Oups! Tiens, c’est l’anniversaire du blog, aujourd’hui! 8 ans!

8 ans

J’avais oublié.

Mais c’est aujourd’hui.  Mon petit blog, amorcé pour garder la trace de mes lectures et pour partager mon amour des livres a aujourd’hui 8 ans.  Yep, rien que ça.  8 ans.  2192 articles.  59600 commentaires (par d’autres que moi).

 

Mais je suis toujours là.  J’ai déménagé de plate-forme, je lis toujours autant et, surtout, j’ai encore énormément de plaisir à parler de ce que je lis et de partager mon enthousiasme (ou mon manque d’enthousiasme) par rapport à mes lectures.   J’aime toujours autant me balader de blog en blog pour faire des découvertes.   Quel plaisir que ces endroits où on sent la passion du lecteur, où on a l’impression de découvrir une voix, une personnalité à travers de ses choix de lectures.  Quel bonheur de voir que, grâce à nous, d’autres ont aimé un peu, à la folie, passionnément un roman.   Et c’est pour ça que je suis encore là.  Pour cette petite communauté autour des romans, avec laquelle je me suis découvert beaucoup d’affinités et qui m’a permis de réaliser que je n’étais pas la seule bête étrange sur cette planète.

 

Cette année, j’ai décidé d’enlever le côté « privé » de la chaîne Youtube et de tenter de rejoindre plus de gens et de faire découvrir mes coups de coeur littéraires.  À date, il y a surtout des bilans et des vidéos-copines avec Fashion et Yueyin. Je tente donc d’être « booktubeuse ».  Avec un succès tout relatif!

Capture youtube

 

Dans cette communauté, j’y ai découvert de vraies amies, qui se reconnaîtront.   You’re a real and important part of my life, girls!  Thanks for being yourselves, and for juste being there!  Et ça compte cent fois plus que les petites déceptions, les bagarres (que je regarde avec mon sac de pop corn) et les mesquineries que l’on peut voir passer et, qu’après 8 ans, on regarde avec une certaine distance.

 

C’est donc parti jusqu’à, au moins, avril prochain.

Où je tomberai en congé différé.  En France/Europe pour quoi… 6 mois.  Je ne sais pas ce que ça va donner côté blog… we’ll see!

 

Mais une chose est sûre… on en a encore pour 7 mois ensemble!

Et, tant qu’à y être, si vous pouviez me dire ce qui vous plaît comme genre de billets sur le blog…   Je prévois des tops par thème, continuer mes chroniques, mes bilans, les BDs de mercredi, la jeunesse le dimanche (si vous voulez m’accompagner, vous êtes cordialement invités)… mais vous avez envie de lire autre chose?  J’écoute (mais je suis opposante… donc, faut quand même modérer ses attentes!)!!

 

See ya!

 

Mêlée à deux – Angéla Morelli

Mêlée à deuxJe ne pense pas que vous êtes surpris de voir que je parle de la dernière nouvelle d’Angéla Morelli ici (nouvelle qui sortira demain, avec cette merveilleuse couverture, qui me fait mourir de rire à chaque fois que je la vois et ça, c’est juste merveilleux!). C’est aussi le premier pour lequel je n’ai pas été bêta reader.  Pas qu’elle m’ait reniée mais j’étais un peu loin quand ça a été le temps de booster (et relire) la miss.  Du coup, j’ai lu la nouvelle en tant que simple lectrice et j’ai beaucoup aimé.  Of course.

 

Cette nouvelle fait partie d’une série qui aura un point commun bien… inspirant : les rugbymen.  Ok.  Je ne démêle pas encore football et rugby (quoi que les différences entre football américain et football canadien n’ont pas de secret pour moi) mais bon, c’est un détail, hein.   L’héroïne, c’est Eugénie.  Elle a les cheveux roses, est fanatique de fantasy et habite avec sa tante dans un bed and breakfast dans les alentours de Montauban.  Vous vous demandez où sont les rugbymen?  Attendez, ils arrivent.  En fait, ils arrivent en gang.  Une demi-équipe complète qui a besoin de logement.

