The Rosie Project (Le théorème du homard) – Graeme Simsion

theoreme-du-homard.jpgRosie-project.jpgOh boy… ce roman est hi-la-rant.   Rien de moins.  J’ai dû rire toute seule tout l’après-midi… dont une partie dans une salle d’attente de pharmacie, au grand plaisir des autres clients, j’en suis certaine.   Vous savez, une comédie romantique complètement loufoque, drôle, piquante?  Une qui nous font nous dire « oh my… qu’est-ce que doivent penser ceux qui assistent à ça? ».  Dont Rosie!  C’est cute, actuel et c’est tellement fou que ça a ensoleillé cette journée froide et venteuse (pour faire changement… au moins, il ne neige pas… c’est toujours ça de gagné). 

 

En fait, si vous avez aimé « As good as it gets », ou que Sheldon, dant TBBT (The big bang Theory) vous fait rire, je pense que vous allez aimer ce roman.  

 

Don a 39 ans.   Don a un système infaillible pour ne pas perdre de temps pour rien.  Don a un horaire programmé à la seconde.  Don salue tout le monde avec la formule « Greetings ».  Don classe son frigidaire par jour de la semaine.  Plus simple.  Moins de recettes à maîtriser.  Moins de perte de temps.  Don est professeur en génétique à l’université. Et Don veut une femme.  

 

Genre, une femme comme lui.  De là le loooong questionnaire qu’il a soigneusement préparé pour « magasiner » sa future épouse.  Pourtant, Rosie va croiser sa route.  Rosie ne répond à aucun critère, ou presque.  Elle a des Fautes majeures.   Et pourtant… pourtant….

 

Ça donne une comédie piquante, avec des maladresses incroyables, une Rosie qui ne sait plus trop comment le prendre… et un Don qui ne sait pas comment prendre 99,99% de la population.  Mais ensemble, ils vont travailler sur le Projet Père… et Don va devenir complètement irrationnel.   J’ai adoré.  J’aime les anti-héros, les comportements étranges et les réactions des gens.  Les interprétations étranges, complètement basées sur l’observation et la déduction, les incompréhensions… on se dit qu’on a vraiment affaire à un alien!  Mais je pense qu’en fait, j’aime les gens étranges en général… tellement plus intéressants.  J’ai reconnu quelques traits de personnes de ma connaissance (même s’ils disent que non… les dites personnes ont quand même lu immédiatement le truc quand je leur en ai parlé… et ont sorti des recherches pour prouver leur point… je dis ça, je dis rien…) et j’ai ri comme une petite folle.  

 

D’ailleurs, ça passerait suuuper bien à l’écran.  Just sayin’

 

Bref, pour un moment de détente drôle, sans prétention et très mignon… c’est le livre parfait!  

 

Tag blogo-nostalgie… par moi-même!

Tag-souvenirs.jpg

 

Hier, je vous ai demandé vous plus beaux souvenirs de la blogo.  Et on a jasé… et j’ai aimé ça.  Du coup, je vous donne mes bons moments, comme ils me reviennent, IRL et sur la blogo.  Sans tomber dans les généralités parce que je les ai faites hier, celles-là!

 

Pas de nombre, pas d’obligation… juste pour nous rappeler pourquoi on est là!  Je veux que vous restiez, moi!

 

Les règles

1) Citer des moments de bonheur sur le blog, en lien avec des blogueurs, dans la vraie vie ou en virtuel.   Et en profiter pour envoyer des coeurs virtuels à ceux/celles avec qui on les a partagés. 

2) Taguer les copains si on en a envie.   Pas obligé

3) C’est tout!

 

Sur le net…

  • L’ouverture du swap noir c’est noir… pendant mon party de Noël de bureau, en raison du décalage horaire.  J’ai littéralement charmé l’employé de l’hôtel pour qu’il me laisse accéder à son ordinateur pour pouvoir y participer.  Yep, les places partaient vite!
  • Un délire de malades sur les sexy men moustachus sur le blog de Fashion.   J’en ris encore.
  • Les photos d’arbres et de lampadaires à gogo.
  • Tous les moments où on a pluggé le chiffre « 42 » dans n’importe quel commentaire un peu partout.  En étant COMPRISE!
  • Le swap au long cours… avec des thèmes aussi débiles que nous (Steam under the covers, Fantasy en kitsch majeur, Intertextualité et palimpseste, rêves en série (télé), sexy knights et muscles utiles, doudou)… que de recherches délirantes!
  • Les délires sur David-Chou et Doctor Who… je pense que sans la blogo, je n’aurais pas vécu ce trip aussi intensément… et certainement pas été (tousse tousse deux fois) à Londres pour le voir sur scène.  Ni été au  musée à Cardiff.  Ni au Doctor Who experiment.  Ni a Blackpool… no comment!
  • Les aventures de Perette, Noëlle, etc…
  • Les billets déclaration d’amour à Dickens, Wilkie, Proust ou Stendhal.  Les hommages à Rhett ou à Darcy.
  • Une certaine course aux cocos de Pâques sur mon blog où je ne savais plus où donner de la tête.
  • Les fameux « groupes secrets »… lire L’homme idéal, en mieux de Fashion pour avoir une idée!
  • Le jeu des piles à lire… ce que j’ai pu chercher!
  • Le moment où j’ai compris que Yueyin et monsieur Kiki ne se cruisaient pas juste sur la blogo… mais qu’ils étaient MARIÉS!!  Je pense que je ne l’ai jamais dit ouvertement.
  • Les vidéos débiles de Clitorine, Pétassina et Marie-Salope…  Ce qu’on a pu déconner!
  • Les courriels inombrables lors de la lecture de la série Fever… What’s app power!

