Marshmallow Skye (Coeur Guimauve) – 2 – Cathy Cassidy

marshmallow skyecoeur guimauveJe vous ai parlé de Coeur Cerise, le premier tome de la même collection, il y a quelques semaines, mais en fait, je les ai lus à la suite.  Je me demande pourquoi, d’ailleurs, est-ce que je n’ai pas fait un billet pour les trois tomes vu que je sens que je vais me répéter! Mais je suis psychorigide et je trouve plus simple de m’y retrouver avec un billet par livre… Anyway,…

 

Donc, le tome 2 de cette série (très jeunesse, je le rappelle) qui met en scène cinq jeunes filles dans une famille reconstituée habitant un B&B dans le Somerset, en Angleterre.   Dans ce tome 2, c’est l’histoire de Skye, 12 ans (presque 13), l’une des jumelles Tanberry.  Skye aime le vintage, est passionnée d’histoire et surtout, elle trouve que tout le monde grandit pas mal trop vite autour d’elle.  Sa meilleure amie ne parle que de garçons et tout le monde semble trouver Summer, sa soeur jumelle, plus cool, plus intéressante… plus, quoi.

 

L’histoire commence réellement quand, au lendemain d’une soirée « histoires de fantômes » où on a raconté l’histoire de Clara, une ancêtre de la famille s’étant suicidée suite à un amour contrarié, la famille retrouve justement un vieux coffre contenant les affaires de la dite Clara.  Il n’en faut pas plus à Skye, qui adore fouiller dans le passé, pour vivre dans cette histoire et, chaque nuit, elle est transportée dans un rêve où elle rencontre un beau gitan nommé Finch…

 

J’ai préféré ce tome au premier et je me suis revue adolescente dans le personnage de Skye.  J’étais plus jeune que tout le monde à l’école (oui, j’ai eu un cheminement scolaire bizarre, ce qui a fait qu’à une certaine époque, j’avais un pied de moins que tout le monde dans ma classe… mais passons) alors il y a eu beaucoup de « trop tôt, trop vite » autour de moi et ça me désespérait un peu.  Du coup, j’ai tout de suite eu beaucoup de sympathie pour cette jeune fille qui ne veut pas grandir trop vite et qui voit les choses s’agiter autour d’elle.  Ajoutons à ça une quête d’identité qui lui soit propre, et une propension à vivre un peu dans ses rêves… et nous avons une jeune fille bien sympathique.

 

C’est encore une fois tout mignon, tout plein de bons sentiments et de guimauve (ça porte bien son nom) mais j’ai bien aimé mon moment de lecture.  Définitivement une série que je conseille aux jeunes filles.  Je sens que ça va parler à plusieurs!

Gentlemen and Players – Joanne Harris

Gentlemen and playersCe roman est mon livre-au-hasard du mois de juillet.   Bizarrement, depuis 4 ans, c’est le seul challenge auquel je me tiens (presque).  Je suis limite surprise de moi-même.  Pour ceux qui se posent la question NO WAY que j’écrive 500 quelques petits papiers pour les mettre dans une boîte.  Depuis que j’ai Goodreads (soit 2011), je me contente de piger un numéro au hasard dans ma pile sur Goodreads.   La « book jar » des paresseuses!  Que j’appelle affectueusement mon « chapeau-goodreads »!

 

Joanne Harris est celle qui a écrit « Chocolat », entre autres.  Roman que je n’ai jamais lu, honte à moi!  Celui-ci n’a pas été traduit, et j’avoue que je comprends un peu pourquoi… mais passons!  J’avais été attirée au départ parce que ça se passe dans une école, en Angleterre.  J’adore les romans « d’école », depuis Le maître des illusions et Old School.   Nous avons deux narrateurs principaux: un vieux prof de classiques, toujours passionné, presque marié à St Oswald’s, qui souhaite terminer son 100e semestre.   Le collège a bien changé depuis ses début.  Il se modernise, les gens passent, mais il tente de garder l’esprit qu’il aime et auquel il croit.  Il est un peu – beaucoup – entêté, mène ses batailles à sa manière (j’adore) et ce personnage m’a beaucoup plu, malgré ses failles.  Il se voit vieillir, n’a pas vu le temps passé et ne se reconnaît pas dans ce corps qui est le sien et qui le lâche petit à petit.

