Je suis fan de Blacksad et de l’oeuvre de Juan Diaz Canales. C’est une vérité universellement reconnue. Du coup, j’ai profité de la sortie du tome 7 au Québec pour relire le 6 et me replonger dans cette histoire en deux parties. Car il s’agit clairement de la même histoire. Genre, relisez le 6 avant, ça vaut le coup, et ça va vous faire plaisir. Depuis quand Blacksad n’est pas un plaisir?
De quoi ça parle
Nous sommes donc à New York, une quinzaine d’années après la grande dépression. Solomon, le grand constructeur, souhaite marquer la ville à jamais, à coups de ponts monumentaux et de tunnels pour les voitures. Le syndicat des taupes proteste car le grand industriel salué de tous souhaite le contrôler pour en arriver à abolir le transport en commun et fermer les métros. C’est alors que Kenneth, le président du syndicat, va faire appel à Blacksad pour enquêter et trouver la taupe chez les taupes.
Mon avis
Cette duologie dans une série était juste parfaite. Je crois que ce format est idéal pour donner plus de profondeur aux enquêtes de notre célèbre chat-détective-privé ainsi que de permettre aux personnages principaux de s’étoffer davantage. Ici, l’enquête de départ va prendre de l’ampleur et révéler la corruption des dirigeants et grands industriels, avec ce que ça implique de violence, de meurtres et de magouilles. Ici, si l’histoire principale se déroule sur quelques semaines, les tenants et aboutissants remonte à plusieurs années et ceci nous permet de mieux comprendre les backstories de plusieurs personnages secondaires.
L’histoire s’ouvre sur une pièce de Shakespeare donnée par la compagnie de la célèbre Iris Allen et ce n’est pas anodin. Bref, pour moi, c’était génial. Blacksad se sent coupable de la mort de l’un de ses employeurs et va continuer à enquêter, au grand déplaisir du lieutenant renard. Et quand il doit en plus donner un coup de main à son ami Weekly (j’adooooore sa petite bouille) qui s’est empêtré dans le tout pour faire du « nouveau journalisme », comme la jolie Rachel qu’il voit dans sa soupe, rien ne le retiendra.
Et cette fin… LOVE IT!
Pour moi, Blacksad, c’est l’équilibre parfait entre la force de narration et le graphisme, qui est toujours aussi détaillé et fabuleux. Certaines planches sont des oeuvres d’art et les regards des personnages… j’adore. J’ai l’impression d’entendre la voix off un peu baroudeuse en arrière plan et à certains moments, c’est tellement cinématographique que j’ai l’impresssion qu’une musique de circonstances va s’élever des pages.
Est-ce que ça parait que j’aime cette série?
Si vous ne le saviez pas, voilà, c’est fait. Ya plus qu’à découvrir par vous mêmes! <<
C’était ma BD de la semaine. Tous les billets chez Moka cette semaine!
14 Commentaires
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Est-ce qu’on peut ne pas aimer Blacksad ? Je n’ai pas encore lu le dernier tome, mais ça ne saurait tarder…
Auteur
C’est une série qui plait généralement. Ma mère a de la difficulté car elle ne reconnaît pas les animaux mais ça lui plait un peu quand même.
Il faut vraiment que je découvre cette série. Tu n’es pas la seule à en dire du bien !
Auteur
Yueyin adore aussi. C’est sa faute si je suis entrée dedans.
je ne connais pas mais je connais quelqu’un à qui cela peut plaire , seulement il l’a déjà peut être si c’est très connu
Auteur
Oui, c’est quand même très connu. Mais s’il n’a pas lu, je recommande.
je ne l’ai pas encore découverte… à faire !
Auteur
J’adore cette série. Mais vraiment.
J’aime aussi beaucoup cette série et j’ai hâte de lire ce dernier volume
Auteur
Ca vaut le coup de relire le tome 6 en même temps!
J’ai lu les deux premiers tomes de cette série sans jamais aller plus loin…
Auteur
Moi qui aime tellement!
Tout pareil, j’aime ce matou et j’ai aimé ces deux albums de fin !
Auteur
Ce matou, c’est MON matou!