 

Et parce que les rencontres étaient aussi hors du net… je retiens…

  • La chasse à l’hôtel particulier de Joffrey de Peyrac à 3h du mat, dans Paris, bien bourrées, avec Fab-chou.
  • Les soirées cocktails avec la famille-Chou… où on danse le baladi et où les arbres finissent sur le balcon.
  • Le moment où j’ai débarqué chez Stéphanie, alors qu’elle ne me connaissait pas du tout, pour le premier books.
  • La première vue de Lille vue des airs.
  • Les chicanes d’Amanda et de son GPS dans Paris… moment mémorable.  De même que Versailles, où elle ne comprenait strictement rien de ce que je disais!
  • Un thé avec Yue, Anne-Laure et Sandy… un moment qui m’a fait oublier que je ne filais drôlement pas à cette époque.
  • Barcelone, la ville aux millions de rues.  Et aux touristes qui ont eu un concert du phoque en Alaska sur le quai.
  • Une route Bruxelles-Namur dans un traffic de débiles… pendant que nous dansions dans la voiture au son de Michel Sardou.  Les autres automobilistes ne nous ont jamais comprises, je pense.
  • Une coupe de vin (le matin) dans une librairie de Tulle…
  • Paris, Paris, Paris…  les brunches interminables, les cocktails et les coucous à Notre-Dame.
  • Nice au soleil, manger dehors en plein mois de janvier… un resto au bord de l’eau.
  • Des samedis matins dans un appart de Montréal, à boire de litres de thé.
  • Niagara, complètement trempés
  • Les virées avec La Blondinette de Yue… à suivre les panneaux sans trop de destination précise.
  • Les pruneaux… no comment Anne-Laure!
  • Un jour de l’an sur le bord de la tour de Londres.  Après m’être mise à moitié nue en pleine rue à Camden.
  • Books 1-2-3… avec le père lachaise, la pluie et tout ce qui va avec!
  • Le château Frontenac avec Abeille et la vie de princesse pendant un salon du livre.
  • Les visites guidées des sex shops parisiens avec Stephie et Sara
  • Le salon de Montréal avec Jules, Abeille et Marie-Philippe… et la soirée d’ensuite…  quelle belle journée!
  • La visite chez Venise, avec tout plein de gens que je ne connaissais pas et… mes chaussures de flamenco parce que je n’en avais pas d’autres!
  • Un après-midi à boire de quantiiiiités de champagne au Havre… et à me mettre les pieds dans l’eau.  En février.
  • Le vieux Québec avec Delphine
  • Une randonnée en raquette… ou plutôt une glissade sur les fesses où nous nous sommes terriblement perdues… malgré les indications aux 5 mètres!
  • La teeerrible manucure de Fabienne où elle en a mis plus sur moi, Abeile et les meubles que sur ses ongles…
  • Le Fado à Lisbonne… et boire de l’alcool de cerises dans les rues en pleine nuit.  Oui, la fois où l’avion n’avait PAS été détournée vers le Groenland. C’est malin, je vais avoir la chanson en tête, là!

 

Allez… je veux des billets de moments-bonheur!

Dites à vos copains-de-blogs que vous les aimez!  Je file bisounours!

 

Et je tague tous ceux et celles qui ont commenté sur le billet précédent (chez vous ou dans les comms… mais je place un mr linky en bas pour déposer vos liens.  S’il y a 2-3 liens, je vais être contente!).  Vous me connaissez… trop paresseuse pour faire les liens.  Plus tous ceux et celle que je site de près ou de loin dans ce billet!  Go, go, go.  Je vote pour une vague d’amouuuuuur!

 

 

Dans mon temps… mes meilleurs souvenirs de la blogo… depuis 2007!

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Image prise sur le net il y a un moment… je ne sais plus où… sorry.  Mais il y a un quelquechose sur l’image qui le dit, je crois!

 

Yep, un billet « vieille blogueuse » ce matin.   Parce que j’ai envie de me souvenir et de sourire en me rappelant mes premières armes dans la blogo, même si ce n’est pas un anniversaire, ni rien… juste parce que.

 

Et il y a une question à la fin… donc si vous ne voulez pas lire mes déblatérations…  allez juste me répondre.  Alleeeez… j’ai envie de placoter blogs! 

