Goodbye 2016… Welcome 2017!

2016 a été une année pourrie sur le plan mondial, on ne se le cachera pas.   Mais pour moi, ça a été une année charnière.  Année où je suis partie 6 mois loin de ma routine de travail, où j’ai assez lâché prise pour laisser mes précieux cocos à une autre orthophoniste (qui a fait une super bonne job) et où j’ai osé perdre mes repères pour me retrouver face à moi-même, dans un monde qui n’était pas le mien.  Et ça m’a changée, je pense.

 

Bon, ok, vivre avec une copine en interrogation constante sur le monde, la vie, sur elle-même a probablement eu un petit impact aussi.  Mais ces six mois (je dois finir mes billets et mes photos d’ailleurs… ça va venir… à retardement… ) ont été faits de voyages, de grands yeux, de grands moments et d’apprentissage et de famille, v.   Ça a été aussi d’apprendre à voir encore plus les petites choses.  Ça a été de réaliser encore davantage la générosité sans borne de Fab, qui m’a endurée chez elle, dans son quotidien et qui a accueilli presque la totalité de ma famille avec un enthousiasme et une gentillesse de folaïe.  Ça a été des rencontres, des discussions, des soirées à jaser à coeur ouvert avec tous ces gens qui sont chers à mon coeur.

 

Rendez-vous manqués, certes… mais ça me dis juste que je vais devoir revenir.

Et j’ai déjà demandé un autre congé pour 2019!  Vous ne perdez rien pour attendre!

 

Donc, j’envoie des bisous à tout le monde.  Ceux de là-bas ceux d’ici.

Ceux qui font que ma vie est belle.

 

Love you all!

Les bonhommes de neige sont éternels – Dedieu

bonhommes-de-neige-sont-eternelsLes albums aux illustrations « vintage » vous manquent?  Cet album est pour vous.  C’est un grand format, qui se passe en hiver, avec des animaux réalistes (mais avec des petites tuques et des petits manteaux), qui adorent jouer avec le bonhomme de neige, qui a toujours des idées de jeu.  Il connaît très bien le monde, raconte des histoires fantastiques… et est-il vraiment allé dans tous ces endroits incroyables?

 

Pour ma part, j’ai beaucoup aimé.  On est dans la neige, en plein hiver, avec un petit côté « esprit magique », même si on n’est pas dans le temps de Noël.   Les planches sont jolies, avec certains plans originaux et un grand mystère… que va-t-il arriver à Bonhomme de Neige à la fin de l’hiver?

 

C’est une jolie occasion de discuter du cycle de l’eau, de l’amitié, et la fin est vraiment magnifique et explique pas mal de choses.  Il y a des inférences intéressantes à faire à ce sujet.

 

Très beau!  Cet album fait un peu rêver!

Mes grands moments de lecture 2016

J’avais prévu faire cette chronique en vidéo, pour ressusciter ma chaîne moribonde.  Mais imaginez-vous que j’ai un bouton.  Du coup, no way, pas de vidéo.  Et juste un billet.  On verra si je réussis à vous faire passer mon enthousiasme aussi fortement!

 

2016, ça a été pour moi une drôle d’année côté lecture.  6 mois à ne presque rien lire, mais des phases assez marquantes.  Je ne me suis pas tenue au courant de la rentrée littéraire, je n’ai rien vu des nouveautés.   Je ne vais donc pas vous présenter des coups de coeurs, mais je vais plutôt vous parler de ces romans qui ont marqué mon année.

 

Catégorie romans étiquetés « pour les grands »

Un bûcher sous la neige – Susan Fletcher

Roman offert par Yueyin, qui m’a obligée à le lire.  Magnifique voyage dans l’Écosse d’un autre temps, et une réelle envie que ça finisse bien.  Un sentiment de liberté et de vent dans les cheveux malgré tout.

 

A little life – Hanya Yanagihara

Un roman qu’on aime ou qu’on n’aime pas, mais qui a totalement fonctionné pour moi.  Un roman auquel je reconnais plein de failles, mais qui m’a emportée dans la vie de ces quatre amis, qui ont vécu avec moi pendant une semaine.  Et plus…

 

La déesse des petites victoire – Yannick Grannec

Pour l’incursion dans la vie de grands scientifiques dans l’âge d’or de Princeton.  C’est plus fort que moi, ça me fait rêver.  Et j’ai beaucoup aimé ce portrait de femme.

