Hopeless – Colleen Hoover

HopelessOui, je sais, un autre Colleen Hoover.  Je cumule.   Mais on me les a prêtés et, généralement, je trouve ça bien écrit, malgré parfois l’overdose de drames et de larmes (oui, je fais des rimes).  Du coup, comme j’en ai lu de toutes les couleurs en NA (ou YA), avec cet auteur, je sais quand même que ce ne sera pas l’horreur.

 

Et encore une fois, ça m’a bien plu, malgré un peu de too much côté pleurs, larmes, etc.  Comme toujours, il y a des secrets, un retournement (ou une grosse révélation), des personnages brisés qui tentent de se reconstruire, mais il y a aussi une jolie plume, beaucoup d’émotions et des descriptions assez réalistes d’adolescents qui en ont vu de toutes les couleurs.

 

C’est donc l’histoire de Sky.  Elle a toujours eu l’école à la maison et vit avec Karen, sa mère adoptive, un peu grano, qui est contre toute technologie.   Elle a suffisamment harcelé Karen pour réussir à se faire inscrire à l’école pour sa Senior Year mais miss Six, sa seule copine et voisine, s’en va à l’étranger pour 6 mois.  La voilà donc qui arrive à l’école avec une réputation terrible (vu que Six avait disons… la cuisse légère), aucun ami et un charmant sens de la répartie.    De plus, la demoiselle a un problème.  Même si elle a déjà eu plusieurs histoires avec des garçons (Six lui refilant généreusement les copains de sa « Flavor of the month »), elle n’arrive pas à ressentir quoi que ce soit.   Rien.  Pas un petit papillon, rien.  Jusqu’à ce qu’elle aperçoive Holder, le bad boy du coin, dropout et revenu après un an d’absence.  Là, par contre, elle a des papillons.  Partout, partout, partout!  Et elle ne comprend pas du tout ce qui lui arrive.

 

Je ne dirai rien de plus sur l’histoire.  Mais c’est criant de vérité, c’est émouvant et les pages se sont tournées toute seules, en une toute petite soirée.  Sky est une jeune fille endurcie, qui verra sa conception de la vie et ses certitudes ébranlées, qui va se trouver devant des choix et des décisions auxquelles elle aurait préféré ne pas faire face.   Du moins, pas tout de suite.   Quant à Holder, il fait également face à ses démons et tentera de faire, lui aussi, les meilleurs choix.

 

Bien entendu, c’est une histoire d’amour, mais pas que.  C’est aussi une histoire de découverte de soi, de son passé.  Si, comme souvent avec l’auteur, je trouve les personnages un peu trop « bons », j’ai quand même passé un très bon moment et j’ai vibré avec eux.   Il paraît qu’il y a une suite.  Je ne sais pas si je la lirai car j’ai peur qu’on tombe dans la facilité (ça ne PEUT pas être facile pour ces deux-là), mais si vous l’avez lue, j’attends votre avis!

 

Mylène a aussi beaucoup aimé!

Boxers and Saints – Gene Luen Lang

BoxersSaintsJ’avais entendu parler de cette duologie de BD il y a un moment…  je l’ai prise au hasard dans un avion pour Beijing… et j’ai réalisé à ce moment précis que non seulement ça se déroulait en Chine, mais que ça traitait de la révolte des Boxers de 1899-1900, à la fin de la dynastie des Qing.

 

Vous vous direz que 500 pages sur cette révolte, ça peut paraître long… mais en fait, pas du tout.  L’univers de l’auteur est très personnel, il semble un peu surnaturel à l’occasion mais il nous donne surtout deux points de vue opposés sur des événements passés qu’il est parfois difficile de réellement saisir de nos jours, surtout qu’il nous manque souvent les bases historiques pour bien le comprendre.   Nous voyons ces événements par l’intermédiaires de regards individuels, ceux de Little Bao, l’un des dirigeants de la révolte des Boxers, ainsi que par celui d’une jeune fille convertie au christianisme.

 

Sincèrement, j’ai adoré la première partie, Boxers, mais j’ai trouvé la deuxième moins développée.   Nous rencontrons Little Bao enfant, alors qu’il assiste à la destruction de l’un de ses dieux par un missionnaire catholique, qui débarque et bouleverse tout.   À cette époque, les étrangers prennent de plus en plus de place en Chine et cet événement est le début de sa haine pour ces « démons ».  Quand plusieurs personnes de son village sont massacrés en lien avec ces mêmes étrangers, le sort en est jeté.  Il rencontre un homme qui deviendra son mentor, et va participer au soulèvement.

 

La perspective que l’auteur prend nous permet de comprendre les motivations du personnage, sans pour autant les justifier.   Le tout a un côté surnaturel que j’ai trouvé fort bien exploité, mélangeant les figures de l’opéra de Pékin et des figures historiques fantasmées.  Étant donné qu’à l’époque, on les croyait impossibles à tuer, j’ai fort apprécié cet aspect, qui nous fait entrer dans un univers à la fois réaliste et mythologique.  Bref, une excellente façon de revisiter cette période de l’Histoire.  Parce qu’entendons-nous… ils commettent des actes atroces, tuent des innocents et brûlent des livres.  Ca rappelle le terrorisme de nos jours, non?  Toutefois, ça passe.  Très bien.

