Bébé réflexion sur les 5 ans de Mon coin lecture

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Photo pas rapport, en fait.. j’ai commencé à sortir des trucs de ma bibio en voulant mettre une chandelle en forme de 5 au milieu… puis j’ai oublié la chandelle.  Et après, j’ai été trop paresseuse pour tout réinstaller.  On ne se refait pas!

 

Nous procéderons donc à une interruption momentannée des activités du mois québécois pour mentionner les 5 ans de ce blog.  Yep, 5 ans.  Je n’aurais jamais bloguer aussi longtemps, en fait.  Ça fait limite bizarre. 

 

Pendant ces 5 ans, j’ai vu la blogosphère se transformer.  Genre l’histoire de l’évolution à vitesse démesurée (oui, je site Spaceballs… on a les références qu’on peut).  J’ai vu le nombre de blogs se multiplier exponentiellement.  À tel point que je ne peux plus suivre depuis longtemps.  J’ai vu des blogosphères limite spécialisées se développer.  Des blogs bit-litt, des blogs YA, des blogs SP.  J’ai vu mon amour pour Doctor Who se propager et maintenant, je me sens moins seule.  J’ai vu arriver les pages Facebook et Twitter.  J’ai vu les discussions se transférer sur ces plateformes et les commentaires diminuer.  J’ai vu l’arrivée des SP et leur prolifération.   J’ai vu l’avènement des concours pour tout et pour rien.  J’ai vu les challenges se multiplier, se dédoubler.  J’ai vu le temps où il n’y avait qu’un seul swap par période disparaître.  J’ai vu l’arrivée des vidéos et j’ai choisi de ne pas en être. J’ai vu l’époque où nous n’étions que quelques unes à lire en anglais sur la blogo et où je passais pour une extraterrestre. J’ai vu une blogo qui n’existe plus vraiment mais donc il reste tout plein de traces, un peu partout.

 

J’ai vu, quoi. 

 

Et j’ai placoté livres, j’ai partagé mes coups de coeur, mes déceptions.  J’ai vibré pour des romans, je suis tombée amoureuse de personnages de papier, d’auteurs morts, de mondes imaginaires.  J’ai découvert des auteurs vivants, des plumes inoubliables, des histoires qui marquent, des livres que sans la blogo, je n’aurais jamais lus de ma vie.  Je suis sortie de mes sentiers battus, j’ai osé, exploré, tenté le coup.  J’ai voyagé dans le temps, j’ai assisté à des événements historiques, rencontré des grands hommes et des grandes femmes.  J’ai ri, j’ai pleuré, j’ai grandi, réfléchi, philosophé, partagé, refait le monde.  Rêvé surtout. 

 

Bref, j’ai lu.

 

Et lire, c’est bon pour l’âme. 

 

Mais partager, c’est encore mieux.  Pour moi ce l’est, en tout cas. 

 

Et grâce à ce modeste lieu, j’ai collectionné les fous rires, j’ai eu des étoiles dans les yeux, j’ai rencontré des âmes soeurs, j’ai vu le monde, j’ai élargi mes horizons, je me suis baladée de par le vaste monde, j’ai reçu du support, j’en ai donné, j’ai fait rire.  Mais surtout, j’ai découvert que je n’étais pas la seule bibitte étrange de mon espèce sur cette planète.  Et qu’être moi, ce n’était somme toute pas siiiii bizarre que ça. 

 

Donc, ça fait 5 ans.

 

Merci de me suivre dans mes folleries, depuis le début pour certains.  Merci de me lire, d’être là.  Merci pour vos petits mots, pour vos sourires, pour vos découvertes. 

 

Merci de rêver avec moi. 

Québec en septembre… Bilan de mi-parcours

Mon Québec en septembre

 

Nous sommes à mi-parcours du défi « Québec en septembre » et je profite de l’occasion pour faire un tout petit bilan de ce mois qui fait encore plus que combler mes espérances!  J’effectue une simple mise à jour du billet d’ouverture vu que je suis une grosse paresseuse et que je veux éviter d’avoir à tenir deux registres de billets à jour!  Sans commentaire!

 

Vous pouvez trouver dans la suite de ce billet toutes les publications des participants (et de quelques non-participants) que j’ai pu découvrir à ce jour.  Et ça représente pas moins de 96 billets!  Laissez-moi vous dire que je suis ravie, ravie, ravie.  Je découvre tout plein de choses, je me remémore des livres lus il y a un moment et surtout, c’est une joie de partager avec les participants, autant sur le groupe Facebook que sur les divers blogs.

 

Une moitié de mois québécois, ça représente donc…

29 participants différents ayant publié au moins un billet.  D’autres qui ont lu du québécois mais qui n’ont pas encore publié.

61 auteurs différents

78 romans différents, des anciens comme des nouveaux

– Deux billets qui ont de la musique à l’intérieur

– Deux présentations d’auteurs

– Un billet sur des artistes québécois (peintres, aquarelliste, pastelliste…)

– Une soirée québécoise!

 

Je vous invite donc à descendre un peu dans le billet pour avoir accès à tous les billets recencés à date.  Il est possible que j’ai fait des erreurs, probablement des oublis… n’hésitez pas à me signaler vos billets « québécois » dans les commentaires!

 

Et rendez-vous dans 15 jours pour le bilan final!

 


Voilà, nous sommes officiellement en septembre et ce blog se met en mode « lectures et culture québécoise »!   Je posterai régulièrement une récap des billets et c’est ici  ou sur le groupe FB que vous pourrez me donner vos liens.   Je vais tenter de garder ça bien à jour!

 

Ceux qui veulent participer, officieusement et officiellement, sont encore et toujours les bienvenus.  Même si vous vous décidez le 28!

 

Bienvenue au Québec!

 

1e septembre 2012

Lucie nous parle de poésie et de musique avec « Pour orchestre et poète seul« , d’Émile Martel

Aymeline nous présente le challenge et nous fait écouter un peu de musique québécoise.

– Quant à moi, je vous parle de Scènes d’enfants, de Normand Chaurette, un roman plein de métatextualité et de théâtre. 

Hydromielle nous a également présenté le challenge hier!  (Et non, je ne l’ai pas payée!)

Catherine nous a présenté le challenge ici!

Jules nous propose « Les yeux bleus du Misstassini » de Jacques Poulin.

Suzanne a lu « Le vide » de Patrick Sénécal

 

 

2 septembre 2012

Kikine nous parle d’un roman jeunesse « Le goût du paradis » de Julie Balian

– Je vous présente une biographie d’Émile Nelligan, un poète québécois.

Shelbylee parle du premier tome de Filles de Lune « Naïla de brume » d’Elizabeth Tremblay

Yueyin nous parle d’un coup de coeur: Un ange cornu avec des ailes de tôle, de Michel Tremblay

 

 

3 septembre 2012

Hydromielle nous présente « Les carnets de Douglas » de Christine Eddie

Jules poursuit avec Jacques Poulin et son premier roman : Mon cheval pour un royaume

– Je vous parle pour ma part de Le marche en forêt de Catherine Leroux

Chimère fait dans le fantastique avec « Les neuf vies d’Edouard » de Chrystine Brouillet

GeishaNellie nous présente une BD « Chroniques de Jérusalem » de Guy Delisle

Isallysun nous parle de Chrystine Brouillet, l’auteure qui lui a fait aimer la lecture.

