Debout les morts – Fred Vargas

Debout les mortsJe ne sais pas si vous vous souvenez, mais mon amie Yueyin m’avait forcée à lire des livres de ma pile?  Ok, je le lui avais demandé hein (et si vous voulez voir, c’est ici).   Elle avait déclaré que c’était Mal, très Mal, de ne pas avoir lu ce Vargas.  Du coup, c’est chose faite!

 

Debout les morts, c’est le premier roman de Vargas dans lequel on retrouve les Évangélistes.  Saint Marc, Saint Matthieu, Saint Luc… et l’oncle!  Bien entendu, en vrai, ce ne sont pas des saints mais des historiens.  Et – accrochez-vous bien – MÊME PAS DE LA MÊME PÉRIODE! Ô scandale!  Mathias est un chasseur-cueilleur spécialiste de la préhistoire,  Marc est médiéviste et Luc, son truc, c’est la première grande guerre.   Quant au parrain de Marc, c’est un ex-flic un peu pourri, qui s’est fait – plus ou moins – gentiment montrer la porte de la police.

 

Et ce quatuor, c’est un régal.  C’est d’ailleurs cet aspect qui m’a accrochée dans le roman, bien plus que l’enquête en soi.  J’ai adoré les bizarreries des personnages, leurs lubies, leur façon de percevoir le monde selon la période de l’histoire dans laquelle ils ont élu domicile.    C’est tout et n’importe quoi à la fois.

 

Bon, l’histoire, me direz-vous?  Marc, historien dans la merde, emménage dans une baraque pourrie avec le reste du petit groupe, juste à côté de l’ancienne cantatrice Sophia Simeonidis, qui s’inquiète de l’apparition d’un jeune hêtre dans son jardin.  Rapidement, il vont faire connaissance du voisinage et commencer à enquêter sur le fameux arbre.  Jusqu’à ce que Sophia disparaisse, suite à l’arrivée d’une lettre marquée d’une étoile.  Aidés par le parrain, qui met un ancien collègue sur le coup (pour mieux pouvoir s’en mêler), ils vont se retrouver là-dedans jusqu’au cou.  Of course.

 

C’est une évidence que j’avais vu venir.  Et arrêtez de me dire de cesser d’essayer… je ne fais même pas exprès.  Je sais, c’est tout.  Mon cerveau étrange travaille sans mon autorisation.  Ce n’est pas « breathtaking », comme le disent les anglophones, mais c’est bien agréable à lire et on apprécie de voir les fils qui se dénouent petit à petit.  C’est officiel que je lirai les autres évangélistes… ces personnages sont trop étranges pour que je les laisse filer comme ça!

 

Enna en parle aussi, mais en version audio.

 

Inst Lau et moi

1/10

 

 

14 Commentaires

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  1. Ils sont cool hein 🙂 et non Vargas on la lit pour les atmosphères et les personnages même si ses histoires sont bien ficelées… On est loin du thriller, c’est sans doute pourquoi je l’aime tant 🙂

    1. Oui, ils sont géniaux! Et tu as raison pour Vargas… c’est loin du thriller, mais c’est cool!

  2. Oh oui, on les aime les évangélistes et leurs loufoqueries ! 🙂
    (Pour moi aussi, c’est Yue qui a dit : « il FAUT » !!!)

    1. Yue a un don bien particulier pour ça, n’est-ce pas!

  3. Vargas…j’aime!

    1. J’aime bien aussi. Il faudrait que j’en lise plus régulièrement.

  4. Pour ma part, j’ai eu un rapport étrange avec ce livre. En fait pour la petite histoire, je l’ai découvert et lu sous forme de feuilleton dans un journal quotidien (comme à l’époque de Dumas et Dickens) et j’adorais cela, découvrir chaque jour une partie du roman. J’aimais l’atmosphère et l’étrangeté de l’affaire…J’étais content de retrouver ce trio d’historiens chaque jour….sauf que je n’ai pas pu lire la fin de ce « roman feuilleton » car nous étions parti en vacances (dans une ville où notre journal n’était pas publié, puisque c’était un journal régional) et, à notre retour, j’ai découvert que la publication de ce roman était terminé et qu’il avait commencé un autre « roman feuilleton ». Alors là, frustration. Je voulais savoir la fin, moi! Alors, j’ai acheté le roman, je l’ai laissé traîner un peu dans ma bibliothèque. Puis je l’ai relu, et j’ai eu le fin mot de l’histoire…sauf que cela l’a moins fait. La magie de découvrir l’histoire par petit bout chaque jour n’était plus là. J’aimais bien l’ambiance, mais je n’ai pas retrouver la sensation première de la découverte..Et je n’ai même pas essayer de lire un autre Vargas depuis.
    En tout cas, ce Vargas sera toujours lié dans ma mémoire au « roman feuilleton ».

    1. Oh, je ne savais même pas que ça avait été écrit en feuilleton! Ca doit apporter quelque chose de tout particulier à la lecture, je trouve. Je comprends que ça a dû être autre chose d ele lire tout d’un bout. Cool comme histoire!

  5. Les Vargas que je préfère sont ceux avec les Evangélistes.

    1. A date, moi aussi!

  6. Moi je ne vois rien venir et j’adore Vargas !

    1. C’est une malédiction, je te jure. Je vois toujours tout venir!

  7. J’avais un peu abandonné l’auteur. Et puis son dernier « Temps glaciaire » m’a beaucoup plu.

    1. Moi aussi j’avais un peu abandonné… mais je vais recommencer!

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