 

L’opposition entre les deux côtés, celui des rebelles et des chinois convertis était selon moi nécessaire, même s’il est plus court et pour moi moins fouillé.  Le personnage principal, Four Girl, surnommée « Demon Girl », rejoint les catholiques, que l’on surnomme les démons, pour aller apprendre à être un vrai démon, vu qu’anyway, tout le monde la considère comme tel (bon, j’over-simplifie, je sais).   Elle est visitée par Jeanne d’Arc… et vous verrez comment son destin croise celui de Little Bao.

 

Bref, j’ai beaucoup aimé et je conseille!!  Qui l’a lu??

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BD-de-la-semaine

C’était ma BD du mercredi.  Et dès que je sais chez qui ça se déroule, je vous mets le lien!

Voilà, je sais!   C’est chez Un amour de BD!

 

 

 

 

Tag des blogueurs lecteurs

tag blogueurslecteurs

Cuné a fait de tag et invite les « vieilles » qui l’ont déjà fait à le refaire. Pardonnez-moi si je ne cite pas la source initiale… mais je n’en ai aucune idée!  Bon.  Je suis vieille, je l’ai déjà fait (mais je ne sais plus du tout où il est dans les méandres du déménagement de mon blog)… alors go for it!

1. Plutôt corne ou marque-page ?
Marque-page.  Je déteste abîmer les livres.  J’ai l’impression de commettre un sacrilège.  C’est fou hein…  Avant, je m’étais auto-thérapisée en m’efforçant d’écrire mon nom, l’année et la date de ma lecture sur la première page.  Vous ne pouvez pas savoir l’effort que ça me demandait.  Mais finalement, j’ai abandonné la pratique parce que je me suis dit que si je voulais revendre le truc, ça me ferait moins de sous car le livre serait « moins neuf ».  Certes, vous pourrez me répondre que c’est une excuse parce que je ne vends jamais mes livres… mais c’est un détail, hein!

2. As-tu déjà reçu un livre en cadeau ?
Oui, beaucoup. Mais bizarrement, depuis les dernières années, seulement mes copines blogueuses m’offrent des livres.  J’ai entendu, en écoutant aux portes, des phrases assassines telles que « maison qui déborde » et « livres qui traînent partout »  ou « espace envahi » en parlant de chez moi.   Du coup, je me dis que ceci explique peut-être cela.

3. Lis-tu dans ton bain ?

Oui,  tout le temps.  Même que j’ai développé une super technique pour ajuster l’eau (qui refroidit, vu le temps que j’y passe) avec les deux orteils de mon pied droit quand je suis à la veille de congeler.  Et bizarrement, la seule chose que j’y ai déjà échappé, c’est mon thé!  Pas mes livres.  On va toucher du bois

4. As-tu déjà pensé à écrire un livre ?

Un livre qui pourrait être publié, non.  J’écris souvent de façon « thérapeutique », pour essayer de voir plus clair dans mon moi-même en transposant à un autre personnage.   Mais ce sont surtout des scènes.  Pas une histoire avec un début et une fin.  Anyway, je ne sais pas écrire « pour vrai »… et ça ne fait pas non plus partie de mes rêves ou ambitions.

5. Que penses-tu des séries de plusieurs tomes ?
Heu… ça dépend de la série? Quand c’est juste pour faire des sous et que tout pourrait tenir en 200 pages, je lève les yeux au ciel.  Mais d’autre fois, je ne veux juste PAS quitter l’univers.  Anyway, j’ai des résidences secondaires dans plusieurs romans, c’est bien connu!

6. As-tu un livre culte ?
« Le maître des illusions » de Donna Tartt.  Lu il y a plus de 20 ans, je n’ai jamais été dérangée à ce point par un roman.  Jamais.  Pourtant, j’ai lu mieux.  J’ai lu plus « important ».  Mais celui-là, quelques mots et je suis plongée dans cet univers glauque et malsain.  .

7. Aimes-tu relire ?
Yep.  J’ai toujours aimé.  Il y a des livres que j’ai lus je ne sais plus combien de fois.  Et des fois, je ne lis pas tout hein.  J’ouvre au milieu et je bouquine un peu… et souvent, je me laisse réemporter!   La palme de relecture va à Gone With the Wind.  Je vous jure, une phrase changée, je m’en rends compte!

8. Rencontrer ou ne pas rencontrer les auteurs de livres qu’on a aimés ?
Ca dépend.  En rencontrant des auteurs, on prend un risque, je trouve… des fois que le livre serait géant et la personne minuscule, vous voyez…  Bref, anyway, je me transforme généralement en statue de sel devant les auteurs, à moins d’avoir Jules-la-jet-set pour me pousser un peu à aller jaser.  Je suis une grande timide, vous savez (défense de rire!)

9. Aimes-tu parler de tes lectures ?

Yep.  J’adore ça, mais juste avec des gens que je connais.   Je déteste par contre en parler avec des gens condescendants, qui regarde mon éternel enthousiasme comme une tare et de l’inculture.  Soit, je suis une scientifique, je ne connais rien aux Lettres… mais j’aime lire et c’est ça qui compte, non?