 

C’est une nouvelle de 55 pages sur word (je ne sais pas comment ça va faire en vrai… je n’ai pas été bêta reader mais j’ai quand même lu la nouvelle il y a quelques mois, avant sa réelle parution) et je vais oser le dire – même si ça tape sur les nerfs d’Angie-chérie – on sent que l’auteur aurait voulu en écrire plus… et j’aurais voulu en lire plus.  On sent qu’il y a quelque chose, avec ces personnages.  Une vraie histoire, un vrai background.  Sauf qu’étant donné le format « nouvelle », le développement des personnages et leur découverte se fait un peu rapidement.  Toutefois, étant donné la situation, le développement de l’histoire d’amour – quoique rapide – m’a beaucoup plu.  J’y ai retrouvé l’ambiance « camp de vacances » où tout va plus vite, où tout est amplifié.  Du coup, j’ai beaucoup aimé.

 

Mais ce que j’aime le plus à chaque fois?  La plume, toujours aussi incisive et vive d’Angéla Morelli.  Elle me fait mourir de rire (je me suis étouffée avec mon pepsi, ce qui m’a valu des bulles pétillantes dans le nez pendant 10 minutes… je sais, c’est over-glamour) avec ses scènes qui prennent de plus en plus de corps à chaque roman.  Cette nouvelle m’est apparue particulièrement visuelle et j’étais morte de rire à m’imaginer dans la peau de certains personnages qui assistaient à ça.  Un peu comme quand je lis du Janet Evanovich.   De plus, c’est bourré de références à la fantasy (Neil mon amour), références qui me sont chères, of course (une héroïne qui jure par Tolkien… comment résister) et de jeux de mots pas toujours subtils mais très drôles (je ne verrai plus jamais le déchargement d’un camion de la même manière).

 

Bref, je suis fan.  Comme toujours!

Ma préférée dans le format « nouvelle »!

They’re not like us – Volume 1 – Stephenson/Gane/Bellaire

They're not like usJ’avais entendu parler de cette série comme étant une série de vilains héros avec des superpouvoirs.  J’aime les super héros.  Et je les aime encore plus quand ils sont un peu cinglés, un peu sombres/dark.  Du coup, quand j’ai vu le premier volume (comprenant les 6 premiers tomes individuels) sur NetGalley (où je ne lis que des comics et des BDs), je n’ai pas hésité.  En plus, c’est Image Comics.  J’aime bien Image Comics.

 

Quoi dire de ce comic.  Je pourrais dire que j’ai bien aimé, sans être transcendée non plus.  En fait, si je l’avais lu ado, dans ma période « je dois trouver le sens de la vie », j’aurais été probablement bien plus passionnée.  L’histoire, c’est celle de Syd.  Elle a toujours été considérée comme folle par sa famille et c’est quand elle est en train de sauter du toit de l’hôpital que nous la rencontrons.  Elle va se retrouver rescapée par un mystérieux personnage se faisant appeler The Voice et va réaliser qu’en fait, elle n’est pas folle mais télépathe.  Et qu’il y en a d’autres des comme elle.

 

C’est donc une galerie de personnages que nous rencontrons.  Chacun a des pouvoirs différents et vivent dans le secret.  Syd fait ses premiers pas dans ce monde étrange, apprend à maîtriser ses pouvoirs… et réalise qu’en fait, elle ne sait pas trop où elle a mis les pieds.   Et on ne sait pas trop non plus, en fait.

 

Si j’en garde un bon souvenir et que je vais certainement lire la suite (à la fin, j’étais ma foi fort, fort déçue que ça se termine là… j’en aurais pris davantage et je commençais vraiment à être dans l’histoire), j’ai quand même eu un souci avec le rythme du récit.  Au départ, on n’est pas certain de comprendre, Syd pleure tout le temps, et finalement, il y a beaucoup, beaucoup de révélations, un peu trop rapides à mon goût.  J’aurais préféré que certains secrets restent secrets et mystérieux plus longtemps.   Et selon moi, les personnages secondaires sont beaucoup plus intéressants que le personnage principal.  Mais peut-être va-t-elle se développer.  Ceci dit, son arrivée remet bien des choses en question car elle n’accepte pas d’emblée tout ce qui lui est demandé, ce qui dérange, of course.

 

Le style graphique m’a aussi plu.  Les personnages se distinguent facilement, il y a de la diversité ethnique, on se sent bien dans l’atmosphère et j’ai apprécié les couleurs vibrantes utilisées.  Une entrée en matière peut-être un peu lente, mais une série que je vais prendre plaisir à suivre encore un moment.