 

L’avalée des avalées – Réjean Ducharme

Une voix d’enfant totalement déjantée, cruelle et violente.  Je ne suis pas certaine d’avoir tout, tout saisi, mais c’est un roman qui m’a prise aux tripes. Vacherie de vacherie, comme elle dirait.

 

Les brumes d’Avalon – Marion Zimmer Bradley

Parce que je n’avais jamais lu ce classique, parce que la vision présentée est étonnante et que j’y ai été emportée.  Carrément. (Et je réalise que mon billet est écrit… mais pas publié… silly me!)

 

À la recherche du temps perdu – Marcel Proust

Parce que j’ai fini la recherche cette année et que j’ai été marquée par la plume, par certains passages, par certaines images.  J’en garde un souvenir ébloui et j’ai l’impression que ces gens existent vraiment… étrange.  Un jour, je relirai.  J’ai été passionnée.

 

Les rois maudits – Maurice Druon

En France, je n’avais envie de ne rien lire, sauf ça.  Game of throne, version française.  J’ai adoré tous ces jeux de vilains et tous ces personnages… Robert d’Artois, Enguerrand de Marigny (oui, je les appelle par leur petit nom…)… ils existent maintenant pour moi!

 

Seul dans Berlin – Hans Fallada

Lu à Berlin, en parcourant ses rues.  Prise à la gorge par cette histoire, par ces héros ordinaires et leurs risques énormes dans un contexte qui les étouffait d’avance.

 

La vie rêvée d’Ernosto G. – Jean-Michel Guenassia

Pour visiter un siècle d’histoire, pour avoir envie de voir Prague (c’est pour ça que j’y suis allée), pour les émotions.  (Encore la faute de Yueyin)

 

How to be both – Ali Smith

Une bizarrerie que cette histoire qui nous balade dans le vrai et l’imaginaire, ainsi que de nos jours au 15e siècle.  Réflexion sur l’identité, l’art… je n’ai pas toutes les réponses mais j’ai adoré!

 

Kuessipan – Naomi Fontaine

Des images brèves et sans lunettes roses, mais pleines d’amour et de respect.  Une vision du monde des premières nations, de ses moments magiques comme de ses grandes débâcles.  Une plume évocatrice, des images en pagaille.

 

Côté roman, ça aura aussi été ma découverte de Zola (j’en ai lu 4 tomes à date) dont j’avais super peur.  Et si je faisais pareil pour Balzac (l’autre grande peur… ça doit être à cause du « z ») en 2017?  Parcre que finalement, Zola, c’est bien!  Ça a été aussi ma lecture très « extériorisée » de « Ça a commencé comme ça » d’Angéla Morelli.  Devant l’auteure, rien de moins!  Mon préféré de l’auteur à date.

 

Catégorie livres « pour les moins grands »

Côté young adult et lectures adolescentes, j’ai très peu exploré cette année.   Mon préféré aura été « Les fiancés de l’hiver » de Christelle Dabos ainsi que sa suite « Les disparus du Clairdelune ».

Un roman avec une atmosphère très particulière et surtout un monde bien construit, plein d’imagination et de flocons de neige.  Le meilleur roman YA que j’aie lu depuis un moment.

 

Catégorie « dialogues »… le théâtre

Peter and Alice – John Logan

Quand la « vraie  » Alice au pays des merveilles » et le « vrai » Peter Pan se rencontrent, ça donne un texte poignant sur la fiction, l’enfance… et le fait de grandir.  Comme j’aurais aimé voir la pièce avec Judi Dench…

 

Edmond – Alexis Michalak

J’ai adoré la pièce et j’ai adoré le texte… dont j’ai oublié de vous parler!  Edmond Rostand écrit Cyrano… le texte et la réalité s’entremêlent… et c’est jubilatoire!

 

Catégorie « avec des bulles » (pas de champagne, de BD!)

Le retour de la Bondrée – Aimee de Jongh

Magnifique BD, onirique et intimistes.  Parce qu’il y a des chemins qu’on ne peut faire que seul…

 

Le rapport de Brodeck – Manu Larcenet

Très belle adaptation du roman de Philippe Claudel.  Sombre, pesant… magistral

 

Certes, il y en a eu d’autres, des BDs qui étaient super bien.  Mais ces deux-là se démarquent du lot.  Clairement!

 

Catégorie « albums pour cretons »

Plus noir que la nuit – Chris Hadfield

Un rêve de petit garçon devenu réalité.  Rempli d’étoiles et des souvenirs de l’astronaute Chris Hadfield.

