Québec-o-Trésors – La méga liste !

Logo québec-o-trésors petitOn vous a harcelés pour nous donner vos romans québécois préférés…  et en ce premier novembre, Grominou et moi sommes raaaavies de vous présenter la grosse liste qu’elle a compilée pendant que je me baladais en Russie.   Elle a d’ailleurs publié la liste des participants ici.  Merci à elle.

 

Mais il n’est pas trop tard pour participer à la deuxième étape… LA DÉCOUVERTE!

Je vous rappelle que pour participer, il suffit de choisir l’une des options suivantes:

– Lire un ouvrage québécois d’ici le 30 septembre 2015 (niveau blanc)

– Lire trois ouvrages québécois d’ici le 30 septembre 2015 (niveau bleu pâle)

– Lire cinq ouvrages québécois d’ici le 30 septembre 2015 (Catégorie fleurdelysé)

 

Moi, je compte bien publier un billet avec mes pré-choix et je vous invite à faire de même, si vous en avez envie.  Pas de blog?  Pas grave!  Soit vous me mettez vos choix dans les commentaires ou encore sur Twitter (avec le hashtag #quebecotresors ou en me taguant @moncoinlecture) ou sur Facebook (où je me demande encore si je crée une page ou pas…) en taguant la page de Mon coin lecture.

 

Donc… la liste des listes!

Les noms entre parenthèses sont les gens qui ont suggéré ce titre!  Les liens sont vers mes billets… quand j’en ai fait!  Pour vous donner une idée de ce que c’est.

 