 

Et c’était, again, ma BD du mercredi.  Cette semaine, c’est chez Noukette!

BD-de-la-semaine

 

 

 

 

Luz ou le temps sauvage – Elsa Osorio

aionøXa@Ïe1Xaä

Ce roman traînait dans ma pile depuis une éternité.  En effet, c’était le premier livre que le blogoclub de lecture (anciennement « Le club de lecture des blogueuses ») lisait quand j’ai commencé à bloguer… en 2007.  Les avis étaient bons alors je l’avais acheté, avec l’objectif de le lire rapido pour pouvoir en parler aussi avec les membres du club.  Résultat?  Je le lis 8 ans plus tard.  Comment on dit?  Oups?

 

J’ai aussi traîné ma lecture sur presque 2 semaines par total manque de temps (j’avais de la visite!), ce qui ne m’a pas empêchée de vivre dans cette histoire pendant  ces deux semaines.   C’est un roman bouleversant, avec une construction qui m’a beaucoup plu (j’ai un faible pour les constructions non-linéaires, je l’avoue), qui nous emmène dans une Argentine pas si ancienne (années 70, début 80) dans laquelle régnait une dictature militaire et une répression importante.  Cette période a résulté en milliers de « disparus » et en de nombreux « enfants de disparus » volés à leurs parents et élevés par des proches de la dictature militaire.  Bien entendu, je ne connaissais rien de tout ça.  Call me inculte.

 

Le roman s’ouvre donc sur Luz, adulte et mère, qui rencontre son père biologique, en Espagne.   Il n’avait aucune idée de son existence.  Aucune idée qu’elle avait survécu.   Et à partir ce cet événement, nous retournerons en arrière où, sous différents points de vue, nous vivrons l’histoire de Luz, qui débute à sa naissance, d’une mère en captivité.  Nous rencontrerons donc Miriam, ancienne prostituée qui veut devenir mère, Eduardo et Mariana, jeune couple sur le point d’avoir un enfant, et  un général de l’armée qui veut réprimer les rebelles.   Tous ces personnages gravitent autour de la petite Luz, qui grandit sans trop savoir qui elle est et qui se sent étrangère à la famille qu’elle croit la sienne.

 

Les horreurs de la dictature ne nous sont pas épargnés.  C’est souvent très dur, j’en ai frissonné d’horreur et je n’ai pu m’empêcher de souffrir avec Luz aux propos de sa mère, terribles, dévastateurs.   Ce personnage est devenu réel pour moi et impossible de ne pas se dire que cette jeune fille a une force de caractère incroyable pour échapper à cette emprise et à chercher la vérité.   Le personnage de Miriam est poignant et quelle émotion pour les Grands-mères de mai…

 

Bref, j’ai adoré.

 

On en parle ailleurs…  Sylire, Papillon, Praline

 

 

Si jamais tu avais un dinosaure… – Linda Bailey/Colin Jack

Si jamais tu avais un dinosaureLes enfants aiment les dinosaures.  C’est bien connu.   Pour toutes sortes de raisons, ils fascinent.    Ils adorent les dessiner, les décrire…  Et cet album n’a pas fait exception: il les a fascinés!

 

L’album s’ouvre cette question : que ferais-tu si tu avais un dinosaure?  Les auteurs nous offrent toutes sortes d’idées loufoques et de solutions pratiques aux problèmes quotidiens, grâce aux dinosaures.    Des fois ça fonctionne… d’autres moins!

 

Avec les enfants, je les utilise pour travailler l’élaboration d’idées et l’évocation d’utilités possibles.    C’est toujours assez étonnant de voir ce que les enfants peuvent inventer… fous rires en perspective.   Si c’est trop facile, on peut aussi compliquer la tâche en donnant un dinosaure en particulier, ou une caractéristique.   On peut aussi leur demander « comment ils font », « pourquoi ça fonctionne » ou encore « pourquoi ça ne fonctionne pas » avec tel ou tel dinosaure.  Bref, des heures et des heures de plaisir pour l’orthophoniste que je suis.

 

Bien entendu, on peut travailler le conditionnel et la concordance des temps, avec les plus grands.  De plus, comme tous les dinosaures sont différents, on peut les décrire, en utilisant des adjectifs variés.   Les images sont drôles, un peu chargées mais les enfants avec suffisamment d’attention adorent.

 

Si vous avez un petit bout avec tout plein d’imagination… je conseille!

