Chercher le garçon – Jeremy Lorca

Chercher le garçonMa copine Angéla Morelli avait ri comme une folle en lisant ce roman, une recherche du grand amour dans le milieu gay parisien.  Du coup, quand miss Solène a pensé à moi et l’a fait s’envoler vers mon lointain pays, je n’ai pas hésité au moment où j’ai eu besoin d’une lecture légère.  Genre, la veille de partir pour la Chine, au lieu de revérifier pour la 29e fois si j’avais bien pris mon passeport (ou mes sandales, ou mes boucles d’oreilles en forme de Tardis.. bref, vous comprenez l’idée générale).

 

Je l’ai donc commencé dans la soirée avant de partir, j’étais plus ou moins convaincue, j’ai carrément oublié le tout… puis je l’ai repris à mon retour (beaucoup plus détendue, le passeport et les BO étant toujours de la partie), et j’ai passé un très chouette après-midi en compagnie du personnage principal, un jeune homme de 25 ans qui se désespère d’être toujours célibataire, malgré un tableau de chasse très bien garni.   Il a des préoccupations fort existentielles (quel livre il faut avoir à la main pour avoir l’air sexy, la marque de vêtements de ses potentielles conquêtes et l’importance de se trouver dans THE place « in » au bon moment), de l’hypocondrie et des goûts très sélectifs en matière de mecs.   Sous ses apparences « un peu » (ok, beaucoup.  Très beaucoup comme diraient mes guides chinois) superficielles, se profile toutefois une certaine recherche de soi.

 

Entendons-nous, c’est surtout très drôle et un peu désespérant à la fois.  Les mésaventures d’Ellias (parce que j’ai oublié de le dire mais le héros s’appelle Ellias) et ses copains sont le plus souvent hilarantes et rappellent ma foi les récits endiablés de mes copines « en pleine recherche » qui voulaient trouver quelqu’un par tous les moyens.   Bien entendu, Ellias, cet artiste adepte de mode qui connaît un certain succès, a certes plus de budget que mes copines, ce qui leur permet des sorties légèrement plus glamour.    Mais j’ai surtout aimé visiter par page interposée, le milieu gay du marais (dont je ne connais que le Tango, que j’ai visité avec la dite Angie et ses copains à elle, et où j’ai dansé des danses en ligne et du cha-cha) et rire du côté drama queen des personnages ainsi que de leurs réactions exagérées.

 

Bref, une recherche du grand amour qui nous apparaît comme universelle, et ce même s’il se déroule dans un milieu résolument gay!  Un bon moment dans le genre comédie romantique.

Plus léger que l’air – Simon Boulerice

plus léger que l'airTout le monde connaît Simon Boulerice.  Genre que tout le monde le reconnaissait au salon du livre.  Mais pas moi.  Je suppose que c’est parce que je n’ai pas la télé (j’ai UNE télé… énorme élément de décoration dans mon salon… mais je n’ai pas LA télé… bref, no comment) mais moi, je le connais parce que j’ai adoré Edgar Paillettes (je ne sais plus où il est d’ailleurs… ) et que j’ai aussi beaucoup aimé M’as-tu vu (série que je devrais d’ailleurs continuer… je pense que j’ai le tome 2 quelque part) .   Toujours est-il que je lui ai parlé sans savoir qui c’était.  Silly me.

 

Mais revenons à celui-ci.   Il faut d’abord préciser que ce n’est pas un album, même s’il contient de jolies illustrations d’Agathe Bray-Bourret.   C’est un roman pour jeunes lecteurs de 6-9 ans, il y a quand même du texte, mais surtout une belle histoire où l’imagination est reine.  C’est d’ailleurs ce que je retiens le plus de tout ça; l’imagination, la façon d’illustrer les rêves et les aspirations pour les jeunes lecteurs… ça m’a énormément plu.

 

C’est donc l’histoire de Junior, qui est rond comme un ballon.  Son père est clown et sa mère astronaute.  Plutôt cool, non?  Mais parce qu’il est grassouillet, il est intimidé à l’école et il a vraiment du mal à cesser de manger.  Il n’a pas de fond. Et un jour, il voit Flavie qui saute haut, haut avec son tutu de ballet.  Et il voudrait tant être léger comme ça, lui!

 

Simon Boulerice touche toujours à des sujets importants, mais sans lourdeur, avec beaucoup de légèreté, beaucoup d’espoir aussi.  C’est un petit roman qui permet de croire que quand on a des rêves, quand on le veut vraiment, on peut évoluer là-dedans.  Ce n’est jamais parfait, jamais gratuit et la magie ne se fait pas toute seule… mais ça passe bien!

