We were Liars – E. Lockhart

We-were-liars.jpgVoici un roman que j’ai lu « comme une ado ».  Rien de péjoratif hein!  Vous savez le genre de moment de lecture où on ne vit que pour l’histoire, qu’on est immergé dans ce monde, complètement oblivious à tout ce qui se passe alentour?  Ces lectures qui nous font ressentir les choses aussi fort, aussi exagérément que nous le faisions à 15 ans?   Sans qu’on sache trop pourquoi, d’ailleurs.  Entre ce roman et moi, ça a été comme ça de la première à la dernière page. 

 

Ce sera un bien court billet que celui-ci.  Pour une raison bien simple: je suis entrés dans ce roman n’en sachant rien du tout et que c’est très très bien comme ça.  C’est d’ailleurs ce que je vous suggère de faire, en fait.  J’avais envie d’une ambiance de vacances, de sable… un peu comme les livres de Jenny Han, vous voyez?  The summer I turned pretty?   J’avais entendu que ce roman se passait sur une île privée.  Des ados qui s’y retrouvaient chaque année, dans une espèce de bulle exclusive, un monde de contes de fées.   Une genre de parenthèse limite enchantée qui se referme sitôt l’été fini, pour se rouvrir l’été suivant. 

 

Sauf que Cady, le personnage principal, a eu un accident.  On l’a retrouvée seule, dans l’eau et en sous-vêtements, grelottante de froid.  Et depuis, elle a oublié la moitié de « l’été numéro 15 ».  Et elle est en proie à de violentes migraines et est dans un état assez dépressif, utilisant l’ironie pour se moquer de son état… et de se faire plaindre un peu.   Finalement, deux ans plus tard, elle retourne sur son île.  Mais le tout puissant grand-père glisse vers la démence et, suivant le conseil des médecins, sa famille préfère ne pas lui parler de son accident, vu qu’à chaque fois qu’on lui en parle, elle l’oublie immédiatement.  Attendre qu’elle s’en souvienne d’elle-même, donc.  Pour lui permettre d’aller mieux.  

 

Cet été-là, ils sont tous de retour.  Cady et ses Liars.  Les quatre aînés, qui se sont donné ce nom.  Ils sont inséparables, toujours ensemble, toujours à faire des mauvais coups (qu’on voit hélas bien peu).  Merrin et Jonathan, ses cousins et Gat, le neveu du conjoint Indien de la mère de Jonathan (oui, je sais, ça fait beaucoup de liens de parenté).  Pour Cady, Gat est « her person ».  Depuis toujours.  L’été des quinze, ils n’étaient pas qu’amis, elle le sait, mais en a oublié une grande partie.    Petit à petit, ils vont l’aider à se souvenir.   Et je vous jure, cette partie est ma foi fort bien construite.  Vraiment. 

 

Ce roman, on adore ou on déteste.  J’ai adoré, même si je pourrais reprocher un manque de profondeur dans les personnages (mais bon… normal, on ne les voit qu’une partie de ce qu’ils sont, leur eux-mêmes d’été).  On pourrait reprocher au personnage principal de manquer de personnalité.  Mais moi,  j’ai fini ce roman versminuit… et je l’ai relu.  Immédiatement.  Pour m’immerger à nouveau dans ce petit monde.    Bien entendu, il s’agit d’un monde privilégié.  Très.  Leurs prblématiques peuvent parfois sembler loin des nôtres.  Mais le Liars s’applique aussi bien au petit groupe d’amis qu’à la famille de Cady, si blonde, si parfaite.  L’équivalent américain de « Keep calm and carry on ».  Avec un « and smile » en plus.   J’ai aussi aimé les adaptations de contes de fées qui parsèment le récit et les phrases hachées (qui ont déplu à BEAUCOUP de gens).      Et que dire des images pour illustrer ses sentiments…  j’ai trouvé ça bien trouvé.  Et ça explique une partie de son attachement pour Gat.  Parce qu’il la laisse avoir mal.  

 

A tenter, donc.  Pour voir si vous êtes de ceux qui aiment ou de ceux qui détestent!

Une réussite pour moi!

 

SPOILERS – SPOILERS – SPOILERS

Ne lisez pas si vous n’avez pas le roman et que je vous ai donné envie de le lire (ce que j’espère).  Je dis ça pour votre bien hein.   Mais si vous avec lu, vous aller comprendre.   Et sérieusement, je suis restée la bouche grande ouverte. 

 

Je n’ai rien vu.  Moi.  Faut dire que je ne savais pas qu’il y avait quelque chose à voir.  Ceci explique peut-être cela.  Parce que c’est quand même amené en caractères gras, hein.  Quand on sait. 


En fait, si.  Je me suis doutée d’un truc au début.  Puis, après le retour sur l’île, je me suis dit que je devais m’être trompée.  Et je n’ai plus pensé à ça.  

 

Bref, je me suis fait avoir.  Et j’aiiiiime ça!

10 Commentaires

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  1. Eh bien bravo, maintenant je suis définitivement intriguée ^^ Je le note, et j’espère le lire… tout bientôt 😀

    1. Morgana: C’était un peu le but hein! Sérieux, j’ai aimé ça!  Beaucoup. 

  2. Il est dans ma wishlist depuis que j’ai vu un tweet super enthousiaste de Tahereh Mafi ^^

    J’ai encore plus envie de le lire maintenant… Merci Karine 😀

    1. Coralie: Je conseille en tout cas!  Ca m’a beaucoup plu!  

  3. Je me le suis téléchargée (légalement) en audio, avant de me rendre compte que c’était pour ado et qu’il y avait de fortes chances que je n’aime pas. J’hésite encore. 

    1. Valérie: Oui, c’est pour ados.  Clairement.  Mais bon, quand même, j’ai aimé ça.  Et j’ai trouvé ça quand même triste. 

  4. C’est intriguant tout ça !

    1. Manu: Oui, ce l’est.  Moi ça m’a plu mais c’est un roman qui reçoit touuuutes sortes d’avis!

  5. j’étais persuadée de t’avoir laissé un commentaire vu que c’est toi qui m’a donné envie de le lire et j’ai beaucoup aimé! Une histoire à plusieurs niveaux et beaucoup de tristesse finalement! Merci de me l’avoir fait découvrir!

    1. Peut-être est-il passé dans la faille spatio-temporelle de l’internet! Et de rien opur la découverte!

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