 

Le second narrateur a connu l’école enfant.  Et maintenant, devenu adulte, il cherche à se venger de tout ce que St Oswald’s représente.  Petit à petit, nous allons comprendre pourquoi et surtout, à quel genre de personne nous avons affaire.    Ce narrateur nous balade entre ses plans machiavéliques du présent et son adolescence autour de l’école et on met un moment avant de vraiment comprendre ce qui se passe dans sa tête dérangée.  Et c’est ce qui m’a un peu déstabilisée, je pense.  J’ai adoré le début, beaucoup aimé la fin, mais il y a eu un moment, au milieu, où je me suis vraiment posé des questions.  Je trouvais le truc un peu répétitif, un peu trivial… et POURQUOI tant de haine.  Et soudain, ça ne devient plus répétitif et trivial…  et on comprend mieux les thèmes qui sont réellement abordés dans le roman.

 

Bien entendu, on voit quand même venir.  Mais j’avoue avoir souri au moment où j’ai commencé à avoir la puce à l’oreille.   Ceci dit, j’ai aimé la plume et j’ai bien envie de lire autre chose de l’auteur.  Par contre, comme je vous l’ai dit, ce n’est pas traduit.  Et je me demande vraiment vraiment si ça le sera!

 

Qui a lu?

Emma (manga) – Jane Austen/Crystal Chan/Po Tse

Emma mangaQuand je vois une adaptation BD d’un classique, j’ai toujours du mal à résister.  Ca a encore ici été le cas et je me suis plongée avec un grand sourire dans cette adaptation d’Emma, d’Austen.  Il faut le savoir, j’aime Emma, mais ce n’est pas mon préféré d’Austen.  En fait, je trouve l’héroïne hilarante, totalement à côté de la plaque et j’adore son petit côté imbu d’elle-même.  Ce qui a tendance à m’énerver c’est le message (très réel à l’époque, je le conçois) du « telle classe sociale est moins bien qu’une autre ».  Tu aurais dû être plus sympa avec Miss Fairfax, elle est plus de ta classe que Miss Smith »… bref, ce message-là, qui est véhiculé comme la voix de la raison.  Quoique bon, avec Emma, il faut quand même parfois faire un dessin, hein!

 

C’est somme toute une adaptation agréable, qui met en valeur les divers éléments de l’histoire.   J’avoue mélanger le livre et le film avec Gwyneth Paltrow (ne pas taper, please) alors j’aurais du mal à bien cerner les incongruités!  Les personnages sont bien rendus, on reconnaît leurs caractères et leurs motivations.   De plus, le format manga nous permet réellement de bien s’imaginer dans ce petit village où tout le monde se connaît et où tout le monde vénère miss Emma.

 

Toutefois, ce qui est pour moi une grande difficulté dans les adaptations d’Austen en manga, ce sont les expressions des personnages.  Voyez-vous, avec les manières de l’époque, les choses ne se voyaient pas, se vivaient « par en dedans », avec classe (du moins, dans les romans).  On comprend les sentiments avec la narration.  On s’entend, dans un manga, ce n’est pas facile.  Et si les auteurs ont bien tenté de faire passer certaines réactions par autre chose que les visages, ils sont quand même beaucoup, beaucoup plus expressifs que ce que je m’imaginais.  Mr. Knightley, entre autres, qui semble très très jeune… et plutôt animé, même si on DIT le contraire.

 

Que ceci ne vous empêche pas de tenter le coup par contre, parce que j’ai en somme bien aimé… et croyez-moi, j’ai lu BIEN pire comme austenerie!

