Le comment du pourquoi
Parce que le dessin est de Cathon et que j’adore ce qu’elle fait. Et que le scénario est d’Alexandre Fontaine-Rousseau, qui m’a fait tripper dans « La pitoune et la poutine ». Et que c’est le mois d’octobre. Ça fait pas mal de raisons non?.
De quoi ça parle
Frédérique, la cousine de Camille, l’a invitée dans son manoir où elle a passé le plus merveilleux été de son enfance. Elle y arrive donc, cheveux au vent, en écoutant du S club 7 mais lorsqu’elle s’arrête pour demander son chemin, tout le monde lui déconseille d’y aller, dans cette maison du diable. Ouuuuh, que passe-t-il et pourquoi tout est au goût d’ail?
Mon avis
Pour apprécier cet album, il faut avoir en tête l’atmosphère des vieux films noirs de série B des années 50. Et que c’est une parodie. Vous savez, ce genre de film où nous voyons tout ce qui va arriver à 50 milles à l’heure et où les héros sont joyeusement naïfs et le lancent tête baissée en plein dans le piège? Ben voilà. C’est exactement ce à quoi nous avons droit. Deuxième degré. Vraiment.
Pour ma part, j’en aurais pris un peu plus. J’aurais aimé un développement plus lent, plus d’éléments parodiques et surtout une finale plus élaborée. Je suis en effet restée un peu sur ma faim. Par contre, le duo fonctionne super bien, notre blonde Camille, avec sa joie de vivre et son aveuglement, fait un parfait contrepoids à la sombre et lézardienne (oui, j’ai le droit d’inventer des mots) Frédérique. La visite à l’épicerie m’a fait mourir de rire et l’ensemble donne un effet hyper cinématographique.
Encore une fois, je suis fan de ce que fait Cathon et l’humour d’Alexandre Fontaine-Rousseau fait mouche. J’ai un peu moins accroché que leurs albums solo respectifs, étant donné cette impression de « trop peu ». À tenter!