C’est Sylvain Démenti qui nous a convaincues, Daphné et moi, de lire cette romance. J’avais besoin d’un truc qui fait du bien et comme ça fonctionnnait pour Sylvain, je me suis dit « pourquoi pas pour moi »? Non mais comment puis-je me connaître si mal?
De quoi ça parle
Quand Melinda Monroe a vu l’annonce de la petite ville de Virgin River, 600 habitants, elle s’est dit que c’était l’occasion. Infirmière à l’urgence d’une grande ville spécialisée en obstétrique, elle cherche à fuir la violence et son deuil et recommencer à neuf. Toutefois, l’annonce était légèrement trompeuse, le docteur local ne veut rien savoir d’elle et franchement, elle se trouve pas mal loin du spa ou des boutique de créateurs. Sauf qu’un bébé apparaîtra sur le pas de la porte de la clinique et que le propriétaire du café, Jack, semble prêt à lui offrir son support.
Mon avis
Ce roman est le prototype de l’histoire de petite ville qui commence bien (comme Daphné, j’ai toujours voulu vivre à Avonlea… ou Stars Hollow) mais qui est ma foi trop « all american » pour moi et qui finit en queue de poisson. Au départ, l’atmosphère me plaisait, j’aimais bien la vieille dame déjantée qui avait attiré Mel en ville, le vieux docteur bougon et je me disais que j’allais passer un bon moment. Ça a fonctionné pendant un moment. J’aimais bien le côté « pas compliqué » de la romance qui s’installait. Le mec l’attirait, elle ne se sentait pas prête mais c’était clair et ma foi assez adulte comme façon de voir les choses.
Mais après, après…
Bon, on va se le dire, dès que la romance prend beaucoup de place, je perds de l’intérêt. J’aime les personnages complexes, imparfaits et ici, le love interest est ma foi… sans défaut avec l’héroïne? On nous DIT qu’il a un lourd passé, on le voit une fois dépassé par la vie mais autrement, il est juste… trop. Et il a visiblement un truc magique dans son pantalon. Qu’il utilise souvent et avec des résultats probants. Le trope principal est complètement usé, on le voyait venir à 100 km et sérieux, j’espérais que ça n’arrive pas. Je vous jure, j’ai failli pitcher ma liseuse par la fenêtre.
Et bon, il faut qu’on parle des guns. Si au début, le personnage de Mel était très « anti-armes », on va dire que ça ne dure pas. Ici, il y a tout plein de guns et d’armes. Des armes d’assaut. Et c’est normal et c’est bien, voire même que c’est super important dans l’histoire. Et avec l’actualité, pour moi, ça ne passe pas. Je ne vois absolument pas pourquoi une (ou douze) mitraillettes sont nécessaires à un mec, même pour tuer un ours. Je veux bien croire que c’est la réalité, que les ours et les ratons laveurs géants sont un vrai risque pour les vies des montagnards américains mais un fusil de chasse, ça peut faire pareil, non? J’aime pas les guns!
Bref, je ne vais certainement pas poursuivre la série. C’est plein d’invraisemblances, de clichés et les personnages que j’aimais bien au début sont finalement presque interchangeables. Not my cup of tea!
4 Commentaires
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J’ai tenté la série … Même abandon. C’est trop romance !
Auteur
Il paraît que la série est mieux que le roman. Mais bon, la romance passe mieux pour moi en film qu’en livre.
Ok. Je comprends pourquoi je n’ai pas voulu lire le roman…
Auteur
On peut faciiiilement s’en passer selon moi!