Catherine nous présente une artiste d’ici, Nini Marcelle.

 

 

4 septembre 2012

– Je vous parle d’un roman d’Anne Hébert : « Les chambres de bois ».  J’aime Anne Hébert.


Billet d’un non participant sur lequel je suis tombée…

Michel n’a pas du tout aimé son expérience avec « L’homme de la Saskatchewan » de Jacques Poulin

 

 

5 septembre 2012

Chimère nous parle d’un recueil de nouvelles de Suzanne Myre, « Humains aigres-doux »

Topinambulle nous parle de « La fille laide » d’Yves Thériault

Hebelit nous présente le challenge

GeishaNellie reste dans la BD avec Chroniques birmanes, de Guy Delisle

– Je vous présente pour ma part « Il pleuvait des oiseaux » de Jocelyne Saucier

– Comme les grands esprits se rencontrent, Grominou nous présente également « Il pleuvait des oiseaux » de Jocelyne Saucier

A girl from Earth a quant à elle lu « Le musée des introuvables » de Fabien Ménar.

Suzanne a lu « Un jardin au bout du monde » de Gabrielle Roy

Isallysun nous présente « L’ange écarlate » de Natasha Beaulieu

Catherine nous parle de « Thure » de Thierry Leuzy

Gemma a lu un recueil de Fred Pellerin « Comme une odeur de muscles »

Billet d’une non participante sur lequel je suis tombée…

Lasardine a beaucoup aimé Paul a un travail d’été, de Michel Rabagliati (et moi aussi!)

 

 

6 septembre 2012

Topinambulle lit Jacques Poulin avec La tournée d’automne.

Bluegrey s’est plongée dans « Le musée des introuvables » de Fabien Ménar

Kikine a lu « La bar mitsvah de Samuel » de David Fitoussi

– J’ai lu et adoré « Whisky et Paraboles » de Roxanne Bouchard

Selena nous parle de « Les 7 jours du Tallion » de Patrick Sénécal.

Soukee nous présente « Le silence est les Cris » de Stéphanie de Mecquenem, une auteure qui a longtemps vécu au Québec.

Kali a lu « Les carnets de Douglas » de Christine Eddie.

Isallysun nous parle de « Petits becs du Québec » de Marie Rougemont

 

7 septembre 2012

Hebelit nous parle de « La suppléante » d’Anne Bonhomme

Hydromielle s’est trompée de province (l’auteure vient de l’île du Prince Edouard), mais est quand même dans le bon pays avec Anne d’Avonlea, de Lucy Maud Montgomery (et parce que c’est elle, je pardonne, va ;)) )

Mango a lu  et aimé « Bonbons assortis » de Michel Tremblay

Geisha Nellie a lu « PyongYang » de Guy Delisle

Jainaxf fait le bilan sur ses connaissances sur le Québec et nous parle de son programme du mois.

Chimère nous présente de la SF « Sang de pierre » d’Elisabeth Vonarburg

– Quant à moi, je vous parle de « Griffintown » de Marie-Hélène Poitras.

Selena a lu « Le journal d’Aurélie Laflamme, tome 1 » d’India Desjardins.

Coralie a lu son premier roman québécois avec « Filles de lune 1 – Naïla de brume » d’Elisabeth Tremblay

Anne nous parle de « Mademoiselle personne » de Marie-Christine Bernard

Lucie nous présente un poète, Jean Royer.

 

 

8 septembre 2012

Jules poursuit sa découverte de Jacques Poulin avec « L’anglais n’est pas une langue magique ».

Kikine a lu « Crimes horticoles » de Mélanie Vi
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– Quant à moi, je vous parle de « Charlotte before Christ » d’Alexandre Soublière.

Yueyin a aimé « La marche en forêt » de Catherine Leroux (yéééé!)

 

 

9 septembre 2012

Venise nous présente « Le hasard et la volonté » de Jean-François Beauchemin

Topinambulle a relu « Le souffle de l’harmattan » de Sylvain Trudel

Sunflo nous propose « Mémoires d’une enfant manquée » de Brigitte Pilote

Lucie nous propose un recueil de poésie qu’elle qualifie de bouleversant « Éclats de verre en vase clos » de Danielle Roger.

– Je vous parle pour ma part de « Le silence de la cité » d’Elisabeth Vonarburg, qui se passe dans le même monde que les Chroniques du pays des mères.

Suzanne nous présente « Une mort comme rivière » de François Lévesque

 

 

10 septembre 2012

Sandrine a lu « Tes secrets m’appartiennent » de Denis Richard

Chimère nous présente un essai: « Le roman policier en amérique française » de Norbert Spehner

Topinambulle nous emmène dans le « Lit double » de Janette Bertrand

Coralie nous parle de « Hôtel Bristol, New York » de Michel Tremblay

–  Hebelit a lu « Filles de lune – 1 – Naila de brume » d’Elisabeth Tremblay

–  Quant à moi, j’ai découvert Pascale Quiviger avec « La maison des temps rompus »

Grominou présente « Adieu, Betty Crocker » de François Gravel

 

 

11 septembre 2012

Kikine nous parle de « La mémoire du lac » de Joël Champetier

Hydromielle n’a pas du tout accroché à « Les fous de bassan » d’Anne Hébert (je pleure des larmes de sang 😉 )

– Mon billet du jour concerne « Zanipolo » de Marc Ory

Jainaxf a lu « Paul à Québec » de Michel Rabagliati

Isallysun nous présente un Top Ten Tuesday où il y a tout plein de livres québécois

 

 

12 septembre 2012

Topimanbulle a lu de « Le reflet de la glace » de Geneviève Drolet

Chimère nous parle de Michel Tremblay, auteur québécois.

– Je vous présente un roman de Fabien Ménar, « Faux et filatures »

A girl from earth nous parle de « Chroniques du pays des mères » d’Elisabeth Vonarburg

Suzanne a pour sa part lu « Les trois soeurs » de Rose-Hélène Tremblay

 

 

13 septembre 2012

Sunflo a lu des contes de Félix Leclerc avec « Adagio »

Hebelit a aimé « Maria Chapdelaine » de Louis Hémon, un roman qui se passe au Québec

Venise nous présente « Dragonville, tome 2, de Michèle Plomer.

Hydromielle nous raconte sa soirée québécoise avec Hebelit et Cryssilda

– J’ai pour ma part lu un roman de Jacques Poulin, « Volkswagen blues »

 

Billet d’une non participante sur lequel je suis tombée…

Amélie a lu un recueil de nouvelles « Ni sols ni ciels » de Pascale Quiviger.

