Émeraude (Gemme #1) – Geneviève Boucher

Le comment du pourquoi

Parce que Maps. Elle a aimé, adoré, trippé. Du coup, il fallait que je le lise et ma bibliothèque l’avait. Ceci explique cela.

De quoi ça parle

Nous sommes du fantastique et nous sommes aussi au Québec. Caroline Éthier vient de perdre sa mère et son père, médecin, a choisi de s’exiler à Rivière-du-Loup pour amoindrir sa peine.

À son entrée à l’école, elle est rapidement fascinée par un groupe d’étudiants suédois, tous magnifiques, tout particulièrement par Jeremy, son voisin inaccessible… avec qui elle sera partenaire en arts et en laboratoire. Ça vous rappelle quelque chose? Oui, je sais. Moi aussi.

Cette rencontre, ainsi que celle de Logan, bel écossais, va la chambouler, mais pas autant que les révélations qui vont bouleverser sa vie.

Mon avis

Si vous avez envie d’un roman YA qui fait très 2007-2010, c’est selon moi le roman pour vous. Et je ne dis pas ça cyniquement, j’aime bien ce genre d’histoire divertissante, qui se lit toute seule et qui me fait replonger dans mon adolescence. Et en plus, ça se passe au Québec, ce qui n’est pas pour me déplaire. De plus, la mythologie est intéressante et on veut vraiment connaître la suite.

Je dois avouer que pour ma part, je n’ai pas adhéré à l’attirance incroyable entre les deux personnages. Vous savez le mec beau comme un dieu, distant, qui semble vouloir la tenir à distance et qui est loin d’être toujours gentil mais elle craaaque? Point positif, elle se voit aller et ne se comprend pas elle-même, mais j’ai zéro adhéré à cet aspect de l’histoire et au genre de semi-triangle. Ça, par contre, c’est spécifique à moi. C’est TOUJOURS cet aspect qui m’intéresse moins dans la fantasy. De plus, c’est pour moi hautement prévisible et j’aurais préféré plus de mystère. Est-ce que ça m’a déplu de tout voir venir? Pas nécessairement car je pense que c’était fait pour que le lecteur ait une longueur d’avance sur la protagoniste. Mais avoir le choix, j’aurais préféré au moins me poser les questions.

Ceci dit, l’élargissement de l’univers m’a bien plu et l’écriture fluide a passé le test (à part quelques répétitions de « dis-le à ta face » et les périphrases pour éviter de nommer des personnages). Comme je le disais dans ma vidéo, c’est super distrayant, ça m’a ramenée en arrière et c’est « hautement digestible ». Et oui, c’est un mot. Je n’étais pas certaine. J’aurais dû dire « digestable » pour vraiment néologismer!

Bref, pas aussi enthousiaste que Maps… mais je lirai la suite!

2 Commentaires

  1. pas sûre d’être la cible! Je passe …. Bon dimanche!

    1. Ah non, je ne crois pas non plus que tu sois la cible!

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