 

logo dimanche jeunesse

Bilan de septembre 2015 – Partie 1

C’est samedi, j’ai le temps, et je veux éviter les vidéos de 25 minutes.

Du coup, voici la première partie du bilan de septembre 2015.  Où je trouve le moyen de parler 11 minutes… pour présenter 8 livres.  Je me suis donné du lousse, hein!  Et j’avoue avoir besoin d’un cours de concision 101.  Mais il y a du bon dans mes lectures!

 

Lectures « adulte »

– Le grand galop – Marie-Noëlle Gagnon (du très bon selon moi)

– Debout les morts – Fred Vargas

– Xingu – Edith Wharton

– Charlotte – David Foenkinos

– Profanes – Jeanne Benameur

 

Lectures « YA »

– The strange and beautiful sorrows of Ava Lavender – Leslye Walton (de la YA différente, avec du réalisme magique)

 

Albums

– Petit doudou – Bonne nuit – Pakita

– Attrape-moi si tu peux – Diez

Constellation – Adrien Bosc

UnknownCe roman, si j’avais pris la peine de lire ne serait-ce qu’un mot de la quatrième, je ne l’aurais JAMAIS lu.  Jamais de ma sainte vie.  En fait, je n’avais que ce roman envers moi lors d’un voyage… alors j’ai continué.  Et je n’ai nullement regretté car j’ai franchement beaucoup, beaucoup aimé.  Malgré le thème.

 

Il faut savoir une chose sur moi.  Je freake en avion.  Oui, je sais… je le prends tout le temps.  Mais je déteste les décollages, rien à faire.   Du coup, lire une roman complet qui traite d’un écrasement d’avion?  Ouf!

 

Ce roman (car c’est un roman, pas un reportage), traite de l’écrasement du Constellation F-BAZN, parti de Paris pour New-York le 27 octobre 1949.  Cet avion transportait à son bord le boxeur Marcel Cerdan, appelé à New-York par son amante Edith Piaf, ainsi que Ginette Neveu, violoniste virtuose.  Dans ce texte à la construction intelligente et éclatée, on y suit, d’une part, le chemin de l’avion vers son destin.  Il est toutefois entrecoupé de portraits de personnages, célèbres ou non, en route vers leur destin pendant cet après-guerre où le monde change.   L’auteur, à travers ces esquisses, réussit à nous les rendre vivants à nouveau, pendant quelques instants, comme une lueur provenant du passé.   Le tout mis ensemble nous donne un texte émouvant, bourré de références littéraires parfaitement en accord avec le propos.  J’ai adoré le choix des phrases en exergue.   Littéralement.

 

Ce texte est également une réflexion sur le destin, le temps, le hasard, les coïncidences.   Le thème des étoiles, de la constellation, revient souvent et on ne peut s’empêcher d’imaginer ces échos qui nous reviennent du passé, comme ces étoiles mortes il y a longtemps mais que l’on voit encore.  C’est l’image que j’ai eue en tête tout au long de cette lecture quand ces personnages, célèbres ou non, grandioses ou ordinaires, s’animaient devant mes yeux pour un court instant, le temps de raconter leurs espoirs, ce futur qu’ils n’auront jamais.

 

Bref, j’ai vraiment beaucoup beaucoup aimé.

À ma grande surprise!

Pawn shop – Joey Esposito

pawn shopJe ne connaissais pas du tout cette BD mais quand j’ai lu le résumé sur NetGalley, dans la section « Read now », je me suis dit que ça pourrait me plaire.  Moi, les histoires de personnages qui s’entrecroisent autour d’un lieu ou d’un thème, ça me plaît toujours.  Et j’ai eu bien raison de tenter le coup parce que c’était une très agréable lecture… voire même que je prendrais une suite!

 

Avouons-le, il ne faut pas se fier à la couverture, qui est limite atroce.  Ce sont donc quatre courtes histoires qui se passent à New York.  Les personnages se croisent, certes, mais l’élément central est un pawn shop qui verra passer des objets ayant une signification pour les personnages.  On rencontre un homme âgé ayant perdu sa femme, une jeune rebelle prise dans une relation toxique, une femme ayant voué sa vie à s’occuper de son frère dans le coma et un infirmier à domicile.   Beaucoup d’émotions pour moi dans cette bande dessinée.  Des décisions difficiles, des hasards qui font chaud au coeur, des moments fugitifs et des gens à la croisée des chemins.