Le dit de Murasaki – Liza Dalby

dit de murasakiCe roman m’a été offert par mon amie Yueyin.  En fait, je pense qu’elle a inondé le monde (en tout cas celui de ses copines) avec ce roman.   Et je dois avouer qu’elle m’a ouvert tout un monde avec ce cadeau: celui du Japon et de ses traditions.   J’avoue que j’en connais très peu sur ce pays.  J’ai même dû aller lire un peu après quelques pages parce que j’avais peur de manquer des références.  Mais bon, assez de racontage de vie et passons au roman!

 

Murasaki Shikibu est l’auteure du premier « roman » japonais, « Le dit du Genji » (roman que je veux lire maintenant, d’ailleurs).  Elle a vécu aux alentours de l’an 1000 et était la fille d’un lettré japonais.  C’est son histoire que Liza Dalby a reconstituée ici à partir du fameux roman et d’extraits de ses lettres et journaux.  Bien entendu, c’est romancé.  On s’entend qu’elle ne l’a pas interviewée hein!  Mais Dalby est anthropologue spécialiste du Japon, ce qui me pousse à dire qu’elle ne nous raconte quand même pas n’importe quoi.

 

C’est donc la vie de cette femme qui, enfant, a imaginé avec sa cousine un prince parfait, un prince Radieux, séducteur, magnétique : le prince Genji.  Nous la verrons évoluer d’enfant sans mère à jeune fille un peu hors-norme, puis en mère et en femme.  Nous la verrons à Miyako, en province et à la cour de l’impératrice Shoshi, à l’époque du régent Michinaga, l’homme derrière l’empereur.  Nous rencontrerons une femme passionnée mais aussi contemplative, ayant des hauts et des bas et une vision de la vie souvent triste, désabusée.   Mais c’est surtout tout un monde que nous voyons naître devant nos yeux.  Un monde d’antan mais un monde qui devient terriblement vivant sous la plume de Liza Dalby.

 

Ca a été un réel plaisir pour moi d’évoluer dans cet univers d’écrans de papier, de dents laquées et de robes manifiques, multiples et soigneusement assorties.  Cet univers où l’on se parle par poèmes, où tout est raffiné et où on se fait la cour derrière des éventails.   Tout au long du roman, on retrouve les poèmes de Murasaki, remplis d’images et de double-sens.     Un roman et un monde à découvrir et dont je me suis délectée.

 

Sauf que maintenant, j’ai une envie folle d’aller au Japon.   De l’an 1000.  Va falloir appeler le Docteur hein!

 

Et c’était mon 2e pavé de l’été!

pavé de l'été logo

 

 

Le buveur d’encre / Une paille pour deux – Eric Sanvoisin/Martin Matje

buveur d'encreUne paille pour deuxJe vous ai parlé, il y a peu du buveur de dictionnaire, de la série du Buveur d’encre.   Comme j’avais beaucoup aimé « on » l’a su et « on » m’a envoyé tout plein de livres de la collection.  Du coup, je suis ravie!

 

Il s’agit donc ici des deux premiers tomes de la série, ceux où nous rencontrons les personnages et où nous découvrons ce qui se passe quand on boit des livres.  J’ai adoré le premier tome, où le jeune garçon, fils de libraire, n’aime pas lire.  Jusqu’un jour où il se ferai mordre… et deviendra un buveur d’encre.  Quand il boit de l’encre, il vit les histoires, plonge dedans et vit d’innombrables aventures.   C’est mignon comme tout, ça donne envie de lire et j’ai beaucoup ri de la crise de foie vampirique.  Vraiment, ça vaut le coup de commencer par celui-ci.

 

Dans le second tome, Odilon (notre petit héros) se sent seul et voudrait bien pouvoir lui aussi mordre quelqu’un…  mais quand il a visité la crypte pour demander à Draculivre, il a vu… UN PETIT CERCUEIL!  Va-t-il être kidnappé?  C’est encore une fois super mignon, les illustrations sont cute comme tout, plus douces que dans « le buveur de dictionnaires »,  ça donne une envie folle de lire des histoires de pirates et d’amour.

