelqu’un a un bon synonyme en français) dans un univers surrané et un peu glamour à la fois.   Rien de gore ici (ben… presque… Hercule et son crayon…), pas de suspense incroyable, même si on veut savoir le fin mot de l’histoire.  On pourrait reprocher que bon, Hercule a beaucoup, beaucoup d’intuition mais je pardonne beaucoup à Dame Agatha!

 

Une relecture bien agréable!  C’était aussi une lecture commune avec le Libr’Air et Evy.

 

Logo Unicorn and the Wasp

Bon, je suis la seule à le faire encore, ce défi ;))  Mes copines m’ont toutes abandonnée!  Mais c’est le 6e roman qui est mentionné dans l’épisode, quand Donna le mentionne… avant qu’il soit publié.  Je ne placerai pas la phrase exacte pour ne rien spoiler, par contre :))

Le dieu du carnage – Yasmina Reza

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Attention, c’est du théâtre!  Mais cette lecture a été pour moi un moment carrément jubilatoire.  Quelle pièce!  Repérée sur le blog d’Amanda il y a des années, j’avais été désolée 1) de ne la trouver nulle part et 2) de ne pouvoir y assister quand elle a été montée au TNM fin 2010.    J’ai dû attendre février 2011 pour trouver la pièce à Paris… pour la lire plus d’un an plus tard.  Que voulez-vous, je suis faite de contradictions. 

 

Donc, cette pièce.  Deux couples aisés se rencontrent pour régler un problème « entre adultes civilisés ».   En effet, le petit Reille a donné un coup de bâton au petit Houllié. Une banale querelle, une chicane d’enfant, quoi.  Bon, dans ce cas précis, le petit Bruno a quand même deux dents cassées… mais rapidement, ça va dégénérer et le problème principal, quoi que catalyseur de la joute verbale de haute volée qui va se dérouler pour nous, permet de faire se briser la façade de politesse gênée du départ.

 

C’est drôle et désespérant à la fois.  Et on ne peut se demander comment on réagirait, nous, dans une telle situation. 

 

Parce que bon, personne n’est épargné hein.  Véronique, la mère du jeune Bruno (la « victime ») se veut pacifiste, ouverte sur le monde, contre la violence.  Elle est civilisée.  Et terriblement moralisatrice et donneuse de leçons.   On sent que chaque mot est pesé et calculé.  Son mari, grossiste, tente de jouer le gars conciliant alors qu’en fait, il ne l’est pas du tout.  Quant aux Reille, il y a Annette, la mère, malheureuse, angoissée et complètement écrasée par son mari.  Quant à Alain, avocat plus ou  moins laxe quant à l’éthique (moins que plus, en fait), il se fout pas mal de ces histoires d’enfants et est beaucoup plus préoccupé par son cellulaire et les problèmes de son client, une compagnie pharmaceutique. 

 

Pas très aimables, tous détestables par moments (et touchants à d’autres), cette rencontre va faire exploser les apparences pour révéler tout ce qu’il y a en dessous, les conflits qu’ils mènent contre eux-mêmes, leurs visions de la société, du couple, de la famille.  C’est dans ce contexte que vont ressortir travers et frustrations gardées pour soi.   L’auteure part d’une situation banale, qu’elle fait habilement déraper de façon très crédible vers une situation où les adultes matures et responsables sont tout sauf matures et responsables.  C’est graduel, on sent la perte de contrôle (malaise qui est ressenti dès les premières lignes) mais plus ça va, plus les personnages s’éloignent, deviennent irrationnels… et après plusieurs phrases qui portent à réfléchir,  leurs répliques finales ne volent pas beaucoup plus haut que celles d’un enfant de l’âge des leurs.

 

De l’humour grinçant, un regard sur la société qui fait réagir. Quelques scènes hilarantes (celle du téléphone ou du livre, j’étais morte de rire… super sens des priorités) et un excellent moment de lecture!

 

Et je finirai en disant… poor hamster!

Doctor Who – The forever trap – Dan Abnett

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« Quand le Tardis est pris d’assaut par un programme de marketing, le Docteur et Donna se retrouvent prisonniers de l’Édifice, un complexe d’habitation luxueux dans l’espace.