 

Bref, j’ai beaucoup aimé!

 

 

Pauvres petits chagrins – Miriam Toews

Pauvres petits chagrinsJ’avais déjà lu Miriam Toews et aimé il y a quelques années.   Son background et ceux de ses personnages sont ma foi fort intrigants (il faut savoir qu’elle a grandi dans une petite communauté mennonite des prairies canadiennes) et j’ai donc été tout de suite été interpellée par ce nouveau roman, surtout quand j’ai vu qu’il traitait de maladie mentale.

 

C’est un très beau roman qui raconte l’histoire de deux soeurs dans la quarantaine.  Elles ont été élevées dans le communauté mennonite, dans une famille différente (seulement 2 enfants, imaginez), qui se nourrissait de livres.   Elles ont une relation particulière, intense.  Elfrieda brille, est pianiste mondialement reconnue, a un mari qui l’adore, de l’argent tandis que Yoli a deux enfants de deux pères différents, couche sans aimer et essaie assez mollement d’écrire autre chose que sa petite série sur le rodéo.   Les deux s’adorent.  Mais Elfrieda veut mourir.  Et Yoli ne veut pas.

Il faut savoir qu’il y a beaucoup de la vie de l’auteur là-dedans.  Comme dans le roman, son père s’est suicidé en se jetant sous un train.  Sa soeur souffant de dépression chronique aussi a choisi d’en finir en 2010.   Du coup, le thème et les événements du roman sont traités de manière très intimiste, très réaliste. Les sentiments de Yolandi, sa rage, son impuissance, son incompréhension, nous les ressentons réellement en tant que lecteurs, témoins impuissants face à la tristesse « empirique » d’Elf, face à sa volonté de se libérer de ses fardeaux.  Les conversations à côté d’un lit d’hôpital, souvent à sens unique, sont bouleversantes.  Yolandi aime sa soeur.  Sa brillante soeur.  Mais dès le début, on se demande si l’amour va suffire.  Et dès le début, on a mal pour tous ces gens.

 

De beaux portraits que ces personnages qui vivent leur enfer personnel, qui n’arrivent pas à comprendre et qui sont en guerre pour qu’Elf survive  malgré elle-même.  Il y a aussi un peu d’humour, quelques regards acérés sur le milieu hospitalier psychiatrique et une écriture que j’ai préférée à ce que j’avais lu dans Irma Voth.   Je continuerai à suivre Miriam Toews.

La route sombre – Ma Jian

La route sombreJe ne sais plus du tout où j’ai entendu parler de cet auteur.  Mais bon, j’ai dû en avoir vent quelque part, hein, vu que je l’avais!  Bref, les mystères de ma pile à lire.  Toujours aussi mystérieusement-mystérieux.

 

J’étais donc dans un trip « Chine » parce que j’étais justement sur le fleuve Yangtze et qu’une partie du roman se déroule dans le coin.   Avec le titre, je me doutais bien que ce n’était pas super joyeux mais dans ce cas-là, j’avoue que le contenu et particulièrement dérangeant.  Bon, peut-être que ça m’a davantage touchée parce que j’étais dans le contexte et tout, mais sérieusement, quand vous prenez ce livre, il faut s’attendre à lire l’horreur.  Sans nom.  On ne tombe pas dans le gore mais c’est extrêmement dur et on ne nous épargne rien (mais alors rien).

 

C’est donc l’histoire de Meili, une paysanne du sud de la Chine.  Elle s’est mariée à Kongzi, l’instituteur du village, a une petite fille de deux ans, Nannan, et est enceinte de son deuxième enfant, en espérant que ce soit un garçon.  Ils vivent dans le village des Kong, car Kongzi est le descendant direct du grand Confucius de la 76e génération et il veut une descendance mâle.  Or en Chine, il y a la politique de l’enfant unique et bien vite, le Planning Familial débarque dans le village pour stériliser les femmes, les avorter ou encore leur poser un stérilet.  Du coup, ils sont illégaux, vont devoir payer une amende… et décident de fuir.