 

 

14 septembre 2012

Kikine a lu le premier tome de la trilogie « Le goût du bonheur », « Gabrielle » de Marie Laberge

Chimère nous parle du cycle de Vrenalik, d’Esther Rochon

– Je vous présente « Le coeur est un muscle involontaire » de Monique Proulx

Isallysun a lu « Au bout de l’exil » de Micheline Duff

Bluegrey a lu Michel Tremblay, avec « Le cahier noir »

Grominou nous parle de « Le cri des oiseaux fous » de Dany Laferrière



  15 septembre 2012

Venise parle du projet « Québec en septembre » sur son blogue « Voir.ca »

Caroline a lu « Résurrection » d’Edith Kabuya

Topinambulle nous présente « Quand les guêpes se taisent » de Stéphanie Pelletier

Hydromielle a beaucoup aimé « La tournée d’automne » de Jacques Poulin

Suzanne a lu « Sans rien ni personne » de Marie Laberge

Sunflo nous présente trois albums de Gilles Tibo: « Autour du soleil », « Autour de la lune » et « Rêves d’enfance »

– Pour ma part, je vous parle de « Tarquimpol » de Serge Lamothe.

Isallysun nous présente « Ta voix dans la nuit » de Dominique Demers

– Encore chez Isallysun,  nous trouvons un billet sur plusieurs artistes québécois, notamment des peintres.  Découvertes en perspective!

 

Billet de non-participants sur lequel je suis tombée

– Comme tous les 15 du mois, le webzine « La recrue du mois » nous présente divers avis sur « Malgré tout on rit à St-Henri » de Daniel Grenier

Canel et Mr ont vu et aimé le film « Starbuck » de Ken Scott

 

 

16 septembre 2012

Kikine nous présente un album jeunesse « Le chant de mon arbre » de Angèle Delaunois et Pierre Houle

– J’ai lu un de nos « classiques », c’est à dire « Les Plouffe » de Roger Lemelin

Voyelle et Consonne nous parle de « La nuit sans fin » et ce « Choses vues » de Thierry Horguelin, un québécois qui vit maintenant en Belgique.

Sunflo nous présente des téléromans québécois avec son billet sur la rentrée télévisuelle au Québec.

Topinambulle a lu un recueil de nouvelles « Jésus, Cassandre et les demoiselles » d’Emmanuelle Cornu.

 

 

17 septembre 2012

Chimère nous présente « Nébulosité croissante en fin de journée » de Jacques Côté.

Jainaxf a lu « Ru » de Kim Thuy

Lou de Libellus a été charmé par la plume (et le visage) de Catherine Leroux dans « La marche en forêt »

Coralie nous parle du roman « Le froid modifie la trajectoire des poissons » de Pierre Szalowski

 

Billet d’une non participante sur lequel je suis tombée…

Amélie a lu un recueil de nouvelles « Les truites à mains nues » de Charles Bolduc

 

18 septembre 2012

Kikine a lu « Adelaïde » de Marie Laberge

Acr0 nous présente le tome 2 de l’une de ses séries coup de coeur « Le voleur de voix » de Jean-Nicolas Vachon, qui s’appelle « La diva et le prince romantique« .

Selena nous parle du premier tome des Princes de Santerre de Luc St-Hilaire

Sunflo nous propose un Top Ten Tuesday spécial Québec (super idée, je trouve!)

– Quant à moi, je vous parle d’artistes québécois, principalement saguenéens (ma région)!

Grominou a lu « Griffintown » de Marie-Hélène Poitras.

Anne nous présente « Zakuro » d’Aki Shimazaki, qui vit au Québec depuis 1991.

Lucie a vu une représentation de « La traviata » à Montréal

Suzanne nous parle de « La réparation » de Katia Gagnon.

 

 

19 septembre 2012

Hydromielle nous parle de « La suppléante », d’Anne Bonhomme

Yueyin a lu un recueil de nouvelles de Lise Tremblay « La héronnière ».

Chimère nous recense ses billets sur l’un de ses chouchous : Jacques Poulin.

– Je vous parle d’une série jeunesse de 2 romans de Louise Royer « ipod et minimupe au 18e siècle » et « Culotte et redingote au 21e siècle ». 

Selena nous présente l’un de ses coups de coeur « Aliss » de Patrick Sénécal

Sunflo a lu un roman jeunesse « La machination du scorpion noir » de Denis Côté

 


20 septembre 2012

Suzanne a tenté de lire « Le corps des femmes est un champ de bataille » de Laurent Chabin

Grominou a lu  « La traversée de la ville » de Michel Tremblay

– Jules s’est un peu fâchée avec Jacques Poulin en lisant « Chat sauvage »

– J’ai aussi lu un Jacques Poulin  « La traduction est une histoire d’amour ». 

 

 

21 septembre 2012

Chimère tenait à nous faire lire son avis sur « Chroniques du pays des mères » d’Elisabeth Vonarburg

Hydromielle nous parle d’une série québécoise qui la fait beaucoup rire « Le coeur a ses raisons »

Kikine nous parle de 4 films québécois qu’elle a aimés

– Quand à moi je vous parle d’un roman frappant « Et au pire on se mariera » de Sophie Bienvenu.

Venise nous raconte la soirée de lancement du roman « Soleil en tête » de Julie Gravel-Richard

 

22 septembre 2012

Topinambulle a lu « L’anglais n’est pas une langue magique » de Jacques Poulin.

Sunflo nous présente un livre jeunesse, « Nuit noire » de Carole Tremblay

– Pour ma part, je vous propose « Un ange cornu avec des ailes de tôle » de Michel Tremblay

Lucie a assisté à un spectacle musical « L’amour sorcier »

 

 

23 septembre 2012

Sunflo nous propose « Les maudits, tome 1, La résurrection » d’Edith Kabuya et il y a même un concours qui y est associé!

Sunflo (oui, encore ;)) ) nous parle de la nouvelle collection des éditions de la Mortagne.

Topinambulle a relu « La petite fille qui aimait trop les allumettes » de Gaétan Soucy

Hydromielle a lu « La petite et le vieux » de Marie-Renée Lavoie

Abeille amorce son Québec en septembre avec « Les maudits – 1 – La résurrection » d’Edith Kabuya.  Et là aussi, il y a un concours si le livre vous tente!

– Quant à moi, j’ai lu (et pas vraiment aimé, en fait) le troisième roman de Rafaële Germain « Volte-face et malaises »

 

 

24 septembre 2012

Kikine poursuit sa série et a lu le troisième tome de la série « Le goût du bonheur », « Florent » de Marie Laberge.

Topinambulle a lu « Le brodeur » de Bianca Joubert, qui nous emmène en voyage.

– Je vous parle de « C’est la faute à Bono » de Pierre Gagnon

– Je vous propose aussi un billet sur « La promenade des écrivains », activité très intéressante à faire à Québec.

Gemma a fini la saga « Mémoires d’un quartier » de Louise Tremblay d’Essiambre avec le douzième tome « Adrien, la suite »

Lucie a lu « Variétés Delphi » de Nicolas Chalifour

Chimère nous invite à lire son billet sur « Scrapbook » de Nadine Bismuth

Suzanne a lu et aimé « Je me souviens » de Martin Michaud

 

 

25 septembre 2012

Hydromielle nous a préparé un billet sur « Les trois accords », un groupe québécois.

– Je vous parle de « Intimité et autres objets fragiles » de Marie-Eve Sévigny

Lucie nous parle d’une expo qu’elle a vue à Montréal « World press photo »

Sunflo nous présente la suite de son Top Ten Tuesday de la semaine dernière!