 

J’ai commencé à bloguer en 2007.  Yep, ça va faire 7 ans.  Bien peu par rapport à certains de mes « dinosaures adorés ».  Mais quand même.  Avant, il y avait les forums, que je suivais avec assiduité mais où je ne parlais jamais.  Je me souviens avoir assisté à des échanges disons…  musclés entre certains et certaines (à la grande joie – of course – des modérateurs qui n’en demandaient pas tant) et j’avais carrément la chienne de commenter les sujets, de peur de me faire ramasser.  Mais j’y prenais des idées de lecture et j’y ai laaargement élargi mes horizons de lectrice. 

 

Puis les blogs sont arrivés.  Comme je n’avais jamais placé un mot sur les forums, il ne m’est JAMAIS passé par la tête d’en ouvrir un moi-même… ce que je lisais était beaucoup trop « intelligent » pour moi.  Voyez-vous, je ne suis pas une littéraire.  Je suis en paramédical.  Je n’ai jamais analysé un texte de ma sainte vie et je n’y connais rien.  Du coup, j’avais le super syndrome de l’imposteur… de l’éventuelle blogueuse illégitime!  Parce que oui, ça a VRAIMENT changé, la blogo.  Le type de blogs, le type de commentaires et de livres commentés.  C’est bien, ceci dit.  Mais c’est différent. 

 

J’ai donc ouvert le blog après en avoir eu assez de fouiller la blogo en entier pour voir si, par hasard, quelqu’un n’aurait pas publié quelque chose sur le livre que je venais de lire pour en discuter (Google reader était alors inconnu pour moi). Ceci a coïncidé aussi avec un genre de projet avec des copains (qui n’a, of course, jamais fonctionné) pour jaser bouquins, même si on était loin. 

 

En 2007, donc, on n’était pas beaucoup.  Je réussissais à maintenir une blogroll COMPLÈTE de toute la blogo.  Tout le monde se connaissait.  Dès qu’une nouvelle blogueuse apparaissait dans les comms, on allait voir. Pour découvrir qui c’était.   Ceci dit, je devais être un peu dans le champ parce que même si je connaissais tous les blogs du futur wikio, tous les commentateurs chez tous les blogs que je suivais, je vois des anniversaires de blogs-lecture de 7-8-9 ans dont je n’avais aucune idée de l’existence à l’époque et que je n’ai découvert il n’y a que 3-4 ans.  À croire qu’on ne se connaissait pas tant que ça!

 

C’était plus facile donc.  De se faire une place, de connaître les gens.  En 2007, je commentais chez Allie (maintenant Geneviève), Fashion (maintenant Angéla Morelli), Cuné (toujours Cuné), Yueyin, Clarabel, Cathulu, Stéphanie, Emeraude, Amanda, Flo, Florinette (qui a changé de créneau), Biblioblog, Jules, Erzie, ICB, Caroline, Lou, Sylire, Gambadou… et plusieurs autres qui ne bloguent plus ou d’autres que j’oublie certainement (pas taper… pas envie de faire une méga recherche). 

 

Puis sont arrivés « ma gang ».  Les 2007-2008.  Déjà beauuuucoup plus nombreux.   Mais c’était encore un petit monde.  Il y avait un swap par période.  On se garrochait pour en faire partie à la date limite.  Le swap scandinavie, le swap noir… c’était un événement.  Un vrai.   Je me souviens de Books and the city, la méga rencontre qui a créé pour moi des amitiés, des vraies, qui durent depuis presque 7 ans malgré la distance.   Chaque événement, c’était gros.  J’avais fait des chasses au trésor sur le blog avec des devinettes… plein de gens participaient, commentaient.  On se faisait de la pub.  S’il y avait un bug, on se parlait, ça ne faisait pas la une des réseaux sociaux (que nous n’utilisions d’ailleurs pas… c’était ben trop compliqué).  

 

En 2007, le blog suffisait.  Pas besoin de page Facebook, de compte Twitter.  Le seul classement était Wikio (déjà de trop selon moi).  Pas de « like » non plus, pas de petite compétition poche.   Du moins, pas visiblement.  Of course, ça mémérait par mails hein!  On était pas des saints.  mais c’était à petite échelle.  

 

En 2007-2008-2009, je ne racontais pas ma vie ailleurs que sur le blog.  Du coup, beaucoup plus de billets d’humeur.  Mon blog était plus personnel que maintenant.  Je songe d’ailleurs à raconter à nouveau plus de choses ici.  Je m’ennuie du ton d’avant du blog.   L’apparence, l’affichage… on s’en fichait un peu, je pense.  Bon, moi, je m’en fiche toujours hein… j’ai la même bannière depuis 2008!  Et pour être lu, il suffisait d’écrire des trucs qui plaisaient.  Il n’y avait que très peu de concours pour attirer des lecteurs.  Vous savez, le genre où il faut liker la page et faire plein d’autres trucs?  On faisait des jeux.  Et des fois, il y avait un prix.  On jouait pour jouer.  Maintenant, dès qu’il y a une question ou un jeu pour gagner un truc, on se fait engueuler et personne ne participe… ben trop compliqué hein.  Du coup, je n’en fais plus!  De jeux.   Ça devenait des blogs partys et j’adorais. 