 

Tout d’abord, j’avoue que je pensais que ce roman se déroulait pendant la révolution culturelle tellement on sent l’oppression et la brutalité du gouvernement, qui semble posséder tout le pays, jusqu’à l’utérus des femmes.  Puis, je me suis souvenue que la politique de l’enfant unique datait d’APRÈS la révolution culturelle.   Ensuite, j’ai vu des allusions aux jeux de Pékin et au barrage des Trois Gorges pré-inondation.  Alors, THE réalisation.  C’est un roman contemporain, ou presque.  Tout ça, ça se passe maintenant.  Ok.  Ca fait peur.   Bien sûr, nos guides nous avaient parlé de cette politique, de leurs frustrations,  et parfois de l’impression d’avoir été une génération sacrifiée, mais je n’avais pas réalisé que l’emprise du gouvernement allait jusque là.  J’avais cru comprendre entre les lignes la nette différence entre les paysans et les citadins, mais à ce point?  Des arrestations juste pour être dans les rues?  Des avortements à 8 mois de grossesse?  Où la famille doit en plus PAYER pour les services?  Des amendes pour tout et pour rien?  Même  maintenant, ça me semble complètement fou.   Sachant que l’auteur est connu pour sa vision critique pour son pays, j’ai tendance à me dire qu’il y a du vrai là-dedans.

 

Le roman se déroule donc sur plusieurs années.  Nous voyons évoluer Meili, une jeune femme intelligente qui n’a pas du la chance d’aller à l’école.  Au départ, elle vénère son mari, qu’elle trouve plus brillant qu’elle (il faut dire qu’il le lui rappelle souvent) mais qui la considère comme un instrument pour avoir un héritier mâle, ce qui l’obsède au plus haut point.  Entre le gouvernement et son mari, elle ne s’appartient plus.  Dans le roman, elle commence graduellement à se considérer comme une personne avec des capacités et des droits et on sent une réelle – mais graduelle – évolution.

 

Bien entendu, on pourrait reprocher une accumulation de malheurs (rien n’est épargné à la famille… mais alors, RIEN) mais l’attitude de Meili m’ont permis de ne pas être excédée par cet aspect qui m’énerve terriblement normalement.  Le personnage du mari, bien que compréhensible dans le contexte, m’a insupportée à partir du début.   J’ai beaucoup aimé la voix un poétique et surnaturelle de l’Enfant et le regard de l’auteur sur des problématiques très actuelles en Chine, soit la politique de l’enfant unique (assouplie en 2013), sur la vie des paysans, le statut et la vie des irréguliers ainsi que sur la pollution en Chine, que je n’ai pas du tout vue lors de mon voyage.

 

Un auteur (yep, c’est un homme) que j’ai très envie de découvrir davantage.   Je lirai certainement ses autres romans.

Logo Chine

Et en plus, il cuisine – Angéla Morelli

Et en plus, il cuisineEn ce beau 27 mai, je me trouve assez comique merci.  J’ai dû harceler ma copine Angie et l’obstiner à mort en lui répétant « je n’ai même pas lu la version complétée de la nouvelle montalbanaise, comment tu peux me faire ça à moooooiiiii ».  Résultat, elle me la renvoyée.  Et je l’ai relue.  Pour me rendre compte que le « reste » de la  nouvelle était en fait du wishful thinking… parce que je l’avais lu au complet-complet.  Faut croire que j’espérais vraiment  qu’elle ait fait – je sais pas – un tome 2 entre temps et que ça me soit passé sous le nez… bref, je voudrais toujours en lire plus, quand il s’agit de mon amie!

 

Mais assez parlé de moi (je sais, je suis une horrible égocentrique) et passons à l’histoire.  Cette histoire commence dans un train et finit par un gros éclat de rire, spécial référence à un certain film que je nommerai pas (mais auquel je suis certaine qu’Angéla Morelli a pensé en écrivant la scène).   Elle se distingue de plusieurs autres des nouvelles de l’auteur par le fait que l’héroïne est ma fois assez différente de ses héroïnes habituelles.  Elle a 28 ans, travaille dans une banque, était fiancée à Greg, riche et banquier de son état, qui a depuis peu pris le surnom de Odieux Connard.  Agathe (parce que c’est son nom) vient d’une famille « bien » du sud, était une petite princesse adolescente, qui a toujours voulu plaire à ses parents, sans jamais vraiment réussir.  Du coup, quand elle doit assister au 30e anniversaire de mariage de la Reine Mère et de son père, vous pouvez vous imaginer qu’elle est ravie.  Surtout que la rupture récente est encore secrète.

 

C’est donc une nouvelle d’environ 70 pages, qui se déroule sur 2 jours, les deux jours que dureront la préparation et la fête.  Bien entendu, il y aura un beau prospect au joli cul et des clashes mais aussi une tante pétillante (et un peu cinglée) et une adorable petite soeur qui tente tant bien que mal de déniaiser la prude Agathe.  Quant à la mère, un mix de Emily Gilmore et d’un autre personnage qui restera mystérieux dans cette chronique.   C’est sweet à souhaits, ça fait très « comédie romantique américaine » et la drôlerie ambiante ne vient pas tant du personnage principal que du reste.   Le personnage de la mère peut sembler extrême mais certaines de mes copines pourront confirmer que oui, ça existe.  Luckily pas chez moi!  Vilaine, vilaine maman-de-fiction!

