Capsule littérature québécoise 2 – Michel Tremblay

(My god le look sur ce still…  je suis trop paresseuse pour en prendre une autre… mais j’ais l’air zouuuuuf!)

 

Je sais, j’enfonce des portes ouvertes. Tout le monde connaît Michel Tremblay.  Mais bon, quand j’ai tourné la vidéo, j’arrivais d’une causerie, quelques jours plus tôt, et j’avais envie d’en parler un peu.  De plus, comme il est facilement trouvé en Europe… ça ne peut pas faire de tort!

 

Avertissement: je ne suis pas la top pro sur Michel Tremblay.  Il est fort possible, voire même probable, que je simplifie, que je prenne des raccourcis… c’est limite un peu voulu!

 

Donc, pour le replacer dans son contexte, Michel Tremblay est né en 1942 (je ne m’étais pas trompée) et a écrit toute une série de romans et de pièces de théâtre.  Quand on pense Tremblay, on pense « joual ».  On pense « Les belles-soeurs ».  Pourtant, c’est LOIN de n’être que ça (même si c’est du bon).  

 

C’est aussi une magnifique plume et des thèmes sans tabou.  Tremblay raconte la classe ouvrière, certes, dans les Chroniques du plateau Mont-Royal et autres oeuvres, mais il raconte aussi l’amour.  Toutes les formes d’amour, peu importe les acteurs principaux.  Il raconte aussi les femmes (dans son enfance, il habitait un appartement du plateau où il y avait 12 personnes, dont ses tantes) qu’il a connues, leurs espoirs, leurs frustrations, leur quotidien, souvent à l’ombre d’un clocher ou d’un autre.  

 

Et vous savez ce que j’aime le plus??  Retrouver les personnages d’un texte à l’autre.  D’une époque à l’autre. es voir évoluer.  Les voir prendre des débarques parfois, et pouvoir les imaginer telles qu’on les a connues enfants, dans un autre roman.  

 

Je ne parle pas taaaant que ça de Michel Tremblay sur le blog…  mais quand même.  

Ballade littéraire sur le thème des livres de Michel Tremblay

La grosse femme d’à côté est enceinte – Chroniques – 1 

Thérèse et Pierrette à l’école des Saints-Anges – Chroniques – 2

Un ange cornu avec des ailes de tôle

À toi pour toujours, ta Marie-Lou – théâtre

Nelligan – livret d’opéra

Les héros de mon enfance – théâtre

La maison suspendue – théâtre

Bonjour, là, bonjour – théâtre

 

Si vous avez lu des romans de l’auteur… feel free d’ajouter vos liens en commentaire!

We were Liars – E. Lockhart

We-were-liars.jpgVoici un roman que j’ai lu « comme une ado ».  Rien de péjoratif hein!  Vous savez le genre de moment de lecture où on ne vit que pour l’histoire, qu’on est immergé dans ce monde, complètement oblivious à tout ce qui se passe alentour?  Ces lectures qui nous font ressentir les choses aussi fort, aussi exagérément que nous le faisions à 15 ans?   Sans qu’on sache trop pourquoi, d’ailleurs.  Entre ce roman et moi, ça a été comme ça de la première à la dernière page. 

 

Ce sera un bien court billet que celui-ci.  Pour une raison bien simple: je suis entrés dans ce roman n’en sachant rien du tout et que c’est très très bien comme ça.  C’est d’ailleurs ce que je vous suggère de faire, en fait.  J’avais envie d’une ambiance de vacances, de sable… un peu comme les livres de Jenny Han, vous voyez?  The summer I turned pretty?   J’avais entendu que ce roman se passait sur une île privée.  Des ados qui s’y retrouvaient chaque année, dans une espèce de bulle exclusive, un monde de contes de fées.   Une genre de parenthèse limite enchantée qui se referme sitôt l’été fini, pour se rouvrir l’été suivant. 