  1. Arcand Nelly, Burqa de chair (Papillote88)
  2. Aubry Suzanne, Série Fanette (Opaline)
  3. Barbeau-Lavalette Anaïs, Je voudrais qu’on m’efface (Mélissa Parent)
  4. Beauchemin Jean-François, Le Jour des corneilles (Louise)
  5. Beauchemin Jean-François, La Fabrication de l’aube (Topinambulle)
  6. Beauchemin Jean-François, Garage Molinari (Venise)
  7. Beaudoin Myriam, Hadassa (Yueyin, Mélissa Parent)
  8. Beaudoin Myriam, 33, Chemin de la Baleine (Venise)
  9. Beaulieu Victor-Lévy, Ma Vie avec ces animaux qui guérissent  (récit autobiographique) (Grominou)
  10. Beaulieu Victor-Lévy, James Joyce, l’Irlande, le Québec, les mots (essai) (Julie Gravel-Richard)
  11. Bernard Marie-Christine, Mademoiselle Personne (Suzanne)
  12. Bolduc Charles, Les Perruches sont cuites (Virginie)
  13. Bouchard Louise Anne, Rumeurs (DF)
  14. Bouchard Roxanne, Nous étions le sel de la mer (Suzanne, Karine:))
  15. Bouchard Serge, Elles ont fait l’Amérique (Suzanne)
  16. Brouillette Chrystine, Chère Voisine (Marguerite)
  17. Brouillette Chrystine , Promesses d’éternité (Isallysun)
  18. Côté Jacques, Le Rouge idéal (Claire Campos)
  19. Côté Véronique et Gagnon Steve, Chaque automne, j’ai envie de mourir (nouvelles) (Julie Gravel-Richard)
  20. Cousture Arlette, Les Filles de Caleb (Marguerite, Koralie, Argali)
  21. Dallaire Richard, Les Peaux cassées (Anne)
  22. Delisle Guy – Chronique de Jerusalem (BD) (Lyne)
  23. Demers Dominique, Marie-Tempête (Marguerite)
  24. Demers Dominique, Là où la mer commence (Isallysun, Koralie)
  25. Desjardins Sergine, La Femme nouvelle et On l’appelait Monsieur (biographie, 2 tomes) (Opaline)
  26. Dickner Nicolas, L’Encyclopédie du petit cercle (Cuné)
  27. Dickner Nicolas, Nikolski (Claire Campos)
  28. Dupont Éric, La Fiancée américaine (Denise, Claire Jeanne, Hélène)
  29. Dupont Éric, Bestiaire (Topinambulle)
  30. Eddie Christine, Les Carnets de Douglas (Louise)
  31. Fortier Dominique, Du Bon Usage des étoiles (Grominou, Kali)
  32. Gagnon Katia – La réparation (Lyne)
  33. Gauthier Louis, Voyage au Portugal avec un Allemand (Virginie)
  34. Germain Georges-Hébert, La Fureur et l’enchantement (Denise)
  35. Germain Rafaële, Soutien-gorge rose et veston noir (Koralie)
  36. Gravel-Richard Julie, Enthéos (Karine:))
  37. Gruda Agnès, Onze Petites Trahisons (Cuné)
  38. Harnois Jonathan, Je voudrais me déposer la tête (Virginie)
  39. Hébert Anne, Le Premier Jardin (Papa de Karine)
  40. Hébert Anne, Les Fous de bassan (Karine:))
  41. Hébert Bruno, C’est pas moi, je le jure! (Cryssilda)
  42. Hémon Louis, Maria Chapdelaine (Icath)
  43. Hubert Julie, Les Retrouvailles (Koralie)
  44. Jean Michel, Le Vent en parle encore Virginie
  45. Jean Michel, Elle et nous (Yueyin, Karine:))
  46. Laberge Marie, Sans rien ni personne (DF)
  47. Laberge Marie, Gabrielle (trilogie Le Goût du bonheur) (Syl, Valentyne, Claire Jeanne, Kali, Papillote88)
  48. Lachapelle Lucie, Rivière Mékiskan (Claire Jeanne)
  49. Lachapelle Lucie, Histoires nordiques (Karine:))
  50. Laferrière Dany, L’Énigme du retour (Papa de Karine, Julie Gravel-Richard)
  51. Lavoie Marie-Renée, La Petite et le vieux (Cuné, Argali, Yueyin)
  52. Leclerc Félix, Pieds nus dans l’aube (Kidae)
  53. Léger Hugo – Tous les corps naissent étrangers (Lyne)
  54. Leroux Catherine, La Marche en forêt (Cuné, Yueyin)
  55. Leroux Catherine, Le Mur mitoyen (Anne)
  56. Loisel et Tripp, La série Magasin général (BD) (Sylire, Syl, Papillote88)
  57. Marineau Michèle – La route de Chifla (Lyne)
  58. Martel Suzanne, Jeanne, fille du Roy (Mélissa Parent)
  59. Ménar Fabien, Le Musée des introuvables (Suzanne)
  60. Mlynowski Sarah, Télémania (DF)
  61. Nadeau Jean-Benoît, Les Français aussi ont un accent (A Girl from Earth)
  62. Noël Francine, Maryse (Cuné)
  63. Noël Francine, Nous avons tous découvert l’Amérique (Louise)
  64. Penny Louise, En Plein cœur (Nature morte en Europe)(Série Armand Gamache) (Opaline, Claire Jeanne, Hélène)
  65. Plomer Michèle, HKPQ (Venise)
  66. Poitras Marie-Hélène, Griffintown (Iroise, Anne)
  67. Poulin Jacques, Le Vieux Chagrin (Hélène)
  68. Poulin Jacques, Volkswagen Blues (Papillote88, Claire Campos)
  69. Poulin Jacques, La Tournée d’automne (Sylire, Aifelle, Hélène)
  70. Proulx Monique, Champagne (Opaline)
  71. Proulx Monique, Homme invisible à la fenêtre (Cryssilda)
  72. Rabagliati Michel, Paul au parc (BD) (Mango )
  73. Rabagliati Michel, Paul a un travail d’été (BD) (Marguerite)
  74. Rioux Hélène, Mercredi soir au bout du monde (Denise)
  75. Robitaille Denis, Le frère du trapéziste (Venise)
  76. Roy Gabrielle, Bonheur d’occasion (Kidae)
  77. Roy Gabrielle, Ces Enfants de ma vie (Grominou, Sylire, Julie Gravel-Richard)
  78. Roy Gabrielle, La Détresse et l’enchantement (autobiographie) (Denise)
  79. Roy Gabrielle, La Rivière sans repos (Cryssilda)
  80. Roy Nathalie, La série La Vie épicée de Charlotte Lavigne (Koralie)
  81. Saucier Jocelyne, Il pleuvait des oiseaux (Mango, Aifelle, Opaline, Kathel, Hélène, Argali, Anne)
  82. Saucier Jocelyne, Les Héritiers de la mine (Topinambulle)
  83. Senécal Patrick, Le Cas des casiers carnassiers (série Malphas, tome 1) (Mélissa Parent)
  84. Senécal Patrick, Le Passager (Claire Campos)
  85. Shimazaki Aki, Le Poids des secrets (pentalogie) (Papa de Karine, Anne)
  86. Simard Éric, Cher Émile (Virginie, Suzanne)
  87. Simard Matthieu, Échecs amoureux et autres niaiseries (A Girl from Earth)
  88. Soucy Gaétan, La Petite Fille qui aimait trop les allumettes (Grominou, Syl, Valentyne, Cryssilda, Isallysun, Topinambulle)
  89. Szalowski Pierre, Le Froid modifie la trajectoire des poissons (Papillote88)
  90. Tande Leif, L’Origine de la vie (BD) (Julie Gravel-Richard)
  91. Tapiero Olivia, Espaces (Argali)
  92. Thériault Denis, La Fille qui n’existait pas (Venise)
  93. Thuy Kim, Ru (Argali)
  94. Tremblay Jennifer – La liste (théâtre) (Lyne)
  95. Tremblay Larry, L’Orangeraie (Papa de Karine)
  96. Tremblay Lise, La Héronnière (Yueyin)
  97. Tremblay Michel, Bonbons assortis (récit autobiographique) (Aifelle)
  98. Tremblay Michel, La Maison suspendue (théâtre) (Mélissa Parent)
  99. Tremblay Michel, La Grosse Femme d’à côté est enceinte (Claire Campos)
  100. Tremblay Michel, Un Ange cornu avec des ailes de tôle (récit autobiographique) (Grominou, Yueyin)
  101. Tremblay Michel, la Traversée du continent (la série La Diaspora des Desrosiers) (Valentyne, Claire Jeanne)
  102. Tremblay Michel, Albertine en cinq temps (théâtre) (Denise)
  103. Trudel Sylvain, Le Souffle de l’harmattan (Topinambulle)
  104. Vachon Hélène, Singuliers Voyageurs (A Girl from Earth)
  105. Vigneault Guillaume, Chercher le vent (Marguerite)
  106. Vincelette Mélanie, Polynie (DF)
  107. Vonarburg Élisabeth, Chroniques du pays des mères (Karine:))