 

Billet d’un non participant sur lequel je suis tombée…

Michel a lu « Une jeune femme en guerre » de Maryse Rouy

 

 

26 septembre 2012

Enna nous présente « Chroniques de Jérusalem » de Guy Delisle

Flo a lu (et peiné sur) « Québec, de Montréal à Kuujjuaq » d’André Maurice

Chimère nous parle d’un roman fantastique avec lequel elle a eu du mal, « Une fêlure au flanc du monde » d’Eric Gauthier

Yueyin présente « La noyade du marchand de parapluies » de Francis Malka

Lystig a lu une BD qui se passe au Québec « Magasin général » de Loisel et Tripp

– Quant à moi, j’ai lu « L’odeur du café » de Dany Laferrière

Shelbylee a lu le premier épisode d’un feuilleton « Les héros, ça s’trompe jamais » de Marie Potvin

Isallysun nous parle du 2e tome de la série « Fille de lune » d’Elisabeth Tremblay

– Dans son Top ten tuesday, Isallysun parle de ses séries québécoises préférées.

Sunflo a lu un roman jeunesse « Le talisman de Nergal, tome 1, l’élu de Babylone », d’Hervé Gagnon

Aymeline a aussi lu « Les héros, ça s’trombe jamais » de Marie Potvin.

 

Billet de non-participants sur lequel je suis tombée…

Natiora a lu « Magasin général » de Loisel et Tripp, qui se passe au Québec!

La bouquineuse boulimique parle de « Je me souviens » de Martin Michaud

Critiques futiles a vu « Monsieur Lahzar », un film de Pierre Falardeau

 

 

27 septembre 2012

A girl from earth fait dans le théâtre avec « Albertine en cinq temps » de Michel Tremblay

Hydromielle a été déçue par le deuxième tome de la série « Fille de Lune: La montagne aux sacrifices » d’Elisabeth Tremblay.

– J’ai lu un autre Jacques Poulin, « L’homme de la Saskatchewan ».

Jainaxf a beaucoup aimé « Chroniques du pays des mères » d’Elisabeth Vonarburg

Acr0 nous parle aussi de Chroniques du pays des mères d’Elisabeth Vonarburg

Sunflo nous parle de deux romans qu’elle a fini par abandonner « L’ombre de l’épervier » de Noël Audet et Le premier homme, d’Alain Chevrette.

Suzanne a lu « Mon vieux » de Pierre Gagnon.

 

 

28 septembre 2012

Hebelit a lu « La tournée d’automne » de Jacques Poulin

Chimère nous parle aussi d’un roman de Jacques Poulin « L’homme de la Saskatchewan« 

– Quant à moi, j’ai lu « Le fou de l’île » de Félix Leclerc.  Avec quelques chansons en prime.

Isallysun nous a concocté un billet sur les humoristes québécois

Anne nous présente « Kuessipan » de Naomi Fontaine

Jules nous présente « L’homme de la Saskatchewan » de Jacques Poulin

Sandy s’est plongée dans « Whisky et paraboles » de Roxanne Bouchard

Catherine nous présente la BD « L’ostie d’chat » de Zviane et Iris.

 

 

29 septembre 2012

Lhisbei a lu « La maison au bord de la mer » d’Elisabeth Vonarburg

Kikine nous parle de « Un p’tit gars d’autre fois – L’apprentissage » de Michel Langlois.

Topinambulle nous présente « Le charme discret du café filtre » d’Amélie Panneton

– Quant à moi, j’ai lu « Kamouraska » d’Anne Hébert.

Lucie a assisté à l’ouverture d’une nouvelle galerie d’art, sur la rue Ontario, la galerie Modulum.

Acr0 est toujours avec Vonarburg et a lu « Le silence de la cité« .

Manu a lu « Petites histoires avec un chat dedans » de Véronique Papineau.

Cryssilda a beaucoup aimé « Homme invisible à la fenêtre » de Monique Proulx.

Kali nous présente « Du bon usage des étoiles » de Dominique Fortier.

Isallysun a vu la télésérie « Les filles de Caleb » avec Roy Dupuis et Marina Orsini

Isallysun nous parle de son bilan du mois « Québec en septembre« 

 

 

30 septembre 2012

Isallysun nous parle de la pièce « Les belles-soeurs » de Michel Tremblay

Enna a lu deux BDs « Comédie sentimentale et pornographique de Jimmy Beaulieu et « Parfum de lilas » de Samuel Leblanc

Sunflo nous présente son bilan du challenge

Yueyin a lu « La soeur de Judith » de Lise Tremblay

– Je vous parle du premier tome d’une série d’Elisabeth Vonarburg : Reine de mémoire – La maison d’Oubli.

Venise a lu « La tendresse attendra » de Matthieu Simard

– Après une recherche intensive au sujet de la poudre à pâte, Syl a réalisé un pain aux noix québécois.

Jainaxf nous parle de « les carnets de Douglas » de Christine Eddie

Topinambulle a lu « First class » de Myriam Bouchard

Gemma nous présente « Les maudits – 1 – Résurrection » d’Edith Kabuya


Les Plouffe – Roger Lemelin

les-plouffe.jpgPrésentation de l’éditeur

« Voici une famille bien ordinaire. Pourtant, elle sera bouleversée par plusieurs événements. La mère, gardienne des valeurs traditionnelles, constate que ses enfants désirent quitter le nid qu’elle couve… Que de drames, que de frustrations, que d’action, que d’amour, que de chaleur humaine, que de rires chez ces Plouffe, où chaque lecteur pourrait croire se retrouver dans sa propre famille! »

 

Commentaire

Les Plouffe, je croyais que c’était quétaine.  J’avais déjà vu le film « Le crime d’Ovide Plouffe » à la télé payante quand j’avais quoi… 8 ans.  Et il faut dire que ça fait partie de la culture de la génération de mes parents vu que dans les années 50, La famille Plouffe a été un téléroman super populaire.  Je savais en gros qui était Ovide Plouffe, j’associais Cécile à Denise Filiatreault et maman Plouffe à Juliette Huot (les acteurs des années 80).  Après avoir fait une Promenade des écrivains sur Roger Lemelin, j’ai eu envie de me plonger dans le roman, pour le côté culture québécoise plus qu’autre chose. 

 

Et là, après quelques pages, je me suis surprise à aimer ça.

À mon grand étonnement. 

 

Ce roman se passe à Québec, plus précisément dans le quartier St-Sauveur, à la fin des années 30 et au début des années 40.  Les Plouffe, ce sont des ouvriers de la Basse-Ville.  Théophile, le père, est typographe mais dans son coeur, il est encore le champion de vélo qu’il était avant.  Farouche anti-anglais nationaliste, pas question pour lui de faire des courbettes au roi George VI!  Napoléon, début trentaine, du haut de ses 5 pieds 2 collectionne les images de grands sportifs.  Ovide a quoi… une 7ème année mais rêve de culture, d’Europe et d’opéra.  Grand incompris parmi les siens, il peine à trouver sa place dans ce petit monde où monter la côte vers la haute ville est limite un acte symbolique. ll m’a beaucoup touchée, malgré son côté fendant, à s’entêter à choisir la pire femme pour lui.  Guillaume est un sportif, champion de base-ball.  Cécile a le début de la quarantaine.  Vieille fille, elle veille tous les soirs sur la galerie avec son ex-amoureux, maintenant marié et père de famille.  Quant à la mère Plouffe, elle dirige la cuisine. 

