Bob & Marley – Les vedettes – Marais/Dedieu

Je ne connaissais pas du tout Bob et Marley, deux ours à la Laurel et Hardy.  Je crois qu’ils ont déjà fait l’objet de plusieurs aventures et je sens que je vais avoir besoin d’en lire plusieurs pour vraiment créer des liens avec ces deux nounours.   J’ai bien aimé, mais sans être d’un fol enthousiasme non plus.

 

Un jour, Bob, le petit ours, en a assez de son prénom, que Marley adoooore répéter à toutes les sauces.    Mais que va-t-il arriver à leurs livres si Bob ne s’appelle plus Bob?

 

Les illustrations et le texte sont super simples, la couverture étant un très bon exemple.  L’histoire l’est aussi et j’ai dû la lire avec des enfants pour vraiment l’apprécier.  C’était super drôle de les voir répéter « Bob » en riant comme des fous (il faut dire que j’avais un groupe de petits ricaneurs, ce jour-là).  Pour ma part, j’ai bien aimé la petite incursion dans le « méta-livre », avec les grandes peur des « livres d’accueil ».

 

Une série dont je tenterai de découvrir d’autres titres, ne serait-ce que pour mieux comprendre l’engouement.  Merci Seuil Jeunesse!

Bookshelf Tour – Partie 2 – Les livres « pour les grands »!

 

Je vous avais montré ici ma pile à lire et ma bibliothèque « jeunesse »… voici mon bordel, partie 2.  Les livres « pour adultes » qui sont lus.  Je m’énerve moi-même à ne rien pouvoir jeter, je vous jure!!

 

Questions, commentaires?

 

La ligne la plus sombre – Alain Farah / Mélanie Baillairgé

Vous savez, des fois, vous attrapez une BD dans le but d’une lecture relax?  C’est ce j’ai fait en prenant cette BD.  CETTE BD!  Avec le nom Alain Farah sur le dessus!  Non mais quelle idée?  Finalement, je l’ai lue 3 fois et je ne suis pas certaine d’avoir bien compris.   Normal, me direz-vous.  Ceci dit, maintenant, il faut que j’en parle.  Pour dire que même si je n’ai pas tout compris, finalement, j’ai aimé ça.

 

Good luck to me!

 

Encore une fois, le personnage est Alain Farah, l’alter égo de l’auteur.  Qui a, à un certain moment, un alter égo.  Oui, je sais, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué.  Puis, il est question de Dune et des lignes possibles… puis de Victor Hugo… puis de Radio-Canada.  Expliquer l’histoire, c’est mission impossible en fait.  Car si ça semble décousu, étrangement, tout mis ensemble, ça se tient fort bien.  Il faut juste accepter d’être complètement dérouté.

 

Dans cette BD, on parle de vies possibles, de choix, de moments qui changent la vie.  Turn right?  Turn left?  (Remarquez l’hommage à Doctor Who ici!).  Répondre?  Ne pas répondre?  Quelle est la ligne entre la réalité, la fiction, notre petit « alter-égo intérieur »?  On a affaire à des personnages plus grands que nature, à de l’amour aussi, à des clins d’oeil politiques et poétiques.

 

Et le dessin dans tout ça?  J’ai ressenti une réelle complicité entre l’auteur et l’illustratrice, le dessin étant super différent dépendant des moments.  Certaines planches sont super simples, en noir et blanc, avec des traits presque carrés tandis que d’autres, en particulier les scènes où Victor Hugo est à la recherche de sa fille, sont très sombres et très belles, beaucoup plus mystérieuses et poétiques.  J’adore celles qui semblent collées, comme dans « l’ancien temps ».

 

Une BD mystérieuse, qui se laisse découvrir un peu plus à chaque lecture, et qui nous fait réfléchir sur nos choix et sur les opportunités qu’on a saisies… ou pas.  Le tout avec un contenu bourré de références (encore, je suis certaine que j’en ai ratées), un dessin qui s’accorde parfaitement au propos.

 

Ah oui… je vous ai dit que je je suis pas certaine d’avoir tout saisi hein… du coup, si je suis complètement à côté de la plaque, ne pas taper!