 

Encore une fois, ça se destine aux jeunes lecteurs.  Il y a des vampires (bon, réformés, certes, mais quand même… c’est cool à 7-8 ans, des vampires) et le niveau est vraiment adapté aux jeunes, sans pour autant les sous-estimer.  Il y a des mots recherchés mais aussi des expressions qu’il fait plaisir de voir avec les enfants.  On peut les expliquer, en inventer, leur faire deviner le sens… bref, super intéressant!  Les schémas narratifs ne sont pas typiques et les résolutions viennent parfois de l’extérieur mais c’est toujours drôle, un peu surprenant pour les enfants, et, surtout, ça plaît!

 

J’ai quatre autres albums… dont je vous parlerai sans doute un peu plus tard!

 

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We are all completely beside ourselves – Karen Joy Fowler

We are all completely beside ourselvesJ’avais entendu parler de ce roman par Miss Sugartown, qui avait aimé, et je m’étais dit que vu qu’il était dans ma pile, pourquoi pas.  J’avoue par contre que je ne sais plus du tout ce qu’elle en disait.   Et j’aimerais m’en souvenir un peu parce je n’ai aucune, mais AUCUNE idée de la façon dont je vais en parler.   C’est que, imaginez-vous qu’à mon grand désarroi, je ne peux même pas vous parler du thème.  Et je peux à peine vous dire ce que j’ai aimé et ce qui m’a un peu énervée.

 

Je ne connaissais l’auteur qu’à travers son « Club Jane Austen« .   Sachez que j’ai largement préféré We are completely beside ourselves à ce fameux club.  Largement.  C’est un roman qui porte à réfléchir, qui chamboule un peu nos idées préconçues et que j’ai découvert sans savoir de quoi il parlait.  Et j’ai drôlement bien fait.  En fait, je ne l’aurais jamais pris si j’avais su.   Et je pense que j’aurais manqué quelque chose.

 

C’est un roman qui raconte, à partir du milieu, son enfance au sein d’une famille assez extraordinaire dont le père est psychologue chercheur.   Nous savons, très tôt, que sa soeur a disparu.  Que son frère a disparu.   Nous savons que la famille se décompose.  Et qu’elle a un mal fou à se définir.   J’ai beaucoup aimé cette narration, les retours dans le passé, le côté parfois non-fiable de la narratrice, qui avoue ne plus trop savoir si ce sont des souvenir recréés ou des vrais souvenirs.  Vous savez comment j’aime ce type de narrateur.   J’ai aimé les réflexions par rapport aux relations humaines, aux façades, au fait que certaines croyances peuvent totalement changer notre perception des choses.

 

Mon bémol (parce que bémol il y a) vient du côté parfois un peu moralisateur, un peu preachy.  Bon, vous comprendrez que je n’adhère pas à la thèse du père chercheur au départ, hein.    J’ai aimé le thème du roman mais je sens qu’il en touchera d’autres beaucoup plus que moi.  Vu que je suis moi, justement.  Mais on aurait pu en beurrer un peu moins épais et ça aurait été correct quand même!

 

Ah oui!  Je vous ai dit que je n’avais vraiment pas vu venir LE truc du roman?  Celui qu’on apprend au tiers?  Pourtant, il y avait des pistes!

 

Bref, à découvrir.  Ne serait-ce que pour la réflexion qu’il suscite.

 

 

Fables (vol 1-2) – Legends in exile/Animal Farm – Bill Willingham and al.

Fables 1Fables 2Il y a fort longtemps, j’avais lu 1001 nights of snowfall, un genre de prequel pour la série.  J’avais aimé, mais bizarrement, je n’avais pas poursuivi avec la vraie série.  Puis, un jour, j’ai fouiné dans la pile et je suis retombée là-dessus.   En fait, sur BEAUCOUP de tomes de la série (que, bizarrement, je n’avais pas répertoriés dans ma pile, mais ça, c’est l’histoire de ma vie).   Du coup, j’en ai attrapé deux et ce sera donc ma BD du mercredi cette semaine.