10. Comment choisis-tu tes livres ?
Heu… c’est une question piège, ça.  Parce que je les choisis en lisant les blogs des copines qui ont aimé et qui partagent mes goûts.  Ou encore en écoutant des avis de gens qui ont détesté mais dont les arguments m’interpellent (soit par leur justesse ou leur ridicule, c’est selon).  Ou encore avec la couverture.  Ou le titre.  Ou parce que ça fitte avec ce que je fais en ce moment.  Ou parce que j’ai décidé de lire touuuuut d’un auteur.  Ou parce que je l’ai pioché au hasard dans la pile.  Ou parce que je viens de le recevoir par la poste… bref, pour tout et pour rien.  Ceci explique peut-être le nombre de livres que j’ai chez moi, hein!

11. Une lecture inavouable ?
Dans les livres, j’assume tout.  Je suis bon public et je prends souvent ce que les romans ont à me donner.  Alors oui, j’ai lu du Marc Levy, du Dan Brown, quantité phénoménale de Harlequin old school des années 70-80 (même qu’il y en a que j’ai relus) et plein de Danielle Steel.   Même pas honte.  Bon, je dis pas que j’ai tout aimé mais on dirait que je veux au moins essayer.  Par contre, j’ai quelques lectures inavouables (que je n’avouerai d’ailleurs « pas vraiment ») parce que je dois sans doute avoir un mauvais fond de bitchitude finie… mais je lis parfois un ou deux blogs … juste pour me moquer.  Oui, je suis une méchante personne.  Mais je me dis que ces gens-là ne savent même pas que j’existe (parce que me moque dans ma tête et que je ne joue pas les copines non-plus, hein) alors bon, ça ne dérange personne!

12. Des endroits préférés pour lire ?
Ma verrière, mon lit, mon bain.  Mais aussi la galerie, mon salon, une voiture, un avion, une table de cuisine, un parc… et aussi un endroit où j’ai une super belle vue et où je dois monter 30 minutes avant de mériter ma lecture.  En gros, je lis partout.

13. Un livre idéal pour toi serait…
Un ivre qui me transporte dans un autre monde et qui me fait oublier tout le reste.  Idéalement, un livre avec des références-pas-expliquées (que je comprends facilement, of course), qui me fait sourire et pleurer à la fois (oui, je suis maso, j’aime pleurer en lisant).  Un livre qui me fait me sentir toute petite devant tant de talent .

14. Lire par-dessus l’épaule ?
Nope.  Je lis trop vite.  Du coup, je me lasse parce que ça traîiiiiine!

15. Télé, jeux vidéo ou livre ?
Livre. Sans hésitation.  Je n’ai ni console ni télé qui fonctionne.  Je regarde des séries « par période » (et je ne suis pas dans l’une d’elles).  À moins que… Candy Crush, ça compte comme un jeu vidéo?   Ce machin trop con m’obsède, je ne sais même pas pourquoi!  Mais là, j’arrête!  (Oui, ça ressemble à une promesse d’ivrogne, je sais)

16. Lire et manger ?
Rarement.  En fait, raison super niaiseuse, c’est dur de tenir le livre et la fourchette en même temps.  Tendinite du pouce assurée.  Et avec mon habileté légendaire, si je dépose le livre, c’est OFFICIEL que je vais le déposer dans du beurre de pinottes qui a été déposé là par des extra-terrestres ou des monstres marins (bref… pas par moi, of course…).  Donc non.  Quand je lis, je ne mange pas.  De la journée.  Et c’est à peine une joke.  Manger est un truc que je peux facilement oublier de faire quand je suis occupée à autre chose.  Ce qui n’est pas forcément une bonne chose, me direz-vous.

17. Lecture en musique, en silence, peu importe ?
En silence.  Je suis devenue super intolérante au bruit de télé, surtout.  Moi qui ai passé mon enfance avec la télé ouverte jour et nuit…  Musique, je commence toujours à chanter (et à faire des chorégraphies, si je suis un peu crinquée) alors ce n’est pas une bonne idée.  Quant à la musique classique, ça suscite trop d’images dans ma tête et j’ai du mal à me concentrer sur le roman.  Bref, je suis full vieille fille!

18. Que deviendrais-tu sans livres ?
Sans doute plus sociable 🙂  Sérieux, je ferais avec et je m’inventerais des histoires dans ma tête.  Je peux partir longtemps, comme ça, dans ma tête, à me faire des films.

19. Tu achètes un livre sur le Net et tu le reçois un peu abîmé. Que fais-tu ?
Heu… je le lis??  Contrairement à presque tout le monde, j’aime beaucoup l’objet-livre mais je me fiche un peu de la « classe de mes bibliothèques.  Anyway, je perds presque tout le temps les dust jackets des hardcover… du coup, c’est un peu un détail dans ma vie.  Par contre, si QUELQU’UN a abîmé mon livre, on dirait que je ne vois que ça et que je fais une fixation (comme je peux le faire sur un bouton, un mini-trou dans un vêtement, une coche dans le plancher…).  Bref, faut pas chercher à comprendre.