 

En 2007, je n’avais jamais entendu parler des SPs et des partenariats.  Quand « chez les filles » a commencé à nous proposer des trucs, on n’en croyait pas nos yeux.  Du moins, moi, je n’en croyais pas mes yeux.  je pense que certaines autres avaient des services presse mais on en savait rien!  

 

Il y avait quoi… 3-4 challenges à la fois.  Placer les logos, c’était facile! (Je HAIS les logos… je les oublie même pour mes propres challenges).  Bref, c’était plus petit et pour moi plus convivial.   Plus personnel aussi.  Selon moi.  

Ceci dit, la blogo de maintenant, elle a ses avantages aussi.  Plus diversifiée et nettement plus orienetée jeunesse (avant, j’étais toute seule avec Clarabel à lire des livres-d’ados-en-anglais-pas-encore-traduits… je me le suis assez fait dire!) qu’avant, il faut un peu chercher les blogs qui traitent aussi de lectures adultes.   Mais on y trouve plus de variété et surtout de la lecture pour tous les goûts, toutes les tranches d’âge.   On n’y trouve des jeunes et des moins jeunes, du coup, davantage de lecteurs se retrouvent dans les divers avis.  Les vidéos conviennent mieux à certains, les chroniques longues, courtes… bref, la variété ne fait pas de mal.  

 

Et il y a des nouveaux blogs que j’adoooore positivement!  Rien de moins!

 

Et on se faisait autant attaquer (sinon plus) par les critiques formés et réels.   On s’est fait dire de retourner à nos fers à repasser, on s’est fait traiter de ménagère en manque d’attention, d’illettrées, de bonnes femmes stupides.  On s’est fait dire qu’on volait les jobs des bons et vrais critiques… bref, c’était pas non plus la joie!  

 

Pour moi, la blogo, c’est un club de lecture virtuel.  Un gros, maintenant.  Plus petit avant.  Et il faut vivre avec son temps hein!  Mais je pense que la chose dont je m’ennuie le plus, ce sont les échanges sur les blogs, les gros « événements »… la vie de village qu’on avait au départ.  

 

Vous, vous bloguez (ou suivez les blogs) depuis combien de temps? Sans discrimination aucune, là.  J’aimerais donc que vous me partagiez VOTRE meilleur souvenir de la blogo.  Récent ou pas.   Rien à gagner.  Juste pour le fun de se souvenir et pour jaser!  J’ai envie de jaser!

Pat le Chat – J’aime mes boutons ronds

Pat-le-chat-boutons.jpgBizarrement, je ne connaissais Pat le Chat que de nom.   Oui, je sais, c’est mal!  C’est Jules qui m’a convaincue que c’était bien, en fait.  Je la remercie d’ailleurs. 

 

Pat, c’est un chat un peu spécial.  Dans cet album, il a un amour particulier pour un chandail qui comporte quatre beaux boutons ronds de couleurs différentes.  Mais imaginez-vous que des boutons… ben des fois, ça se sauve.  Pauvre Pat!

 

Cet album traite par le positif de LA chose qui me hérisse le plus avec les cocos ; le chignage et le chouinage pour un rien.  D’ailleurs, cette technique est très peu utilisée à mon endroit dès qu’ils me connaissent un peu… et que j’y reste totalement, mais TOTALEMENT imperméable!  Bref, Pat perd ses boutons.  Mais est-ce qu’il pleure?  Bien sûr que non!  C’est juste un bouton!  De la MUSIQUE à mes oreilles, vous pouvez pas savoir!

 

Parallèlement, il y a tout un travail sur les chiffres de 1 à 4 (et pas de 1 à 10… encore une fois, c’est assez rare pour être mentionné.  Ca permet l’apprentissage par petites étapes) ainsi que sur la notion de « moins ».   Associé à une situation connue pour l’enfant (perdre quelque chose, ça devient rapidement signifiant.  Ajoutez à ça une petite chanson rigolote et une finale mignonne comme tout (qui nous a valu un mini-strip-tease de ma nièce) et ça vous donne une bonne idée de l’album.  

 

De plus, ça se met très bien en scène en 3D avec une chemise et des boutons velcro.  Je sens que je vais patenter ça pour l’hôpital!

 

Simple, très, peu de texte, une structure répétitive, un album bien adapté aux touts petits. 

Bref, je valide!

Rivière Mékistan – Lucie Lachapelle

Riviere-mekistan.jpgQu’est-ce que j’ai pu être touchée par ce roman!  Ça a été ma première lecture du dernier Readathon et j’en suis sortie toute tourneboulée.    J’avais déjà été très touchée par « Histoires nordiques » de Lucie Lachapelle alors suite à une discussion avec elle au salon du livre de Montréal, j’ai pris ce roman.  Et j’ai drôlement bien fait car, j’ai été déboussolée, transportée et émue, à la fois par la quête d’Alice, le personnage principal et par l’avenir des amérindiens du petit village de Mékiskan. 