 

Voilà!  Ceux qui sont déçus parce que leur petit préféré n’y est pas… fallait juste participer et nous le citer.  Il y serait.  J’avoue avoir un peu de peine pour certains titres… mais fallait choisir hein!

 

Alors, par quoi vous laisserez-vous tenter?

Grognonstein – Samantha Berger/Dan Santat

GrognonsteinJuste pour le titre, j’adore (en anglais, c’est Crankenstein… encore plus chouette!).  Ben oui,  qui ne connaît pas des petits Grognonstein?  Vous savez, ceux qui n’aiment pas qu’on leur dise bonjour?  Qui n’aiment rien de ce que vous leur servez?  Qui ne sont jamais contents de la télé et qui ne veulent pas aller se coucher?  Grognonstein a une phrase préférée : ARGHHHHHHH!!!!

 

Moi, perso, ça m’a fait mourir de rire.  Et les cocos aussi, surtout que dépendant du son que je travaillais avec eux, je changeais le gros vilain bruit (oui, je suis ratoureuse comme ça!).   J’avoue que les petits bougonneux, je les trouve limite drôles.  Du coup, inutile de mentionner qu’ils se tannent de bouder et de grogner… vu que ça a totalement l’effet opposé de celui qu’ils cherchent à susciter!

 

Du coup, j’ai lu ça avec tous mes grognonnous…  Et plusieurs parents ont commencé à les appeler Grognonstein… sans même que je leur en souffle l’idée!

 

Et, gros plus, il ne fait pas peur du tout :)))

Le jeu de la perfection – Tyranaël 2 – Elisabeth Vonarburg

Tyranael 2Comme je ne voulais pas trop être mélangée, j’ai pratiquement enchaîné le tome 2 tout de suite après le tome 1, qui m’avait fascinée.  Les sagas de Vonarburg sont rarement linéaires.  Tout s’emboîte et s’entremêle… du coup, si on ne sait plus qui est qui, c’est VRAIMENT dérangeant.  J’avoue par contre que j’ai traîné ce roman toute la semaine.  Pas que ce ne soit pas intéressant, au contraire.  Mais entrer dans ce second tome est disons… déstabilisant.

 

En fait, ici, on a l’impression de s’en aller complètement ailleurs.  Disparue la voix de Eïlai l’Ancienne.  Disparue la construction enchevêtrée…  On est dans le monde des humains.  Presque uniquement.  Et on assiste à la naissance d’une révolution politique, ainsi qu’à la découverte de certains talents, qu’on anticipait avec l’aventure de Simon dans l’île, à la fin du tome 1.  Ce personnage est d’ailleurs presque le seul que nous retrouvons dans le tome 2.  Nous sommes plutôt au coeur de groupes secrets, de manipulations politiques… et nous commençons à voir que vraiment, ce n’est pas gagné.  On entrevoit tous les problèmes qui s’annoncent dans la société Virginienne qui souhaite s’émanciper de la Terre, autant idéologiquement que financièrement.  Quand on peut contrôler l’esprit…

 

Sachant que la saga se déroule sur 1000 ans environ, il faut donc s’attendre à en voir défiler, des personnages.  Du coup, c’est un peu plus difficile de s’attacher à ceux-ci, même s’ils sont bien dessinés et tous différents.  Ce tome, c’est celui de Simon, qui ne comprend pas ce qui lui arrive et qui cherche.  D’un côté, il chercher à percer le secret des anciens dont le sort – il semble le seul à le comprendre – semble lié à celui des Virginiens et de l’autre, il veut faire quelque chose pour les gens qui possèdent le gène mutant…  celui qui fait qu’ils s’intègrent vraiment à la vie Virginienne alors que les autres ont plus de difficultés.

 

Je me disais que j’attendrais un peu pour la suite… mais Vonarburg nous arrive avec un épilogue génial qui nous ramène aux anciens (tout ce qui touche aux anciens me fascine dans la série… j’ai donc très, très envie de savoir!