 

Ils sont un peu fous, un peu timbrés, mais je les ai beaucoup aimés, ces Plouffe.  Ils ne l’ont pas facile, rien n’est simple dans ce monde où le clergé fait la loi et où les boss et les syndicats sont de mèche (voir si le Syndicat catholique va attaquer l’Alliance chrétienne… voyons donc!) mais ce n’est pas misérabiliste pour autant.  C’est ma foi plutôt drôle, malgré les petits et grands drames, à cause de la façon dont ceux-ci nous sont présentés, par les yeux parfois naïfs et d’autres fois trop perspicaces de ces personnages hauts en couleurs. 

 

Roger Lemelin fait ainsi vivre un quartier (ou devrais-je dire une paroisse), le quartier St-Sauveur, que j’ai pu arpenter avec Marie-Eve Sévigny dans ma promenade.  Les images et les lieux n’en étaient que plus réels.  Ce coin, il prend vie sous la plume de l’auteur.  On y est, on remonte le temps.  On vit les grandes processions, les visites paroissiales, tout ça à l’ombre de ce grand escalier qui représente la différence entre les classes chez Lemelin.   Certaines images sont frappantes, certaines métaphores étonnantes mais elles sonnent étrangement justes au milieu d’une scène qui pourrait par ailleurs être loufoque. 

 

Lemelin n’épargne pas le clergé et l’église, l’hypocrisie de tout ce petit monde qui, comme le bon gouvernement de l’époque (une bonne partie du roman se déroule entre les deux mandats de Duplessis), a tout intérêt à garder la population francophone pas vraiment instruite pour mieux la contrôler.   On y voit la conscription, la réaction face aux anglais, les gens remerciés pour leurs opinions politiques.  Tout y passe.  Et malgré tout, les Plouffe nous font sourire. 

 

Impossible pour la femme que je suis de ne pas réagir devant la condition féminine de l’époque ou encore devant les vacheries que les membres de la famille s’envoient entre eux.  Mais j’ai aimé réentendre les mots de mes grands-oncles et mes grandes-tantes à travers ceux de Lemelin… Et même si j’ai trouvé quelques longueurs, notamment dans la partie sur Denis Boucher,  j’ai maintenant envie de lire « Le crime d’Ovide Plouffe », vu que ma mère riait toute seule quand elle l’a lu cette semaine.  Pour une fois, ce n’est pas moi qui avais l’air bizarre. 

 

Finalement, les Plouffe, c’est notre histoire, c’est nous autres.  Et c’est tout sauf quétaine.

 

Mon Québec en septembre

Tarquimpol – Serge Lamothe

tarquimpol.jpgPrésentation de l’éditeur (en partie)

« Hanté par la possibilité que Franz Kafka ait pu, en 1911, séjourner au château du célèbre occultiste Stanislas de Guaïta, un chercheur décide de se rendre en Lorraine, dans le minuscule village de Tarquimpol, nid de mystères éternellement recouvert d’un épais brouillard. Mais la vérité ne se laissera pas facilement débusquer et, à l’instar des personnages du célèbre romancier, il sera confronté à des énigmes qui le dépassent.

 

Kafka n’est jamais bien loin.

 

Du Québec à la France, sur les chemins du cœur innombrable, Serge Lamothe tisse le récit d’une quête amoureuse et littéraire d’une grande finesse et s’interroge avec humour: «Peut-on vraiment, sans avoir à mentir, aimer plusieurs personnes à la fois, avec une affection et une tendresse égales?» […]

 

Drapé dans le brouillard, le mystère de Tarquimpol demeure entier. »

 

Commentaire

Expérience étrange que la lecture de ce roman.  Je n’avais pas lu la 4e de couverture, comme d’habitude, mais je savais qu’il y avait Kafka dans l’histoire.   Je ne m’attendais donc pas du tout à ça et j’ai mis un bon moment à réellement entrer dans cette histoire qui m’amenait je ne savais où.   Je sens que je vais avoir un peu de mal à en parler, d’ailleurs car je suis consciente que certains côté du roman me dépassent.  Je reste donc avec un goût d’inachevé, une impression d’avoir manqué quelque chose, même si je trouve à  ce roman de grandes qualités d’écriture et une exploration originale du sujet dont il traite: l’amour, les limites qu’on lui impose, son absurdité et sa nécessité à la fois. 

 

D’entrée de jeu, j’ai eu du mal à m’adapter à ce « tu » que l’auteur utilise tout au long du roman. Distance crée par rapport à l’événement, possible distance que le personnage se met lui-même par rapport à ce qu’il ressent et ce qu’il se permet de ressentir.  En fait, je ne me suis jamais vraiment habituée et je crois que ceci à augmenté cette sensation d’irréalité que j’ai eue tout au long de ma lecture.    Kafka est présent – et je ne le connais sans doute pas assez – derrière tout ça, à Tarquimpol, quête un peu chimérique de l’auteur en quête d’une vision de l’amour, de la vie et de la mort qui lui convienne.   J’ai aimé les références, du moins celles que j’ai comprises.  Car nul doute que j’en ai manqué plusieurs. 

 

Donc oui, Kafka mais surtour une réflexion sur l’amour et la façon de le vivre.  Réflexion sur le polyamour (et ici, il est question de davantage que d’un banal trip à trois) et la sexualité.  C’est assez explicite sans être vulgaire.  Mais si cette vision est pour vous inacceptable, vous risquez d’avoir du mal avec ce roman. 

 

Je me souviendrai de très belles phrases, très évocatrices et qui portent à réfléchir.  Et j’en ressors avec une envie de relire Kafka, dont j’ai un souvenir assez vague, en fait.   Un moment de lecture particulier, un plaisir de lecture qui a été en croissant et une fin… qui m’a laissée un peu sur ma faim!

Le coeur est un muscle involontaire – Monique Proulx

le-coeur-est-un-muscle-involontaire-copie-1.jpgPrésentation de l’éditeur

« Florence n’aime pas les écrivains, ces êtres névrosés, et encore moins leurs livres, ces choses corpulentes qui ne sont même pas vraies. Florence n’aime pas non plus les chiens, l’alcool, les vieux, le plaisir, l’amour. Elle n’aime que Zéno, mais elle ne l’avouerait jamais, même sous la torture. Zéno est son partenaire dans la petite entreprise de conception de sites Web, Mahone inc., qui s’ingénie à donner vie et éclat à des artistes et à des écrivains en mal de notoriété.

 

Zéno, par contre, adore les écrivains, et en particulier Pierre Laliberté, ce romancier mythique dont personne n’a jamais aperçu le visage, qui vit comme un reclus, alors que les honneurs se ternissent et s’érodent à l’attendre. Et c’est à cause de Zéno que Florence découvre un jour que Pierre Laliberté lui a volé la phrase la plus précieuse qu’on lui ait jamais dite. La voilà donc sur une piste pouvant la conduire à ce fameux Pierre Laliberté, cet imposteur qui pille la vie des autres pour construire ses livres.