 

Sauf que Cady, le personnage principal, a eu un accident.  On l’a retrouvée seule, dans l’eau et en sous-vêtements, grelottante de froid.  Et depuis, elle a oublié la moitié de « l’été numéro 15 ».  Et elle est en proie à de violentes migraines et est dans un état assez dépressif, utilisant l’ironie pour se moquer de son état… et de se faire plaindre un peu.   Finalement, deux ans plus tard, elle retourne sur son île.  Mais le tout puissant grand-père glisse vers la démence et, suivant le conseil des médecins, sa famille préfère ne pas lui parler de son accident, vu qu’à chaque fois qu’on lui en parle, elle l’oublie immédiatement.  Attendre qu’elle s’en souvienne d’elle-même, donc.  Pour lui permettre d’aller mieux.  

 

Cet été-là, ils sont tous de retour.  Cady et ses Liars.  Les quatre aînés, qui se sont donné ce nom.  Ils sont inséparables, toujours ensemble, toujours à faire des mauvais coups (qu’on voit hélas bien peu).  Merrin et Jonathan, ses cousins et Gat, le neveu du conjoint Indien de la mère de Jonathan (oui, je sais, ça fait beaucoup de liens de parenté).  Pour Cady, Gat est « her person ».  Depuis toujours.  L’été des quinze, ils n’étaient pas qu’amis, elle le sait, mais en a oublié une grande partie.    Petit à petit, ils vont l’aider à se souvenir.   Et je vous jure, cette partie est ma foi fort bien construite.  Vraiment. 

 

Ce roman, on adore ou on déteste.  J’ai adoré, même si je pourrais reprocher un manque de profondeur dans les personnages (mais bon… normal, on ne les voit qu’une partie de ce qu’ils sont, leur eux-mêmes d’été).  On pourrait reprocher au personnage principal de manquer de personnalité.  Mais moi,  j’ai fini ce roman versminuit… et je l’ai relu.  Immédiatement.  Pour m’immerger à nouveau dans ce petit monde.    Bien entendu, il s’agit d’un monde privilégié.  Très.  Leurs prblématiques peuvent parfois sembler loin des nôtres.  Mais le Liars s’applique aussi bien au petit groupe d’amis qu’à la famille de Cady, si blonde, si parfaite.  L’équivalent américain de « Keep calm and carry on ».  Avec un « and smile » en plus.   J’ai aussi aimé les adaptations de contes de fées qui parsèment le récit et les phrases hachées (qui ont déplu à BEAUCOUP de gens).      Et que dire des images pour illustrer ses sentiments…  j’ai trouvé ça bien trouvé.  Et ça explique une partie de son attachement pour Gat.  Parce qu’il la laisse avoir mal.  

 

A tenter, donc.  Pour voir si vous êtes de ceux qui aiment ou de ceux qui détestent!

Une réussite pour moi!

 

SPOILERS – SPOILERS – SPOILERS

Ne lisez pas si vous n’avez pas le roman et que je vous ai donné envie de le lire (ce que j’espère).  Je dis ça pour votre bien hein.   Mais si vous avec lu, vous aller comprendre.   Et sérieusement, je suis restée la bouche grande ouverte. 

 

Je n’ai rien vu.  Moi.  Faut dire que je ne savais pas qu’il y avait quelque chose à voir.  Ceci explique peut-être cela.  Parce que c’est quand même amené en caractères gras, hein.  Quand on sait. 


En fait, si.  Je me suis doutée d’un truc au début.  Puis, après le retour sur l’île, je me suis dit que je devais m’être trompée.  Et je n’ai plus pensé à ça.  

 

Bref, je me suis fait avoir.  Et j’aiiiiime ça!