 

Le roman s’ouvre sur Alice, jolie jeune femme de 25 ans.  Elle est coiffeuse.  Elle est belle.  Et elle est dans un train pour le bout du monde, avec dans un vieux sac les cendres de son père amérindien, ce père dont elle a toujours eu honte, à qui elle en a toujours voulu.  Ce père qu’elle n’a jamais compris.  Ni même cherché à comprendre.  

 

Quand Alice débarque à Mékistan, elle ne sait pas trop à quoi s’attendre.  Elle ne s’attend pas vraiment à Lucy, une parente âgée de son père.  Elle ne s’attend surtout pas à ce père-là, celui qui lui est raconté par le village.   Elle ne s’attendait pas non plus au voyage intérieur qui allait aussi s’accomplir en elle, en même temps que les kilomètres.  

 

C’est un roman qui parle de découverte de soi, certes.  De racines.  Mais aussi de la difficulté de compréhension entre les blancs et les amérindiens.  Des griefs qui sont là depuis des générations.  Pas de vision idyllique ici, même si on ressent à travers chaque mot le profond respect que l’auteur porte à ces gens.   Pas juste des gentils.  Mais surtout des hommes et des femmes écorchés, qui tentent de préserver une culture riche alors qu’au bar de l’hôtel, leur progéniture se saoule et fricote avec n’importe quel blanc de passage.   Des enfants aussi.  Des enfants rieurs ou renfermés qui ont tout vu trop tôt et qui foncent droit vers le précipice, dans bien des cas.  Bref, un coup de poings et une autre bonne prise de conscience.  

 

J’ai particulièrement apprécié l’absence de ton moralisateur et le réalisme des portraits.  Personne n’est un saint ici.  Tout le monde a fait des erreurs.  Mais on ressent avec une force terrible la puissance de ce cercle vicieux et surtout notre impuissance face à cette spirale.  

 

Un roman fort, dont j’ai apprécié la puissance et la simplicité de l’écriture.  En effet, j’ai été touchée droit au coeur par quelques phrases toutes simples mais tellement fortes.  Comme je suis une terrible braillarde (dans les romans), il va de soi que quelques larmes ont été au rendez-vous!


Une auteure à suivre.  Définitivement.  

 

Roman lu en lecture commune avec Anne

Cinder – Chroniques Lunaires #1 – Marissa Meyer

Cinder.jpgJe ne suis pas beaucoup de blogs YA.  Mais sur tous ceux je suis, ce roman était encensé.  En plus, c’est une réécriture de conte de fée (j’adore les réécritures… c’est pas nouveau).  Du coup, je me suis dit que c’était une parfaite lecture de Readathon.   Et j’avais eu bien raison car il se lit tout seul, ce roman.  Et c’est une réécriture ma foi très bien faite!  Et addictive (dit la fille qui s’est déjà enfilé les trois premiers tomes).   Il y avait un bon moment que je n’avais pas autant apprécié une série YA. 

 

Avec les réécritures, j’ai toujours un plaisir particulier à reconnaître les diverses références à l’histoire originale.  Ici, c’est Cendrillon.  Du coup, on a le Prince, la méchante belle-mère, le bal… et un androïde qui joue le rôle de la souris!ça… et plein d’autres choses que je vous laisserai découvrir par vous-même.  Mais mon VRAI plaisir, c’est de voir comment l’auteur s’amuse avec l’histoire, comment elle la rend sienne.  Et pour le coup, c’est ma foi très très réussi.e 

 

C’est donc plus SF que fantasy.  Ca se passe dans le futur, après quelques guerres mondiales.  La technologie et la science a avancé et notre héroïne est un cyborg, à New Beijing, Eastern Commonwealth.  Parce que bon, l’ancien Beijing a été un peu… détruit.    Il y a une épidémie de peste mondiale et l’empereur est en train d’en mourir.   Cinder, elle, est mécanicienne au marché et quand un jour apparaît le prince Kai (le fils de l’empereur mourant… faut suivre!), qui a besoin d’aide pour réparer Nainsi, une androïde royale, elle n’en croit pas ses yeux.  Iko, l’androïde avec une carte de personnalité défectueuse, non plus, d’ailleurs.   Mais voilà.  Cinder est un cyborg et dans ce monde, ceux-ci sont plutôt mal vus.  Limite comme des objets car ils sont la propriété d’un « vrai » humain.  Inutile de préciser que pour Cinder, la vie n’est pas rose tous les jours. 