C’était ma BD de la semaine.  Et comme c’est le 5e mercredi, je sais pas chez qui ce sera!  Je rajouterai!

Ben voilà… c’est chez Stephie!

 

A Court of Wings and Ruin – 3 – Sarah J. Maas

Oh, une saga « terminée »!  Bon, je dis « teminée » parce qu’il y aura autre chose dans l’univers, mais que cet « arc » là, celui de Feyre, semble se terminer ici.  Du moins je l’espère car si je n’ai pas traversé ce roman sans bougonner – un peu – n’empêche que cette série se lit fort bien, qu’il y a des personnages attachants et que l’univers est fort intéressant.  Et surtout, surtout, il y a un côté addictif.

(Dit la fille qui a quand même lu le truc en 10 jours, en le posant pendant presque une semaine)

 

Difficile d’en parler sans spoiler.   Dans cette série, j’aime le côté mythologique, l’apparition et l’adaptation de certains personnages relatifs à toutes sortes de cultures et de mythes.  De Morrigan à Stryga, en passant par l’ouroboros, Vassa et Tam Lin, on reprend des contes divers et variés en plus des éléments de mythologie grecque… et certains éléments rappellent LotR.  Vous comprenez que cet aspect m’a plu.  C’est revisité, certes, mais ça m’attire toujours et j’adore ces apparitions.

 

C’est une histoire de rédepmtion, une histoire de guérison et d’apprentissage aussi.  Bon, on se doute que dans celui-ci ça va exploser.  Et ça le fait.  Toute la bataille finale est à couper le souffle, j’aime l’évolution de la plupart des personnages et ça clôt bien la série, je trouve.  Bien entendu, il y a des facilités, comme souvent avec les finales YA.  Avouez que c’est quand même improbable.  (Amren?  Really?) Mais bon, quand même, j’ai eu des moments de grands soupirs et d’yeux au ciel.

 

Et pourquoi?

L’écriture.  On est dans le « je dis au lieu de montrer ».  Et elle le dit SOUVENT.   Dans la première partie, il n’était clairement pas nécessaire d’être aussi clair sur les intentions de Feyre… on aurait deviné, voyez-vous!   C’est tellement explicite.   Et « mate »??  Je n’en pouvais plus de ce terme.  Surutilisation, quand tu nous tiens.  My mate said, I looked at my mate…  arghhhh!  Et bon, si je lisais le truc sur la perfection du héros parce qu’il la laissait choisir, je HURLAIS.  Non mais 2-3 fois, ça va.  15?  C’est bon, j’avais compris.

 

Dans celui-ci, je me serais aussi passée de plusieurs des scènes hot, qui ne me semblaient pas vraiment utiles à l’histoire.  Et bon, je trouve tout le reste très YA et ces scènes… moins YA.  Quoique bon, tout de même, c’est plus imagé que descriptif.  Même si l’idée de lécher une semaine de sueur et de sang… yark… j’ai eu un haut le coeur!  Et bon, est-ce que vraiment, c’est le temps pour tout le monde de tomber en amour?   Lucky us, cette fois, tout le monde n’a pas une « closure » amoureuse et n’est pas heureux en couple, contrairement à plusieurs romans jeunesse. Ceci dit… il n’y avait pas du tout de foreshadowing pour un certain élément.  Pas du tout.  Oui, j’ai relu le tout pour vérifier.  Changement de cap en cours de route?

 

Ceci dit, malgré tous mes grincements de dents, c’est une série que j’ai aimée.  Moins que la plupart (parce que je suis une grosse bougonne) mais je reconnais qu’elle véhicule des messages importants et, chose que j’adore, de magnifiques amitiés féminines ainsi qu’une bonne dose d’humour.  Certains dialogues sont géniaux et j’ai versé ma larmichette (je ne vous dis pas pourquoi).  Et  bon, ces cours qu’on apprend à découvrir, ça fait rêver!

 

Ya des chances que je lise les spin off.  Pas mal de chances!

 

Arrête de nourrir les oiseaux – James Sage/Pierre Pratt

Un petit avis mitigé sur cet album.  Si j’aime toujours les illustrations de Pierre Pratt, avec ses pigeons au regard vitreux et… stupides et ses vues de New-York colorées qui sont juste magnifiques, j’ai été beaucoup moins attirée par l’histoire que je dois avouer avoir trouvée un peu… plate.