Auguste Pokus – Sylvie Desrosiers/Rémy Simard

Auguste-Pokus.jpgAuguste Pokus est une série d’albums un peu particulière.  En effet, elle se présente comme une bande dessinée de 32 pages presque sans aucun mot.   Tout un défi, n’est-ce pas!  Dans un monde idéal, les enfants devraient pouvoir utiliser leur sens de la déduction et leur imagination pour inventer une histoire à leur mesure à partir des images.  Dans mon cas, peut-être l’ai-je utilisé avec des enfants trop jeunes, mais retenir leur attention a été tout un défi… Laissés à eux-mêmes, après 3 pages, ils en avaient assez.  En lecture partagée, j’ai dû sortir tous mes talents théâtraux pour réussir à les garder avec moi.   J’étais vraiment déçue parce que je trouve l’idée super bonne.  Dans le premier tome, il y a un vrai schéma narratif, avec des tentatives plus ou moins efficaces… tout ce que j’aime.   Mais j’ai été toute tristounette de constater qu’en fait, la personne qui aimait le plus cet album ben… c’était moi!

 

Auguste Pokus est un mignon petit lapin bleu qui habite dans le chapeau d’un magicien.  Un jour, en revenant de l’épicerie, que voit-il?  De délicieuses carottes.  Ça y est, il les veut.  Sauf que le magicien a un chien.  Un chien qui n’aime pas beaucoup les lapins.  Va s’ensuivre une bataille à finir entre le gros chien fort et le lapin malin… genre rominet et tweety bird dans mon temps.  Vous pouvez comprendre pourquoi j’attendais le hit (qui n’est pas venu, à part pour une sombre histoire de ketchup… avec répecussions plus ou moins souhaitables au retour à la maison, paraît-il.  Comment on dit… oups??)

 

Je pense que le principal problème pour les petits, c’est que c’est un peu long.   Inventer et tout, c’est drôle un peu mais quand l’histoire est trop longue, on s’épuise.  Je pense que si les strips avaient été plus courtes, avec des chutes plus fréquentes, ça aurait beaucoup mieux fonctionné.   Surtout que dans ce tome, le scénario est simple, drôle et facile à comprendre.  De plus, les illustrations sont claires et jolies comme tout.  

 

Auguste-Pokus-en-mission.jpgCe deuxième tome m’a pour ma part un peu moins plu.  J’ai trouvé non seulement le scénario plus compliqué, avec de nombreux changements de lieu, mais beaucoup moins clair et moins drôle.  C’est peut-être mon cerveau qui déraille par excès de chocolat (j’écris ce billet le jour de Pâques) mais j’ai dû à l’occasion regarder deux fois pour être certaine de ce qui se passait.  Moins de dualité chien/lapin ici, même s’il y a encore à faire.  Plutôt un lapin laissé derrière, en mission pour remettre un toutou-lapin à un bébé rencontré.    

 

Par contre, avec des grands (genre âge primaire), je vous plein plein plein de choses à faire avec ces petites BDs.  On peut jouer l’histoire, travailler les émotions, les sentiments (le lapin est ma foi fort expressif) et, surtout, écrire nos propres textes avec des bulles pour les personnages et des repères d’espace-temps.   On peut aussi écrire un petit texte suivi pour accompagner l’histoire.  

 

Bref, pas un grand succès planétaire ici…mais à réessayer avec des enfants un peu plus grands (à 4-5-6 ans… ce n’était pas la grande joie!)

The City of Heavenly Fire – The mortal instruments #6 – Cassandra Clare

City-of-Heavenly-fire.jpgS’il y a un univers pour lequel je craque toujours, c’est celui des Shadowhunters.   Vous savez, le genre d’univers dont on voit bien les défauts mais qu’on aime quand même?   Pour moi, c’est celui-là.  Malgré une grosse déception sur le tome 4, j’ai continué – et bien aimé – la finale de cette série.  C’est cohérent et, ça introduit bien la prochaine série de l’auteur, tout en faisant le lien avec la préquelle (The infernal devices), qui reste quand même ma préférée.   Comme toujours, il y a de l’action et on suit plusieurs personnages à la fois.  Bref, selon moi, sans être un coup de coeur, ça conclut plutôt bien cette trilogie.  Même si je souhaite quand même que ces pauvres adolescents aient un petit break, tout de même!

