Oh, une série historique québécoise de commencée. Vous voyez, je n’abandonne pas l’idée d’en trouver une qui me plaise vraiment! Est-ce que ce sera celle-là? Je ne sais pas, j’avoue. Toutefois, même si j’ai des bémols, j’avoue qu’il y a des éléments qui me plaisent bien, et que ça semble prometteur.
Fanette, l’héroïne du roman, a 7 ans au début de l’histoire. Elle habite en Irlande avec ses parents et ses frères et sœurs. Son, nom, c’est Fionnualà. C’est la famine et ils prendront le bateau pour se diriger vers le Québec, terre promise. Ce sera surtout une traversée pénible… et Grosse Ile à l’arrivée.
Au Québec comme ailleurs, plusieurs paysans et habitants ont pris de jeunes orphelins irlandais sous leur aile, après la grande famile des années 1840 quelque. Il y a d’ailleurs des souvenirs de ça à quelques endroits dans le Vieux Québec. C’est l’histoire de l’une d’elle qui nous est contée. Une de celle qui a – finalement – eu de la chance. Et avec son histoire, c’est aussi toute une époque de la ville de Québec qui revit. Avec la Basse Ville et la Haute Ville, la petite rue Sous-le-Cap (j’adore cette rue) et le grand escalier casse-cou. Quand nous la quitterons au terme de ce premier tome, ce sera une jeune femme avec beaucoup de cran, qui tente de se remettre de trahisons parfois bien involontaires et de souvenirs difficiles. Et on sent que son histoire ne fait que commencer.
D’abord, j’ai choisi cette série parce que ces irlandais qui sont arrivée ici m’intriguent. J’avais lu un peu sur le sujet et j’avoue ne rien avoir appris de nouveau mais j’ai aimé ce contexte, j’ai aimé retourner en arrière et le climat de la ville, ses particularités… c’est très vivant et réussi.
Mon principal reproche, ce sont les personnages qui ont très peu de teintes de gris. Des gros méchants qui seront là pour menacer le bonheur des gentils, il y en aura quelques uns hein. Je me plais à espérer que les personnages gagneront en profondeur dans les autres tomes (parce qu’il y en a 7). Je ne suis pas tombée amoureuse de la plume directe et simple (j’ai une préférence pour les trucs un peu plus évocateurs, mais ça, c’est personnel) mais elle ne m’a pas fait sacrer (comme c’est souvent arrivé dans dessagas romans historiques) ce qui est toujours ça!
Je lirai la suite.
Parce que je l’ai hein… faut pas chercher à comprendre pourquoi j’achète tant de trucs!