Jour de folie – Suzie Robichaud

Jour de folieCe roman a abouti dans mes mains quand mes parents l’ont ramené d’une soirée de lancement.  Et je l’ai lu tout de suite parce que je squattais chez ma parents… et que je n’avais plus de batteries dans ma liseuse.  De l’auteure, j’avais déjà lu et bien aimé « Lettres à Jean-Élie » (je n’ai pas fait de billet… mais je vous renvoie à celui d’Allie) alors je me suis dit que son premier essai en fiction pourrait me plaire.

 

Toutefois, je dois avouer que ça a été un rendez-vous manqué.  Je sais, je les collectionne, ces temps-ci.

 

Ce roman, c’est l’histoire de Simone, fin quarantaine.   Un jour que son conjoint, Vincent, est au ski avec des amis, elle décide de partir à la rencontre de son passé, son premier amour, Gabriel.   De Québec, elle part pour le Saguenay afin de le revoir, sans trop savoir ce qu’elle attend de cette journée, de cette rencontre.

 

Ce roman, ça parle d’amour, des différentes façons d’aimer et d’appréhender la vie ainsi que des relations qu’on peut entretenir avec le passé et les souvenirs.   À travers quelques réflexions, on discute de fidélité, de bonheur.  Pour une fille qui, comme moi, a une relations disons… privilégiée avec mes bulles de souvenirs, ça aurait dû me parler.  Mais voilà, si j’ai apprécié certaines phrases et références, j’ai trouvé l’ensemble un peu trop naïf, et j’ai fait une surdose d’amours diverses et variées toujours intenses, grandes, magnifiées et passionnées.   J’ai eu l’impression d’avoir affaire à des adolescents aux sentiments exacerbés et d’assister à un spectacle plutôt qu’à des sentiments réels.  Un peu too much pour moi, même si je suis certaine que cette puissance d’émotions plaira à d’autres.

 

Dans les parties narratives, la plume simple, directe et sensible fait mouche mais à mon oreille, les dialogues sonnaient souvent artificiel, trop travaillés.  Du coup, je n’y ai que moyennement cru.   Toutefois, une réflexion intéressante sur l’influence des gens les uns sur les autres et j’ai apprécié l’absence de morale à 5 cennes.  Et sur l’amour.  Même si sur ce dernier point, j’ai frôlé l’indigestion.

2 Commentaires

  1. De la moral à 5 cennes, cela ne vaut pas cher !

    1. Nope… mais là, l’auteur a évité ça!

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