 

SPOILERS AHEAD SUR LES TOMES 4-5

 

La finale du tome 5 avait été éclatante (quoique précipitée, comme toujours) et après celle-ci, on se doutait qu’il y avait un réel problème à venir, avec Sebastian on the loose, avec la Coupe Mortelle en main (celle qui tourne les Shadowhunters en Dark Ones), disons que ça ne s’annonce pas bien. Surtout que personne ne les croit vraiment.   Rapidement, le monde est en alerte que des Instituts sont attaqués, dont celui de Los Angeles, ce qui nous permet de faire la connaisssance d’Emma Carstairs et Julian Blackthorne (de même que Ty, le petit frère qui semble présenter un TSA, et que j’adore déjà), héros de la prochaine série.   

 

Jace et Clary se sont retrouvés mais la condition de Jace avec le Heavenly Fire en leur ne facilite pas les choses. Alex est en peine d’amour, Isabelle et Simon ne savent pas trop à quoi s’en tenir.. mais malgré tout ça, ils doivent sauver le monde, rien de moins.  

 

Bien entendu, on pourrait reprocher le manque de crédibilité (entendons-nous…  Clary ne sait pas se battre…  et pourtant…) et les batailles encore et toujours un peu rushées.  Par contre, l’auteur ose « juste assez », j’ai adoré la finale, avec tout ce qu’elle contient de doux-amer et d’espoir.  Certaines scènes et situations sont très touchantes et très tristes.  J’ai aussi beaucoup aimé comprendre mieux l’épilogue de Clockwork Princess, revoir certains personnages (même si on les reconnaît assez peu) et j’ai souri au kidnapping de Church et j’ai été émue aux souvenirs de Brother Zachariah.  De belles réflexions sur l’amitié, l’amour en contexte de guerre… bref, j’ai aimé.  

 

Est-ce que j’aurais aimé la même histoire dans un autre univers?  Je ne sais pas vraiment.  Les personnages n’ont plus le mordant initial (Je préférais le Jace « I’m too sexy for my pants » Wayland du début et la Isabelle badass), c’est un peu capillotracté… mais bon, je suis vendue d’avance à cet univers.  

 

Et je lirai la prochaine trilogie.  Même si la sauce est étirée.  M’en fiiiiiiche!

 

Challenge-pave-2014.png

Avec 725 pages, c’était mon premier Pavé de l’été!

Capsule littérature québécoise 1 – Collection Tabou, Éditions de Mortagne

 

 

Je vous avais promis des capsules… voici la première!  Et comme toujours, pour que vous ne soyez pas obligés de vous taper mon blabla (toujours sans montage, sans préparation et AVEC bafouillage et répétitions), je vous fais un résumé rapido de ce que je vous présente, avec les liens et tout le tralala…  

 

Yep, je fais les liens.  Moi-même.  Marquez le jour d’une pierre blanche!

 

Je vous parle donc d’une collection pour ados des Éditions de Mortagne, la collection Tabou.  C’est une collection pour ados.  C’est ce que j’appelle « la collection nécessaire » qui a trouvé, selon moi, le juste milieu entre les aspects littéraires et éducatifs.  Sérieusement, ce n’est pas donneur de leçon, ce n’est pas guimauve mais ça donne espoir.  Vraiment.  Même dans des situations difficiles, dont on parle généralement peu.  On y traite de divers thèmes qui sensibiliseront ou encore qui donneront envie de s’en sortir aux jeunes, tout en étant divertissant et romanesque à la fois.    Bref, ue réussite selon moi!  J’en ai prêté à plusieurs ados et les retours ont toujours été positifs!  Un ton juste et pas moralisateur. 

