Savez-vous quoi? Aujourd’hui, j’ai mangé la meilleure paella du monde. Rien de moins. Le problème, quand on a une top cuisinière à la maison, c’est qu’après, la bouffe de resto, ça ne le fait pas vraiment. Sérieux, c’était un DÉLICE. Je vais en rêver! Quand madame V. va sortir son livre de recettes (on travaille à la décider), je vais faire une super pub!
Il fait un peu frais ce matin. Ce qui veut dire que se promener à la plage dès le matin, ça va être difficile. Du coup, on traînasse un peu avant de manger, je lis et on placote. Je pense que j’épuise Fabienne en fait. Elle ne voudra plus jamais partir en voyage avec moi! J’avoue que ma bougeotte peut être bien gossante parfois! Il me faudrait du Ritalin!
Après manger, pendant qu’ils vont nager à la crique, je pars plutôt avec la voiture dans la Cantabrie intérieure pour aller visiter le village de Barcena Mayor, petit village montagnard très bien conservé depuis le moyen âge. Ceci dit, il y a beaucoup de bâtiments du 17e et du 18e aussi… On y trouve plusieurs maisons à balustrade de diverses époques, une école ainsi qu’une jolie rivière avec un sentier de rando qui part de cet endroit. Typiquement, les maisons avaient deux étages et le rez de chaussée était consacré aux bêtes et aux outils. Bon, maintenant, ça sert surtout de parking, avouons-le! C’est super joli et tout petit. Après la balade en ville, je fais quelques kilomètres sur le sentier de rando au bord de la rivière. Bizarrement, je ne me suis pas perdue cette fois. Wow, on va brûler un cierge!
Ce qui est bien en Espagne, c’est que quand on prend un coca en terrasse, on nous apporte un TAS de tapas. J’ai donc pu goûter à à peu près tout ce qui se vendait dans la boutique de produits « typicos » d’en face, qui sont apparus devant moi comme par magie. J’adore cette coutume moi, qui fait que chorizos, fromages, coquillages et craquelins arrivent de nulle part. Ceci dit, je n’avais pas très faim à mon retour.
Au retour, je me dis que ce ne serait pas mal de changer de route pour voir autre chose. Comme je n’ai plus de réseau, je regarde un peu à peu près sur la carte, repère un chemin qui semble aller dans la bonne direction, je me dis que bon, ça devrait le faire et hop, go!!
Ce que je n’avais pas réalisé, c’est que c’était une route de montagne. Le genre qui tourne, tourne, tourne! Les points de vue étaient magnifiques sur les petits villages au milieu de nulle part. Bon, je n’ai pas pu prendre de photos parce que je conduisais mais il faut imaginer de la pierre, des galeries plus neuves et des toits rouges, mais récents. Et tout plein de fleurs!
Au loin, on voit les pics d’Europe visités hier. Ces montagnes sont juste magnifiques. On se sent minuscules et éphémères en se disant que ces montagnes étaient là bien avant nous et seront là bien après… curieuse sensation!
Retour à la maison en soirée, où se déroule au terrain de bola en face le tournoi régional. Il y a un monde fou dans le village, tout le monde est autour pour encourager leur équipe, la bière coule à flots et on entend les applaudissements et les « benga benga » à répétition. En fait, par ici, ils disent ça tout le temps. Et on ne parvient pas à savoir que ça veut vraiment dire. Peut-être que ça remplace le « vale » qu’on entend partout ailleurs. Mais bon, là, c’était un concert de « benga benga »! Il y avait même un photographe officiel (le boucher chez Lupa) et des poignées de mains secrètes de la mort qui tue.
C’est une véritable religion, les boules!
À bientôt!
2 Commentaires
Ça fait drôle de lire tes billets d’Espagne et en même temps, les photos de Toscane sur FB. Il y a des jours où je confonds les deux ! J’aimerais ce genre de village.
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Je pense que tu pourrais aimer! Disons que j’ai eu du mal à suivre le rythme… pas facile, entre les wi-fi sporadiques et les journées trop occupées!