 

Je ne révélerai rien de plus sur l’histoire, si ce n’est pour dire qu’on sent que ça fait partie d’un tout ficelé.  Il y a énormément de (comment on dit, en français… à l’aiiiiide) foreshadowing et si on est le moindrement attentif, on peut voir venir de loin.  Genre des révélations du 3e tome.  Le monde est original et fort cohérent, il y a derrière tout ça une intrigue politique haletante (cette Reine Levana…. humpf!) et une menace de guerre entre la Terre et la Lune qui fait foid dans le dos.   Le Prince m’a fait mourir de rire (ses répliques pince-sans-rire sont hilarantes) et on le sent complètement perdu dans ses responsabilités, ce qui change des héros et héroïnes parfaits.  Parce que Cinder est loin d’être parfaite non plus.

 

Une série ma foi très bien et on ne s’ennuie pas une minute.  Très, très bien! 

Les aventures de Flora et Ulysse – Kate DiCamillo

flora-et-ulysse.jpgJ’aime presque toujours ce que fait Kate diCamillo.  Que voulez-vous, je suis friande de cuteness dans la vie, et c’est tout à fait ce que j’ai trouvé dans ce petit roman pour enfants. 

 

Flora se décrit comme étant cynique.  Elle aime lire des BDs de superhéros et se tient prête à tout car tout peut arriver.  Sa mère, elle, est auteure de romances.  Le genre old school. Et elle se prend très très au sérieux.  Elle n’a surtout pas beaucoup de temps à consacrer à sa petite Flora.  Un jour, la voisine a un super nouvel aspirateur over puissant pour son anniversaire (débordante de joie elle est, comme vous pouvez l’imaginer) et quand elle se ramasse dans le jardin, oh malheur, elle aspire un écureuil.  

 

Ulysse (nommé en l’honneur de l’aspirateur).  Ramené à la vie par Flora à l’aide du RCR (pratique de lire les pires choses qui pourraient vous arriver), il se révèle être… un super héros!  Ben quoi, un écureuil qui vole et qui tape à la machine, c’est forcément destiné à de grandes choses, non?  Même quand sa principale pensée, c’est « j’ai faim »!

 

Quand la mère de Flora découvre la bestiole, elle est loin d’être ravie.  Elle en devient donc l’ennemie jurée… et ainsi commencent les aventures de Flora et Ulysse.  Mi roman à chapitres, mi bande-dessinée, on vit bien des aventures avec les personnages.  C’est drôle et intelligent.  Le pouvoir évocateur des mots y a toute sa place et par l’utilisation de mots forts, puissants, chargés de sens (bien que parfois un peu « difficiles » pour le public cible…  On a souvent reproché ceci au roman.  Toutefois, je pense sincèrement que les jeunes pourront les comprendre avec le contexte… pas folles, ces petites bêtes!), diCamillo réussi à rendre cette histoire plus prenante encore… et ma foi bien drôle.  Les enfants, ça exagère.  Ça a une perspective bien différente et parfois, les mots aussi, prenne une folle importance.  Ces mots qu’on leur dit, qu’on ne pense pas, mais qui frappent.  

 

C’est l’histoire de personnages qui cherchent leur place.  Des personnages hauts en couleurs, drôles, parfois ridicules, avec des failles, des imperfections, qui aiment parfois bien mal et qui prennent parfois les mauvaises décisions.   Et le tout sur un fond d’humour, de citations (Rilke!), de références et de réflexions sorties de nulle part qui nous font lever les yeux et réfléchir.  Ajoutons à ça des illustrations très très mignonnes ma foi très bien intégrées dans l’histoire. 

 

Bref, j’ai beaucoup aimé!

Les billets « gaffes »… the compilation!

GastonLagaffeseplante.jpg

(Bien entendu, c’est le Gaston de Frankin.  L’image ne m’appartient en aucun cas.  Je l’ai juste dans mon ordi depuis des lustres et je ne sais plus où je l’ai prise… mais bon, ça vient du crayon de Franquin, anyway!)

 

Parce qu’on me l’a demandé (en fait, on voulait que je republie mes vieux billets pour les refaire lire), voici, just for you, une récap de mes billets « gaffes » des Chroniques d’une LCA (pour Lectrice Compulsive Anonyme – copyright Geneviève).   Donc, maman, toi qui déteste lire ce genre de chose sur le blog…  passe ton chemin! ;))

 

Bien entendu, il y a nombre d’autre tags où je déblatère et tout et tout… et récemment (ok… en 2012), j’avais décidé d’écrire une histoire… et c’est donc là où sont allées mes bizarreries de l’époque… mais comme l’histoire ne verra jamais le jour (parce que franchement, je ne suis pas une écrivaine), peut-être les raconterai-je un jour ici.  Sait-on jamais!

 

Et depuis 2012?  Je suis juste paresseuse.  Et je raconte maintenant mes rêves sur FB et pas ici… bref, ça évolue.  Et je parle… de livres, en fait!

 

Donc, les anciens billets « gaffes-aventures-et-bizarreries »… du plus récent au plus ancien.  Have fun.  

 

C’est la faute au blé d’inde – Mai 2014

Yep… parfois, avoir du blé d’inde dans les dents, ça cause ben, ben du trouble!

