Température moyenne ce jeudi. Du coup, la plage, ça va être difficile. Bon, ok, j’avoue, pour moi, on en a déjà fait pas mal de plage. Ça ne me manquera pas vraiment hein! De toute façon, Fabienne doit aller chez le médecin avec Constance qui présente tous les symptômes d’une otite moyenne (c’est le festival des otites et des rhumes ici… je prévois être la prochaine) et après une balade le matin dans les sentiers qui dominent la mer, on mange (encore un repas incroyable, des calmars farcis. Elles étaient à trois à cuisiner le matin pour réussir ça!) et on se prépare pour aller visiter la grotte El Soplao, à trente minute de route environ.
Le chemin est super joli, dans les montagnes. Le paysage ici est vraiment magique. Bon, ça tourne par contre et comme toute la famille a le mal des transports, les mamans ont correctement drogué tout le monde avant de partir. Comme personne n’a ça chez nous, c’est tout un aspect du voyage auquel on n’aurait jamais pensé chez moi. Le père de Fabienne est même revenu à pieds une fois!
Ceci dit, ça va quand même et on arrive à la grotte. Je réussis à demander les tickets mais bon, faut croire que mon espagnol n’est pas parfait car alors que j’ai compris que la visite était à 16h15, elle était en fait à 6h15 le soir. Et il est 15h. On a donc quatre enfants à occuper pendant 3h. On prend un coca mais bon, ils en ont vite marre.
Que fait-on? Pokémon Go à la rescousse!
On a donc chassé le pokemon pendant 3h. Trois. Heures. Vous avez bien compris. Ceci dit, j’en ai profité pour les faire faire les deux balades panoramiques (qui montent pas mal) et regarder le paysage et les animaux. Tout en attrapant des pokémon. Lucky us, il y avait plein de poké stop et même une arène (qu’on a tenue pendant un moment) dans le coin. Ça nous a occupés, mettons. Et j’ai fait 19 000 pas dans mon après-midi. Crevée j’étais!
La grotte El Soplao est connue pour ses formations calcaires très particulières. Bon, j’avoue n’avoir compris que 20% de la visite (en espagnol) mais assez pour comprendre que les photos étaient interdites (celle que j’ai est partie un peu toute seule, en voulant regarder l’heure, comme sa qualité en témoigne) et que la grotte avait un jour servi de mine de fer (jusqu’à 1979, dit le guide). On y voit d’ailleurs des rails et des charriots qui servaient à transporter le minerai. On commence par une promenade en petit train (les enfants – et certains grands – adorent les petits trains) et ensuite, nous entrons dans de majestueuses cavernes toutes pleines de formations qui ressemblent parfois à des cristaux de neige. Dans cette visite, nous ne voyons qu’un km de galeries alors qu’elle en fait 20 en tout. IL y a aussi possibilité d’aller avec des spéléologues dans des endroits plus difficiles d’accès et voir plus de 4 km de galeries. Of course, j’étais la seule que ça aurait tenté! Déjà que Claire a failli ne pas survivre à un pont en fer au-dessus de l’eau car elle croyait que c’était très profond (because reflets) et qu’Alice et Charles n’étaient pas gros dans leurs culottes!
Ceci dit, c’est magnifique. Avec les reflets des formations dans les lacs et les illuminations, on a l’impression de se balader dans les châteaux de la reine des neiges, étant donné que tout a l’air de flocons de neige qui défient la gravité. Je crois qu’on les appelle des hélictites et leur formation demeure un peu mystérieuse, même si on croit que l’action des forces capillaires permette la création de ces structures dont les gouttes d’eau se déposent n’importe où. Certaines théories impliquent le vent (il faudrait qu’il ait soufflé quand même bien longtemps!) et d’autres des forces piézoélectriques.
Nous avons ainsi pu visiter la Galeria de los fantasmas, la Galeria Gorda, avec son lac et ses illuminations ainsi que plusieurs autres, dont l’une avec deux énormes stalagmites appelés les sentinelles qui avaient l’air, selon moi, de bonhommes du Ku Klux Klan. C’est ma foi fort impressionnant. À un certain moment, nous étions si près des formations que nous aurions pu les toucher. Il a donc fallu mettre nos mains dans nos poches!
Au retour, le panorama était toujours aussi magnifique, mais cette fois agrémenté d’un énorme auroch au beau milieu de la route (c’est que les cornes sont juste énormes!) que je n’ai pas pris le temps de photographier (au cas où il aurait chargé)
Un peu plus loin, ce fut le troupeau de vaches! En pleine rue! Bon, on s’entend, on voit parfois des chevaux dans les rues de Prellezo… du coup, pas si surprenant. Et il y a même un troupeau de poules sauvages!
On ne se couche pas trop tard (on est quand même revenus avant de manger… à 8h45), question de se lever tôt le lendemain car on part en gang à Santander. À dix. Ce sera magnifico!
À bientôt!
2 Commentaires
Les vaches que vous avez vu sont tranquilles, même si elles ont des grandes cornes. C’est la race tudanca
http://tnla-2014-sia-vachexpolasallebeauvais.blogspot.com.es/2013/11/au-cur-des-montagnes-de-cantabrie-en.html
Auteur
Merci de la précision! On a quand même eu un peu peur de les voir juste à côté de la voiture!