Tiens, c’est le 12 août (vous voyez l’ampleur de mon retard d’uploadage de photos!). Je suis supposée acheter un livre québécois, aujourd’hui. Ceci dit, je suis à Lucca, en Italie, avec un réseau non-sécurisé et aléatoire. Du coup, c’est un peu manqué, je dis! Je me reprendrai au retour!
Journée de changement de plans, aujourd’hui. Au départ, on devait déposer Jean-François Lucca pour qu’il puisse dessiner, les filles ne voulaient rien faire… et finalement, on a eu une journée pleine. En fait, c’est compliqué de savoir combien ça va nous prendre de temps d’aller d’un point A à un point B. Je pensais que j’étais habituée avec la France et l’Espagne mais non. En Italie, les limites de vitesse restent et demeurent un mystère. Genre, mais POURQUOI une zone de 30 sur une route droite et sans habitation, suffisamment large, et un limite de 60 dans les lacets? Mais pourquoi?
On tente donc un départ pour aller visiter le village de Bagni di Lucca. Une tante de Cécile, qui a beaucoup voyagé, nous le recommande chaudement. Du coup, hop, go, on y va. En oubliant le guide, sinon ce ne serait pas drôle, n’est-ce pas! Ma faute, ma très grande faute!
C’est donc le festival est routes en lacets et des Italiens qui conduisent comme sur une piste de course, en utilisant toute la route, si possible et en coupant les virages, sans ralentir ou vérifier une demi-seconde s’il vient des gens de l’autre côté. Je pense qu’ils se sont lancé un défi : un point par touriste touché! C’est fou, fou, fou! Un « cédez le passage »? Pourquoi je ferais ça! « Priorité à celui qui est engagé au rond-point »? Pfffff, pour les touristes. Dépasser sur un rond point? Signe de virilité, sans doute! Bref, du jamais vu!
La route est vraiment super jolie et différente de ce qu’on a vu hier Jeff et moi. On traverse le village de Borgo a Mozzano, avec son pont du diable si particulier datant du 12e (pas de photo… pas facile de guider et de photographier en même temps!) pour enfin arriver au fameux Bagni de Lucca, ville de thermes et de bains. Elle a été très très fréquentée par les anglais au 19e. Du coup, il y a une église anglicane et tout est bilingue. La ville est encore très jolie mais a perdu de son prestige. Plusieurs établissements sont en ruines et il y a un étrange mélange de nouveau et d’ancien pas toujours heureux.
Toutefois, au bord de la rivière, c’est magnifique. Le soleil se reflète dans l’eau, de petites chutes coulent un peu partout et les couleurs des établissements autour sont super jolis. Et les routes sont… particulières. Non, ce n’est pas une porte de maison que vous voyez en bas. C’est une route. Qui passe des deux côtés.
Ceci dit, ce n’est pas, comme on nous l’avait promis, l’un des plus beaux villages du monde. ON veut le nom de l’amant qui y habitait et qui a transformé la vision de la vénérable dame!
Là-dedans, on rencontre. Et certains ne prenne même pas le temps de freiner pour voir s’il y a quelqu’un de l’autre côté!
On poursuit ensuite la route vers Garfagnana, ou plutôt castelnuovo di Garfagnana. Ce village, c’est le running gag depuis le début du voyage en Italie. Un tel nom, c’est juste… surréaliste! Du coup, il fallait y aller, non!
En fait, la Garfagnana, c’est la région. Et il y a plusieurs villages de ce nom. Castelnuovo comprend la forteresse Ariostesca et, plus haut, la forteresse du mont Alfonso. C’est un village avec quelques boutiques (aussi surréalistes que le nom… une barbie avec un bikini de chasse qui cohabite avec des couteaux… et des champignons en macramé) qui a jadis habité Ludovico Ariosto, auteur du Roland Furieux. Il y a encore des conférences littéraires autour de l’œuvre dans la ville.
On mange comme des italiens (primo plato, secundo plato et accompagnement) pour la modique somme de 10 euros. Excellentes pâtes mais morue… étonnante pour moi! On ne la fait pas comme ça dans mon Québec natal!
On revient donc en fin d’après-midi, dans des routes toujours aussi weird et on arrête à Lucca, pour faire dessiner Jeff… et pour acheter des souvenirs pour Fabienne. On se donne RV à 18h à la voiture… et on décolle, direction rue Fillungo où se trouvent toutes les boutiques. J’avoue, on la connaît par cœur. Et eux encore plus que moi car ils l’ont écumée en plus alors que je visitais autre chose. Il y a des choses dont on ne se lasse pas hein. Genre… le shopping!
(Très safe, hein!)
Et là, je dois avouer qu’on a fait TOUTES les boutiques. TOUTES. Et on a pas acheté de souvenirs. Sauf à 2 minutes de la fin, of course. J’ai trouvé un truc pour maman. PERSONNE ne va jamais deviner ce que c’est. Je lance l’ouverture d’un concours de devinette d’ailleurs, avec la gloire comme récompense (ouais, je sais, c’est pas populaire sur la blogo).
Par contre, bon. Je reviens plus chargée de deux robes. Fab en a pris une pareille à moi mais d’une autre couleur. Photo coming soon. Ou peut-être dans cet article… je ne sais pas quand est-ce qu’on va la prendre! Vivent les soldes!
(Boutique où on a acheté des trucs super jolis!)
Finalement, on est revenues à la voiture… à 19h. JF était RAVI, comme vous pouvez vous l’imaginer. Mais bon, entre les boutiques de bouffe, les épiceries italiennes et les boutiques, c’était pas facile! On a fait notre possible. Mais on était un peu piteux-pitoux!
(Et Jean-François fait dire que bon, Bratislava, il faut l’oublier, Un partout, la balle au centre!)
On a donc fini la journée en buvant du chianti sur le bord de la piscine et en tournant des story débiles sur Instagram. On a donc décrété que le sens de la vie… c’était l’endroit. Et l’avant. Du moins, pour nous. Oui, on sait, on est over distinguées… et philosophes en plus de ça! Je plains les pauvres copains qui ont eu à supporter nos délires à distance. C’est que préparer de la sauce puttanesca, ça donne des jeux de mots stupides… et hilarant après quelques verres!
(Oups… poor thing!)
Allez, à bientôt!
2 Commentaires
Encore des photos superbes !
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Thanks!