 

Leur nouvel environnement laisse un peu à désirer.  Des millions d’êtres venus de tout l’Univers doivent vivre côte à côte dans des appartements semblables.  Au lieu de créer une ambiance chaleureuse, ceci a mené à de terribles batailles dans les corridors et dans les cages d’escalier. […]  Est-ce que le Docteur et Donna devront vivre éternellement dans cet enfer? »

 

Commentaire

Tous les autres audiobooks que j’ai écoutés étaient lus par David Tennant.  Vous vous souvenez, cet acteur au sujet duquel je suis tout sauf objective?  Je pense en avoir déjà parlé.  Quelques fois.  Si peu de fois, en fait.  Cet audiobook est lu par Catherine Tate.

 

Catherine Tate, c’est Donna, la compagne du Docteur dans la saison 4.  Sa façon de lire m’a beaucoup plu et j’ai failli mourir de rire la première fois qu’elle a imité la façon de s’exprimer de Ten, avec son intonation si particulière et sa façon de discourir comme pour lui-même.  C’est moins agréable à l’oreille quand elle imite des voix aigues mais heureusement, ces passages sont courts, bien qu’elle réussisse parfaitement à calquer la description qui est faite des dites voix.

 

Et mon verdict?  J’ai ma foi beaucoup aimé.  Si, si, même sans David.  En fait, j’adore le duo Doctor-Donna et dans cette aventure, leur relation est parfaitement recréée.  Même uniquement avec l’audio, leur chamaillage, leur complicité, tout y est.  J’ai eu l’impression de les voir interagir devant moi et j’ai souri pour moi-même dans la voiture.  J’ai dû avoir l’air d’une imbécile heureuse au volant. En fait, la relation du Doctor avec ses compagnons est l’une des choses que je préfère dans les séries et je crois que ça m’avait manqué dans les derniers audiobooks lus.   Et bon, Donna m’avait manqué tout court.  J’aime Donna et ses répliques sarcastiques. Et j’aime qu’elle ne soit pas présentée comme une imbécile, même si elle est parfois hilarantes avec ses remarques et son caractère disons… facilement inflammable.

 

Cette histoire est ma foi assez classique mais j’ai aimé qu’on me la raconte.  Un virus-hologramme ma foi… agressif a envahi le Tardis et les a transportés dans un immeuble luxueux dont la porte d’entrée semble être introuvable.  Ils sont pris là, en fait.  Mais ils ne tardent pas à réaliser que le virus a réellement amené n’importe qui dans le dit immeuble.  Et qu’ils n’ont porté aucune attention au fait que certains ne soient pas… faits pour vivre en société?  Bref, malgré les animaux domestiques à pompons, ce n’est pas le paradis.  Et Donna et le Doctor sont bien décidés à sortir de là.  Ce qui va les amener à explorer.  Ce qui va les amener à avoir – as usual – plein d’occasion de passer à 2 cheveux d’y passer. 

 

Contrairement au dernier audiobook écouté, aucune période d’ennui dans celui-ci.  J’aimais l’idée du complexe un peu hallucinant (comme les escaliers qui montent et qui descendent), des conséquences de mélanger les espèces sans trop se soucier de leurs caractéristiques et ma tête a recréé les images et les situations comme dans un vrai épisode.  La finale est un peu prévisible mais il y a beaucoup de rebondissements, ils courent, jouent du sonic screwdriver, le Doctor a l’occasion d’être very clever et Donna de sauver la mise.  Bref, une bonne histoire. 

 

Un petit plus cependant pour certaines allusions, dont celles récurrentes où le Doctor et Donna doivent sans cesse expliquer que non, ils ne sont pas un couple.  Et ils y tiennent à cette explication.  Et ma préférée, quand Donna est limite en crise d’hyperventilation et que le Docteur lui offre un sac pour respirer dedans.  « It smelled like jelly babies ».  J’ai applaudi dans ma voiture.  Par chance, j’étais arrêtée à un feu rouge! 

 

Bref, une bonne aventure audio.  Et là, je n’en ai plus avec Ten.  Je vais donc passer aux aventures audio avec Eleven.  En commençant par une lue par Matt Smith.  Parce que bizarrement, pour les Doctor Books, je ne suis pas du tout psychorigide.  Oui, je sais, bizarre bizarre!