 

Je pense que tout le monde sait un peu de quoi il s’agit, non?  Oui?  Je m’explique un peu quand même.  Les royaumes des Fables a été envahi par l’Adversaire et ceux qui ont réussi à se sauver sont, pour ceux qui sont un peu humains, soit à FableTown, en plein 21e siècle (dans le coin de NY) soit, pour les autres dans Animal Farm, plus loin.  Question de discrétion, vous voyez?   Et mon verdict?  J’adore ce truc.  Positivement.  Imaginez, je vivais dans le même monde que Belle et Pinocchio et je ne le savais même pas!   Sérieusement, c’est bourré de références, pas toujours expliquées, parfois discrètes et ça me plaît énormément.  Genre que l’auteur nous fait un clin d’oeil, juste à nous, happy fews qui comprenons!

 

Dans le premier tome, Rose Red a disparu et Blanche Neige, assistante du maire, va aider le grand méchant loup (qui est aussi le shériff) à mener l’enquête.  Les soeurs ne se parlent plus depuis longtemps (voire même très longtemps) Blanche Neige a bien l’intention de comprendre ce qui s’est passé.  Ce tome est introductif, bien sûr, mais j’ai adoré rencontrer tous ces personnages, à trouver d’où ils viennent etc.  J’ai aussi aimé connaître leurs destins (morte de rire avec le fameux prince charmant et son discours sur le cockmanship) et les divers détournements que les auteurs ont pris.  C’est donc un whodunit, avec tout ce que ça implique, et ça m’a énormément plu.

 

Le second tome, lui, nous emmène à la ferme des animaux.  Hommage fort réussi au roman d’Orwell (roman que j’adore), les Fables non-humains (divers et variés) fomentent une révolution et sont loin d’être ravis de voir apparaître Blanche Neige et Rose Red, que la mairesse adjointe a traînée de force pour tenter de recoller les pots cassés.  Bien entendu, ça ne va pas se dérouler comme ça.

 

Une série que je vais donc poursuivre, bien entendu.  J’adore voir ces contes dans cette version, même si au départ, je ne suis pas suuuuper fan des dessins.  Quand il  y a des contes, je pardonne beaucoup!

 

BD-de-la-semaine

 

 

P.S. I still love you – Jenny Han

ps I still love youPour moi, Jenny Han = été.

Du coup, j’ai pris celui-là entre deux livres un peu plus lourds.  C’est la  suite de « To all the boys I loved before« , lu l’an dernier, je pense.  Je l’ai lu en une petite soirée, j’ai bien aimé, mais là, il a presque fallu que je relise au complet pour m’en souvenir.  Du coup, c’est pas nécessairement bon signe!

 

Pour ceux qui n’ont pas lu le premier tome, c’est l’histoire de Lara Jean.  Dans le premier tome, nous avons appris que plus jeune, elle avait l’habitude d’écrire une lettre aux garçons dont elle était tombée amoureuse et qu’elle voulait « sortir de son système ».   Quand ses lettres vont être envoyées, évidemment que ça va la bouleverser.  Bref, c’est la suite du premier tome.

 

Ce que j’ai aimé dans cette série, c’est que les personnages ne sont pas parfaits, que les relations ne le sont pas non plus.  Les choix ne sont pas toujours logiques, on sent les personnages hésiter (parce oui, encore ici, il y a aussi un triangle amoureux…  je ne vous dirai pas avec qui mais bon, si vous avez lu le premier, vous vous en doutez) et j’ai vraiment aimé que cette fois, ce soit des vraies décisions, avec des plus et des moins.  Il n’y a pas de personnage qui devient bizarrement un gros con pour faciliter la finale, contrairement à L’été où je suis devenue jolie (tome 3).  Et pour ça, j’ai bien aimé.