 

Comme toujours, je suis fan de l’écriture d’Angéla Morelli.  Comme toujours, je voudrais que ce soit plus long.  J’adore retrouver ses expressions, sa façon de voir les choses, toujours avec un clin d’oeil et une étincelle (normal, elle est pétillante et scintillante.  Comme moi, quoi).  Of course, en tant que québécoise, les dialogues « en mode cruise » sont assez éloignés de moi mais j’ai tellement l’habitude d’entendre les copines françaises et belges parler que ça me semble vraiment naturel, maintenant.

 

Je ne peux pas ne pas vous conseiller.  Un super moment de détente.  Mais je suis biaisée, direz-vous.  Oui, vous avez raison… mais sérieux, si je n’aimais pas pour de vrai, je me tairais.  Croyez-moi!

 

Et j’ai TELLEMENT hâte d’avoir un roman complet… je m’ennuie de passer beaucoup de temps avec les personnages d’Angéla Morelli!

Souris – Raina Telgemeier

SourisIl y a quelques mois, je vous présentais Soeurs, de Raina Telgemeier.  J’avais beaucoup aimé cette BD jeunesse, qui parlait de la relation faite de hauts et de bas entre deux soeurs alors que l’une est ado et l’autre préado.  Quand j’ai eu l’occasion, j’ai donc choisi de lire « Souris » la première BD autobiographique de l’auteur, qui traite d’une étape teeeerrible de la vie d’une ado… les brooooches (les appareils dentaires).

 

Là, c’est le moment où je raconte ma vie.  J’ai eu des broches… à 20 ans.  En fait, mes dents ont décidé de pousser vers 18-19 ans.  Ouais, tout est bizarre chez moi.   En plus, quand j’étais ado, j’avais vu un film qui s’appelle Poltergeist 2 (de derrière le divan) où le pauvre gars était pris en otage par son appareil dentaire qui l’accrochait au plafond…  bref, j’étais persuadée que si j’avais des broches, celles-ci allaient avoir ma peau.

 

Bon, cette longue mise en situation étant terminée, je vous dirai que j’ai beaucoup aimé cette BD.  C’est tellement, tellement ça!  Toutes les peurs, toutes les émotions, tout en vivant une vie d’ado… c’est bien vu et ça sonne très très juste.  Bien entendu, c’est aussi drôle et touchant par moments et ça dépeint très bien ce moment de la vie des jeunes de cet âge.  Mention spéciale à l’album des finissants… oh my!  Souuuvenirs!

 

Ceci dit, c’est également l’histoire d’une découverte de soi, de l’évolution de son image personnelle, de sa réaction face au regard des autres et de la découverte de l’amitié, la vraie.  Parce que des fois, certains « amis » à l’adolescence…  on se demande pourquoi on est restés là si longtemps.

 

Une très jolie histoire pour les jeunes lecteurs, des graphiques adaptés, colorés et évocateurs.  Je conseille!

 

souris planche 1

Une planche… la seule dispo sur le site de l’éditeur.  Pour faire plaisir à Jacques!

 

BD-de-la-semaineAutres participants chez Yaneck

 

Middlesex – Jeffrey Eugenides

MiddlesexOoooooh qu’il traînait depuis longtemps dans ma pile celui-là.  Il n’était même pas dans la pile que j’avais sortie pour avril… la raison pour laquelle je l’ai lu à ce moment précis demeure un mystère.  Mais un beau mystère car j’ai beaucoup aimé cette histoire.  Ou plutôt ces histoires.  Car à travers la voix du narrateur, nous verrons se déployer l’histoire de trois générations  d’une famille grecque qui a commencé dans une Smyrna en flammes et qui se termine avec Cal/Callie, qui a hérité du fameux gène muté et qui se révèle être intersexué(e).

Tout cela, nous le savons presque au début du roman, qui s’ouvre sur quelques lignes qui m’ont tout de suite scotchée.   Tout de suite, on sait que l’on s’embarque dans une histoire qui va comporter des côtés improbables, des côtés burlesques et des côtés qui font penser à une tragédie grecque.   J’ai adoré la narration, le côté « unreliable » du narrateur, les allusions mythologiques (en passant d’Hermaphrodite et à son don pour lire les gens (ou peut-être est-ce que je me trompe… ma mythologie grecque date un peu) au Minotaure et à la Pythie) et l’histoire de famille avec ses personnages hauts en couleurs, qui vivent tous différemment leur américanisation.  J’ai surtout aimé lire les aventures de Desdemona et Lefty, qui arrivent en Amérique pour se faire une nouvelle vie, une nouvelle identité, et qui dealent avec ça de manière bien différente.