 

À suivre donc!

 

Ailleurs…. le billet de Lhisbei

Bob et son fantôme – Geneviève Côté

bob et son fantômeJ’ai déjà dit plusieurs fois que j’aimais beaucoup ce que fait Geneviève Côté.  Il y a toujours un côté tellement mignon à ses albums.  Et c’est encore le cas ici.

 

Imaginez-vous que Bob attendait un chat ou un chien… mais non.  Il a reçu un fantôme.  Un fantôme qui ne fait rien comme il le voudrait, qui ne rapporte aucun bâton et qu’il ne peut même pas promener en laisse.  En plus, le fantôme glouton a entrepris de tout dévorer le contenu de la maison…  Ça ne va pas du tout!

 

Un très joli album que les enfants ont adoré à l’hôpital.  Une petite cocotte m’a presque fait pleurer avec ses commentaires suite à la lecture.  Parce que sous cet album Halloweenesque se cache un très beau message sur la différence et l’acceptation.  Etre autrement ou connaître quelqu’un qui est différent, ça a ses bons côtés aussi, quand on sait un peu s’y prendre.  Et ça nous réserve bien des surprises, qui nous font sortir de notre zone de confort mais qui font vivre des choses géniales aussi.

 

Et ma cocotte, que m’a-t-elle dit?  « C’est comme jouer avec moi.  ll faut jouer autrement, mais tu t’amuses beaucoup quand même, hein??? »

 

Sweet!

Boris Godounov – Alexandre Pouchkine

BOris GodounovCeux qui ne me suivent pas sur FB ne le savent peut-être pas, mais j’arrive de Russie, où j’ai passé quelques semaines ma foi… occupées!  Je n’ai donc pratiquement rien lu sauf deux touts petits ouvrages russes (ben quoi… c’était dans le thème) dont celui-là, pendant la période Moscovite du voyage.  En fait, c’est une relecture… mais ça faisait tellement longtemps que j’avais un peu oublié.  Et avec les guides qui nous parlaient des dynasties des tsars et tout ça, j’ai eu envie de me replonger dans cette partie de l’histoire russe, revisitée par Pouchkine.  Parce qu’en Russie, il est PARTOUT!  Je pense qu’il y a une rue Pouchkine dans toutes les villes.  Et ce n’est même pas une joke.

 

C’est donc une pièce de de théâtre s’inspirant de la vie du Tsar Boris Godounov qui a régné sur la Russie de 1598 à 1605.   Pouchkine a choisi de s’inspirer de la version selon laquelle Godounov, qui dirigeait tacitement la Russie en raison de l’incapacité de Féodor 1er de le faire, a fait assassiner le tsarevitch Dimitri après l’avoir exilé à Ouglitch.    Pour vous replacer dans le contexte, Feodor et Dimitri étaient les fils d’Ivan le Terrible.   Dans cette tragédie, on le suit du début de son règne à sa mort mais le récit est aussi axé sur le faux Dimitri (qui deviendra Dimitri II) qui surgira pendant son règne et ralliera une partie du peuple à sa cause.

 

J’ai beaucoup aimé me replonger dans cette oeuvre, que j’aime toujours autant.  En plus, en Russie et en contexte, disons que ça aidait.  J’étais immergée dans ce monde et dans ces histoires alors la vision du poète sur cette époque, forcément, ça m’intéressait.  C’est une histoire tragique et désespérée à la fois, avec tout ce qu’il faut de meurtres, de trahisons, de faux semblants (se réfugier au monastère et se faire supplier pour prendre le pouvoir… on y croit) et de revirements de situation.  La Russie, quoi.  Ils n’y vont pas toujours avec le dos de la cuillère.   Pouchkine réussit à rendre ces personnages vivants et humains, emplis de doutes malgré leur côté mythique.  Bien entendu, je suis consciente que je perds toute la beauté de la langue de Pouchkine because traduction et grande différence entre les deux langues.   Toutefois, pour qui s’intéresse à la période (et connaît quand même le contexte global), c’est une pièce à lire, avec laquelle on passe un bon moment.  En plus, suite à ça, pas de doute, on s’en souvient.

 

 

 

 

La Russie et l’anneau d’or… encore! Souzdal et Vladimir

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Ne vous en faites pas, c’est le dernier billet sur l’anneau d’or que vous lirez.    Après, nous revenons vers St-Petersbourg.  Les billets Russie achèvent… et vous risquez de revoir davantage de livres.   Ensuite, je vous commencer à vous harceler avec la Chine… pauvres de vous!

 

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Donc, l’anneau d’or.  Et Souzdal, une petite ville qui m’a énormément plu.   Une ville très ancienne également, qui a été mentionnée dès l’an 1024  (merci Wiki… et nos guides).  C’est d’ailleurs la ville sur laquelle s’est basé Edward Rutherfurd pour créer sa Russka imaginaire.  Malgré ses quelques milliers d’habitants, on se croirait dans une autre époque, avec ses bâtiments sur la bord de la rivière Kamenka et ses remparts en terre toujours visibles aujourd’hui.  C’est aussi le lieu où se trouve un musée en plein air où nous pouvons admirer églises et isbas faites toutes en bois, avec des chevilles de bois et des toits en tremble qui semblent argentés au soleil.