20. Quel est l’élément qui t’a donné le goût de la lecture ?
Ma mère et ma grand-mère qui lisaient tout le temps.  J’ai toujours aimé ça, je crois… je ne me souviens pas d’un élément déclencheur en particulier.

21. Que penses-tu de toutes ces adaptations cinématographiques ?
J’aime.  Pour pouvoir voir l’histoire avec un regard différent.  Des fois, ça nous fait rire un bon coup, par contre hein!  Il y a premier degré et premier degré (et je ne dénoncerai rien!)

22. Si tu ne devais retenir qu’un seul personnage rencontré dans tes lectures, ce serait lequel ?

Un seul?  Mais je ne sais pas, pas du tout!  En fait, si je sais.  Scarlett O’Hara.  Elle est détestable, immature, bitch à souhaits mais aussi pleine de contradictions et en plein décalage avec le monde dans lequel elle vit… J’adore le personnage.  Rien à faire.   Et ce même si j’ai envie de lui crier après pendant les trois quarts du roman.  Jamais un personnage ne m’a fait autant réagir.  Je l’ai rencontrée à l’âge vénérable de 13 ans et je ne m’en suis jamais remise!

23. Quels sont les 5 livres de ta PAL qui te font le plus envie ?
Heu… tous?  En fait, non, pas tous, mais ça change à tous les jours alors je ne sais pas.  Là, j’ai envie de chinoiseries (on comprendra pourquoi, n,est-ce pas) mais demain, ce sera peut-être autre chose.  Je lis à l’impulsion du moment.

24. Si tu ne pouvais plus lire qu’un seul type de livre, lequel ce serait ?
Les livres avec des pages.  Comment ça, j’élude la question???

25. Comment classes-tu tes livres dans ta bibliothèque ?
Par ordre alphabétique d’auteur.  Mollement.  En fait, jeunesse et adulte sont séparés et j’ai quelques lettres par tablette… mais il y a aussi un ordre de grandeur, vu que je laisse les grands derrière et les petits devant… Bref, c’est de plus en plus n’importe quoi.   Quant à ma PAL, j’ai une bibliothèque française et l’autre anglaise.  Aussi pleine l’une que l’autre.  Au départ, je classais par genre mais là, il n’en reste que quelques vagues réminiscences!

26. Es-tu livre papier ou e-book ?

J’ai du mal à choisir.  Vraiment.  Bon, j’ai encore une préférence pour les livres papier, qu’on peut toucher.  Les pages qui font frrrrrrt quand on les tourne…  Mais comme j’ai une main-qui-fait-dur et que je passe de tendinite-de-pouce en tendinite-de-pouce, je ne me passerais plus de ma liseuse non plus!

27. Que fais-tu de tes livres une fois lus ?

Je les classe par ordre alphabétique.  Ok, ça, c’est la version « dans mes rêves ».  En vrai, je les laisse sur une table quelque part (généralement bien visible et dans les jambes, c’est plus drôle), jusqu’à ce que ma mère vienne me rendre visite, que je lui en prête une partie… et qu’elle s’assoit avec moi dans ma bibliothèque en attendant que je range le reste.  Oui, j’ai 4 ans, quand vient le temps de ranger.

28. Connais-tu la règle de la page 99?

Oui.  Je ne l’applique jamais.  J’aime pas arrêter un roman en cours de route.  Mais des fois, j’applique la technique « diagonale ».  Ou la technique « je me fais spoiler les 5 tomes restants d’une série à rallonge que je n’en peux plus de lire… mais dont je veux savoir la fin!

29. Quel est, parmi toutes tes lectures, ton « méchant » préféré ?

Milady dans « Les trois mousquetaires »  J’adoooore ce personnage!

30. Que penses-tu des challenges littéraires ?
Je pense que ça donne pleeeein d’idées de lecture… et que ça finit par coûter cher.  Non, sérieux, j’aime.  Mais par période et à petites doses.  J’ai des « rages » de challenges.  Ah oui, j’oubliais… je ne les réussis presque jamais.

31. Quel est le livre que tu as le plus détesté ?
Les quatre saisons de Violetta de Chrystine Brouillet.  Oh, que j’ai détesté ce roman.   J’ai trouvé ça gratuit, je n’ai pas aimé l’écriture… et je n’y ai vu aucun intérêt, en fait.  Je n’ai jamais osé relire l’auteur, même s’il paraît que sa série Maud Graham est super bien.

32. Ton dernier coup de cœur littéraire ?

Vrai de vrai de vrai?  Confiteor de Jaume Cabre, lu l’an dernier.  Coup de coeur du panthéon, genre.  Entrée directe dans le top 10 à vie.   Mais récemment, j’ai eu des coups de coeur BD pour « Le sculpteur » et « Là où vont nos pères ».   Ouais, je découvre la BD.  Avec plein d’années de retard.

 

Bon, c’est tout.  À voir la longueur (et l’intérêt tout relatif) de ce que j’ai écrit, je comprends pourquoi je ne fais presque plus de tags et de billets d’humeur!  Je ne tague personne mais je me joins à la voix de Cuné pour inciter les 5+ (je pense que ce tag a au moins 5 ans… et en plus, ça fait un chiffre rond) à s’y mettre.  Je serai ravie de venir vous lire!

