La petite patrie – Grégoire / Rocheleau

Le comment du pourquoi

Parce que j’avais lu des billets dithyrambiques… et que c’est chez La Pastèque.

De quoi ça parle

Basé sur le roman du même nom de Claude Jasmin (bien connu ici) publié dans les années 70, cette BD retrace les chroniques d’un quartier de Montréal dans les années 40, alors que la guerre commence et que la menace de la conscription plane.

Mon avis

J’ai lu le roman de Claude Jasmin il y a un moment et j’ai même regardé la série étant petite. C’était la mode des reprises à ce moment-là. Du coup, j’ai été ravie de retrouver l’atmosphère du Villeray des années 40 dans les pages de cette bande dessinée. C’est à travers le regard de Tit-Claude, alors un gamin qui joue à la guerre et qui rêve de patins à roulettes, que s’offre à nos yeux ces rues populaires de Montréal, où le p’tit Jésus règne en maître, où on tombe amoureux, où on écoeure le chinois qui tient la blanchisserie ou le guenilloux de la rue. C’est profondément ancré dans les valeurs de l’époque et si la société, en arrière plan, change, nous réalisons que les enfants d’aujourd’hui et les enfants de l’époque ont ma foi des préoccupations assez simillaires. Avant, ça jouait à la guerre dans la rue et maintenant, sur Fortnite. Bref… plus ça change…

Cette BD est un véritable voyage dans le temps. J’aime bien le dessin de Julie Rocheleau sans en être une folle adepte, mais je l’ai trouvé plus abouti dans Betty Boob, BD réellement solaire. Le choix des couleurs et la mise en lumière de certaines parties de l’image par la palette de couleurs m’a par contre beaucoup plu. Il y a une vraie unité un peu fanée dans cette bande dessinée.

Ceci dit, est-ce que la BD apporte vraiment quelque chose de plus au roman de Jasmin? Je ne sais trop car ce dernier était pour moi beaucoup plus fort. Par contre, j’ai passé un bon moment de lecture et je garderai en mémoire la citation d’ouverture de St-Exupery « On est de son enfance comme on est d’un pays »…

Tous les billets chez Moka!

Et c’était ma BD de la semaine!

27 Commentaires

Passer au formulaire de commentaire

  1. Ton article me rappelle que ce titre m’attend sur ma PAL…

    1. Il faut essayer, donc!

  2. Pas la première fois que je croise ce titre… et j’aime bien Julie Rocheleau ! Plein de raisons de découvrir cette jolie BD un jour !

    1. Moi aussi je suis fan de Julie Rocheleau. Bon, j’avais préféré Betty Boob mais quand même, ça m’a plu.

  3. Pourquoi pas ? Je suis curieuse de découvrir le Montréal des années 40. 🙂

    1. Si le thème du quotidien Montréalais te tente, go for it!

  4. Pourquoi pas ? Si je tombe dessus à la bib.

    1. Très bonne idée.

  5. je n’ai pas lu le roman, mais j’ai bien aimé la BD!

    1. Elle a quand même beaucoup plu, cette BD!

  6. J’aime ta présentation, j’aime le dessin, je note! Un jolie découverte

    1. Si tout te tente, n’hésite pas!

  7. oki, je note 🙂 🙂

    1. C’est chouette comme album. Pas de grande histoire folle-folle, mais une agréable chronique du quotidien.

  8. Pour la remise en contexte « historique » et à défaut de trouver le roman, je suis partant !

    1. Fonce alors.

  9. Je ne connais pas encore Julie Rocheteau mais tout ça me tente beaucoup !

    1. Elle vaut la peine d’être découverte.

  10. Ce serait une totale découverte !

    1. Faut tenter le coup, alors.

  11. Pour le voyage dans le temps, je suis bien tentée par cet album !

  12. Ah je pense en plus que j’apprendrai plein de choses intéressantes car c’est un contexte dont je ne sais quasi rien

    1. Cool alors! Je trouve ça très bien fait comme BD.

  13. Pour moi cela a été un vrai plaisir à lire. Je ne connaissais ni le roman, ni la série alors tu parles que j’ai adoré me mettre dans ce voyage. Mrci pour le doux et beau souvenir (Et puis la pastèque, j’en suis folle)

    1. Moi aussi je suis super fan de La Pastèque. Je veux toujours tout lire d’eux.

  14. Pourquoi pas, c’est tentant en tout cas !

    1. Pour le Québec de l’époque, ça peut être chouette!

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.