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On nous y explique le mode de vie dans les isbas, où l’on dormait au dessus du poêle et où l’été, on dormait dans la réserve.  On nous montre les coins rouges, avec les icônes et les portes basses.    J’ai adoré ce site, qui nous emmène ailleurs et surtout, dans une autre époque.

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Par la suite, direction le Kremlin de Souzdal, avec la cathédrale de la nativité aux coupoles bleu pétant et ses palais.  Il faut dire les Kremlins servaient autant à la religion qu’à la défense.

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(Oui, il y avait un machin dans ma lentille.  Obviously)

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(oui, c’est doré… again)

A Souzdal, il y a aussi le monastère pour hommes St-Euthyme  Cet endroit a servi de lieu de culte, soit, mais également de prison, sous Catherine la grande.  Il a aussi accueilli certains décembristes un peu plus tard, ainsi que des prisonniers de guerre pendant la 2de guerre mondiale.  On a aussi droit à un concert de carillons trippant, où un seul homme actionne beaucoup, beaucoup de cloches pendant de longues minutes.  Ca doit être tout un work out.  Bon, il manque des cloches car Staline en a fait des armes.  Quelle surprise.  A cet endroit, il y a également l’église St-Nicolas et  la mausolée du Prince Pojorski, dont les photos suivront.
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À Vladimir, à quelque 30 km de là, on a vu… des églises!  Et des cathédrales.  Et des mariages.  Beaucoup de mariages.  On en a vu au moins 5 par jour.  Après la cérémonie, ils prennent du champagne dans des coupes de plastique et font le tour des monuments de la ville.  On raconte que dans certains endroits, il y a 90% de divorce… scaaaaary.

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P1110331La cathédrale St-Dimitri, à Vladimir… l’extérieur est époustouflant.

 

Ensuite, sur la place, il y avait une fête du village et pour la première fois, nous avons vu des gens du coin fêtards, déguisés et en train de vendre l’artisanat de la place.  Ajoutez à ça un spectacle de folklore russe en plein air avec des cocos super choux…  je serais restée là tellement c’était cute!

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C’est joli hein!  Ca a été une magnifique journée, où nous avons aussi visité un musée de laque et de verreries.  Sans compter les MAGNIFIQUES broderies faites main.  J’ai cherché des rideaux russes pendant le reste du voyage… sans succès.  C’était trop joli.  J’ai aussi pu faire de la poterie (photos censurées… j’ai l’air d’une folle) et de la peinture où j’ai tenté de reproduire la cathédrale de Souzdal… avec un succès tout relatif!

 

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Le prochain billet dans quelques jours… et je vous emmène à St-Petersbourg!  Je ne sais pas combien de billets il va y avoir.  Surtout que celui-là est beaucoup trop long!  Allez avouez… qui l’a lu jusqu’au bout??

Des monstres – Dionis Cerdà

des monstresGros aveu, je me suis posé la question à savoir si je parlerais de ce livre ou pas.  On va le dire tout de suite, il n’y a eu aucun atome crochu  entre ce roman et moi.  Aucun.  Puis, je me suis souvenue que ce blog servait à garder une trace de mes lectures.  Toutes mes lectures.  Même celles qui ont été pour moi limite catastrophiques.   Du coup, voilà un billet.  Peut-être que les gens qui ont systématiquement un avis contraire à moi (oui oui, il y en a!) seront tentés!

 

Il faut savoir que j’avais été attirée par la comparaison avec « Le maître des illusions » de Donna Tartt, qui est l’un de mes livres préférés à vie.  Attentes trop hautes?  Je ne sais pas mais j’ai été amèrement déçue.  Certes, il y a un prof qui a de l’emprise sur les étudiants et des étudiants étranges.  Mais ils ont 14 ans!  Parfois quinze.  Et pour moi, ça change tout.  Je l’ai lu jusqu’à la fin pour comprendre où venait en venir l’auteur mais j’avoue que je n’ai peut-être pas porté suffisamment d’attention et d’intérêt pour tout saisir.  Du coup, je ne sais trop.  Des jeunes pris dans l’indifférence parentale et une société qui s’en fout?  Des presque enfants qui ont tout vécu trop tôt?  L’influence et l’abus de pouvoir d’un prof?  L’évolution des jeunes dans tout ça?   Probablement tout ça.  Sauf que je n’ai pas réussi à être impliquée dans l’histoire.

 

Ce sont donc 4 jeunes d’une école privée.  Un nouveau prof, jeune et beau, qui arrive.  Des relations entre des jeunes très différents qui se créent, en raison des relations qu’ils entretiennent avec le dit prof.

