Ceci a été un envoi surprise mais dans le cadre du week-end en bulles, j’ai eu envie de voir quelle était cette histoire de jeune fille qui devient… bleue. Et bon, il était tard et je me suis dit qu’une courte BD jeunesse, ce serait parfait.
De quoi ça parle
Notre jeune héroïne est collégienne, elle a les hormones en folie, tombe en amour par dessus la tête en un clin d’oeil et est élevée par sa grand-mère car ses deux parents sont en prison. Ils sont voleurs de magie et d’objets magiques et se sont fait prendre. Quand elle tombe amoureuse d’une camarade de classe qui n’en demandait pas tant, elle souhaite lui apporter une preuve de son amour et va se retrouver dans une aventure qui la dépasse.
Mon avis
Sérieusement, je me demande à qui cette BD s’adresse. C’est clairement jeunesse mais je crois quand même que certains aspects de l’histoire auront besoin d’être… discutés et que certains éléments vont passer au-dessus de la tête des plus jeunes lecteurs! Ceci explique peut-être les notes peu élevées sur Goodreads mais en tant que lectrice adulte, j’ai beaucoup, beaucoup ri à lire les aventures de cette ado impulsive, qui agit avant, réfléchit après (des fois) et qui, à chaque fois, se retrouve dans des situations qui relèvent du grand n’importe quoi. Ajoutons à ça une mamie flingueuse qui carbure à la vodka, une façon de penser complètement à côté de la track et une logique tout à fait… discutable.
Moi, j’ai trouvé ça hilarant. Je ne savais jamais à quoi m’attendre de la part des personnages et le côté grand n’importe quoi m’a plu. C’était… inattendu. Notre héroïne n’est pas nécessairement aimable. Le côté queer casual est cool mais disons qu’elle est un peu (ok, beaucoup) stalker et qu’elle dit tout ce qui lui passe par la tête, même quand ce n’est pas le moment. La magie est présente sous forme d’objets magiques mais les quêtes – et leur motivation – sont un peu fofolles et ça m’a plu.
Si les dessins sont chargés et les traits du personnages assez stylisés (en fait, regardez la couverture… c’est tout à fait représentatif), ça a passé pour moi, sans pour autant que je m’émerveille à chaque planche. J’ai bien aimé l’énergie et le mouvement qui se dégageait des planches. Par contre, la police d’écriture… aoutch! Sérieusement, c’est très difficile à lire pour la vieille que je suis et je ne m’imagine même pas pour les jeunes dyslexiques. Ça ajoute tellement de lourdeur aux illustrations, c’est fou.
Bref, une bonne lecture pour moi mais je me doute qu’elle va diviser. Ça semble passer ou casser.