 

Swanda est une campagnarde qui déménage en ville.  Elle s’ennuie des animaux qui ont toujours fait partie de sa vie quand elle aperçoit… de mignons petits oiseaux!  Elle va donc les nourrir… et attirer d’autres oiseaux, beaucoup moins mignons.  Au grand plaisir de ses voisins, comme vous pouvez vous imaginer.

 

Bon, si les enfants ont trouvé très drôles le côté « les pigeons font des crottes un peu partout et envahissent jusqu’aux cheveux des personnages », la suite tombe un peu à plat et je n’ai eu beaucoup de réactions.  J’aurais aimé quelque chose de plus punchy… ou que l’image de la dernière page soit sa maison.   Bref, une bonne idée, mais un traitement qui m’a un peu déçue.

Capitaine Bobette – Dav Pilkey

Je vous ai dit que j’étais toujours à la recherche de livres à faire lire à mes neveux, n’est-ce pas?  Je les connais, il faut les faire rire.  Du coup, ce petit roman-bd-illustré est parfait pour eux.  Bon, ils ne l’ont pas encore lu parce que je ne le leur ai pas encore refilé (je distille les cadeaux) mais je suis certaine que ça va leur plaire.    En faitt, ya le mot « bobettes » (bobettes = caleçon) et il y a un directeur d’école en bobettes dedans.   Que demande le peuple des petits garçons?

 

Cette histoire est basée sur la vraie histoire de Dav Pilkey, qui n’était pas un élève modèle et qui passait son temps à faire des blagues et à inventer des bandes dessinées.  Le capitaine Bobette était donc son héros… et nous avons d’ailleurs un exemplaire (fautes d’orthographe comprises) de ce que ça pouvait donner.    On lui avait dit d’arrêter de dessiner et, visiblement, il n’a pas écouté!

 

Nos deux petits héros adorent faire des blagues.  Surtout celles à base de faux cacas de chiens et de poils à gratter.   Mais dans l’école, il y a un directeur qui DÉTESTE les enfants et qui DÉTESTE les blagues.    Suite à plusieurs événements, que je ne vous révélerai pas, le directeur va se transformer… en capitaine Bobette!   Et il va vraiment s’y croire.  Ça donne une histoire folle-folle-folle, avec des blagues de niveau ma foi…  très 6-9 ans.   Oui, c’est parfois du grand n’importe quoi, mais les cocos de cet âge ont tendance à adorer… et je n’en demande pas plus pour faire lire les enfants qui n’adorent pas lire!

 

Gros aveu… je n’ai jamais réussi à faire fonctionner les tourne-o-rama.  Faut croire que je n’ai pas la dextérité nécessaire!  Oups!

Autre aveu… Le titre en anglais, Capitaine Underpants, me fait irrésistiblement penser à Captain Tighpants (certains comprendront…) et du coup, j’ai une prédisposition positive!

Nana – Émile Zola

Plus ça va, plus j’aime Zola, je pense.  Et celui-là m’a énormément plu, autant par la plume que par le thème.  Nana, c’est la fille du couple principal de L’assommoir.   Elle a été élevée dans un milieu difficile et a des valeurs disons… élastiques, tout en étant persuadée d’être une bonne fille.  Du coup, il n’est pas surprenant de la retrouver cocotte à Paris, une cocotte dont la beauté remue (et ruine) tout Paris!

 

Comme les autres romans du cycle, celui-ci s’inscrit dans le courant naturaliste.  Il explore ici le monde des demi-mondaines en tentant de comprendre certains aspects de la société avec une approche où sont intégrées les sciences sociales.    Nous sommes à la fin du second empire et nous rencontrons Nana ainsi que son groupe d’actrices et cocottes.  Nana est un peu embêtée financièrement et se prostitue pour nourrir son fils, même si elle est intallée dans un riche appartement par un amant russe.  C’est que la demoiselle dégage une quantité phénoménale de phéromones… et la moitié des noceurs de Paris la suit, langue pendante, en espérant se ruiner pour combler ses – nombreux – caprices.   Elle s’est fait connaître au théâtre en chantant comme une casserole et en gesticulant un peu n’importe comment.  Sauf qu’elle joue Vénus, qu’elle est belle et qu’elle se montre presque nue.