 

Mon problème principal a été une totale incompatibilité avec le style.  Totale.  Beaucoup de phrases courtes, souvent simples ou composées, mais très peu de réelle complexité syntaxique.   Chez moi, ça a causé une impression de livre un livre pour très jeunes, ce qui est, comme vous pouvez vous l’imaginer, en total décalage avec le sujet, qui est dérangeant, il ne faut pas se le cacher.  De plus, tous les sentiments et les intentions des personnages sont soigneusement spécifiés et expliqués.  Ceux qui me connaissent savent comment ça m’énerve.  J’ai toujours l’impression, avec un tel procédé, que l’auteur pense que je ne peux rien déduire moi-même comme lectrice.  Du coup, je reste extérieure, n’ayant aucun besoin de m’impliquer dans l’histoire ou de me questionner; on fait tout pour moi.

 

J’avouerai donc n’avoir porté un intérêt que très limité à Marilyne la fille à la mode, Sylvie la bonne élève, Henri l’intellectuel et James le sportif.  Aucun n’est réellement aimable (un seul m’est apparu sympathique… je ne dis pas lequel), tous sont assez manipulateurs (avouons-le, avec un tel titre, je m’y attendais un peu) et leur évolution est assez prévisible.  De plus, je m’attendais à une atmosphère lourde, pesante, à du mystère.  Mais hélas, rien de tout ça.  Juste de la distance, parce que justement, pour créer une ambiance, il ne faut pas tour dire.

 

Vous le comprendrez, ce roman n’était clairement pas pour moi et comme j’étais presque certaine d’aimer, ma déception a été encore plus grande.  Merci à Fidès pour l’envoi.  Allie a toutefois beaucoup aimé et a été dérangée par le propos.

Jellicoe Road – Melina Marchetta

Jellicoe RoadC’est Cess qui m’a convaincue d’ouvrir ce roman au lieu du dernier-truc-arrivé-dans-ma-boîte-aux-lettres-et-qui-me-tente-trop.   Je ne savais rien de l’histoire, je ne connaissais même pas le genre du roman.  Je savais juste que cétait du YA et que ça venait d’Australie.  Du coup, dans les 2-3 premiers chapitres, je ne savais pas vraiment si j’avais affaire à une dystopie, une romance, un thriller, un roman surnaturel.   Et contrairement à plusieurs, j’ai adoré me trouver dans ce brouillard, ne pas trop savoir et découvrir petit à petit à quel genre de personnages j’avais à faire.  Et malgré quelques facilités dans la finale, quelques « mystères » facilement découverts, j’ai beaucoup aimé ce roman, dévoré en une petite soirée.   Et je ne vous en dirai pas trop à son sujet, pour que vous ayez la chance, comme moi, de l’expérimenter  à votre propre rythme.

 

Et je crois sincèrement que c’est un roman qu’on aime beaucoup ou qu’on n’aime pas du tout.  Et que le lecteur a sérieusement besoin de lire quelques chapitres avant de savoir si on s’oriente vers le coup de coeur ou le coup de masse.   Comme j’aime les romans d’atmosphère, j’ai été convaincue assez rapidement et j’ai immédiatement embarqué dans cette histoire de guerre entre les pensionnaires de la Jellicoe School, les Townies et les Cadets.  Une guerre de territoires, de privilèges, avec des prises d’otages et tout le kit.

 

Taylor est la responsable de sa Maison.  Elle est aussi le chef de guerre, les pouvoirs lui ont été transférés.  Mais Taylor est aussi une jeune fille au lourd passé, qui voudrait toujours plus, mais qui se cache derrière une apparente indifférence.  La seule personne stable dans sa vie est Hannah, la responsable « adulte » de sa maison.  Mais au début de la guerre traditionnelle, Hannah a disparu.  Et elle ne donne pas de nouvelles.

 

Ce roman, c’est une histoire d’amitiés, de recherche d’origine, d’acceptation de soi et de son passé.    Un roman avec des moments drôles (merci Kenny Rogers) et d’autres tragiques, avec des vies chamboulés, bouleversés.  Un roman avec une construction intelligente, avec une histoire principale entrecoupés de pages d’un manuscrit, pages qui planent sur tout le roman et qui lui donnent son atmosphère nostalgique et un peu fantomatique à la fois.  Un roman avec une narratrice qui s’ouvre petit à petit.  Des personnages qui se révèlent à nous à travers ses yeux et dont notre vision change en même temps qu’elle.  Je les ai aimés ces personnages.  J’ai aimé les échos entre les histoires, même si on les voit venir.  J’ai été touchée par eux, par leurs souffrances et leurs destins.  J’ai eu de la peine à en voir certains basculer.  Et j’ai surtout aimé cet endroit, Jellicoe Road, ce « chez-soi » parfois par défaut, avec ces familles reconstituées au petit bonheur.

