Pourtant, cette couverture aurait dû me faire peur. Genre que j’aurais dû me sauver à toute allure. Mais j’étais en plein Read A Thon, j’avais envie d’un truc léger, j’avais ça sous la main et j’en avais entendu le plus grand bien sur Youtube. Erreur. Grave erreur.
Je ne suis pas du tout la clientèle cible pour ce roman. Je déteste les trucs « écrits pour faire pleurer » et je tombe très facilement en overdose de guimauve. Dans ce cas précis, j’avais un peu mal au coeur après 30 pages. Il y en a presque 300. Imaginez la suite.
C’est donc l’histoire de deux jeunes, Poppy et Rune, qui ont grandi ensemble, étant voisins. Leurs fenêtres se faisaient face, ils se parlaient tout le temps, de vraies âmes soeurs. Poppy est un peu excentrique, très positive, tandis que Rune ne s’éclaire que près d’elle. Quand la grand-mère adorée de Poppy meurt, alors qu’elle a 8 ans, elle lui remet un bocal avec tout plein de coeurs dedans. Elle devra y inscrire 1000 baisers qui comptent vraiment pour elle.
Puis, bien sûr, ils tombent amoureux. Or, voilà, un jour, à quelques heures d’avis (oui, je sais, je sais. Over crédible), la famille de Rune repart en Norvège d’où ils viennent. Ils sont dévastés mais promettent de s’écrire. Mais un jour, Poppy cesse de répondre…
Comment dire, comment dire.
Je n’ai pas adhéré. J’ai levé les yeux au ciel un nombre incalulable de fois. Si j’ai trouvé le truc du bocal mignon comme tout, avec les répétitions, ça devient lassant et c’est un peu… niais, je trouve, tout cet amour. Ok, ce n’est pas le bon mot. Aimer de manière si absolue, à cet âge, ces personnages qui m’ont semblé caricaturaux et qui sont définis surtout par leur amour, ça ne me rejoint pas. Toute la seconde partie m’a rappelé un film que je ne peux nommer pour ne rien spoiler… mais c’était déjà vu pour moi.
Et cette fin, cette fin! Non mais sans l’épilogue, ça aurait été moins pire. Mais ça m’a tuée. Sans mauvais jeu de mot.
Déception donc. Mais bon, il est super bien noté sur Goodreads… ne vous fiez pas que sur moi. Mais un peu quand même!
2 Commentaires
Oulà, trop de guimauve c’est parfois trop… Je ne note pas, et on verra bien !
Auteur
Pour moi, ça a été carrément un débordement. Et too much. Par contre, d’autres ont adoré hein… je me sens un peu seule sur ce coup.