Dernière journée de mon petit frère à Paris aujourd’hui. Dernière demi-journée, devrais-je dire, vu qu’ils ont quitté l’appart à midi! Ceci dit, JF était sur le piton à 8h car il avait en tête de faire une activité ce matin avant de partir. Nous voilà donc tous partis de bon matin au cimetière du Père Lachaise. Bon, ok, pas de si bon matin que ça, vu que Fab avait réussi à partir avant nous pour sa balade annuelle chez Ikéa et que JF avait tant bien que mal tenté d’aller acheter du jus à l’épicerie (fermée le dimanche, of course). Il est revenu bien déçu… et Erika aussi, vu qu’elle n’avait pas de lait pour mettre dans son café!
D’ici au cimetière, ce n’est pas super loin. Soit, ce sont surtout des boutiques de gros, qui ne sont pas ouvertes et ce n’est pas suuuper distrayant, mais nous passons quand même devant la mairie du 11e ainsi que devant le square de la Roquette.
JF veut voir la tombe de Jim Morrisson mais Erika est moins enthousiaste. Comme elle me le fait remarquer, pour toutes les activités où je ne suis pas allée avec eux, ils ont vu… des morts! Du coup, je pense qu’elle en a bien assez vu! Pour ma part, j’aime toujours regarder les monuments et leurs formes diverses. Ceci dit j’ai trouvé la meilleure façon de retrouver les tombes… pokémon go! Il y a des poké stop sur toutes les tombes célèbres ou particulières question sculptures ou architecture de pierre tombale!
On revient, on prend un thé/café à l’industrie puis c’est le temps de se dire au revoir. Mais bon je les revois dans 3 semaines! Ceci dit, j’ai vraiment trippé avec eux et je suis ravie qu’ils soient venus. J’ai eu l’impression de les redécouvrir!
Après un petit arrêt-repos (et aussi question de s’assurer que mes deux moineaux sont bien rendus à l’aéroport), je décide de profiter des journées du patrimoine. C’est en fin de semaine et tout est ouvert, même les trucs qui ne le sont pas d’habitude. J’ai des grandes idées, je veux voir les trucs qu’on ne voit qu’une fois par année et tout! Sauf que bon. Je ne suis pas toute seule à avoir eu cette idée et il aurait fallu planter une tente hier pour pouvoir rentrer. Les files faisaient le tour des pâtés de maisons et étaient fermées dès le début de l’après-midi pour certaines.
J’en ai donc pris mon parti et je suis entrée dans les cours ouvertes et les églises. Un petit arrêt au bureau des prêteurs sur gage et des ventes aux enchères de Paris, puis je me suis rendue aux Archives Nationales. Je n’ai pas pu faire la visite guidée, parce que ça faisait longtemps que c’Était complet, mais j’en ai profité pour visiter le musée, où nous pouvons voir des documents impressionnants, tels les testaments de Louis XVI et Louis XIV, une lettre de Marie-Antoinette, des papiers de Napoléon et même des trucs provenant de Charlemagne. Je doute que ce soient les vrais! Toutefois, l’expo comporte une section bien intéressante sur l’évolution de l’écriture et sur le passage de l’écriture gothique à l’écriture ronde, ainsi que sur les différents symboles et graphismes utilisés dans les archives.
Comme je disais… il y a du monde!
Puis, on nous raconte un peu l’histoire du bâtiment, les hôtels de Rohan et de Soubise. Il faut savoir que le premier a été déplacé et démonté pièce par pièce pour agrandir une banque. Nous n’en voyons que des morceaux mais un projet est en cours pour sa restauration. L’hôtel de Soubise s’appelle ainsi depuis le début du 18e siècle, quand il a été vendu à cette famille. Auparavant, il a été l’hôtel de Clisson (dont il reste les tourelles et la porte) ainsi que l’hôtel de Guise.
Tout de suite, le jeune architecte Delamair est engagé pour rendre le tout grandiose et en faire un symbole de la puissance du propriétaire. L’entrée est déménagée pour devenir celle que l’on connaît aujourd’hui, les colonnades sont ajoutées et la façade est plaquée. Derrière, on bâtit un autre hôtel, l’hôtel de Rohan, pour l’évêque de Strasbourg, membre de la famille.
Bien entendu,, on a ajouté des parties, des écuries, replacé des bâtiments depuis l’époque. Mais certaines pièces sont magnifiques (on y aurait tourné des scènes de Marie-Antoinette, de Sofia Coppola) et les contrastes de couleur sont frappants.
Une bien agréable visite!
À l’étage. Une expo sur les témoignages des explorateurs et des voyageurs.
Mes pas me mènent ensuite vers le musée Picasso, qui ne participe pas aux journées du patrimoine. Je passe donc mon chemin (je reviendrai une autre fois), et je décide de faire un petit stop au musée Carnavalet avant de rentrer. Ceci dit, je n’ai pas tout réussi à voir… parce que je n’ai pas trouvé certaines pièces. J’ai toutefois été ravie de revoir les salles des enseignes ainsi que certains salons et maquettes.
L’hôtel Carnavalet a été bâti au 16e pour Jacques de ligneris, président du parlement de Paris. IL a été habité par la veuve Carnavalet puis par Mme de Sévigné, fin 17e. Le bâteiment en soi est magnifique, les cours sont spectaculaires. Dans mon souvenir, les collections étaient beaucoup plus grandes que ce que j’ai vu. Je dois avoir manqué un passage secret quelque part!
Je retourne donc à pieds dans le marais. Les rues sont fermées à la circulation et il y a des gens PARTOUT, avec une atmosphère un peu festive. Les boutiques sont ouvertes, il y a des musiciens (et des bons) à tous les coins de rue. Bref, c’est une fort chouette promenade.
Chez Fabienne, un énorme truc m’attend… un bureau ikéa à monter. Un avec des tiroirs. Et des pentures. Ceci a donné lieu à des discussions assez hallucinantes avec des répliques telles que :
- Merde, le trou est trop petit
- Pousse… plus fort!
- Attends, viens t’asseoir dessus, ça va rentrer!
- Ouf, ça y est! C’est étroit, mais ça entre!
Ceci dit, malgré la mort prématurée du fusil à visser à batterie (ouais, ici, les trucs à batterie semblent avoir des problèmes), on a réussi et le truc est à peu près droit! C’est toujours ça de gagné!
Et moi je suis vidée!
À bientôt!