 

Soyons francs, je me suis régalée.

À lire Zola, je réalise que la littérature classique n’est vraiment pas barrée et prude, dans certains cas.  On étudie ici une micro-société en marge de la « bonne » société.   L’auteur n’est tendre avec personne, que ce soit les actrices, leurs conjoints (temporaires ou pas) ou les noceurs qui les font vivre dans un luxe fou.  Ils sont montrés dans toutes leurs laideurs et leurs bassesses mais parfois, on se surprend à ne pas trop les détester et à espérer que ça n’aille pas trop mal pour eux.

 

La vie de Nana est pleine de hauts et de bas.  Elle n’est pas particulièrement intelligente.  Pas particulièrement passionnée par les hommes qui la poursuivent langue pendante.  Elle se fait avoir, autant par les domestique que par Satin, une prostituée de qui elle s’éprend (parce que oui, Nana est bisexuelle) et prend un tas de mauvaises décisions, gaspille et gâche presque tout ce qu’elle touche.  Quant à ses amants… oh my…  Mais elle en a dedans, cette Nana… et impossible de ne pas admirer son aplomb par moments.

 

En quelques années, ce sera la montée et la chute de Nana, dont la fin correspond aussi à la fin du second empire.  J’ai adoré ce parallèle, qu’on sent en filigrane tout au long du roman.  Le style de Zola me plait de plus en plus et il réussit à nous faire voir ces décors.  On a l’impression d’y être, de se balader dans les coulisses des théâtres et des belles maisons de ces courrtisanes.  Il a un talent particulier pour nous décrire l’envers du décor, nous faire voir les petits vices et la crasse cachés sous le glamour.

 

Et Nana… quel personnage, quand même!  Quel personnage!

Sauveur & fils – Saison 1 – Marie-Aude Murail

Quelle adorable série!  Ou plutôt quel adorable début de série!  Cette lecture a été un vrai plaisir et j’ai drôlement bien fait d’écouter les conseils de Jules et de Valérie, chez Gallimard jeunesse/école des loisirs au Québec.  La première me l’a vanté à n’en plus finir et la deuxième a abondé dans son sens… tout en me le mettant dans les mains!

 

Avec Marie-Aude Murail, je ne me suis jamais trompée.  Je trouve qu’elle a un talent particulier pour créer des personnages et une histoire qui sont émouvants tout en maîtrisant parfaitement sa narration.   J’ai rarement vu un auteur pouvoir faire passer des messages sans jamais en faire trop, sans jamais tomber dans un ton donneur de leçons.  Et c’est encore le cas ici, même si son personnage principal est psychologue et qu’il essaie d’appliquer ses principes dans la vraie vie aussi.  Il n’est pas parfait, se lasse à l’occasion, fait des erreurs, et ça m’a plu.  Ceci dit, je ne suis pas psy hein… je ne peux pas dire si ses séances sont ok ou pas.  Mais j’ai embarqué!

 

Rencontrons donc Sauveur Saint-Yves, 39 ans, psychologue à Orléans.  Il est d’origine martiniquaise et élève seul son fils dont la mère est décédée il y a plusieurs années.   Dans son bureau défilent une panoplie de personnages en détresse, qu’il tente d’aider de son mieux.  On y verra donc une ado qui se scarifie, une dame en pleine paranoïa et un enfant enurésique.  Ces clients constituent le feuilleton quotidien de Lazare, son fils de 8 ans, qui a trouvé un moyen d’écouter à l’insu de son père.  Ce gamin est adorable, même s’il a souvent sa façon bien à lui de comprendre les choses!  On s’attache à ces deux-là, ainsi qu’à tout le petit monde qui gravite autour d’eux.  On fait face au racisme bête et méchant mais aussi à une recherche d’origines.  Cordonnier souvent mal chaussé!