 

Bref, j’ai été captivée.  Plusieurs ont trouvé ça longuet mais pas moi.  J’ai été fort prise par ma lecture du début à la fin.  À travers le vécu de cette famille, nous voyons les émeutes de Détroit, le Watergate ainsi que plusieurs guerres.  On nous offre un regard sarcastique sur les relations interraciales, l’hypocrisie ambiante, les années 60-70 ainsi que les classes sociales de l’époque, avec leurs préjugés bien ancrés et la bien-pensance ambiante qui rend le tout limite ridicule.    Bien entendu, on y réfléchit également sur le genre et la sexualité, mais ce n’est que l’un des multiples aspects de ce roman touffu qui traite d’une multitude de sujets sans trop en avoir l’air.

 

Bref, j’ai beaucoup, beaucoup aimé.

Adalana, pour sa part, est moins convaincue que moi!

Le Papou, j’ai pensé à toi en lisant les propos sur les turcs dans ce roman.  Va donc savoir pourquoi!

Bilan des lectures – Mai 2015

En vidéo.
Parce qu’on m’a mise au défi et qu’on m’a dit que je ne serais pas capable de placer les petites photos des deux côtés de ma tête, là….

 

J’ai gagné!

Gnak gnak!

 

Ne vous gênez pas pour me dire si vous avez lu certains trucs que j’ai lus.  Et ce que vous en avez pensé.  Parce que je suis BEAUCOUP trop paresseuse pour tout récrire ça ici hein… déjà que ça a dû me prendre une demi-heure pour insérer les dites petites vignettes!  On va pas recommencer!

 

Sachez juste que je parle de 21 trucs plats et rectangulaires, dont des albums et des BDs.  En 12 minutes.  Je me suis forcée pour ne pas m’éterniser, vous ne pouvez pas savoir.  Et une vidéo ne veut pas dire qu’il y en aura beaucoup d’autres… on verra!

 

Bon mois de juin!

Le fantôme chinois…

… qui s’est amusé comme un petit fou avec mon Word Press pendant mon absence est en voie d’être sous contrôle.

 

Techniquement, la case « s’abonner aux commentaires » devrait être revenue.

Vous devriez aussi recevoir les mails pour les nouveaux billets.   Toujours très techniquement.

 

Pouvez-vous me dire si ça fonctionne?

Et merci encore de m’avoir avisée.  Je ne m’en serais jamais rendu compte toute seule!

Une amie pour Licorne – Rosenthal/Barrager

Une amie pour LicorneMoi, je vois le mot « Licorne » sur un album, c’est clair que je ne résiste pas!  Surtout quand l’album en question est mignon comme tout, rempli de fleurs et d’arc-en-ciels.

 

C’est donc l’histoire d’une petite licorne comme toutes les autres.  Aussi mignonne, aussi magique, tout.  Sauf qu’elle… elle croit aux petites filles!  Elle est certaine qu’elles existent et rêve d’avoir une petite fille comme meilleure amie.  Tout le monde la regarde avec des regards entendus, bien sûr.  C’est bien connu que les petites filles n’existent pas.

 

C’est joli comme tout et il y règne une atmosphère de rêve et de merveilleux qui me plaît beaucoup.  Le schéma est un peu atypique mais permet de discuter avec les petits minous.  De plus, vu le monde un peu différent, les actions et les phrases qui nous sont proposées sont un peu différents, ce qui me permet, avec les enfants, de leur faire produire des phrases qu’ils n’ont jamais produites avant.  Vous savez, ces petites bêtes apprennent parfois des phrases par coeur au lieu de les construire par eux-mêmes.. un truc comme un autre, n’est-ce pas!  Sans compter que ça permet d’explorer du vocabulaire qui appartient au domaine du merveilleux, donc, non-quotidien.

 

Je suis super fan es illustrations, colorées et fournies.  Le texte est court mais plein d’adjectifs à explorer.  Mon seul bémol?  J’aurais aimé qu’UNE fois, on mentionne « les enfants » au lieu des « petites filles ».  Pas tout le long, impossible pour l’histoire et les dessins.  Genre « Elle croit dur comme fer que les ENFANTS existent ».  Parce que je connais un petit bonhomme qui m’a demandé « et aux petits garçons, elle n’y croit pas »?  Et il y en a, des garçons, qui aiment les licornes.

 

Mais ça reste cute comme tout!!  Et ça a beaucoup plu à ma petite mini-armée de testeurs!