 

Balzac et la petite tailleuse chinoise – Dai Sijie

Balzac et la petite tailleuse chinoiseJe me suis cette fois-ci transportée dans la Chine des années 70 pour rencontrer deux jeunes adultes qui sont dans un village montagnard pour se faire « réformer ».  Leur délit?  Être en âge d’aller au lycée et avoir des parents médecins.    Ils sont donc des « intellectuels » et ça, c’est mal, dans la Chine de Mao.

 

Nous sommes donc dans la montagne du Phénix, dans un village sans technologie, sans électricité, sans rien.  Les villageois ne savent que ce que le gouvernement veut bien qu’ils sachent… et ce n’est pas grand chose.  C’est terriblement étonnant pour les années 70, et ça frappe d’autant plus l’imaginaire.

 

Puis, un jour, chez un autre « rééduqué », ils trouvent quelque chose d’interdit.  Des livres.  Balzac, Rolland, Dickens, Dumas…  L’émotion des jeunes devant ce dont on les avait privés, la découverte des émotions, de la littérature, de l’art a vraiment résonné en moi. Les séances de contes ont un côté irréel, magique, dans ces conditions complètement folles.  Les pensées sont contrôlées, les mots sont contrôlés, n’importe qui peut être réactionnaire.  Malgré tout, nos jeunes ne peuvent s’empêcher de se laisser emporter par la vague de la littérature.

 

Et la petite tailleuse chinoise, là-dedans?  Luo, le conteur, veut transformer cette jeune fille qui n’a connu que la montagne par la littérature.  La rééduquer… mais dans le sens contraire, quoi.  Son éveil à quelque chose qu’elle n’avait jamais imaginé est très beau, mais son évolution nous fait aussi réaliser l’ironie de la chose et nous fait réaliser à quel point chacun interprète l’art et la littérature à sa manière, dépendant de son éclairage.

 

Bref, j’ai beaucoup aimé et maman a aussi enregistré le film… que je compte bien écouter aujourd’hui, pour me faire des images!

 

Les avis d’Ys et Patacaisse

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Back from China… avec de merveilleux souvenirs

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Si vous me suivez sur Facebook, vous savez sans doute que ma dernière absence ici a été causée par plus de 3 semaines en Chine, avec Sinorama.  Yep.  Au royaume du « pas-de-facebook », « pas-de-twitter », « pas-d’instagram » et, le pire, « pas-de-google ».  J’ajouterai aussi des connexions ma foi… variables.   Du coup, j’avais un peu disparu.  Mais I’m back!  Et en plus des billets-livres (j’en ai un peu 14 à écrire… dont 2-3 qui vont être soit très concis… ou qui vont demander une semi-relecture!) qui traitent de la Chine, il y aura aussi des billets-Chine.   Plus tard.  Parce que là, techniquement, je combats un jet-lag de 12h.   Sans doute rendu moins dur par le fait que j’aie dormi 11 heures sur 12 dans le vol Hong Kong – Vancouver, direz-vous.   Je dors partout.  Instantanément.  Et je suis la coloc parfaite parce que vous pouvez faire des squick squick dans la chambre, sécher vos cheveux (ou vos souliers) ou vous prendre les deux pieds dans votre valise sans que ça ne perturbe le moindrement mon repos bien mérité.  N’est-ce pas Delphine?

 

Ce furent donc 3 semaines avec l’intruse Delphine, la « maudite française râleuse » (dixit elle-même), qui avait intégré notre petit groupe de 11 québécois, qui comprenait mes parents, ma collègue et amie Nathalie ainsi que son conjoint Laurier.   Un voyage de groupe à 12, c’est un bonheur.  Surtout quand il s’agit de 12 personnes curieuses et intéressées, qui veulent tout voir.  Bref, je ne crois pas me tromper en disant que nous avons tous passé un merveilleux voyage.  Et que tous nos porte-feuilles sont plus légers!

 

En bref, donc…

– En Chine, il n’y a ni Facebook ni Pepsi Diet.  Appelez ça une double désintoxication forcée!

– En Chine, il y a tout plein de thé.  Et de théières.  J’ai rapporté quatre pauvres orphelines.  Et plusieurs petits bols à thé.  Et un plateau à thé.  Et des ustensiles… et du thé compressé… Bref, mes dépenses avaient un thème, je pense!  D’autres voyageurs ont opté pour des perles (beaucoup de perles… mais ça leur va bien), des crèmes à la perle (beaucoup aussi…) ou… des boules chinoises.   À la dizaine! (ou presque)

– En Chine, peu importe ta grandeur de soutien-gorge, crois-moi, tu AS des seins.  Du moins, j’ai découverts que les miens n’entraient dans rien à moins que ce soit XXL.  Ou Big-Big, comme diraient certaines vendeuses!

– En Chine, quand on apprend quelques mots de Chinois, on désapprend le français.  Disons que nos lapsus nous ont fait mourir de rire plus d’une fois.  Surtout quand Hong Kong a été rebaptisé Yukon par presque tout le groupe ou que Nathalie a sorti au moins 30 versions différentes du mot Mah-Jong.   Originales elles étaient.