 

Dans ce roman mené à la manière d’un polar, Monique Proulx rend un superbe hommage à la littérature et à ceux qui la font. »

 

Commentaire

C’est moi où il y a du Réjean Ducharme en dessous de ce Pierre Laliberté?  Ok, j’avoue, les citations m’ont un peu aidée à parvenir à cette conclusion mais même sans elles, j’aurais quand même soupçonné… ce n’est pas si courant, les auteurs qui vivent un peu à l’écart du monde.

 

Quand j’ai ouvert ce roman, je n’étais pas du tout certaine d’aimer.  J’ai tout de suite trouvé la plume belle mais j’ai mis un moment à m’adapter aux personnages principaux, Florence et Zéno.  Il est le patron de Mahone inc., elle est son employée.  Ils sont anciens amants, il l’a souvent déçue, ce grand séducteur de 5 pieds 2 pouces. Elle n’aime pas les écrivains, ni lire d’ailleurs.  C’est pour elle une perte de temps.  Lui, est un fanatique de Pierre Laliberté, écrivain limite mythique, dont personne ne connaît l’identité réelle.  Un jour, une phrase va les mettre sur une piste.  Et nous voilà partis.

 

Ces personnages, ils sont avant tout profondément humains.  Tout pleins de failles, tout plein de mauvaise foi.  Ils se mentent à eux-mêmes à longueur de journée, arrivent presque à se croire, en fait.   Il font un pas en avant, deux pas en arrière.  C’est un éternel recommencement.  Si je n’ai pas toujours compris pourquoi Florence était si attachée à Zeno, je l’ai bien aimée, elle (après un moment, hein), avec ses bougonnages, ses grandes résolutions qui durent un gros 5 minutes, sa volonté d’être « celle qui », ses semi-mensonges et ses grandes révélations.  J’ai aussi aimé les personnages secondaires et leurs excentricités.  Le genre de personnages qui sont là pour une raison, toujours.  J’aurais juste aimé les voir un peu plus.

 

Toutefois, j’ai trouvé quelques longueurs (comme je le disais, avance, recule, recommence… parfois, c’est un peu lourd), surtout au milieu du roman, qui traîne un peu.  On se demande où ça s’en va et on espère que ce ne soit pas juste un gros bateau.   Mais au final, je retiendrai certains passages magnifiques, qui nous font prendre conscience de notre toute petite place sur cette toute petite planète (moi aussi je me sens exactement comme ça quand je regarde les étoiles dans la nature… Et la lecture de ce passage m’a transportée, sans étoiles et sans bruits de grenouilles), une belle plume et un grand cri d’amour à la littérature et aux mots en général.

 

J’ai « Champagne » du même auteur dans ma pile.  Parfois, mes achats compulsifs ont du bon!

 

Volkswagen Blues – Jacques Poulin

Volkswagen-blues.jpgPrésentation de l’éditeur

À part l’auteur, mon édition ne présente rien du tout… il va donc falloir lire mon billet!

 

Commentaire

Ce livre est le livre préféré d’un de mes bons amis qui ne lit presque pas.  Il l’avait lu à l’école et avait été transporté.  Je l’ai pour ma part trouvé dans une biblio-vente… et l’avais laissé dormir sur une étagère.  Il a donc fallu que j’aie une Promenade des écrivains sur Jacques Poulin que je sorte le roman de ma pile. 

 

Ce roman commence avec un bus Volkswagen.  J’imagine un vieux Wesfalia, un genre de truc qui donne le ton un peu bohême au roman.  Jack Waterman est entre deux âges.  En fait, c’est son pseudonyme d’écrivain.  Et là, il est entre deux romans.  Quinze ans après avoir reçu une carte postale de son frère Théo, parti depuis plusieurs années, il décide de partir à sa recherche à Gaspé.  C’est à cet endroit qu’il rencontre la Grande Sauterelle, métisse mi-blanche, mi-amérindienne.  Cette rencontre et les circonstances les mèneront sur les routes du Canada et des États-Unis, sur la piste de Théo mais, surtout, à la recherche d’eux-mêmes. 

 

Ces deux personnages, tout les sépare.  Leur âge, leur vie, leur façon d’appréhender les choses.  Ils passeront pourtant l’été tous les deux.   Jack a rêvé son grand frère Théo.  Le plus grand, le plus fort, le plus aventureux.  Un héros comme ceux qui ont traversé l’Amérique et découvert l’Ouest.  Lui, il se trouve un peureux, ordinaire.  Elle, la Grande Sauterelle, elle se cherche.  Pas tout à fait blanche, pas tout à fait Amérindienne. 

 

Ce roman m’a donné une envie folle d’embarquer un sleeping bag et un sac de vêtements et de partir comme ça, sur la route.  Sur l’Oregon Trail ou la Route 66.  Avec un but un peu lointain, presque improbable.  Dans Volkswagen Blues, il y a la route, l’errance mais aussi ces découvreurs, ces explorateurs dont ils suivent les traces.  Les deux personnages confrontent leurs visions de l’histoire et des événements.  Parce que les héros des blancs et les héros des autochtones ne sont souvent pas les mêmes.  Et avec une autre lunette, les événements sont bien différents.  J’ai eu aussi envie de relire à ce sujet, sur Daniel Boone, Jolliet et Marquette.  Sur tout ce qu’on m’a appris à l’école sur l’histoire de l’Amérique et que je me suis empressée d’oublier. 

 

Bien entendu, il y a des coïncidences un peu incroyables.  Voire même improbables.  Mais j’ai choisi en ouvrant ce livre de mettre ça de côté et de me laisser porter par cette histoire.  On y retrouve les thèmes chers à Jacques Poulin: l’écriture, un certain mal de vivre.  Il y a même un chat.  Rien n’est dit clairement, rien n’est précisé quant aux relations des personnages.   Cest au lecteur de s’imaginer.  Et si la plume de Poulin m’a semblé un peu moins poétique que dans Le vieux chagrin, ça s’accorde très bien au thème et on retrouve également le côté nostalgique, rêveur, qui m’avait plu dans le précédent roman que j’ai lu de l’auteur.  Il y a beaucoup de littérature aussi, avec Kerouac en tête de liste.  Certaines phrases sont magnifiques.

 

Un voyage à travers une Amérique aux multiples facettes mais aussi un voyage intérieur pour les personnages.  Une belle lecture, donc.  J’ai beaucoup aimé!

 

Mon Québec en septembre

Faux et filatures – Fabien Ménar

Faux-et-filatures.jpgPrésentation de l’éditeur

« Thomas est un jeune concierge d’immeuble au passé trouble, connaît une passion : suivre les gens qu’il croise dans la rue et inventer à leur sujet des histoires qu’il raconte à son voisin et ami, monsieur Defoe, un aveugle au pessimisme incurable. Mais, un jour, sa vie prend un tour imprévu : l’homme qu’il entreprend de filer, galeriste de son état, fréquente une femme mystérieuse qui obsède Thomas. Quand il imagine qu’un meurtre a été commis, notre jeune homme se découvre à son tour suivi.

 

Vierge Lys, que ses confrères par commodité, surnomment. Mona Lisa, est une détective spécialisée en ouvres d’art, amenée à traquer plus souvent qu’à son tour faussaire et négociants d’art véreux. Lorsqu’un message anonyme la conduit à s’interroger sur le travail du célèbre peintre espagnol Bodega, installé au Québec depuis dix ans, elle n’aura plus qu’une chose en tête : démanteler ce qui s’annonce être un surprenant trafic de faux.

