Tales of the City (Chroniques de San Francisco) – 1 – Armistead Maupin

Croyez- le ou non, j’ai acheté cette série COMPLÈTE en 2007. Oui, ça fait 16 ans. Et savez-vous quoi? Je n’en avais pas encore lu un seul tome. Soupir, soupir, soupir. Bref, c’est en discutant avec Sylvain Démenti que j’ai décidé de lire toute la série… dans l’année. Et bon, c’est en mai que je lis le tome 1. Tout n’est pas perdu, je dis!

De quoi ça parle

Mary Ann vient du fin fond du bout du monde et elle débarque à San Francisco à la fin des années 70. Elle va louer un appartement au 28 Barbery Lane et faire la connaissance de toute une galerie de personnages tous plus loufoques les uns que les autres. Ils vont apprendre à se connaître et Mary Ann va tenter de faire sa place dans cet univers très particulier qu’est le San Francisco bohême de l’époque.

Mon avis

J’avais entendu dire que cette série était jubilatoire, que c’était doux-amer et, surtout, que c’était le summum du doudou. J’ai mis un moment à entrer dans ce format particulier, celui de la chronique, mais quand j’ai été dedans, je suis devenue immédiatement copine avec ces personnages. Genre qu’on veut visiter Barbery lane et passer une soirée avec eux. Et ce même si ce genre de vie est TOUT sauf ce qui peut plaire à long terme à l’adulte que je suis devenue. Avoir lu ça ado… je pense que je serais déménagée!

Entrer dans ce roman, c’est un peu comme s’asseoir devant une sitcom. Une EXCELLENTE sitcom. On apprend à connaître les personnages petit à petit, d’une scène à l’autre, et l’auteur réussit à recréer à merveille dans ce monde très particulier, à cette époque très particulière. Le langage est celui de l’époque, la façon de penser est celle de l’époque, même à San Francisco, une ville qui était alors très gay et très bohême. Et j’ai trouvé ça passionnant.

J’ai adoré Michael Tolliver, icône gay et meilleure amie de Mona, qui a peur d’être une « fille à pé*** ». Ils sont à la fois touchants et hilarants. Mrs. Madrigal est tellement géniale comme personnage, avec sa façon de se ficher de tout le monde (et d’accueillir les nouveaux locataires) et son histoire d’amour m’a touchée. J’ai presque versé une larme. Même les pauvres riches sont parfois touchants (et drôles). Tout ce petit monde est interrelié, certains sont de vrais salauds, plusieurs ont des secrets… et j’ai l’impression qu’il nous en reste encore pas mal à découvrir.

Ça se lit tout seul, c’est émouvant, ça parle de découverte de soi, d’ouverture à l’autre, d’amitié, d’amour aussi. Bref, je lirai le deuxième tome rapidement… parce qu’il parait que c’est un peu la même histoire! L’ancêtre de la found family! Bref, je vous en reparle bientôt!

6 Commentaires

Passer au formulaire de commentaire

  1. J’ai adoré cette série, lue il y a longtemps maintenant.

    1. C’est moi qui suis en retard pour cette lecture.

  2. C’est très curieux j’ai acheté aussi ce livre mais je n’étais pas rentré dedans et je l’ai égaré…. zut j’ai visiblement raté quelque chose.

    1. Sérieux, c’est bien. Et quand on pense que ça a été écrit dans les années 70… c’est fou fou fou.

  3. Je n’avais pas accroché quand j’ai tenté cette lecture mais je me suis demandée si ce n’est pas dû a la traduction. A retenter peut-être…

    1. J’ai lu en anglais, j’avoue. Mais j’adore les found family alors c’était fait pour moi.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.