 

Les bonhommes de neige sont éternels – Dedieu

Une belle histoire d’hiver et d’amitié, avec de superbes illustrations à l’ancienne.

 

Super cagoule – Antonin Louchard

Parce que c’est simple et drôle à la fois!

 

Mon ami Fred – Eoin Colfer / Oliver Jeffers

Une joli conte sur l’amitié… imaginaire ou pas! Mignon comme tout!

 

L’enfant des livres – Oliver Jeffers

Magnifique album sur les pouvoirs de la lecture, illustré de mots.  J’ai adoré!

 

Un bon petit livre – Kyo McLear/Marion Arbona

Encore un album sur les pouvoirs de la lecture et de l’imaginaire.  J’ai adoré voir la magie s’opérer.

 

Ce livre n’est pas le bon – Richard Byrne

Des enfants qui voyagent à travers différents types de livres… que demander de plus!

 

Voici donc pour mon année de lecture 2016.  Plus de bon que de mauvais, seulement quelques déceptions (je ne sais pas encore si j’en ferai un billet… à voir)… et le goût de m’y remettre!  À la lecture et au blog.

 

Parce que vous ne le savez pas, mais il y a eu un moment où le blog a failli passer à la trappe!  Espérons que cette passe est bel et bien terminée… et que le blog fêtera ses 10 ans en 2017!

 

Et vous, vos coups de coeur?  Vos grands moments?

Les choses immuables – Éléonore Létourneau

les-choses-immuablesJ’avais choisi ce roman au salon du livre de Montréal.  On me l’avait chaudement conseillé en me disant que c’était un roman sur la crise de la quarantaine, très accessible.  J’ai quarante ans (oups!) et j’ai déjà eu une méga remise en question il y a quelques années, je me suis dit que c’était pour moi.  En fait, non.  Je suis restée fort extérieure à ce récit, malgré une très belle plume et une vision très juste de cette grisaille qu’on peut vivre à un certain moment de notre vie.

 

C’est l’histoire de deux couples dont les destins sont en quelque sorte liés.  Louis et Hélène, Mathieu et Virginie.   C’est une année – ou presque – dans leur vie dans laquelle nous allons les accompagner.  Année de tous les questionnements, de toutes les remises en question.  Un deuil, une séparation, beaucoup de tâtonnements aussi.

 

Ça avait tout pour me plaire, direz-vous.  Pourtant, malgré la qualité d’écriture, je n’ai pu m’empêcher de trouver l’histoire banale et mon intérêt n’y était pas.  J’aurais eu besoin de plus de temps pour m’attacher aux personnages, pour les comprendre.  Ici, l’auteur dit les choses.  Explique leurs actions.  Je préfère découvrir par moi-même la profondeur de leurs caractères.  Ceci a peut-être contribué à mon impression de survol.

 

De plus, même si ce n’était pas le but visé par l’auteur, évidemment, j’ai senti un petit côté moralisateur à cette histoire.  Un côté « il n’y a qu’une bonne façon de faire ».  Et ça m’a dérangée.   Oui, je sais, c’est très personnel comme remarque et je doute que ce ressenti soit universel, loin de là!

 

Par contre, j’ai été ravie de découvrir la plume de l’auteur.  J’ai vu qu’elle avait publié autre chose avant… et je me ferai un plaisir de le lire.  Certaines images sont fort belles, et elle a une façon très particulière de dire les choses.  Le symbole pour les choses immuables m’a beaucoup plu.

 

Je suis certaine que plusieurs aimeront davantage.   Je viens d’ailleurs de tomber sur un article du Devoir qui a beaucoup aimé!

 

 

Le Père des Étoiles – Seb Piquet

le-pere-des-etoilesTiens… si j’avais été parent, j’aurais été tout à fait un parent comme ce papa trentenaire geek!  J’ai d’ailleurs (un peu vainement) tenté d’expliquer  à mes neveux le principe de la force et de les intéresser au Disque-Monde, au Tardis et à les sensibiliser au péril des Daleks.  Les références, c’est la vie!

 

Ce sont donc des planches de 6 cases, parfois 12, qui nous amènent dans le quotidien d’un papa – très – geek et qui voudrait intéresser sa poulette de 4 ans, Mathilde, aux choses vraiment importantes de ce monde.   Malheureusement, son trip à elle, ce sont les princesses, idéalement les princesses habillées en rose.  Ça donne donc droit à des scènes hilarantes où on se demande un peu qui est l’enfant et qui est le parent!