 

Sur le blog, je vous parle de…

 

Recrue – Samuel Champagne – mon préféré… un roman sur l’homosexualité chez les garçons, super bien traité, humain, réaliste… bref, j’ai adoré.  

 

Garçon manqué – Samuel Champagne – un roman sur la transsexualité, thème que je connaissais très peu et sur lequel la littérature jeunesse est somme toute assez rare.   Basé sur l’expérience de l’auteur… ça sent le vrai!

 

Ce qui ne tue pas – Emilie Turgeon –  Faire un pacte de suicide et y survivre.  Amochée.  Un roman poignant sur la culpabilité, la colère, la difficulté à survivre après.  

 

L’effet boomerang – Sophie Laroche – Les secrets de famille, leurs effets, les réactions mélodramatiques de l’adolescence et l’amitié.  Un roman proche des jeunes. 

 

Une collection à découvrir.  Sérieusement, c’est bien fait!  Je conseille.   Et c’est dispo en ebooks sur le site de l’éditeur!

Scarlet – Chroniques Lunaires #2 – Marissa Meyer

Scarlet.jpgAussitôt Cinder terminé, j’ai décidé… de lire la suite.  Et ça, pour ceux qui me suivent, vous savez que ça n’arrive pas souvent.   Et oui, je sais, l’ordre de mes chroniques n’a aucun espèce d’espèce de lien avec l’ordre de lecture.   Bon, anyway, ce deuxième tome de la série des Chroniques Lunaires est celui de Scarlet, 18 ans.  Scarlet Benoit vit dans un petit village au sud de la France avec sa grand-mère, où ils sont cultivateurs.  Les meilleures tomates de l’univers.   Un jour, au restaurant où elle fait des livraison, arrive un étranger qui dit s’appeler Wolf.  

 

Devinez de quel conte de féess il s’inspire?

 

Yep, le petit chaperon rouge. Même si je n’ai pas encore trouvé qui représentait l’un des personnages du conte! Mais je ne dirai pas qui hein!

 

SPOILERS SUR LE PREMIER TOME À PARTIR D’ICI

 

Ce deuxième tome nous raconte l’histoire de Scarlet mais nous retrouvons aussi Cinder, qui est en fuite et qui a un plan assez heu… étrange en tête.  Avec elle, Thorne, un « super vilain » tombeur de ces dames, très drôle et aux réparties ironiques.  J’adore Thorne.  Et Iko, l’androïde.  Ou ce qui en reste.. bref, ils sont hilarants et chaque passage avec la miss Iko m’ont énormément plu.   Cinder a donc entendu le nom de Jeanne Benoit et elle va tenter de la retrouver pour mieux comprendre son passé.   Le tout en étant poursuivie par la terre entière.  Et la lune aussi.  Bref, rien d’idéal.  Surtout quand on n’a rien d’une criminelle et qu’on ne pense à avoir un plan B. En plus de tout ça, Cinder doit bien apprendre à contrôler ses pouvoirs, ce qui la vire à l’envers car elle a peur de ce qu’elle va devenir.  

 

Scarlet, quant à elle, cherche sa grand-mère qui a disparu.  Et, étrangement, c’est en la personne de Wolf, bagarreur échappé d’un gang parisien, qu’elle va trouver du support.  Scarlet est un peu le contraire de Cinder.  Elle est impulsive et se balade avec un chandail à capuche rouge et un pistolet à la ceinture.   Et, bien entendu, les deux histoires vont s’entrecroiser, voire même plus. 

