Je sens que ce ne sera pas mon meilleur billet.
En effet, parler de nouvelles presque un mois après avoir lu le recueil, ce n’est pas idéal, disons. J’avoue avoir été obligée de me replonger dedans un peu pour bien les avoir en tête, même si mon idée générale reste la même. Du coup, on me pardonne mon manque de précision, ok!
D’abord, j’ai toujours aimé mes lecture de Banana Yoshimoto. J’aime son univers très particulier, la bulle dans laquelle elle réussit toujours à m’enrober. Il se dégage toujours une distance, une sérénité, malgré les lourds passés des personnages. On est à la limite de la contemplation, du rêve, et les personnages font toujours un pas vers l’avant, vers eux-mêmes.
Ceci dit, même si j’ai bien aimé ces 6 nouvelles (en 130 pages… c’est court court), ce n’est pas mon préféré de l’auteur. Ici, on nous entraîne dans un train où une étrange rencontre aura lieu, dans le cadre d’un réalisme magique. Nous rencontrons Lézard, guérisseuse fascinante, qui donne son titre au recueil. Ma préférée nous fait rencontrer une jeune femme ayant grandi dans une communauté religieuse et l’ayant quittée, doit se reconstruire au dehors. J’ai aussi beaucoup aimé celle où une jeune femme ayant eu dans sa jeunesse une sexualité débridée est confrontée à son passée. J’ai juste adoré la dernière phrase.
J’aurais aimé davantage de développement dans les personnages, comme souvent dans les nouvelles. Toutefois, l’atmosphère est encore une fois fort réussie. Et je vais continuer à lire tout ce que je trouve d’elle.