I heart you, you haunt me – Lisa Schroeder

Résumé

Jackson, le petit ami d’Ava, 15 ans, vient de rompre la promesse qu’ils s’étaient fait de ne jamais se quitter : il est mort.   Inconsolable, Ava se sent responsable et est effondrée.  Pourtant, soudain, elle le sent.  Ils ne peuvent se parler qu’en rêve, ne peuvent se toucher, il ne peut répondre à ses question.  Mais il est là.  Et pour Ava, il n’y a que ça qui compte. 

 

Commentaire

Je ne sais pas si ce livre a été traduit en français mais il m’est subitement apparu dans les mains (je n’ai d’ailleurs pas encore compris comment) alors que je me baladais (encore une fois tout à fait par hasard) dans les rayons d’un Chapters de Vancouver.  Comme Clarabel m’avait donné le goût de lire ce livre il y a un moment déjà, je m’y suis plongée les cheveux au vent (et la jupe aussi… mais ça c’est une autre histoire…qui en a fait rire plusieurs… NE JAMAIS mettre une jolie jupe volante sur un traversier) sur le bateau qui m’amenait de Vancouver la ville à l’île du même nom où les surfers en wet suits m’attendaient (parce que non, la ville de Vancouver ne se situe pas sur l’île de Vancouver… tout pour nous mêler!). 

 

J’ai des pour et des contre en ce qui concerne ce livre.  Le « pour » principal a sans doute été l’écriture que j’ai adorée.  Nous avons en effet à faire à un texte qui ressemble à une série de poèmes, faits de petites phrases, de petites pensées et de bien jolies réflexions.  Cette forme particulière rend le texte un peu éthéré, romantique à souhait et on se laisse facilement emporter par les mots qui coulent avec une facilité remarquable. J’ai d’ailleurs noté plusieurs de ces petites phrases.  C’est beau, c’est doux, mais ça reste concret, on ne s’envole pas dans des métaphores auxquelles il faut réfléchir des heures.  Ca se lit très facilement et je trouve que la forme sert remarquablement bien le contenu car les pensées et les sentiments d’Ava sont tout aussi fragmentés que l’apparence du texte. 

 

Mon principal « contre »?  Je n’ai pas réussi à m’attacher à Jackson, le fantôme adoré.  Du coup, j’ai eu de la difficulté à m’identifier à la grande peine d’Ava et à son grand plaisir de revoir son copain.  Pourtant, ça n’aurait pas dû être le cas…  mais je crois que j’aurais eu besoin de connaître davantage Jackson pour pouvoir ressentir à plein la détresse d’Ava.  Le fantôme m’a souvent énervée plus qu’autre chose et ce dès son apparition.  De plus, si j’ai apprécié l’évolution des personnages, j’ai trouvé que le changement final arrivait trop soudainement et était trop drastique.  Comme si on passait de la tristesse la plus totale à une logique extrêmement rationnelle.  Et si on en sent les précurseurs, j’ai eu l’impression que ça arrivait trop vite, que c’était trop politically correct, tout ça.  

 

J’ai toutefois bien aimé certains aspects de l’évolution d’Ava, qui se sent coupable d’avoir moins de peine et qui s’en veut de vouloir continuer à vivre.  On sent ses quinze ans dans la plupart des réflexions, c’est clairement une adolescente, avec des sentiments peu nuancés et des préoccupations de son âge.  Cet aspect m’a aussi plu. 

 

Bref, je ne sais pas ce que ça va donner en traduction vu que, pour moi, la grande force du livre a été cette façon différente de présenter les choses.   Je crois par contre que plusieurs pourront être davantage touchés que moi par l’histoire d’amour… peut-être suis-je devenue blasée!

 

6,5/10

14 Commentaires

Passer au formulaire de commentaire

  1. Je ne pense pas que ce genre de livres soit pour moi, j’ai tellement de difficultés à affronter la mort …

  2. Il me dit bien quand même ce bouquin… Je le note!

  3. Manu: C’est le genre de chose qu’il faut respecter (moi, c’est la maladie, surtout les contagieuses!!!) Fashion: Pour ton prochain dévalisage de librairies londonniennes??? 😉 La forme m’a vraiment plu mais l’histoire moins… j’ai hâte de voir ce que tu vas en penser!

  4. Ce qui m’amuse et me rassure quand je lis certains de tes billets, c’est que tu vis les personnages à fond, donc tu peux les aimer, les adorer, les détestés ou avoir envie de les secouer et c’est aussi souvent comme cela que je ressens les choses quand je lis et ce n’est pas souvent que je ressens ces choses dans les billets ! Je vais tout de même faire des recherches à savoir s’il existe en français pour ma Miss même si pour l’instant c’est pas le romantisme qui l’étouffe 😉

  5. J’attends la traduction française avec impatience! Ton avis et celui de Clarabel sont « interpelants »!

  6. Je passe mon tour pour celui ci, le thème ne m’accroche pas trop!

  7. je l’avais noté chez Clarabel aussi mais il faudra qu’il me tombe entre les mains par hasard comme pour toi je crois! et dis donc, les jupes et toi, ça doit faire le bonheur des hommes du monde entier! 🙂

  8. Je l’ai vu il n’y a pas si longtemps sur un présentoir de chez Indigo. Le présentoir était intitulé Les lectures de Bella, alors je ne pouvais pas ne pas y aller et j’avais été interpelée par le roman. Je pense que je le lirai un de ces jours!

  9. Anjelica: Eh oui, je m’attache aux personnages… je dois souvent me rappeler qu’ils n’existent pas pour vrai!!! Il n’est pas encore traduit mais ça ne saurait tarder, à mon avis. Gaelle: Ce livre, même s’il m’a plus ou moins plu côté histoire, mérite d’être regardé. Il est particulier par sa forme et j’ai beaucoup aimé cette plume. Mimienco: Si le thème ne t’accroche pas d’avance… à mon avis, tu as raison de passer! Emeraude: Ben oui, cette mautadite jupe-là (parce que c’est la même) doit être l’oeuvre d’un designer masculin straight… parce qu’après les japonais-preneurs-de-photos du Pont Neuf, ce fut les japonais-preneurs-de-photos du traversier!! Vive les hasards, n’est-ce pas!!! Pimpi: J’ai été attirée vers ce rayon chez Chapters-indigo pour la même raison que toi!!! J’en aurais pris plus qu’un dans ce rayon… mais il y avait une petite voix dans ma tête qui me répétait… 23 kg, 23 kg, 23kg!!!

  10. Je l’ai commandé la semaine dernière chez zozone!!

  11. Je le note pour le lire plutôt en anglais …je verrai si je le trouve « par hasard » pendant mes vacances 😉

  12. La nymphette: Je suis curieuse de voir ce que tu vas en penser! Joelle: Si tu lis en anglais, je te conseillerais définitivement de le lire dans cette langue. Les poèmes ne riment pas mais quand même!!!

  13. il faut vraiment qu’il soit captivant pour que j’accroche en anglais!

  14. La nymphette: Et là, tu accroches??

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.