– La Chine, c’est grand.  Très grand.  Du coup, la fille qui a peur de l’avion a dû prendre 5 vols intérieurs avec des compagnies qu’elle ne connaissait pas.  Oh. Boy.  Félicitez-moi!

– En Chine, il faut savoir marchander.  Et je ne sais pas marchander.  C’est horrible.  Je suis limite gênée de faire baisser les prix.  Une chance que nous avions des expertes!  Et des vendeurs qui nous courent après dans la rue pour continuer de barguiner!

– En Chine, il y a des villes géantes, des montagnes surréalistes, des paysages magnifiques, des gens, des gens et encore des gens.  Nous avons eu la chance de côtoyer des guides très intéressants qui nous ont fait entrevoir plusieurs visions de la Chine.   Bon, il y a un de ces guides qui ne nous a pas aimés du tout hein.  Mais alors là, pas du tout!  Mais après quelques minutes de stupéfaction totale… nous avons passé à autre chose et évité de gâcher notre voyage.

– Trois semaines en Chine, c’est aussi épuiser des masso spécialistes de réflexologie (jamais assez fort pour moi), me porter volontaire pour une démo de ventouses et être l’attraction du bateau de croisière pour cause de bleus énormes pendant une semaine.  C’est découvrir que MOI, je frise.  En boudins.  Et le brushing de Delphine ne durait même pas jusqu’à l’arrivée au resto pour le petit déjeuner.  (Fabienne et Laurence, vous auriez la tête transformée en nid d’oiseau mousseux, je vous jure).   C’est se faire demander des dizaines de fois de se faire prendre en photo par des chinois, avec leurs bébés, leur mère, eux-mêmes.  Et pas parce qu’on me trouve jolie, loin de là!   C’est partir pour la journée avec sa serviette sur la tête sans s’en apercevoir.  C’est rire dans les chambres autour de quelques grandes bouteilles de bière à moins d’un dollar pièce.  C’est manquer recracher le vin… et ne pas finir la coupe malgré nos efforts.  C’est apprendre tant bien que mal à maîtriser les baguettes et ne pas se poser de questions sur ce que ça peut bien être.

 

Mais la Chine, c’est des millénaires d’histoire, que la révolution culturelle n’a pas totalement gommés.  C’est une culture riche mais tellement, tellement différente.  Vraiment difficile que de la comprendre.  Je ne crois d’ailleurs pas y être arrivée, en fait.   La Chine, ce sont des milliards de personnes que je n’ai pas vraiment pu rencontrer mais qui m’intriguent.  C’est la disparité des classes sociales.  La disparité des conditions de vie entre la campagne et la ville.   C’est le pays des contradictions, des contrastes, de l’évolution presque effrayante.   C’est le pays du refait à neuf.

 

Mais je vous en reparle dans d’autres billets… Beijing, Xian, Shanghai, Guilin, Hong Kong, Macau, les Trois Gorges…  d’ici quelques semaines.  Avec plus de photos, promis!

Ce n’est pas mon chapeau – Jon Klassen

Ce n'est pas mon chapeauJ’avais déjà lu un album de l’auteur il y a quelques mois.   Par contre, je cherche mon billet ici et je ne l’ai pas trouvé, ce qui est ma foi fort étrange parce que j’avais adoré.  Je suis encore une fois super fan des illustrations super simples, sur fond noir.  Un gros poisson, un petit poisson, des algues… c’est tout simple et mignon comme tout.

 

En fait l’histoire est super simple.  Un petit poisson a volé le chapeau d’un gros poisson.  Mais il ne s’en apercevra pas.  Et même s’il s’en rend compte, il ne saura pas que c’est lui… et même si…

 

Ce qu’il y a de bien dans l’album, c’est le narrateur qui n’est pas vraiment fiable.  De fait, le texte (super simple… 1-2 phrases par page) est en décalage avec les images, qui reflètent la réalité.  Et ça, ça permet de faire faire plein d’inférences aux enfants, sans compter l’inférence finale, qui force les cocos à s’imaginer ce qui a bien pu arriver dans ces algues super touffues…

 

Bon, un creton a pleuré toutes les larmes de son corps hein!  J’ai eu du mal à le récupérer.  Mais tous les autres ont beaucoup ri et ont fait des grands yeux quand ils ont compris!  Bref, ça me plaît!  Beaucoup!

 

 

Le sculpteur – Scott McCloud

SculpteurSculptorSoyons francs, j’ai adoré ce roman graphique.  Je dirais même plus je suis emballée.  Fort emballée.  Je dirai aussi que j’ai pleuré ma vie et que j’y ai pensé 2 jours de temps.  Bon, assez dit!

 

On m’avait dit qu’il était terriblement overrated, trop américain, trop tout… mais moi, je me suis fait avoir.  Complètement et totalement.   J’ai dévoré ces pages et été emportée dans ce récit aux relents Faustiens du début à la fin.