 

Challenge Who (1)

All there things I’ve done – Gabrielle Zevin

all-these-things-I-ve-done.jpgPrésentation de l’éditeur (tentative de traduction par moi)

« Le chocolat et le café sont illégaux, le papier est difficile à trouver, l’eau est de plus en plus rare et le crime et la pauvreté font rage à New York.  Pourant, pour Anya Balanchine, 16 ans, la fille du criminel (décédé) le plus notoire de la ville, la vie est une simple routine – aller à l’école, prendre soin de ses frères et soeurs et de sa grand-mère mourante, tenter d’éviter de tomber amoureuse du fils du nouveau DA et éviter son ex-petit ami.  Jusqu’à ce que quelqu’un de proche soit emposinné par le chocolat qui est fabriqué par sa famille et que la police la croie coupable.  Soudainement, Anya se retrouve dans le feu de l’action à l’école, aux informations et, encore pire, au sein de sa Famille de la mafiya ». 

 

Commentaire

De Gabrielle Zevin, j’ai lu et aimé « Je ne sais plus pourquoi je t’aime » et depuis, j’ai entrepris de lire tout ce qu’elle avait écrit quand les dits livres me tombaient sous la main.  Toutefois, dans ce cas-ci, je ne sais pas si c’est parce que si je sors de plusieurs romans adultes que j’ai beaucoup aimés ou si c’est juste une incompatibilité entre moi et le livre, mais j’ai quand même été passablement déçue par ce roman qui a plu à plusieurs.

 

Ce que j’ai préféré dans l’histoire, c’est le contexte.  Anya est la fille du chef de la mafiya, décédé il y a plusieurs années.  Et comme tout le reste est légal, ce qui est interdit, c’est la caféine et le chocolat.  On ne sait pas trop pourquoi d’ailleurs.   Le côté mafia, avec les boss, les traîtres, ceux qui sont loyaux, ce sens de la famille, ça avait tout pour me plaire.  Mais ils m’ont semblé plutôt ternes, en fait, sans trop de relief.  Peut-être un manque d’excentricité.  Bref, on parle de la famille, on explique leur présence, leur influence mais je n’ai l’ai jamais vraiment ressentie. 

 

Ce n’est pas réellement une dystopie mais plutôt un roman d’anticipation.  La grand-mère d’Anya – une totale ancêtre (!!!) – est née en 1995 et n’est présente que de corps grâce aux machines, Central Park n’est que Ruines, le Metropolitan Museum est une boîte de nuit et les ressources naturelles sont restreintes, les livres en papier « à collectionner » et on est quand même assez loin de tout ce qui est culture.   Un futur pas si éloigné, quoi, sans grande et terrible catastrophe… juste désabusé et sur la mauvaise pente.   C’est normal pour Anya et cette partie m’a aussi interpellée.   

 

Bon, je parle de tout ce qui est bien, pourquoi n’ai-je pas accroché, alors?  Malgré un personnage principal fort?  Malgré une écriture agréable?  J’avoue que la fin (en raison de Leo, qui se développe un peu) a rattrapé un peu du roman pour moi mais au départ, j’ai juste trouvé ça trop.  Trop de coïncidences, trop d’idéalisme chez Win (l’autre partie du  star crossed lovers binôme) trop de facilité à s’en sortir, tout s’embrique trop bien, dans le malheur comme dans les bons coups, tout est BEAUCOUP trop prévisible.   Anya est une jeune fille forte, qui a tout vu, qui est cynique, pas vraiment romantique mais aussi très pieuse.  On explique pourquoi, on saisit au milieu du roman.  Mais j’ai tout de même trouvé ça un peu artificiel comme procédé pour que le roman reste « clean ». 

 

Bref, une écriture agréable, un contexte intéressant mais beaucoup de facilités selon moi.  Il y aura une suite… et j’attendrai de voir les avis avant de décider si je la lis ou pas.  Par contre, comme je suis TRÈS minoritaire dans mon opinion à propos de ce livre, je vous envoie voir chez Lilie et chez Francesca, qui ont adoré, pour voir l’autre côté de la médaille.

Tiens, un petit – oups, non, un gros – colis surprise!