 

La poulette est mignonne comme tout, elle a des réflexions vraiment adorables et a l’art de faire retomber le soufflé des grandes mises en scène intergalactiques de son papa!  Les illustrations sont très bien représentées par la couverture et l’auteur a selon moi un excellent sens du rythme et du punch.  J’ai beaucoup aimé la combinaison de quotidien et de scènes science-fictionnesques (je sens qu’il a dû se faire plaisir à dessiner ça) souvent un peu frappadingues (le vaisseau spatial et la prise de courant… je me suis littéralement écroulée… il m’en faut peu!).

 

Yueyin, je sens que ça va te rappeler des souvenirs.  Sauf que dans ton cas, ça a fonctionné!

Pas de deux – Anne Guilbault

pas-de-deuxJ’ai découvert une très jolie plume avec ce roman à la construction assez particulière.  Treize personnages ont vu une femme se jeter d’un pont dans un petit village de pêcheurs.  Ou ils l’ont vue un peu avant.  Maîtresse d’un écrivain connu, elle est partie, a fêté toute la nuit et s’est jetée du pont au matin.  Comme ça.  Nous aurons treize récits, treize rencontres (ou pas), treize pas de deux désaccordés où les deux danseurs semblent être chacun dans une bulle, sans vraiment communiquer.

 

Les treize voix sont personnelles et révèlent leurs fêlures et leurs solitudes.  Certaines sont plus émouvantes que d’autres mais chacune a sa propre musique, son propre souffle.  J’ai aimé ce kaléidoscope, cette vision fragmentée d’un même événement qui va raviver plusieurs blessures.  Certains personnages sont touchants.  La dame qui se sent seule dans le bruit, le gardien, l’ermite…. ça m’a beaucoup plu.  De plus, l’écriture a su me toucher et m’amener dans ce petit village, en suspension entre la nuit et le jour, comme entre deux mondes.

 

Ceci dit, j’ai eu l’impression d’un recueil de nouvelles reliés par après plutôt que d’un roman avec une réelle évolution.  Dès que je l’ai réalisé, j’ai rajusté ma lecture et j’ai pu apprécier, et vraiment apprécier, chacun des personnages et leurs histoires souvent émouvantes.  Une très belle découverte.

Joyeux Noël!

Je vais être originale… et profiter de cette journée de réjouissances pour vous souhaiter à tous et à toutes de bonnes fêtes de fin d’année.  Ce 2016 aura été riche en émotions pour moi.  Avoir pu vivre toutes ces aventures avec des gens géniaux me fait penser à eux en ce jour de Noël que je fête avec ma famille et mes cretons-d’amour (comprendre « mes neveux et ma nièce ») qui vont s’occuper pendant les prochaines heures à dé-décorer avec application la maison du père Noël en laquelle est transformée la résidence parentale.

 

Période régressive entre toutes où je transporte mes cliques et mes claques chez mes parents pour quelques jours, où je suis logée, nourrie, blanchie, comme dans l’temps.   Sauf que maintenant, le verre de vin devant le feu de foyer, c’est permis.  Même si maman fait les gros yeux.

 

Bref, pour moi, une merveilleuse période.

Toutefois, cette année, ce temps des fêtes est synonyme de tristesse pour plusieurs de mes amis, qui sont dans le deuil ou qui vivent des moments difficiles.  J’ai donc une pensée pour eux…

 

Et ça me fait réaliser que souhaite de tout mon coeur vivre encore de ces  Noëls magiques… tous ensemble.

Pour longtemps.

 

Joyeux Noël!

Mon tout premier livre en tissu… Noël – Stella Baggott

Je vous parle ici d’un album pour les bébés-bébés en tissu sur un thème de Noël.  Vous le découvrirez bien vite, les enfants, ils s’en fichent pas mal que les illustrations soient des sapins ou des bas de Noël.  Ils aiment ça à l’année!  Que celui qui, à deux ans, n’a pas déjà chanté Petit Papa Noël en plein mois de juillet leur lance la première pierre!  J’aime cette collection de manière générale.  Quelques pages seulement, un thème…  c’est mignon comme tout et ça fait toujours plaisir de voir un petite creton « lire » un livre.  Ici, pas de mots, juste de belles images.