 

David Smith a le nom le plus commun du monde.  Et, enfant, il s’est a fait la promesse à son père de se faire un nom.  D’être reconnu.  Et il tient ses promesses.  Du coup, quand il se retrouve, saoul et sans le sou, après un énième échec, à parler avec son grand-oncle Harry, il ne se méfie pas tout de suite.  Jusqu’à ce qu’il se souvienne que le dit grand oncle Harry est mort.  Quand il lui pose à question à savoir ce qu’il donnerait pour son art, sa réponse est bien claire… « ma vie ».  Il aura donc des mains toutes puissantes… mais plus que 200 jours à vivre.

 

Tout d’abord, le graphisme me touche tout particulièrement.  Entre les plans de la ville, les sculptures qui semblent vivantes et la personnalité de Meg qui la rendent tangible, présente (oui, je sais… je ne vous ai pas encore parlé de Meg… ça ne saurait tarder), on en a plein les yeux.  Toute la BD est dans les teintes de bleu, les cases sortent à l’occasion de la page et on sent que l’auteur s’en permet avec leur disposition.  En fait, il s’en permet juste assez pour que les originalités restent particulières et que j’aie pu les remarquer.    Certaines planches et prises de vues sont juste merveilleuses.  Vraiment, charmée je suis.

 

Quant à l’histoire, ça parle d’art, de sa valeur, de reconnaissance, d’amour (c’est là où Meg entre en scène… mais je ne vous en dirai pas trop à son sujet), d’apparences, de mercantilisme, d’identité, d’amitié mais surtout de vie. De son côté éphémère mais si important pourtant.   Et ce même si le thème est la mort annoncée du héros.  C’est une grosse brique (presque 500 pages) mais pour moi, tout était nécessaire.   Les plans variés, les réminiscences, les séquences pleines de vie, les hommages aux petits moments, aux relations humaines…  Je me suis vraiment sentie happée par certaines réalisations du personnage principal. Les « Et maintenant… »  J’ai aimé cette célébration de l’éphémère et l’omniprésence de cette question qui hante chacun d’entre nous :  et de moi, il va rester quoi… Bref, j’ai été transportée.

 

Et je recommande vivement.  Très vivement.  Un coup de coeur pour moi!

Lili Galipette a aussi beaucoup aimé, on en parle aussi chez Jacques.  Mo, Moka, Yaneck et Antigone ont aussi fait un billet!

La recension des BDs cette semaine, c’est chez Jacques et son amour de BD!

BD-de-la-semaine

Histoire d’un bonheur – Geneviève Damas

Histoire d'un bonheurJ’avais littéralement adoré Si tu passes la rivière, de Geneviève Damas.  Du coup, il était inévitable que je lise un autre roman de l’auteur dans le cadre du Mois Belge d’Anne et Mina.   Je dois avouer que j’ai préféré la poésie de son premier roman, mais j’ai passé un vraiment bon moment en compagnie des quatre personnages qui sont les narrateurs de ce roman.  Quatre personnages bien différents, qui ont chacun des voix bien distinctes et qui vont se croiser au coeur d’un événement qui les fera réagir et clasher un peu.   J’ai beaucoup aimé l’exercice d’écriture qu’a dû être ce roman pour l’auteur.  En plus de nous faire plonger dans le monde intérieur de chacun des personnages, celui qu’ils cachent derrière leur façade omniprésente, nous avons droit à leur langage intérieur et à l’impression de pénétrer dans leur tête, dans leur petit monde.  Ne serait-ce que pour ça, c’est fort bien réussi.

 

Le roman s’ouvre sur Anita, bourgeoise lyonnaise.  Elle est heureuse.  Vraiment heureuse.  Même qu’elle songe à écrire son histoire d’un bonheur.  Anita est bien entendu fort confortable dans ses jugements, ses conceptions rigides et dans la position où elle se place : bien au-dessus de tout le monde.  Puis, un jour, le ciel lui tombe sur la tête.  Et son château de carte s’effondre, juste au moment où elle va remplacer une connaissance qui fait du bénévolat à l’aide aux devoir dans un milieu défavorisé.

 

C’est alors qu’elle va faire la connaissance de Noureddine, jeune apprenti-délinquant de 13 ans qui va voir une soeur de souffrance en Anita.  Puis entrera en scène Nathalie, la voisine, qui pensait que sa vie était super… jusqu’à ce qu’elle découvre que son mari la trompe.  Et que bon, il souhaite en profiter pour partir.   Étant donné la situation, elle n’aura pas le choix de se ressaisir un peu.  Finalement, nous passerons la parole à Simon, le beau-frère d’Anita, qui a cessé de vivre quand il a été défiguré des années auparavant et qui a l’impression de tout rater.

 

Nous avons de beaux portraits de personnages.  Les deux premiers sont particulièrement bien croqués et j’ai adoré lire Anita, avec sa mauvaise foi et ses jugements tellement… tellement à côté de la plaque!  Noureddine est très touchant et le portrait d’un jeune des quartiers défavorisés qui fait juste ce qu’il peut mais qui glisse tranquillement du mauvais côté des choses.   J’ai adoré voir qu’il pouvait être touché, même si le tout est tout de même basé sur une méprise.  J’aurais aimé en savoir davantage sur les deux autres personnages, qui sont fort intéressants mais que j’ai plus de mal à bien définir.    En fait, j’en aurais pris plus.