 

Bref, un roman touchant et que je conseille à tout le monde d’essayer.   Pour voir dans quelle catégorie vous vous trouvez.  Et pour courir le risque d’être touché et emporté dans cette histoire, vous aussi.

Getting over Garrett Delaney (Six semaines pour t’oublier) – Abby McDonald

Six-semaines.jpgC’est chez Leiloona que j’ai vu ce roman lors d’une récente – et tardive – tournée des blogs.  Elle avait adoré et comme je suis dans une passe follement YA ces temps-ci (certaines que vous aurez remarqué hein…  ya que de ça sur le blog!), je l’ai sorti de la pile (oui, on y trouve touuutes sortes de choses, dans ce monstre envahissant… même des choses qu’on ne pensait pas avoir!

Le roman commence comme une histoire de grande amitié entre Garrett et Sadie.  Ils font tout ensemble, sont dans leur petite bulle privée et intellectuelle.  Une bulle où personne d’autre n’est assez bien pour entrer.  En fait, la vie de Sadie tourne autour de Garrett.   Elle aime les mêmes livres, les mêmes films.  Ils font de longues balades, se racontent leur vie.  Sadie conseille Garrett dans ses histoires d’amour.  Sauf que bon.  Sadie est amoureuse (ok, soyons honnêtes.  Sadie plus obsédée qu’amoureuse) de son meilleur ami.  Et elle est un peu la seule à le savoir parce que pour ne pas briser leur amitié, bien entendu, elle ne lui en dit pas un mot.  Et lui, il l’aime beaucoup, mais n’est pas amoureux d’elle et son attitude entretient l’ambiguité.  Ou alors Sadie veut le voir comme ça.

Et là, imaginez-vous que Sadie se prépare au plus bel été de sa vie.  Elle s’en va en camp littéraire, 6 semaines, avec Garrett.  Imaginez tous les scénarios qu’elle se fait.  Toutefois, quand elle n’est pas acceptée au camp et qu’elle réalise qu’elle va devoir passer 6 teeeeerribles semaines sans Garrett, c’est l’effondrement.  Et quelques incidents plus tard (ben oui, quand on passe notre vie rivée à notre cellulaire à attendre un texto de son amouuuur, on s’expose à des problèmes), elle décide qu’elle a définitivement besoin d’une cure de désintox… de Garrett.   Sinon, elle va y laisser son coeur.  Ses collègues vont lui donner un coup de main.

J’ai des réserves par rapport à ce roman, même si j’ai bien aimé de façon globale.  Et mes réserves seront difficiles à expliquer sans spoiler.  Je dirai d’abord que j’ai beaucoup aimé le message, un message qui devrait être entendu par toutes les adolescentes.   Le respect de soi, de ses goûts, même dans une relation, les embuches des relations amoureuses, peu importe son âge, la difficulté à rester soi-même, à se définir, surtout quand on est dans une relation.  Les choix qu’on fait, les facteurs qui nous influencent… tout ça est traité dans ce roman, qui est plus profond qu’une simple bluette amoureuse adolescente.  En effet, ne pas être vraie pour ne pas perdre l’autre… ne rien dire pour ne rien briser… je pense que tout le monde connaît ça. J’ai beaucoup aimé les copines, leur girl power, leurs plans un peu fous.  Bref, j’ai aimé le message qu’il y a derrière l’histoire, même si celui-ci est un peu trop appuyé, un peu trop martelé.

Si on aime bien Sadie au départ et qu’on trouve bien confortable le petit cocon Sadie/Garrett, on réalise bien vite que la situation est plutôt malsaine pour Sadie.  J’ai aimé qu’elle se prenne en main.  Qu’elle décide de ses actes.  Qu’elle décide de ne pas être « that girl ».   J’ai par contre moins aimé le manque de communication entre les supposés meilleurs amis, à partir du moment où Sadie décide qu’elle veut « guérir » de Garrett.  Non mais parlez-vous.  Expliquez-vous.  Et j’ai regretté certains éléments de la résolution de l’intrigue, qui rendent les choses trop faciles et le message moins fort.  Oui, d’accord, la perception de Sadie a changé.  Elle voit les choses autrement.  Mais quand même…  j’ai trouvé une partie de son attitude limite odieuse.  J’aurais préféré davantage de teintes de gris dans les personnages et leurs motivations.   Parfois, c’est moins simple que ça peut sembler.  Les sentiments, ce n’est pas tout l’un, tout l’autre.  C’était selon moi un peu facile comme conclusion.

Ceci dit, c’est un message bien positif, avec des scènes drôles et une gang de filles différentes et déterminées.  J’ai beaucoup aimé les références littéraires et la réflexion sur les relations toxiques, qui ne sont pas toujours celles que l’on croit.  Malgré mes réserves pour cause de transformation extrême et de manque de communication!

Je vous envoie vers les billets de Leiloona et Clarabel beaucoup plus enthousiastes!

