Ce n’est pas un secret, j’adhère généralement à l’humour de Janet Evanovich. C’est probablement pour ça que quand je cherche une romance-qui-fait-rire, j’ai tendance à me tourner vers elle. C’est ce qui est arrivé avec Wife for Hire, que j’ai sorti de mon énorme pile pendant le marathon d’Halloween.
Comme dans plusieurs romances de l’auteur, on sent poindre tranquillement la série Stephanie Plum. Ici, nous avons une héroïne un peu paumée, sujette aux désastres et une version « femme de ménage » de Mamie Mazur en la personne de Elsie Hawkins (décidément mon personnage préféré du roman), septuagénaire au franc parler, à la Cadillac bleue poudre indestructible, spécialiste du fusil bien caché dans le sac à main. Il paraît d’ailleurs que cette drôlatique personne apparaît dans plusieurs romances en tant que personnage secondaire… à retenir!
L’histoire, donc. Maggie a besoin d’un emploi. Quoi de plus logique que de répondre à la petite annonce d’un homme – à tomber, of course – qui se cherche une fausse femme pour convaincre la banque qu’il est stable dans sa petite communauté et qu’elle peut lui accorder sans crainte un prêt pour améliorer son verger bio. À la lecture, vous comprendrez pourquoi ça peut avoir une quelconque influence. Mais yep, il y a une raison. Voilà donc notre citadine en plein Vermont profond, dans une ferme isolée. Ça adonne bien, la dame a un roman à écrire, à partir des mémoires de sa tante Kitty. De toute façon, c’est pour 6 mois, n’est-ce pas? Et Hank a beau être beau comme un dieu, c’est un vilain courailleux!
Bien entendu, notre ex homme facile va tomber amoureux, et elle aussi… on s’en doute. Mais je dois avouer que malgré quelques situations tellement loufoques qu’elles nous font pouffer de rire (le chien vs. le chat… combat à finir!), l’ensemble manque singulièrement de piquant et la relation amoureuse n’est que moyennement intéressante. Entre les incompréhensions, les dialogues de sourds, les crises de bouderie, on s’ennuie un peu, malgré des événements incroyables et résolument drôles. Je retiendrai en ce sens un certain dîner qui a disons… dérapé. De plus, il y a pour moi un réel problème avec le rythme du roman, qui passe certaines périodes à toute allure. Un peu trop.
Bref, une romance pas mal, mais sans plus. Qui fait rire plus que rêver!
4 Commentaires
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Au moins, elle t’a fait rire, à défaut de t’avoir fait rêver….
Alex: Tout à fait!
mince!!! plus rire que rever! moi je veux les deux!! (je suis exigeante, je sais ^^)
Tam Tam: Sérieux, ce n’est pas une romance que je te conseillerais réellement… pas assez de cute pour toi!