On m’avait présenté ce roman comme un livre weird bourré de références. Si vous me connaissez, vous savez qu’il ne m’en faut pas plus, n’est-ce pas. En plus, il est très court, j’avais le temps de le glisser vite-vite dans ma pile du Pumpkin autumn challenge pour la catégorie du visage sur la couverture!
De quoi ça parle
Sophia est faite pour lui. Et Arcadia est le quartier parfait. Les voisins parfaits, la parfaite sécurité. Tout est parfait. Certes, certaines règles sont un peu contraignantes. Certes, quand Sophia trouve une étrange brosse à cheveux dans sa coiffeuse, elle se questionne un peu. Mais tout est parfait, non?
Mon avis
Je ne veux pas trop en dire sur ce court roman d’à peine 100 pages car il est agréable de découvrir les choses par soi-même, petit à petit. Même révéler le réel sujet du livre est spoilant quoi que bon, avec ce titre… Ceci dit, j’ai beaucoup aimé ce roman qui commence comme The Stepford wives, qui a un côté Barbe Bleue, mais pas que. Genre, vraiment beaucoup aimé. Je l’ai lu d’une traite, l’air se raréfiant de plus en plus et même si on réalise très tôt qu’Arcadia est loin d’être idyllique, l’endroit devient de plus en plus sombre, de plus en plus étrange, et de plus en plus de questions sont soulevées.
C’est un roman étrange, avec une écriture qui me rejoint, à la fois simple, un peu sècle et remplie de petits flash forwards qui nous font réaliser que le tout va prendre une tournure pour le pire. Dès le début, l’environnement très contrôlé est anxiogène et la vision de Sophia de la femme, du couple, de son rôle en tant que femme, le tout est tellement stéréotypé qu’on réalise rapidement que ça ne va pas du tout, mais que personne d’autre ne s’en rend compte. Totalement ma vibe, quoi.
J’ai beaucoup aimé les éléments repris, la façon dont les références sont glissées dans cette courte histoire et qui permettent de comprendre de quoi ça parle réellement. Bref, un très bon moment de lecture pour moi, qui ne plaira pas à tout le monde en raison du thème (mais je ne peux pas vous le dire) et maintenant, je veux lire tous les autres romans de l’autrice. C’est juste assez tordu, juste assez dérangeant pour m’intriguer sans pour autant me faire dormir la lumière ouverte.
Vous l’aurez donc compris, j’ai beaucoup aimé!
2 Commentaires
je ne connais pas le mot « weird »
un billet très intrigant
Auteur
Weird veut dire étrange… mais une étrangeté qui dérange un peu. Et c’est un peu le seul mot qui définit vraiment le feeling de ce livre!