 

Disons-le d’emblée, j’ai beaucoup aimé ce roman, même si j’ai quelques bémols.  Vous savez le genre de bémol qu’on voit très bien, mais dont on se fiche un peu parce qu’il se passe beauuuucoup de choses, que l’histoire est captivante (même si, quand on a lu les contes, on a une bonne idée de comment ça va tourner) et que ça se lit tout seul.  Donc oui, l’écriture est très – trop – simple et il a un peu trop de précisions sur les sentiments des personnages, qui auraient pu être démontrés au lieu d’être expliqués.  Oui, on se demande un peu comment peut évoluer une telle relation entre Scarlet et Wolf… en une toute petite semaine.  Oui, ils ont un don particulier pour se mettre les pieds dans les plats et ont parfois des idées disons… discutables (tous hein… Scarlet, Cinder et Kai…)  Mais en gros, ça se tient, c’est un véritable page turner… et j’ai déjà lu la suite!   

Gros ours affamé – Nick Bland

Gros-ours-affame.jpgGros Ours, le retour!

 

Gros ours est toujours grincheux mais imaginez-vous que cette fois-ci, en plus … IL A FAIM!  Catastrophe droit devant?  Eh non, imaginez-vous que même si gros Ours est grognon, il est malgré tout un bon gros nounours avec un grand coeur… et surtout une grande générosité.  

 

C’est donc du partage et de l’entraide dont traite de bel album.  Cette collection ne m’a jamais déçue à date, traitant de façon agréable et drôle différentes situations vécues par les touts petits.  C’Est bien fait, ça reste simple et la morale, bien que présente et claire, n’est pas martelée à coup de massue, ce qui me plaît énormément.  

 

Dans cet album-ci, gros ours essaie de pêcher… mais aucun poisson ne mord à l’hameçon… jusqu’à ce qu’il pêche… un ours polaire sur son petit bout d’iceberg.  Bien loin de chez lui, il a tout plein de poissons… mais est un peu sans abri.  Ensemble, ils vont essayer de trouver une solution.  Mais bon, pas évident, n’est-ce pas, quand on ne vit pas dans le même climat.  

 

Les tentatives pour régler le problème de l’ours polaire sont souvent drôles et nous donnent l’occasion de demander à l’enfant pourquoi ça ne fonctionne pas… et de trouver d’autres idées.  Il y a un schéma narratif sous-jacent mais il est tout de même moins évident que dans Gros Ours Grincheux vu qu’il est double et que le but de gros ours évolue au cours de l’histoire (au début, il veut remplir son estomac… et ensuite, il veut aider son nouvel ami… en semant des poissons au passage).  Il est donc possible que les enfants aient besoin d’être guidés si on veut travailler cet aspect du langage avec cet album.  

 

Les images sont toujours aussi belles, pertinentes et à propos.  Ajoutez à ça des rimettes mignonnes comme tout… et on obtient un album qu’on peut utiliser longtemps et agréablement!

 

Forbidden – Tabitha Suzuma

Forbidden.jpgPremier aveu… je n’ai AUCUNE idée de la raison pour laquelle ce livre était dans ma pile.  Vu chez Lilie?  Bref, je ne sais plus du tout.  Mais bon, ce matin, je bougonnais (mon sooo cute chapeau orangé avait disparu dans la brume… ou plutôt dans un garde-robe… reste juste à savoir lequel) et le noir de la couverture m’a irrésistiblement attirée.    Inutile de préciser que je n’avais aucune idée de quoi ça parlait.  Pas que ça m’aurait arrêtée (« Nous sommes éternels » de Fleutiaux traite – certes très différemment – du même sujet et c’est un roman que j’aime d’amour) mais j’aurais peut-être été… juste un peu moins prise au dépourvu. 