 

Bref, j’ai adoré.  Des hamsters aux invraisemblances (parce qu’il y en a). Preuve que, parfois, ça peut super bien passer quand c’est bien amené, avec tendresse et humour!  Le bilan?  Il me faut la suite!  Vite!

 

On en parle aussi chez Canel, Enna, Aproposdelivres,  Stephie et Jules

California Dreamin’ – Penelope Bagieu

Sans la blogo, je ne sais pas si j’aurais été tentée par cette BD de Pénélope Bagieu.  Une BD girly, je veux bien, mais une BD girly aussi énorme?  J’avais peur.  Et, en lisant les billets, quelle ne fut pas ma surprise de découvrir que ce n’était pas une « histoire de filles » mais l’Histoire d’une fille, Ellen Cohen, fille d’épiciers juifs de Baltimore, plus connue sous le nom de Mama Cass, chanteuse du groupe The Mamas and the Papas.

 

Oui, je sais.  Maintenant, vous allez chanter « All the leaves are brown… and the sky is grey… »  Ne me remerciez pas!

 

Le trait de Pénélope Bagieu est toujours reconnaissable mais il est ici un peu plus flou (normal, pour représenter un bout des années 60, direz-vous) et surtout, au plomb (du moins, il me semble… ouais, je suis une pro, ça se voit tout de suite).   J’aime qu’on puisse voir les traits de crayon, en fait.  Ça m’a vraiment plu… après un petit moment d’adaptation.

 

Pour moi, cette biographie illustrée est une vraie réussite.  On choisit de nous faire rencontrer la chanteuse hors-norme et passionée par le biais de différentes personnes qui ont traversé sa vie de son enfance à 1965, année du grand succès de California Dreamin’.  Certains l’aimaient, d’autres moins, elle en énervait d’autres, mais ne laissait personna indifférent.   On dresse ainsi le portrait d’une femme courageuse, d’apparence forte, mais pleine de fêlures, notamment les relations ambiguës qu’elle entretient avec les autres membres du groupe.   Sous sa bonne humeur semble se cacher une grande tristesse et la fin de la BD est terriblement poignante… j’en ai eu les larmes aux yeux.

 

Une plongée dans l’amérique des années 40 à 60 et une belle rencontre avec une femme qui semble avoir un besoin d’amour aussi grand que son talent.  Une femme morte trop tôt, à 32 ans, d’une crise cardiaque.

 

C’était ma BD de la semaine et une excellente!  C’est chez Mo, cette semaine!

La fée sorcière – Brigitte Minne / Carll Cneut

Quand on m’a proposé cet album, dans sa version collector, je n’ai pu résister à toutes ces fleurs sur la couverture, et à tout ce rose.  Ouais, au grand désespoir d’Isil, je suis et resterai toujours une fan du rose.

 

C’est donc l’histoire d’une petite fée appelée Marine, qui vit dans un château doré avec toutes les fées.  Mais voilà, Marine trouve les fées terriblement plates et ennuyeuse.  Elle, elle voudrait patiner, faire du bateau… bref, elle voudrait être une sorcière!  Ce qui ne va pas faire plaisir à sa maman.  Elle fait ni une ni deux… et pars chez les « vilaines » sorcières.

 

C’est une belle histoire sur les stéréotypes et sur la possiblité d’y échapper, d’être soi-même si on ne correspond à aucun d’eux. Le vocabulaire est riche, imagé, avec des mots et des expressions que nous n’entendons pas tous les jours.  On a aussi une situation initiale où le personnage principal est malheureux et décide de faire quelque chose pour changer sa vie… ce qui a des répercussions.  On peut donc l’utiliser de cette façon, ce qui est fort chouette.

 

Pourquoi pas un coup de coeur, donc?  Les mondes magiques, l’identité… c’est pour moi non?  Raison super simple, les personnages ont un peu fait peur aux enfants et ne les ont pas du tout attirés.  En fait, les fonds fleuris, les fonds de forêt et même la structure des pages, avec tout plein de fées ou de sorcières… tout ça est génial.  Mais j’ai du  mal avec les visages que je trouve inexpressifs.   Certes, ils jouent avec les stéréotypes, mais ça m’a empêchée d’être pleinement enchantée par les illustrations…

 

Merci L’école des loisirs!