Ma vie de parisienne… en vacances – 81 – Marché et finale de foot

DSC_1177Quelle belle journée!

La température est magnifique, la compagnie est idéale, on a une piscine, des bouquins… bref, c’est parfait.   Ceci dit, il va falloir que je finisse par bouger un peu plus sinon je me connais, je vais faire virer tout le monde fou!  Ceci dit, j’ai plein de billets à mettre en ligne, de billets-livres à finaliser… c’est pas comme si je n’avais rien à faire en traînassant.  Yep, j’ai un peu de mal à ne rien faire, à part quand je suis chez moi.  Faudrait me psychanalyser ça.

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Après quelques cafés pour eux et quelques cocas pour moi, on va faire le marché à Saint-Antonin.  Il paraît que c’est un super marché… et oui, c’Est le cas!  Même qu’il y a un monde fou, fou, fou!  C’est animé, il y a de tout, et surtout, du monde partout.  C’est vraiment chouette, dans ces petites rues et dans ce paysage grandiose, avec les montagnes tout autour.  Comme Lau nous attend à la maison avec les enfants, nous voulons faire vite alors Fab va à l’épicerie et nous, au marché.

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Et là, c’est le drame pour Jean-François.  Et si quelqu’un pensait qu’on est un couple, moi avec ma robe qui a l’air Desigual?  Non mais ça va l’empêcher de pécho (oui, il est en mode régression… il a treize ans.  Du coup, ça fait une copine à Constance)!   Du coup, il se tient le plus loin possible!

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Deux personnes qui vivent seules et qui n’ont jamais fait le marché pour une famille de leur sainte vie doivent faire ces choix dé-ci-sifs pour tout le monde.  Surtout quand l’une des deux personnes (en l’occurrence, moi), pourrait se nourrir de céréales et de pâtes pendant 3 semaines sans en ressentir le moindre malaise, voire même le moindre problème.   Nos discussions devant les stands, c’était limite BEAU.

 

  • On prend des œufs, non? Deux douzaines?
  • Je ne sais pas, je n’en mange pas…
  • Ben il en faut combien par personne?
  • Je sais pas… un, deux? On en prend douze?
  • Bah… disons six!

 

L’avantage d’être québécoise dans un marché français, c’est qu’on peut jouer tant qu’on veut à la nouille sympathique… et que ça passe!   Ceci dit, on a un petit problème avec les quantités (je n’avais jamais réalisé ce que ça coûtait de nourrir une famille) et avec notre estimation de la durée d’une épicerie.  Pour nous, on en avait LARGEMENT pour une semaine… et en deux jours, je prévois qu’il ne restera plus rien.

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Au supermarché, c’est opération moustiques.  Constance a fait la guerre avec un moustique hyperactif et Lau et moi avons servi de porte-avion à un escadron de mouches.  Quand à Charles et Jeff, ils nous ont gentiment offert le moustique qui les emmerdait… jusqu’à ce que Laurence l’écrapoutisse.

C’Était limite drôle d’entendre les clap clap clap de partout!  Et quand on a réalise ce matin qu’il y avait, en fait, une tapette à mouches… on a mis Jeff, super exterminateur, sur le coup.  Ou plutôt J’AI mis Jeff sur le coup après m’être battue 15 minutes avec une mouche… et qu’elle ait gagné!

 

Saint-Antonin est un petit village d’environ 2000 habitants, dans le département du Tarn-et-Garonne.  C’est une cité médiévale pour vrai de vrai et il paraît que son hôtel de ville est le plus ancien de France et qui date du 12e.   C’Est un véritable enchevêtrement de rues, ruelles, passages à ogives et passages couverts.  Des petites placettes qui apparaissent comme par magie et on peut facilement imaginer la vie ici au moyen-âge.    La ville a d’ailleurs « accueilli » Simon de Montfort en 1212 et elle est ensuite entrée dans le domaine royal.  Pendant les guerres de religion, au 16e,  il y a aussi eu des combats et le massacre a été évité grâce à une rançon conséquente pour l’époque.

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Au bout d’une demi-heure, Jean-François déclare qu’il ne bouge-plus (avec l’accent, étrangement réapparu pour cette occasion) et s’installe dans les halles avec son téléphone.  Limite qu’il y a de la 3G, je pense.   Moi, je fais semblant d’aller chercher des champignons mais en fait, je veux prendre des photos et explorer un peu, comme vous pouvez vous l’imaginer.  Fabienne revient me chercher et se perd – ô surprise – dans une boutique de fringues, de laquelle elle revient avec un t-shirt jaune avec des ananas dorés.  Christina ne validerait pas!

 

Retour au gite, après un stop au bureau touristique (je découvre que je suis un peu trop comme maman… je dévalise littéralement le truc).

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  • Oh magnifique point de vue! Déclare Fabienne…

… avant de s’arrêter un kilomètre et demi plus loin.

Nous voilà donc partis à pieds, au bord d’une route passante, pour trouver « the » fameux beau spot et là, soudain, Fabienne s’arrête.  Je l’interroge du regard… et celui-ci s’éclaire.

  • Ya du réseau!

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Et elle arrête là.  Pendant 10 minutes.   Au moins.

Jean-François et moi avons bien ri.   Ah, cet esclavage du wi-fi (dit la fille qui est présentement assise devant l’ordi… sur le bord de la piscine).

 

Le reste de la journée s’est écoulé en papotages (pour les filles) et en dessin (pour Jeff), en baignades (pour tout le monde), chorégraphies trop hot, jeux de volley endiablés (on est troooop hot!) et en bières et vins variés.

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Et bon, comme le dit Fab, certains font des kilomètres pour trouver de l’eau, nous, on fait des kilomètres pour trouver du wifi.  First world problems!  Ca a un avantage.  On sait TOUJOURS où trouver quelqu’un qui a momentanément disparu.  Faut voir le bon côté des choses.

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Après avoir mangé, on décide d’aller en ville, direction un bar, pour écouter la finale de l’euro.  C’est pas tous les jours que la France y est!  On prend donc le premier bar du bord (qui se trouve à être un proprio portuguais) et on s’installe avec un verre.  Et on attend les buts.

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Ceux qui ont vu le match savent qu’on a attendu longtemps!  Mais on a alors découvert que Constance était devenue momentanément une pro du foot.  Elle reconnaît les jeux de merde, les fautes et tout!  Je vous jure, elle est à fond et s’accroche à Jean-François pour pouvoir survivre à tant de pression.   Quand les portugais ont marqué, c’était la fin-de-sa-vie!  C’était une injustice totale, l’arbitre était vendu… je me serais cru au hockey.  Limite qu’on aurait dit moi!

 

Bon, après un moment, nous, on part en explorateurs.  La lumière dans les rues est magnifique, de toutes les couleurs.  Et on joue aux explorateurs.  Charles s’imagine dans un jeu de pokémon.   Le village est magnifique le soir.  Et la place est pleine et animée.   Bref, c’est chouette.

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Quelles couleurs!DSC_1294 DSC_1298 DSC_1299 DSC_1301

Même si « on » a perdu!

Ceci dit, on a convaincu Laurence de rester un soir de plus.  Ce ne fut pas siiiii difficile en fait.  Nous avons juste eu à faire des yeux de piteux pitoux!  Mais pour ça, on a du talent!

 

À bientôt!

 

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