 

Le roman s’ouvre donc sur les perspective alternées de Lochan, 17 ans, et Maya, 16 ans.  Rien ne va plus chez eux depuis que leur père est parti.  Leur mère est alcoolique, démissionnaire et irresponsable.  Depuis qu’elle a un nouveau copain, elle se prend pour une adolescente et, de toute façon, a depuis longtemps délégué les tâches de la maison à ses deux aînés, qui forment un duo de choc et luttent pour tenir ensemble leur petite famille, composée également de Kit, 13 ans, en pleine crise d’adolescence, Tiffin, 8 ans, très actif, et Wila, 5 ans et adorable.  Lochan est à la limite du mutisme sélectif  à l’école tandis que Maya a des copines mais compte sur son frère pour tout ce qui est important.  La meilleure copine de Maya a un gros crush sur Lochan alors que le play boy de l’école à un oeil sur Maya.  Sauf qu’ils ont des responsabilités d’adultes et personne vers qui se tourner, de peur que les services sociaux leur enlèvent leurs frères et soeur. 

 

Je pensais donc que j’allais vers ce genre d’histoire.  J’avais déjà envie de secouer la mère qui est un personnage dé-tes-ta-ble.  Les mères maltraitantes, j’ai du mal.  Vraiment du mal.  Sauf qu’il y a une histoire d’amour pour le moins atypique dans tout ça.  Et sur le coup, on se dit « Oh boy! »… ooookay.    Si vous ne voulez rien savoir, arrêtez ici… mais bon je m’explique un peu, quand même. 

 

Cette histoire, c’est l’histoire d’une famille qui s’effondre, certes, mais c’est aussi l’histoire de Maya et Lochan, qui réalisent qu’ils s’aiment davantage qu’un frère et une soeur devraient.  Bon, ok, peut-être pas davantage.  Différemment.  « Forbidden », c’est une histoire d’inceste consensuel.  Les deux ont d’autres possibilités.  Ils sont puckés (et pas rien qu’un peu) mais d’autres jeunes s’intéressent à eux.  Mais c’est après une date que Maya réalise que celui qu’elle veut, c’est Lochan.  Et vice versa.  Et pendant une bonne partie du roman, nous les suivons à travers ça.  L’acceptation, leur propre incompréhension, leur effroi initial, leurs questionnements et leurs craintes.  Pas de faux semblants ici.  Les choses sont nommées, décrites (sans pour autant être dignes d’un roman érotique, rassurez-vous) et, même si on ne comprend pas, on ressent beaucoup de compassion pour ces deux jeunes qui se raccrochent à ce qu’ils peuvent et qui ont dû grandir trop vite. On les voit aller tout droit dans le mur mais on espère quand même pour eux et le roman est fort touchant et émouvant, surtout dans la deuxième partie.  Les sentiments ressentis par les personnages à la fin (bon… juste les enfants… la mère… humpf…) nous laissent le coeur serré.     

 

J’ai un seul reproche à faire au roman et ça concerne le timing de l’événement qui mène à la finale.  Je ne peux rien dire ici, pour ne rien spoiler, mais si ce truc arrivait un autre moment… plus tard…  je trouverais ça moins moralisateur, même si ce n’était clairement pas le but de l’auteur, qui voulait vraisemblablement faire réfléchir.  Et elle réussit.  Mais je dois avouer que si le sujet ne me dérange pas du tout, du tout, dans les romans, ce doit être la seule chose que je ne peux juste pas concevoir dans la vraie vie.  J’aime mes frères à la folie…  mais ewwwwww!!!  Not open minded enough, I guess. 

 

Un roman différent, émouvant, déchirant par moments.  L’épilogue est juste …  bon… je me tais, sinon je vais spoiler!   Qui l’a lu, déjà?

Québec en septembre… prise 3

(vidéo sans coupures, hyper amateur, as usual… je dis tout en bas… pas besoin de la regardre, si ce n’est pour entendre mon accent!)

 

J’avais dit « peut-être ».. mais l’appel du test de ma nouvelle webcam a été plus forte.  Donc, présentation de Québec en septembre, prise 3.