 

C’est alors que les enquêtes s’entrecroisent et les intrigues se multiplient. Mettant leur vie en péril, l’un au nom de l’amour, l’autre au profit d’un art authentique, Thomas et Mona Lisa ne manqueront pas d’en apprendre sur eux-mêmes et de révéler chez d’autres leurs vraies couleurs.

 

Avec un habile sens de la mise en scène et tenant son lecteur en haleine jusqu’au coup d’éclat final, Fabien Ménar nous entraîne dans un dédale de filatures gigognes, tout en offrant un portrait sombre et implacable du milieu de l’art. S’ouvre à nous un univers « où l’on s’attache à dissimuler ce qui est, et où l’on simule ce qui n’est pas ». »

 

Commentaire

De Fabien Ménar, j’avais été conquise par « Le musée des introuvables » (billet dans lequel j’ai gravement abusé des points d’exclamation… désolée), que j’ai par la suite joyeusement offert tout autour de moi. Je n’ai donc pas résisté quand j’ai trouvé ce roman-ci en bouquinerie, il y a quelques mois.  Bon, j’ai attendu un moment pour le lire, j’avoue.  Mais venant de moi, c’est un peu… la norme, n’est-ce pas!

 

La présentation de l’éditeur résume assez bien la mise en place du roman.  Pour ma part, comme je ne l’avais pas lue, je ne savais pas du tout où je m’en allais en l’ouvrant.  On rencontre les personnages les uns après les autres, sans trop savoir ce qui les relie et ça m’a bien plu.   J’ai aimé découvrir les relations entre eux petit à petit et voir ainsi se dessiner l’histoire.  C’est un polar qui nous entraîne dans le monde des arts, cette fois.  C’est aussi l’une des choses que j’ai appréciée dans le roman.  Le milieu, les réflexions sur l’art, la beauté, les apparences et les masques divers et variés.  Certaines descriptions de tableaux sont fort réussies et on a l’impression de les voir devant nos yeux.   Limite d’en posséder un.   Oui, en plus de lire, j’aime regarder des tableaux pendant des heures et y voir à chaque fois quelque chose de différent.  On ne se refait pas… 

 

Pourtant, je dois bien l’admettre, même si j’ai aimé ma lecture (que je qualifierais de bon divertissement), je dois admettre que je ne suis pas aussi enthousiaste que pour Le musée des introuvables.   D’abord, même si la pirouette finale m’a plu (surtout une certaine discussion), j’avais tellement tout vu venir de tellement loin que ma lecture a été moins palpitante que je ne l’aurais voulu.  Il m’a aussi manqué cette petite dose de folie déjantée qui m’avait tant plu dans son autre roman.   Pourtant, l’histoire se tient bien, elle est dans un milieu capricieux et qui a sonné vrai à mes oreilles, les personnages (les gentils hein) sont sympathiques et on ne nous tient pas dans des faux suspenses.  J’aurais juste aimé un peu plus de profondeur pour pouvoir apprécier l’évolution du personnage principal à sa juste valeur.

 

Du coup, une lecture agréable mais sans ce petit plus qui m’avait fait parler de « Le musée des introuvables » comme d’un vrai coup de coeur.  N’empêche que je veux tout de même lire « Le grand roman de Flemmar », qui est le premier de l’auteur.  Ne reste plus qu’à le trouver.

Zanipolo – Marc Ory

Zanipolo.jpgPrésentation de l’éditeur

« Dans la Venise fastueuse du XVIIIe siècle, un mystérieux personnage bouleverse la scène musicale de la ville. Est-ce un monstre ou une merveille? Qui est-il? D’où vient-il? Son apparition met la ville sans dessus dessous. Une idylle se noue entre cette étrange créature et une jeune soprano. L’Inquisition s’en mêle. Survivront-ils au cataclysme qu’ils ont déclenché? Le peintre Francesco Guardi, au crépuscule de sa vie, se remémore ces folles années et vit un rêve, le temps d’un concert. »

 

Commentaire

Marc Ory est né en France mais habite maintenant au Québec.  Il a donc pleinement sa place dans mon Québec en septembre.  C’est Lucie qui m’a offert ce roman il y a presque 2 ans maintenant.   Je l’ai sorti de la pile because Venise.  J’avais envie de Venise.   Et pour cela, ce roman a tenu ses promesses.  On nous emporte dans cette ville.  Je dirais même plus, on nous la peint à l’aide d’une langue travaillée, riche et évocatrice.  Certaines métaphores sont tout simplement magnifique et Venise est bien vivante sous la plume de Marc Ory. 

 

Par contre, il faut le gagner, ce court roman.  J’ai eu un peu de mal au départ.  Comprendre qui sont ces personnages, ce qui les relie.  Zanipolo n’apparaît d’ailleurs pas tout de suite et le roman démarre plusieurs années après la fin de l’histoire que l’on nous raconte.  Je pense d’ailleurs avoir manqué quelque chose car je ne suis pas certaine de comprendre la nécessité de ce début, si ce n’est la vision de Venise par les yeux du peintre… peut-être me suis-je mélangée dans les personnages mais je reste dubitative.  Les personnages que l’on nous présente au début sont à peine mentionnés dans l’histoire de Zanipolo.    Si quelqu’un peut m’expliquer, je suis preneuse.

 

Francesco Guardi se remémore donc un épisode qui a marqué la ville, celui de Zanipolo, être double et chanteur extraordinaire.  À la fois ténor et basse, il impressionne, il suscite des passions.   Dans ce petit monde où les intrigues politiques sont en arrière plan, où il y a carnaval 6 mois par année, la musique de Zanipolo, associée à la voix de Maddalena, fait vivre à la foule avide des sensations incroyables.  Et la vie de cet être, devenu vedette, fascine les foules. 

 

C’est un roman très sensuel que celui-ci.  Il est souvent question des amours de Zanipolo (Zani et Polo, plusieurs l’auront compris).  Le tout aurait pu être limite glauque mais ce n’est pas le cas, étant donné que l’auteur utilise toujours des périphrases et que très joliment tourné.  Parfois un peu trop à mon goût mais c’est personnel comme remarque. Certains auteurs de romance devraient prendre des cours, tiens.  La preuve qu’il est possible d’utiliser des comparaisons sans être complètement kitsch.  Peut-être aussi est-ce le contexte, l’absence de décalage avec la langue du roman qui fait que ça passe la plupart du temps bien. 

 

J’aurais aimé qu’il soit davantage question de musique mais finalement, qu’on explore davantage la dualité de l’être qu’est Zanipolo mais quoi qu’il en soit, j’ai bien aimé ma lecture, malgré ces quelques bémols.  Je retiendrai surtout Venise et une très belle plume.

 

Mon Québec en septembre  

La maison des temps rompus – Pascale Quiviger

maison-des-temps-rompus.jpgPrésentation de l’éditeur

« Par un lumineux jour de printemps, une jeune femme trouve la maison de ses rêves, entourée d’un jardin luxuriant, d’une effarante beauté, et qui regarde la mer de son unique fenêtre, semblable à un oeil écarquillé.

