La dernière fois qu’on l’a vu, c’est au Perrette – Claude Champagne

Le comment du pourquoi

Si vous me connaissez, imaginez qu’on me parle d’un roman qui traite de la fin de l’enfance, avec une bonne dose de nostalgie. Ben c’est ça. Je ne peux pas résister à ce genre de chose. Du coup, j’ai lu!

De quoi ça parle

Montréal, 1976. Patrice Montambeault a 12 ans. Il est à la fin de sa 6e année, il a une bande de copains et il rêve à l’été. Sauf que cet été-là, Mario Lessard n’est plus là. Quarante ans plus tard, son corps est retrouvé et le fait d’aller aux funérailles va faire remonter à la surface les souvenirs de cette période.

Mon avis

Tsé, c’est sûr que j’ai aimé ça. La fin de l’enfance, où tout est possible, où tout semble plus grand, plus magique, où on se fait des histoires extaordinaires avec des petits riens, ça me parle. De plus, même si je suis un peu plus jeune que le narrateur et que j’ai vécu mon primaire au Saguenay et non à Montréal, les références étaient pas mal les miennes. Les Mr. Freeze, les journées passées en vélo, les bonbons à une cenne, c’était ma vie dans les années 80. Pas de cellulaire, pas de facebook, mais beaucoup de temps dehors, des copains « d’occasion », que tu ne vois pas tout le temps et des grandes aventures.

Mario Lessard a disparu et ses 5 amis ont fait leur liste de suspects et décident d’enquêter. C’est le fil rouge mais ce n’est pas le plus important dans ce roman. C’est plutôt l’histoire d’un été qui va marquer une transition, celle vers le secondaire, qui va marquer la fin de cette naïveté magnifiée. Entre les partys de sous-sol, les recherches et les démonstrations de courage extraordinaire, l’auteur recrée l’atmosphère de l’époque, avec la façon de parler et les trips de l’époque. Et ça, c’est top!

J’aurais peut-être aimé davantage de réponses à certaines questions, une intrigue un peu plus resserrée mais d’un autre côté, c’est tellement ÇA, la vie, les fils qui traînent et les réponses à moitié.

Bref, une lecture machine à voyager dans le temps!

6 Commentaires

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  1. J’ai envie de le lire ! Le Perrette, c’est une marque de dépanneurs chez vous (ici on dit magasins de nuit, c’est à peu près ça ?)

    1. Oui, voilà! Un dépanneur où il y a un peu de tout, dont des bonbons « à la cenne » comme on disait dans le temps!

  2. Rien que le titre fait envie, à vrai dire…

    1. Pour moi, c’est une méga bouffée de nostalgie!

  3. C’est en plein ma génération! Juste le titre c’est une vraie bouffée de nostalgie, j’avais un Perrette au coin de ma rue… Je l’ajoute à ma liste!

    1. Ca risque de te plaire alors!

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