 

Toutefois, comme vous vous en doutez, ça n’a pas été mémorable pour moi.  Mignon, cute, mais je n’accroche toujours pas vraiment à Lara Jean (qui est quand même moins bébé dans ce tome), sa petite soeur est super mignonne mais tellement, tellement too much…   Bref, un bon moment, mais sans plus.

 

Ouais, je sais.  C’est pas le billet le plus efficace de la terre.  Ni le plus parlant.  Mais si vous aimez le premier… pas doute, celui-ci va aussi vous plaire!

Quand Yueyin se lâche lousse dans ma pile… et m’oblige à lire ce qui y traîne!

Donc voilà.

J’avais vu, sur une chaîne Youtube (je ne sais plus laquelle a eu l’idée en premier, du coup, je n’écris rien, et  je ne me rappelle plus du nom du challenge, du coup, ça va mal pour le rechercher), des amies se donner des livres à lire dans leurs piles respectives.  Bon, c’était jusque fin août, il y avait un ordre précis, et 15 livres, je crois… mais Yueyin est chez moi et on a fait notre propre version après quelques bouteilles de sangria… et voilà ce que ça donne!

 

Donc, on avait dit 10.  Il y en a plus que 10.  Plus une autre groooosse pile qui n’est pas sur cette vidéo, parce que ça coupait tout le temps, et qu’en plus c’était é-ter-nel.  Peut-être qu’un jour, je m’amuserai à monter la fin. Peut-être.

 

Du coup, Yueyin a failli tomber sur le dos parce que j’avais CES TRUCS-LÀ  dans ma pile et que je ne les avais pas lus.  Ou presque.  Son indignation est d’ailleurs ma foi fort visible.

 

Si vous n’aimez pas les vidéos et que vous préférez lire, ben… voilà ce qu’elle m’oblige à lire!

– Hyperion – Dan Simmons (et Canterbury tales par la même occasion)
– Mercy Thompson – 2 – Patricia Briggs
– Sherlock (un dans le tas)
– Le choeur des femmes – Martin Winkler
– Et puis Paulette – Barbara Constantine
– Debout les morts – Fred Vargas
– Le week-end – Bernard Schlink
– Le grand Meaulnes – Alain Fournier
– 100 ans de solitude – Gabriel Garcia Marquez
– Manuel de chasse et pêche à l’usage des filles – Melissa Banks
– La fée carabine – Daniel Pennac
– Le tableau du maître flamand – Arturo Perez Reverte

 

Qui a lu?

Vous êtes d’accord avec elle?

Je veux vos commentaires, moi!

Un ballon sous la pluie – Liniers

Un ballon sous la pluieLors d’une visite à la bibliothèque, la couverture de cet album m’a fait penser à Winnie the Pooh.  Et j’avoue que c’est pour ça que je l’ai lu, même si à part le ballon, il n’y a aucun espèce de lien entre Winnie et l’oeuvre de cet auteur argentin.   Mais comme cet album m’a plu, j’ai décidé de vous en parler, même si je n’en ai pas de copie-personnelle-à-moi.

 

C’est samedi.  Mathilda adore les samedis et souhaite entraîner sa petite soeur Clémi dans une aventure de samedi.  Sauf qu’il pleut… et pour Clémi, la pluie, c’est… mouillé!

 

Ces petites poulettes sont super mignonnes et j’ai adoré les images un peu vintage et la simplicité de ce récit, où la grande soeur fait découvrir la vie à la petite, qui a des réactions tellement cutes, tellement vraies, que ça nous fait sourire à tout coup.   L’enthousiasme de la grande qui se frappe au « mouillé » sans appel de la petite est tellement charmant et typique.  Bref, c’est vraiment beau, c’est l’émerveillement des enfants devant toutes les petites choses et c’est aussi beaucoup, beaucoup d’amour entre deux soeurs.

 

Bon, il m’a manqué un « petit plus » pour que ce soit un vrai coup de coeur mais j’ai passé un fort bon moment.  Assez pour que je prenne la peine de vous en parler!

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