 

Une auteure que je compte définitivement suivre.  Je ressors de cette lecture en ayant l’impression d’avoir assisté au spectacle de quatre personnages qui se dirigent lentement vers un endroit où tout va prendre d’énormes proportions et qu’on les voit ensuite en ressortir, différents, changés, mais bizarrement liés les uns aux autres.  D’une certaine manière.

 

À tenter, donc!

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East Wind, West Wind (Vent d’Est, Vent d’Ouest) – Pearl Buck

East WindsVous savez, des fois, on lit un roman et on se dit « Mais pourquoi n’ai-je pas lu ça à l’adolescence »?  J’aurais été envoûtée, j’aurais voulu visiter la Chine, tout connaître de la Chine… bref, j’aurais vécu dans un univers parallèle.  Certains le savent, mais je m’envolerai pour la Chine dans quelques jours (s’il n’y a pas de volcans, de panne, de grève… bref, je croise les doigts).  Du coup, c’était obligé que je lise l’auteur.

 

Ce roman, c’est l’histoire d’une jeune chinoise élevée dans une famille conservatrice et très attachée aux anciennes coutumes et traditions.   Le mari qu’on lui a choisi a passé quelques années dans l’ouest et il va bouleverser son monde, ses croyances profondes ainsi que ce qui, elle le croyait, allait être sa vie.   Elle qui, toute sa vie, a été élevée pour plaire à un mari, s’y soumettre, lui faire plaisir!

 

Ceci est la première partie du roman, car la seconde, dont je ne vous parlerai pas ici, est plus poignante encore.  Mais sachez que tout au long du livre, les personnages auront à se redéfinir, à choisir leur vie, à réellement devenir hommes ou femmes et à regarder le monde autrement.  La voix de la narratrice est empreinte de délicatesse, de candeur mais aussi de force et d’amour à la fois pour les coutumes chinoises dans lesquelles elle a été élevée que pour son mari et la « modernité » qu’il apporte avec lui.   Elle va apprivoiser ce qui pour elle est complètement étrange, impossible, et ces yeux parfois étonnés, parfois dégoûtés, parfois tentés, nous font vraiment comprendre le décalage entre les cultures et les difficultés pour les faire se rejoindre.   Il y a une réelle douceur dans l’écriture et ça donne envie de visiter les cours chinoises du début du siècle, qui sont magnifiquement dépeintes.

 

Bref, j’ai adoré.  Rien de moins.  Une magnifique histoire d’amour, de respect, et de choix personnels.  Je prévois lire Peony, de la même auteure, bientôt, d’ailleurs!

 

On en parle chez Topinambulle (qui a lu « Le Pavillon des femmes » de l’auteur car elle aussi va en Chine, un peu après moi) et ma copine Chi-Chi y voue un culte!

Millie Rose – Lili Chartrand/Annie Rodrigue

Millie RoseCe qu’il peut être magnifique, cet album.  Quel bel objet livre et quelle belle histoire!   Dès son arrivée dans ma boîte, j’ai été agréablement surprise par ce grand album hardcover (vraiment grand… il fait environ 40 cm de long, si mon estimation-visuelle n’est pas trop pire!) et ma lecture m’a confirmée dans ce coup de coeur jeunesse!

 

C’est donc une courte et jolie histoire, à structure semi-répétitive, même si le texte varie d’une page à l’autre.  Millie Rose se réveille donc, toute de rose vêtue, en tombant du lit.  Et elle voit une clé bien mystérieuse.  Pas de doute, elle doit venir du Bois-Joli, qui fait tellement peur.  Millie Rose va donc partir dans ce bois, malgré l’avis contraire de tous ceux qu’elle rencontre… et faire face à plusieurs monstres… et plusieurs serrures!

 

Et je ne dis rien de plus, parce que la chute fait sourire et est ma foi fort bien trouvée!

 

Les illustrations sont magnifiques, rien de moins.  Vous aimez la couverture?  Vous aimerez le reste.  C’est dans le ton, c’est mystérieux, c’est parfois effrayant et ça convient totalement au sujet.  Et sincèrement, le traitement est génial.  Dans cet album, on fait confiance aux enfants et à leur intelligence.  Tout n’est pas dit, ils doivent deviner et faire appel à ce qu’ils connaissent pour bien comprendre la chute.  Tout au long de l’histoire, avec les répliques de l’héroïne et les réactions, on se doute qu’il y a quelque chose… et les enfants s’en rendent compte aussi!  Il faut savoir lire entre les lignes, inférer, et ça, ça me plaît beaucoup.    Bon, pour certains, j’ai dû expliquer un peu… j’ai aussi changé quelques mots (il y a quelques insultes en rimes que je préfère éviter avec les cocos qui répètent tout, tout, tout… pas envie d’ajouter ça à leur répertoire déjà bien garni, même si c’est ma foi assez soft!)

 

Encore une fois, Lili Chartrand ne m’a pas déçue et je surveillerai attentivement cette nouvelle collection de chez Druide!