 

De plus, comme il y a quand même pas mal d’éléments sur chaque double page, l’enfant ne s’en lasse pas trop vite et peut remarquer plusieurs détails.   Dans celui-ci, en particulier, je l’ai aussi utilisé avec des petits cocos qui commençaient à parler (plus vieux, donc) en raison du thème et de la « facilité » des mots à produire.  Boule, bas, lit, fait dodo, neige, oh oh oh, les parties du corps… bref, une belle façon de stimuler le vocabulaire de base.  Notons en plus que la page de la neige fait tout à fait le bruit de gens qui marchent dans la neige.   On en aura fait marcher, des petits bonhommes, dans cette page!

 

Comme toujours, je suis fan!  Et bon, des livres pour bébés… c’est toujours cutissme!

Le voyage du Père Noël – Fiona Watt

En cette veille de Noël, c’est deux billets pour le prix d’un pour terminer mon calendrier de l’avant… et parler des albums de Noël avant Noël.  Avouez que vous admirez mon timing!

 

Ce voyage du Père Noël n’est pas le premier album du genre que je lis chez Usborne (je vous parlais du tracteur rouge ici).  C’est le type d’album où on a un moyen de transport qui se balade dans des paysages divers et variés, et qui me permettent toujours de travailler différents thèmes ainsi que les notions spatiales avec les enfants.   Cette fois, le moyen de transport, c’est le traîneau du Père Noël.

 

En cinq grandes images toutes pleines de détails et de couleurs vives, on nous fait découvrir la route de la tournée de cadeaux du Père Noël.

 

Ca commence dans l’atelier du Père Noël, avec des lutins qui fabriquent des jouets.  Je l’ai utilisé avec les cocos pour travailler les phrases simples, avec toujours le même verbe ou le même sujet.  C’est riche en vocabulaire de Noël et ça permet aussi de travailler la notion  « avant », dans une séquence que les enfants connaissent bien.

 

Puis, dans les pages suivantes, des paysages enneigés dans lesquels on peut retrouver un certain nombre d’animaux ou d’objets, et c’est à travers eux que le fameux traîneau va se promener.   Et croyez-moi, pour faire marcher le petit traîneau, mes cocos étaient prêts à me décrire tout les trajets, avec tous les référents et les notions spatiales que je voulais!

 

Toujours aussi fan ce cette collection… et les cocos aussi!

L’arbre des souhaits – Kyo Maclear /Chris Turnham

larbre-des-souhaitsQuand j’ai reçu cet album, je l’ai trouvé très beau pour moi, l’adulte, mais je me demandais bien ce que les cocos en penseraient.  Avec ses images un peu délavées, ses paysages hivernaux poétiques et ses non-dits, j’ai eu peur que ce ne soit pas facile pour les petits.  Bon, d’un côté, j’avais raison (un coco m’a demandé si le livre était vieux parce que les images étaient « dépeinturées »!) mais j’ai trouvé le moyen de l’utiliser et maintenant, il je le lis beaucoup avec eux!

 

L’arbre des souhaits, c’est l’histoire d’un petit garçon qui est en plein dans la magie de l’enfance.  Il cherche l’arbre des souhaits dans la forêt avec Gliss, son traîneau (cutissime, le traîneau!) mais tout le monde lui dit que ça n’existe pas, bien entendu!  Il va donc partir tout seul et rencontrer beaucoup d’animaux, qui ont tous besoin d’un coup de main… va-t-il lui rester assez de temps?  Et d’énergie?

 

C’est un bel album sur l’entraide, sur la magie et l’amitié.   Comme tout n’est pas dit, c’est souvent très drôle et très touchant de faire deviner aux enfants quel pouvait être le fameux souhait auquel il tenait tant!    Bon, pour mes cocos les plus petits, j’ai dû inventer quelque chose parce qu’ils ne comprenaient pas pourquoi l’histoire ne « se finissait pas »!

 

Comme orthophoniste, je l’utilise pour le vocabulaire des animaux et de l’hiver, of course, mais il y a aussi plein de petites phrases « pratiques » en structure répétitive (je ne dirai jamais comment j’aime ce genre de structures).  Je pense à « aide-moi », « s’il-te-plaît » et « merci »,  par exemple.  Et le traîneau qui fait « ssssss » c’est pratique pour les « s » n’est-ce pas!

 

Bref, finalement, aussi mignon pour moi que pour les cocos!  Et ça, ça me plaît!

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