 

Elle décide d’y emménager.  Mais comment se fait-il que le paysage se transforme et que ses proches n’arrivent pas à trouver le sentier qui mène à sa maison?

 

Dans sa solitude, la jeune femme se remémore l’amitié intense de deux être aux noms de lumière: Lucie et Claire.  Entremêlant la vie quotidienne à l’imaginaire, elle dessine toute une galerie de visages de femmes: mère, fille, soeur, aide, confidenete.  Chacune est reliée aux autres par des liens complexes.  Chacune est une incarnation singulière des raisons que nous avons d’espérer et de combattre, d’aimer et de rêver, d’accueillir et de porter secours. »

 

Commentaire

Je ne m’attendais à rien du tout en ouvrant ce roman.  Oui, Abeille m’avait dit que ça lui avait beaucoup plu (même qu’elle m’avait carrément mis le roman dans les mains à la librairie.  Donc, tout est sa faute) mais je l’ai pioché dans ma pile à cause du tout petit oiseau blanc qu’on peut voir sur la couverture.  D’ailleurs, les Français ne pourront pas utiliser cette excuse parce qu’il est sorti chez vous, avec une couverture disons le… criarde et quand même moins bien réussie, à mon goût à moi.   Mais revenons au roman.

 

C’est à un voyage intérieur qu’on nous convie dans ce roman.  Je ne veux pas trop en dire pour ne rien gâcher à la découverte mais j’ai trouvé l’image ma foi extrêmement bien réussie.  L’évolution, le sentiment d’être hors du monde, inatteignable.  Ça m’a vraiment vraiment plu.  J’ai plongé tout de suite dans cet univers onirique, dans cette maison vibrante, hors du  monde (oui, je me répète, je sais)  et hors du temps.  Puis, on entre dans les cahiers.  Les cahiers qui racontent des femmes.  Claire et Lucie, surtout, amies d’enfance, amies de coeur.  Mais aussi Aurore, mère de Lucie, qui invente à sa fille un passé magique.  Suzanne, mère de Claire, prise dans le carcan de ce qu’elle croit être bien.  Alambra, l’aide ménagère venue d’ailleurs traînant son passé.  On parle d’amour, de filiation, d’amitié, de deuils.  J’ai été très très touchée tout au long du roman.  Touchée par ces peines, ces femmes, ces destins. 

 

L’écriture est poétique, remplie d’images et d’émotions sans pour autant être hermétique.  Ce sont des mots dans lesquels on se coule ou qu’on laisse couler.  On se surprend à vouloir croire en ces histoires de chevaliers et de jumeaux.  Bien entendu, on voit venir d’assez loin ce qui a causé cet isolement.  Mais justement, ça rend les choses encore plus poignantes. 

 

Une plume qui m’a réellement rejointe et une lecture qui m’a beaucoup plu.  L’auteure a écrit d’autres romans… que je vais sans doute lire!

 

Québec en septembre 2

Le silence de la Cité – Elisabeth Vonarburg

silence-de-la-cite.gif Présentation de l’éditeur

« Plus de trois siècles se sont écoulés depuis les catastrophes climatiques de la fin du second millénaire et les héritiers de la civilisation détruite, de plus en plus rares et de plus en plus désaxés, vivent dans une Cité souterraine avec leurs doubles technologiques. 

 

Dernière enfant de cette Cité, Élisa est une petite fille aux capacités physiques étonnantes; fruit des expériences génétiques de Paul, elle annonce une humanité résolument nouvelle.

 

Mais Élisa saura-t-elle se libérer du passé qui l’a littéralement modelée et, du même souffle, en libérer ses nombreux enfants?

 

Et qu’en sera-t-il des hommes – et surtout des femmes – qui, hors des Cités, ont survécu à la barbarie et aux mutations de toutes sortes? »

 

Commentaire

Vous vous rappelez, il y a quelques semaines, je vous palais avec une certaine exaltation (ou plutôt une exaltation certaine) de Chroniques du Pays des Mères d’Elisabeth Vonarburg?  C’est suite à cette lecture que j’ai décidé de lire « Le silence de la cité », roman se déroulant dans le même monde que les dites chroniques, mais à une autre époque.  Antérieure.  Pendant la période des harems, en fait. Là, j’en entends quelques uns penser: « Quoi, elle a été moins psychorigide qu’à l’habitude et n’a pas lu les romans dans le bon ordre? »  Yep.  J’ai lu la « suite » avant de lire le premier. 

 

Et je conseillerais à tout le monde de faire de même. 

 

En fait, si je n’avais pas lu les Chroniques, je ne suis pas certaine que j’aurais trouvé le même intérêt à ce roman.   En fait, il est trop court, trop rapide, trop « dans l’action » pour posséder assez de souffle pour me faire réellement pénétrer dans cet univers.  J’aurais aimé suivre Élisa dans ses quêtes.  Mais après avoir lu les Chroniques?  C’est génial.  Parce que ça nous offre des pistes de réponses à nos questions, des fragments d’explication.  Et après, il n’en tient qu’à nous d’imaginer ce qui a bien pu se passer entre les deux romans.  Ce qui a fait la légende.

 

L’écriture de ce roman est plus linéaire, sans toutefois l’être totalement.  Nous sommes trois cents ans après le Déclin.  Une partie de l’humanité s’est réfugiée dans les Cités hautement technologiques où les gens sont maintenus en vie très longtemps.  Élisa est la dernière enfant.  Née de manipulations génétiques de Paul, jouissant d’excellentes capacités de regénération, elle a été élevée dans ce monde artificiel, conditionnée à être ce que Paul veut qu’elle soit.  Prête à presque tout accepter parce qu’elle n’a personne d’autre.  Jusqu’à ce qu’elle soit confrontée au monde extérieur.  Et où elle réalise qu’elle peut jouer un rôle pour ce qui reste de l’humanité. 

 

Je ne veux rien révéler de l’intrigue, ce qui me limite quand même pas mal en ce qui concerne ce billet.  Après un début plus proche de la SF classique, avec des robots, une cité, des intelligences artificielles, la seconde partie où Élisa  se retrouve face à elle-même, sans toutefois vouloir se regarder en face, m’a davantage rappelé l’ambiance des chroniques.   Quelle responsabilité sur ses épaules.  Quelle quête d’identité.  Avec un peu plus de pages, je crois qu’on aurait pu aller encore plus loin dans tout ça. 

 

Ce que j’ai préféré, ça a été de trouver les indices, les ressemblances entre ce roman et les Chroniques.  Parce qu’il y en a plein.  Que je suis ravie de ne connaître qu’après.   Je ne dirai rien ici mais j’ai tout plein d’hypothèses.  Certaines évidentes, d’autres moins.  Mais je serais ravie d’en discuter par contre.  Et ça m’a permis de mieux comprendre la fin des chroniques. 

 

Un retour dans le passé, une impression de découverte limite archéologique (je me sentais un peu comme Lisbeï quand elle découvre un texte ancien alors que j’essayais de recouper noms et légendes) et une histoire qui se lit toute seule.  Voilà, j’aime Elisabeth Vonarburg.

 

Vous me conseillez quoi pour poursuivre ma découverte?

 

Mon Québec en septembre