 

Gougourde à l’épicerie – Décembre 2013

Comme de quoi m’envoyer faire les courses pour le repas de Noël… des fois… bon, ça donne ce que ça donne. 

 

Ça, c’est fait – Novembre 2012

Ou ce que ça fait, de commencer à bosser trop tôt!

 

My frigo and I – Novembre 2012

Moi et le rangement… ça fait un peu… quatre??

 

Chronique d’une incompétente du ménage – octobre 2012

Où vous découvrirez mon sens de la planification ex-tra-or-di-naire

 

Tranche de vie… ou les aléas de ma distraction légendaire – octobre 2012

Oublier un roman sur la table, des fois, ça peut avoir des conséquences insoupçonnées

 

Parce qu’au Québec aussi, on fait des rencontres – Juin 2012

Les aléas d’une balade en montagne…

 

Incroyable mais vrai… – Juin 2012

Ce que je peux trouver quand je range ma biblio!

 

Fous rires et mots de chez nous – Novembre 2011

Souvenirs de confusions lexicales entre françaises et québécoises… genre, moi!

 

If it fits in a toaster – Septembre 2011

Ma PIRE gaffe à vie… je me serais auto-jetée dans la poubelle!

 

Et ça, c’est ce qui arrive quand on parle trop … ou trop vite – Juillet 2011

Karine fait du spaghetti.  No comment. 

 

Où je proclame que je suis devenue un ange de sagesse – Avril 2011

My keys and I

 

Chronique d’une LCA hypocondriaque et incomprise – Octobre 2010

Des fois, y a des consolations qui consolent pas tant que ça

 

Poor guy – Août 2010

Imaginez Lula (de Stephanie Plum) dans un mauvais jour… et dans une librairie.  Et non, ce n’est pas moi qui la personnifie. 

 

Faut croire que je n’étais pas tranquille pour un mois – Avril 2010

La preuve que oui, chez nous, il vente.  Fort. 

 

Ya des jours comme ça – Avril 2010

Ou comment éloigner à jamais les témoins de Jéhovah

 

Où je sens que mes parents vont trouver la cohabitation difficile – Janvier 2010

Post-dégât d’eau… at my mother’s.  Pauvre elle!

 

Conversation de salle d’attente – Décembre 2009

Ne lisez pas un truc bizarre chez le docteur!

 

Aventures magasino-swappesques – Novembre 2009

Conversations hallucinantes en librairie…

 

Sans commentaire – novembre 2009

Différences kulturelles!

 

Leçon de déculpabilisation.. the rules – Août 2009

Ce qui compte… et surtout ce qui ne compte pas dans les achats livresques!

 

Les chasses en milieu domestique – tome 2 – Mai 2009

De la vélocité des divers éléments sur une pizza…

 

Self Sacrifice – Avril 2009

Moi et les commandes en ligne (avant… maint
enant, je suis over-sage)

 

J’ai tout compris et C’est un signe, vous pensez? – Avril 2009

Hypothèses diverses et variées sur la chute mystérieuse d’une étagère…

 

Comment ça, j’ai de drôles de priorités ? – Février 2009

Que fait une LCA après un accident de voiture?

 

La blonulle veut savoir – Février 2009

Questions bloguesques… mais surtout une faaabuleuse chasse au macaroni!

 

Des fois… ya juste rien à dire – janvier 2009

 

Les brèves et les moins brèves du jour – Décembre 2008

Questions existentielles…

 

Diplômée en auto-sabotage – Août 2008

La joie de se créer des règles…

 

Une question de perspective – Août 2008

Ou l’été où il a plu.  Tout l’été.

 

Vu et entendu, pour de vrai vrai vrai – Janvier 2008

Perles de libraires… ou de clients

 

Chroniques hivernales – décembre 2007

Moi et les tempêtes de neige…

 

Du côté de chez Swann (À la recherche du temps perdu #1) – Marcel Proust

du-cote-de-chez-swann.jpgAujourd’hui, je m’installe devant mon clavier et j’essaie de vous parler un peu de ce premier tome de la Recherche.  Inutile, vous direz-vous.  Tant de gens l’ont fait.  Des livres, des thèses y ont été consacrés.  Par des gens bien plus ferrés que moi dans le domaine.   Mais cette lecture m’a vraiment fait un drôle d’effet (vous me direz que bon… tout me fait un drôle d’effet)… alors il faut que j’en parle, n’est-ce pas?

 

Gros aveu, quand j’avais 13 ans, j’avais décidé de « lire les classiques ».  Plusieurs grands y ont passé (et le terme est faible… je pense que certains sont surtout passés 1000 pieds au-dessus de ma tête, en fait).   J’avais donc, pleine de détermination, ouvert ce roman en me disant que j’allais peut-être souffrir, mais que j’allais le LIRE!  Après exactement 47 pages, je n’en pouvais déjà plus de tourner chaque phrase longue de 4 km dans ma tête pour tenter de comprendre ce que ça pouvait bien vouloir dire.  Puis, là, soudain, arrive l’histoire de la madeleine.  LE truc dont j’avais entendu parler.  Alors j’ai poussé un ÉNORME soupir de soulagement et j’ai refermé le truc.  En me disant que oui, cette scène était géniale, que j’avais donc lu le meilleur du truc… et que je pouvais abandonner l’esprit tranquille.  

