C’est quand j’ai vu une illustration inspirée d’une oeuvre que j’aime beaucoup (Nichols Canyon de David Hockney) que j’ai décidé de lire cette BD. J’ai ensuite réalisé que l’album avait gagné plein de prix, mais comme j’habite dans un univers alternatif, je n’avais jamais entendu parler des prix en question. Of course.
Cet album nous amène en 1967, en France. Antoine a 15 ans et cet été-là va bouleverser sa vie. La mère et la soeur du garçon sont en voyage, ce qui l’amène à passer du temps avec son père, homme d’affaire souvent absent. L’album commence avec un match de tennis où Antoine joue contre Erik, un jeune homme de son âge avec qui, il le croit, il pourrait s’entendre. Mais suite au match, le père d’Erik se jette littéralement sur le père d’Antoine. Ce geste intrigue Antoine… mais il ne réalise pas où ça va le mener.
Je ne veux rien vous raconter de l’histoire et vous laisser découvrir. Mais on nous emmène dans un monde sixties complètement psychédélique dans les illustrations, dans un univers de faux semblants et d’apparences. Antoine va être confronté à l’inconnu, alors qu’il se croyait en terrain stable. C’est aussi un été de premières fois, un été où il sera confronté à l’humanité, pas toujours jolie.
Puis, 20 ans plus tard. Antoine a écrit son histoire. Et c’est là qu’il va vraiment comprendre l’été de ses 15 ans. Cette partie m’a bouleversée. La petite phrase sur la démocratie… j’ai dû refermer la bd pour y réfléchir. C’est aussi une BD bourrée de références, avec une coloration (particulière) à la Warhol à l’occasion, la fameuse petite robe de Yves Saint-Laurent dont j’ai oublié le nom (mais je suis preeesque certaine qu’il commence par « m »). Pour ma part, je suis totalement fan (à part pour les visages des personnages) des couleurs et du traits. Et j’ai été ravie de voir la réinterprétation de la fameuse image de Hackney!
Of course, j’ai dû manquer des références. Je connais quelques Pulps, je connais un mini-peu Diabolik mais j’ai été ravie d’en retrouver plusieurs et j’ai adoré l’utilisation des masques dans la BD. Vraiment bien fait.
Une très bonne découverte… et avec la couverture, je n’aurais jamais dit que j’accrocherais autant!
La fameuse illustration de Hockney, prise sur pinterest… et c’était ma BD de la semaine.
On en parle aussi chez Leiloona, Mo et Tamara
C’est chez Stephie cette semaine!