Jour 60 – Turkish Airlines et Ankara

Je. Hais. L’avion.

Et tout ce qui va avec.  Mais je suis bien arrivée à Ankara, j’ai récupéré mon groupe, envers et contre tous. Cette histoire, c’était n’importe quoi.  Il faut savoir que je rejoignais le groupe ce soir, à 19h, à l’aéroport d’Ankara. J’avais booké (à prix d’or, je l’avoue), un vol direct Paris Ankara pour être certaine de ne pas avoir de problème. Il arrivait 90 minutes avant le vol du reste du groupe… tranquille quoi.

Sauf que non, en fait.

La veille, bien à l’avance, comme il faut, je tente de m’enregistrer.  Impossible.  Aucune place disponible.  Moment de panique, comme vous pouvez vous l’imaginer.  On me dit d’un côté que le vol est surbooké et de l’autre, ils vendent encore des billets sur leur site.  Essaie d’appeler le service à la clientèle : ce numéro (surtaxé à 2,99 la minute) n’existe pas. Essaie les comptoirs, fermés, et pas de répondeur.  Essaie le courriel : trop plein, veuillez réessayer plus tard.  Bref, aucun moyen de rejoindre personne et gros stress, quand même… non mais… je finis par rejoindre l’agence à Montréal, qui va faire le lien avec le groupe.  C’est toujours ça de gagné… mais je suis un peu down, mettons.

Je me suis donc levée très tôt pour tenter de régler le tout à l’aéroport.  Je vous le dis tout de suite, ça donne rien. J’aurais été mieux d’arriver à l’heure prévue parce qu’avant, ils ne pouvaient rien me dire.  Je fais la file une fois (75 minutes), on me dit que c’est trop tôt, que je dois refaire la file à 10h30. Je retourne donc à 10h… et je me retrouve en plein milieu de la file pour Ankara (attente de 90 minutes). J’aurais sacré.  Mais en arrivant au guichet, aucun souci, j’ai une place, ils ne savent pas pourquoi je ne pouvais pas m’enregistrer avant.  Tout ça pour ça.

Ensuite, il faut encore attendre pour la douane. Ensuite pour la police et la vérification… et là, on apprend que l’avion est retardé à 14h.  Puis 14h15.  Finalement, 14h45, on n’est pas encore embarqués. Je stresse parce que je vais faire attendre le groupe et je m’imagine déjà prendre un taxi jusqu’à l’hôtel (j’ai fait les recherches en patientant)… mais ouf, ils m’attendaient.  On a attendu 45 minutes sur le tarmac aussi… et on a eu droit à « y a-t-il un médecin dans l’avion ».  Bref, 13h d’aéroport et d’avion pour un vol de 3h45.  Soupir.

Ceci dit, je suis arrivée.  Encore un peu moins fatiguée que les autres qui sont sur le décalage, mais crevée quand même.  Kadir, notre guide, travaille avec Traditours depuis des années et il nous parle un peu de la ville d’Ankara dans le bus. Ville « ancienne mais moderne » de 5 millions d’habitants, elle est très peuplée en raison de l’exode des villages vers les villes.   Ankara est la capitale depuis 1920, après la révolution et la chute de l’empire Ottoman.  Le nom de la ville a plusieurs origines possibles.  Soit Ankyre (ancre de bateau) parce qu’on en fabriquait dans le coin ou encore que selon la légende, tout près, habitait le roi Midas, qui avait découvert l’ancre du bateau de l’arche de Noé.  Une autre théorie et que ça viendrait de Angora, pour les chèvres angora. La ville aurait pris le nom de la chèvre et le chat le nom de la ville!

Bref, souper à l’hôtel… et dodo!  À demain!

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