Une jolie réflexion sur ces moments qui changent la vie ainsi que sur les risque que l’on prend (ou pas).   J’aurais toutefois bien aimé en savoir davantage sur ce fameux pawn shop…

 

Pour New York, pour l’idée et pour les scénarios qui me plaisent… je lirai certainement la suite si tome 2 il y a!

 

C’était ma BD du mercredi

BD-de-la-semaine

Sur la lecture – Marcel Proust

Sur la lectureC’est mon amie Yueyin qui m’a o-bli-gée à prendre cet audiobook.   Selon elle, j’allais a-do-rer.  Et comme elle me connaît, elle ne s’est pas trompée.  « Sur la lecture », c’est en fait l’introduction de Proust à un livre de Ruskin qui porte, justement, sur la lecture.   Du moins, je pense, parce que je n’ai pas lu l’essai de Ruskin en question.  Mais écouter du Proust, c’est quand même la classe, non?  J’ai adoré.  Au point de rester dans la voiture 10 minutes en arrivant à la maison pour terminer mon écoute.  C’est quand même parlant.

 

Le début de l’introduction nous ramène dans une atmosphère très « Combray ».  Nous retrouvons le jeune Proust dans sa chambre, ou alors près du poêle, plongé dans un roman qui le fascine et le plonge dans cet univers si particulier où nous entraînent nos lectures d’enfant.  Cette partie est magique.  Je me suis revue, comme Proust, attendre que mes parents soient couchés pour rallumer la lumière (pas la bougie hein… époque oblige… mais ça aurait encore plus cool… et plus risqué, me connaissant) et continuer à lire.  Et j’ai ressenti à nouveau l’exaltation que j’avais à vivre d’autres vies que la mienne et être emportée par les mots, l’espace de quelques heures.   Juste pour ça, ça vaut le coup.

 

Ensuite, nous ne sommes pas obligés d’être d’accord avec l’opinion de Proust sur la lecture, son rôle et ses dangers.    N’empêche que pour moi, j’apprécie l’aspect « conversation avec l’auteur » et cet essai a eu exactement l’effet recherché : il m’a fait réfléchir, me questionner et avoir un long entretien avec moi-même sur ma relation avec les livres.  Et juste pour ça, c’est génial.

 

Et quand même, les mots de Proust sont toujours particulièrement… proustiens.  Et écouter ça, c’est juste un délice!   Vivement que je lise le 2e tome de la Recherche!

Les tests de Catherine – Catherine Girard-Audet

tests de catherineVous connaissez probablement Catherine Girard-Audet pour son dico des filles ou encore pour les aventures de Léa Olivier.   Moi, je n’ai rien lu de tout ça, mais j’ai quand même passée une fin de soirée assez hilarante avec ma copinette Angéla Morelli, à faire les tests… et à réaliser que bon, on était « un peu » – si peu – vieilles pour ça.    Mais n’empêche que nous nous entendons pour dire que c’est ma foi fort bien fait et que ça va plaire follement à son ado de fille.

 

Ici, c’est une série de tests pour les ados.  Tous les sujets y passent : garçons, amis, style, mais aussi livres, films et voyages.  Il y a aussi certains tests « prise de conscience » (genre : es-tu hypocrite), une section « connais-tu ta meilleure amie » (Résultat: Fab et moi on se connaît par coeur), connaissances générales (exprès pour les ados.  Nous, on est nulles.  Par contre, on sait que Stromae n’est pas québécois – wink), et questions de réflexion, avec des pages pour les inciter à écrire.   Les choix de réponse nous ont fait pouffer, et retourner à 14 ans pour la journée.  Je ne vous dirai même pas la suite de nos activités.  Sans  blague, des fois, je pense qu’on a toutes les deux un cerveau bizarre… et qui fonctionne de la même manière!

 

Bref, j’ai appris que je devais vivre entre Paris et Buenos Aires, que j’avais la même relation avec ma mère que dans Gilmore Girls, qu’Angie et moi craquions toutes les deux pour les gars intelligents – MAIS drôles, que je suis Marilyn Monroe et qu’Angie devrais avoir… un cochon d’Inde!  Révélations passionnantes et ô combien révélatrices!  Si vous connaissez un ado adepte de tests Facebook… c’est pour eux.  Carrément!  Des heures de plaisir!

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