L’anneau d’or – jour 2 – Iaroslavl et Kostroma

P1110168Le premier jour, les églises, ça allait toujours.  En fait, le deuxième jour, je les trouve toujours aussi belles… mais sérieusement, à partir de ce moment-là, je n’ai plus aucune idée de laquelle est laquelle.  J’ai par contre un souvenir très très précis de Nina, notre guide locale fort colorée, qui aime raconter des histoires et qui ne s’en prive pas.  C’est une fervente nationaliste russe, qui est complètement atterrée par notre vision de son pays, surtout par rapport à l’Ukraine.  Nous avons donc eu droit à un exposé ma foi fort véhément sur Poutine (qu’énormément de russes adorent) et Gorbatchev (un faible, qui a affamé son peuple, selon elle) mais aussi à des contes, des légendes et du folklore russe, en passant par les mythes fondateurs et les débuts de la littérature russe/ukrainienne avec « Le dits de la campagne d’Igor » (leur équivalent de la chanson de Rolland), que je cherche sans succès depuis.

 

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Iaroslavl est pour la première fois mentionnée en 1010.  Selon la légende, elle aurait été fondée par Iaroslavl le sage qui aurait vaincu un ours.  C’est d’ailleurs l’emblème de la ville.  C’est une grande ville, avec de grandes places (dont l’une en hommage aux jeux de Sotchi) et une très belle vieille ville qui donne sur l’eau. On raconte que pendant le règle de Pierre le Grand, pour passer par la porte qui donnait accès à la ville, les hommes devaient se couper la barbe… ou payer 300 roubles, une fortune pour l’époque.  C’est que Pierre admirait la culture européenne.  Encore une fois, il y a des églises.  Beaucoup d’églises.  Et encore, nous n’avons pas pu toutes les visiter.   Mais pendant notre tour de ville, nous avons quand même pu voir la cathédrale de la Transfiguration, avec son étrange architecture (une façade italienne et une façade russe).

 

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(ces deux photos représentent la même église, croyez-le ou non…)

 

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Par la suite, l’ancienne église du prophète Élie, magnifique oeuvre d’art du 17e sur la place Sovietskaya, construite grâce à de riche donateurs et décorée par les artistes talentueux de Kostroma. L’intérieur est fort impressionnant et on a eu un gros fou rire, maman et moi, quand on a su que sur la fresque du jugement dernier, ceux qui attendaient pour l’enfer étaient bien identifiés: allemands, arabes, etc.  Ca a le mérite d’être clair!

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La cathédrale de la dormition a été détruite en 1937 mais reconstruite en 2010.  Moins décorée… mais toujours aussi dorée.   Moi, dans toutes les églises, je ne peux m’empêcher de regarder pour voir si les gens se signent avec deux doigts ou trois doigts (AUCUNE connotation stupide… Fabienne, défendu de rire) afin de voir si ce sont des anciens croyants ou des nouveaux croyants.  A la galerie Tretiakov, le portrait de cette femme noble qui refuse la nouvelle religion et qui brandit fièrement ses deux doigts alors qu’elle est arrêtée est époustouflant.

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Puis, finalement, le musée des icônes.  Les photos ne sont tellement, tellement pas représentatives de la beauté de ces icônes.  Les visages sont simples mais le regard est tellement parlant.  Et nous avions la chance d’avoir une guide que le sujet passionnait.

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Oui, j’ai une affection particulière pour la vierge tendresse… j’ai dû la prendre en photo 20 fois!

Ah oui, tout ça, c’était avant le dîner, que nous avons pris sur un bateau, sur la mythique Volga.  Quel plaisir.  Et ensuite, direction Kostroma.

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De Kostroma, nous avons surtout vu le monastère St-Hypatius ou Ipatiev, fondé au 14e siècle par un Tatar qui voulut remercier pour une guérison.   Ce monastère aurait été occupé par le faux Dimitri.  Dans ce monastère, nous pouvons aussi visiter les habitation du premier tsar Romanov, Mikhail et de sa mère.  C’est à cet endroit qu’il aurait reçu l’annonce qu’il serait tsar et où sa mère, après avoir protesté, l’aurait finalement béni.  Il faut dire qu’ils avaient été exilés, séparés, et qu’ils venaient de se retrouver.

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Pour y entrer, il faut jouer à la croyante russe.  Pas de passe-droits pour les touristes.  Nous voila donc enturbannées.  Quel chic!  Mais c’est une magnifique église, remplie de fresques ayant été à l’origine peintes par Nikitine, le seul peintre de Kostroma rescapé d’une épidémie de peste.  Pour les restaurer, il aura fallu 22 ans. Malheureusement… no photos!

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Par la suite, on a du temps pour magasiner!  La spécialité, c’est le lin.  Entre nappes, foulards, centres de tables et chandails, on se gâte un peu!  Et le soir on couche en plein bois, dans un repaire chic en bois rond.  C’est idyllique!  MAis on a mangé… des patates!

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