 

Encore une fois – et encore davantage cette année – avec ma copine Yueyin, vu que je vais être absente une bonne semaine et demie en septembre (oups… peut-être avais-je oublié de lui mentionner!), nous tenterons de vous faire connaître ce qui se passe au Québec, surtout en littérature, mais aussi sur tous les plans, que ce soit musical, cinématographique, artistique, touristique… bref, un mois chez moi!  Ok, avouons, je me fie aux autres pour les trucs autres que littéraires.  J’ai mes limites!

 

Pourquoi j’en parle?  Parce que je veux que les gens embarquent avec moi, of course! Pour participer, super simple.  Faire un billet « Québec » dans le mois de septembre, peu importe le sujet.  Vous pouvez aussi venir nous joindre dans le Groupe Facebook (en dormance, comme je le disais… but not dead) ou utiliser le hashtag #quebecenseptembre sur Twitter (que je suis la seule à utiliser… mais bon, c’est beau, l’espoir!).  On peut lire quand on veut… suffit juste de publier en septembre.  Voyez comme je ne suis pas difficile.  J’ouvre même à la littérature canadienne… mais francophone.  Sans toutefois changer le titre du mois thématique… faut pas trop m’en demander!

 

Inscriptions ici, sous le billet.  J’essaierai de les tenir à jour… mais bon, c’est l’été hein!  Il y aura aussi des rappels et des capsules « auteurs québécois »  et « maisons d’édition québécoises » pendant l’été, pour vous donner des idées de lectures.  J’ai pas encore décidé si je ferais ça vidéo (yep, on m’a lancé un super défi… reste à savoir si je répondrai au « T’es pas game »!) ou à l’écrit… mais il y aura quelque chose, promis.

 

Bon été!

 

Participants

Karine:) (moi, quoi… je ne m’auto linkerai pas, quand-même!)

Yueyin

Bluegrey

Coralie

Grominou

Aifelle

Geneviève

Richard

Cryssilda

Chat de bibliothèque

Jules

Lewerentz

Tiphanya

Iroise

Nathalie

Anne

Arieste

Lucie

Topinambulle

Lou de Libellus

Isallysun

Sylire

Enna

Fransoaz

Suzanne

Hélène

Icath

Argali

Lhisbei

Claire

FondantOChocolat

Clara

Le blog dans un rythme d’été… en préparation pour septembre

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Bon, on est le premier juillet.  

 

C’est la fête du Canada (ya un congé, je ne me plains pas duuuu tout, même s’il est déjà passé vu qu’il est déplaçable).  Et pour moi, c’est le vrai début de l’été.   Et été signifie blog un peu au ralenti, avec un billet aux 3-4 jours, je crois.  Avec des incursions dans les albums jeunesse à travers.   Peut-être que ça va ma donner un peu de temps pour vos blogs, tiens… ça ne ferait pas de tort hein!

 

Le comment du pourquoi?  Je prépare la 3e édition de Québec en Septembre (que j’organiserai encore avec ma copinette Yueyin.  Bon, elle ne le sait pas encore… mais je le lui annonce!)  et si je veux avoir quelques trucs à vous présenter, il faut que je commence un peu d’avance, je crois.  En fait, je ne « crois » pas, j’en suis certaine.   On me pousse dans le derrière pour que je fasse ça en vidéo (et que je devienne populaire par la même occasion – yep… j’ai eu ça comme conseil…  il semblerait que les blogs, c’est passé de mode…  comment dire…  la popularité n’est comme pas mon but principal hein…) mais c’est pas gagné…  Moi, le montage et tout… disons que ce n’est pas mon activité préférée (et que je n’aurais aucuuuune idée comment faire).  Du coup, bon… je vais vous parler de romans québécois mais je ne sais pas comment.  

 

Je sais, c’est une information ca-pi-ta-le.  Et passionnante.  

Of course. 

 

Un vrai billet sur Québec en septembre s’en vient (genre… demain), avec les inscriptions et tout.  En attendant, le groupe Facebook est toujours fonctionnel (mais un peu disons… en repos) et vous y êtes les bienvenus!

 

Bon été!