Fashion et moi, nous avons dû échanger une dizaine de colis depuis 4 ans.   Mais bon, en 2012, pas de swap au long cours alors j’imagine qu’elle s’ennuyait de m’envoyer des paquets 😉  Toujours est-il que pour mon anniversaire (ne me souhaitez pas bon anniversaire, c’était au début du mois de mars… Fashion et moi, on n’est pas à quelques jours – voire même quelques semaines –  près), j’ai reçu un super colis plein de tout ce que j’aime 😉  C’est que la so glamourous demoiselle me connaît bien.   

 

C’est donc entre une générale et un spectacle de flamenco que j’ai ouvert ce paquet, sous le regard gourmand de ma maman qui a aussitôt trouvé un moyen pour ouvrir les sacs de bonbons sans que ça paraisse sur les photos.  Et dans le paquet, il y avait ça…

 

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La mise en scène est de maman, qui voulait montrer son orchidée.  Qui ne cesse de repousser, pour une raison que nous ne comprenons pas vraiment, en fait… mais passons!

 

Côté livres (yep, parce qu’il y avait des livres.  What a surprise!), j’ai donc pu retrouver:

 

Salammbô – Gustave Flaubert

Celui-là, je voulais le lire depuis un bon moment, surtout depuis que j’ai relu et adoré Madame Bovary.  Je pense que je vais le lire bientôt, d’ailleurs.  Si je finis par sortir de ma mini-panne de lecture. 

 

Timeless – Gail Carriger

Je l’attendais, celui-là!  Depuis sa sortie, j’avais hâte de lire la conclusion de l’histoire d’Alexia, de Maccon, de Lyall (que j’imaginerai toujours sous les traits de David Tennant) et compagnie.  Je me régale à chaque fois!

 

– Only human (Doctor book)

Featuring Nine and Rose.  Je me connais je vais vouloir revoir la saison 1 après ça. 

 

– Old friends and new fancies – Sybil G. Brinton

Repéré il y a quelques semaines.  L’auteur a imaginé une suite aux romans d’Austen et en plus, il paraît que c’est bien. Comment pouvais-je résister à ça hein!  Comment?  Et je pense que Fashion a eu la même réaction!

 

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(Bon, si vous êtes attentifs, vous remarquerez qu’il manque un roman là-dessus… Mais j’ai fait un arrangement super thématique alors le Doctor Book va avec les Doctor Trucs.  Car il y avait encore du Doctor dans le colis!  Tiens, d’ailleurs, passons à tout ce qui concerne MON Docteur!)

 

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J’ai donc un super mug avec Eleven et son Stetson.  « I wear a Stetson now.  Stetsons are cool ».  J’adore cette phrase.  Que j’utilise d’ailleurs à toutes les sauces, même si mes copains n’y comprennent absolument rien.  Mais bon, ils ont l’habitude de ne rien comprendre à mes conneries (ou aux logos sur mes t-shirts) alors ils ne réagissent même plus.   Une trousse-Tardis (hiiiii)  où je pense que je vais ranger mes multiples crayons roses, orange, bleus poudre à paillettes et violets fluo.   Et que je vais exposer, of course.    Et, souvenir de Londres, une revue spéciale saison 6.  Love it.  Je l’ai déjà lue, bien entendu.  Je ne résiste jamais bien longtemps au Docteur, n’est-ce pas!

 

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Et pour alimenter mon autre addiction, des boucles d’oreilles!  D’ailleurs, ça me fait penser que j’avais promis une photos de mes boucles d’oreilles diverses et variées… un jour, un jour!  Là, elles sont dispersées un peu partout, en fait… faut les récupérer.  Mais bon, voilà pour ce lot.  De superbes boucles d’oreilles « pomme » qui sont exactement de la même couleur que l’un de mes jeans.   J’adore, of course!  Des petites bouteilles remplies de petits mini-bonbons, des patins (rooooses… j’adore le rose) et des calèches.  Pour aller avec Alexia, bien entendu!

 

Et avec ça, des koalas chocolat-guimauve, des fraises tagada et pas moins de trois barres de chocolat à la pâte d’amande, toujours introuvables dans ma région et special favorite of mine.   Les koalas sont chose du passé.  Mes neveux ont eu pour eux une affection particulière! 

 

Donc, un super gros merci ma twinette adorée!  Ca m’a vraiment fait plaisir, c’est en plein dans mes goûts et vraiment ça a fait ma journée!  Love you girl!