 

Oui.  Je sais.  

 

Bref, 25 ans plus tard, prise d’une lubie que je ne comprends pas encore… je l’ai réouvert.  Et j’ai adoré.  Pour de vrai de vrai de vrai.   Et quand j’ai vu arriver la madeleine, je n’avais pas du tout envie d’arrêter de lire.  Au contraire. 

 

C’est une bien étrange expérience que de lire Proust.  D’abord, parce qu’après avoir lu ces 700 pages, si on me demande de quoi ça parle, je suis quand même toujours bien embêtée.  Ça parle de souvenirs, de souvenirs de la tête et de souvenirs du coeur. D’enfance.  Du temps qui fuit. Des gens qui évoluent.  D’espoirs.  De perceptions.  De découverte du monde et de la vie.  De la perte de l’insouciance.  De jalousie aussi.  Et d’amour, même si c’est parfois bien bien mal exprimé.   Ça parle de snobisme, de mesquineries, de noblesse et de société.  Ça parle de grands rêves.  Et on entrevoit l’écriture aussi, par bribes, qui pointe le bout de son nez.   Ça parle de tout ça.  Souvent en symboles (que je ne m’imagine même pas avoir compris hein).  Mais pour moi, les deux côtés, celui de Guermantes et celui de Méséglise, ont été particulièrement évocateurs… 

 

Ajoutons à tout ça une plume magique, qui rend la lecture loooongue, loooongue!  Dans mon cas, c’était parce qu’à chaque trois phrases, je levais les yeux de mon livre pour me faire des images ou pour rêvasser à la beauté de ce que je venais de lire.  Une plume complexe mais sensible aussi, à travers laquelle on entend clairement la voix de l’enfant que le narrateur était, qui révèle des sentiments qu’il ne comprenait même pas lui-même à l’époque.   Et du coup, je me revoyais enfant, avec « mon » monde tronqué, mes passages secrets, mes grandes aventures et mes grandes réalisations soudaines qui me révélaient un monde que je n’avais même pas imaginé jusque là.  Et j’ai pu voir le côté universel de ce roman, même s’il est bien ancré dans l’univers de la haute bourgeoisie de l’époque.  

 

Dans la deuxième partie, « Un amour de Swann » (là, il y a une histoire claire), j’ai ragé contre Swann et Odette, qui ne vivent clairement pas la même histoire mais dont on connaît très bien la fin avant même de l’avoir commencée.  Une jalousie folle qui s’entremêle avec les sentiments amoureux, des manipulations de l’autre côté (certaines histoires sont incroyables)…  Madame Verdurin et son petit cercle sont admirablement croqués et je me suis sentie limite impuissante devant le tout, ayant le goût de secouer Swann et de baffer Odette à l’occasion, même en comprenant qu’elle n’est qu’une femme qui n’a pas grand chose à perdre…

 

Bref, j’ai vibré.  Beaucoup vibré.  

Et je me sens dépassée par ce roman, plus grand que moi, qui me fait sentir toute petite et minuscule. 

 

Mais si je me dis que j’en lis 2 tomes par année… dans 4 ans, je devrais y arriver!

Comme toi – Geneviève Côté

Comme-toi-copie-1.jpg coup-de-coeur.gif Il y a quelques semaines, je vous parlais de mon coup de coeur pour le dernier album de cette série : Entre toi et moi.   Pourquoi donc ne pas vous parler du premier de ceux-ci, qui est tout autant un coup de coeur et que je trouve tout aussi beau.  

 

Comme toi, c’est l’histoire de deux amis qui se regardent, qui s’aiment beaucoup, et qui voudraient être comme l’autre.   S’ensuit une séance de déguisement adorable et drôle à la fois où le lapin tente de devenir cochon… et vice-versa.  Leurs idées sont drôles, à la portée des enfants (fou rire pour la grande enfant que je suis à la scène de la barbapapa) et permet à l’adulte de faire découvrir tout plein d’adjectifs aux enfants.  De plus, il est possible d’exploiter les différences entre les animaux en demandant au petit coco d’anticiper ce que les deux amis vont essayer de changer pour être semblables.  Quand l’enfant connaît bien l’histoire, il y a aussi moyen de faire du discours procédural et de « bricoler » les  personnages et leur transformation.   Bref, des heures de plaisir.  

 

Mais sincèerement, c’est surtout la jolie finale qui me plaît et qui dit que chacun des deux amis préfère l’autre en lui-même.  Et les deux personnages sons a-do-ra-bles, rien de moins.  Un coup de coeur pour toute la série!